Népal - Grève générale sur fond de violences politiques
Les rebelles maoïstes népalais ayant lancé un appel à une grève générale de trois jours, la capitale Katmandou fait figure de ville morte depuis lundi dernier. Le mot d’ordre est d’autant mieux suivi que les récalcitrants ont déjà subi des représailles dans le passé : lundi, les principales entreprises étaient fermées, et les habitants sont restés chez eux. Depuis 1996, le pays est déchiré par la rébellion maoïste qui tente d’instaurer une république communiste à la place de la monarchie constitutionnelle du roi Gyanendra. La grève a été lancée à la suite du limogeage par celui-ci, le 4 octobre dernier, d’un gouvernement élu par les Népalais, ce qui va au-delà des prérogatives accordées au souverain. Un royaliste a été nommé à la tête du gouvernement provisoire qui tiendra ses fonctions jusqu’aux prochaines élections législatives, dont la date est suspendue indéfiniment. À Katmandou, les États-Unis ont recommandé à leurs ressortissants de garder « profil bas », après le meurtre, samedi, du responsable de la sécurité de leur ambassade.
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