Paris - Le chêne est mort, vive les glands !
Le parc du château de Versailles a perdu son plus vieux pensionnaire, le « chêne de Marie-Antoinette », victime de la canicule au terme d’une vie trépidante de 321 ans. Surnommé ainsi, car l’Autrichienne se plaisait à profiter de son ombrage, l’arbre avait été planté en 1681 près du Grand Trianon lors de la création du parc par Le Nôtre. En 1774, Louis XVI lance une campagne d’abattage, mais épargne le chêne préféré de sa chère épouse. À la fin du XXe siècle, le vieillard résiste aux tempêtes de 1990 et 1999. Mais la récente vague de chaleur a finalement eu raison de lui. Mardi 26 août, Alain Baraton, le jardinier en chef du parc, a constaté avec dépit le décès du doyen : « Depuis plusieurs jours, nous constations qu’il était très affaibli et semblait même ne plus vivre ». Les jardiniers lui ont cependant assuré une descendance, puisqu’ils avaient planté quelques-uns de ses glands. Que ceux qui souhaitent lui rendre un dernier hommage se rassurent, la dépouille devrait rester sur place encore quelques années.
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