Bali secrète
La côte d’Amed, entre mer et magma
C’est à Amed que l’héroïne de Mange, prie, aime, le livre à succès d’Elizabeth Gilbert adapté au cinéma avec Julia Roberts, a retrouvé sa joie de vivre ! Sacrée pub pour cette bande de côte d’une quinzaine de kilomètres qui s’arrondit à la pointe orientale de Bali, connue sous le nom de son principal village. On ajouterait bien « Plonge et fais du snorkelling», puisque c’est le monde sous-marin qui attire ici la grande majorité des visiteurs.
Cette côte volcanique (photo) surplombée d’une nature sèche et rocheuse a néanmoins d’autres atouts. Sacrément photogénique, elle est ciselée d’une succession de promontoires et de petites anses de sable anthracite ou de galets. Les hameaux s’égrènent, des bungalows sont posés directement sur la plage, quand d’autres s’accrochent au-dessus de la petite route face à la mer. Autant de luxe accessible à tous les tarifs. Les nombreux petits warungs cuisinent des produits de la pêche. Fraîcheur garantie…
Masque et tuba suffisent pour se rassasier de coraux et de poissons multicolores. La mer est plutôt calme, malgré d’éventuels courants. L’explorateur peut longer la côte dans ses retranchements les plus éloignés, traverser des villages paumés et même dessiner une boucle passant par la montagne et Tirtagangga.
Si rien ne vaut la moto pour se déplacer, il faut savoir négocier l’étroitesse et les multiples montagnes russes de la route côtière. Sinon, autant s’en remettre aux Balinais, toujours prêts à assurer le transport. Pour quelques roupies évidemment !
D’atmosphère très relax, mais s’animant à la haute saison grâce à la fréquentation cosmopolite des plongeurs, Amed compose un Bali différent auquel il serait dommage de ne pas goûter.
Texte : Dominique Roland et Stéphanie Déro
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