Parcs nationaux de l’Utah, le rêve américain
Those crazy Americans
Plantée aux portes d’Arches, la bourgade de Moab est née autour d’un bac sur le Colorado, d’un ranch et de grands vergers. L’uranium l’a plus tard enrichie, avant qu’elle ne se reconvertisse dans le tourisme. Moab est aujourd’hui l’une des Mecque outdoors des États-Unis : on y vient de tout le pays pour s’adonner aux sports les plus divers.
Il y a les bruyants et les pollueurs : amateurs d’ATV (quad) et d’off-road (4x4), que l’on entend pétarader à qui mieux-mieux tout au long de l’Easter Jeep Safari.
Les plus déterminés mettent le cap sur le parc national de Canyonlands, à une heure de là. On les voit débarquer à la belle saison avec tout leur barda empilé à l’arrière des Jeep Wrangler pour de véritables expéditions dans des recoins isolés du parc.
Vivres et eau pour une semaine, tente, cooler (glacière) rempli de bière et roue de secours bien en évidence. Les plaques et les jerricans sur le toit complètent la panoplie. À l’horizon : le dédale de champignons rocheux des Needles (« aiguilles »), les belvédères dominant le lointain cours de la Green River et, surtout, le mythique labyrinthe du Maze, si loin de tout.
À Moab, on croise également coureurs de demi-marathon et VTTistes chevronnés venus affronter le célèbre Slickrock Trail — aussi rocheux et glissant que son nom l’indique. Mais Moab est aussi et avant tout le QG de nombreuses compagnies spécialisées dans les descentes en raft (ou canoë) du Colorado et de la Green River. Un jour, trois jours, dix jours, tout est possible... et fonction du débit des cours d’eau.
Le must : le bien-nommé Cataract Canyon. Une vraie impression de crash test lorsqu’on se prend de plein fouet les vagues boueuses et bouillonnantes !
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :