15 juillet 2006

Greenpeace s’inquiète pour le littoral espagnol. En effet, selon un rapport de l’association, un million et demi d'appartements, 303 terrains de golf et 116 ports de plaisance, actuellement en projet ou en construction, menacent de défigurer à jamais les 8 000 km de côtes ibériques en proie à la fièvre immobilière. Greenpeace a identifié 286 points noirs, essentiellement concentrés dans la région de Valence, en Andalousie, à Murcie et en Galice. Le bétonnage du littoral entraînerait une importante pollution maritime. Plus d’un dixième des eaux résiduelles urbaines et industrielles seraient déversées dans la mer sans assainissement. Une centaine de localités, dont Algésiras (en Andalousie), n’ont même pas de station d’épuration ! Selon Greenpeace, cette pollution serait à l’origine de la prolifération des méduses dans la Méditerranée. La fièvre immobilière espagnole confine au délire. Rien qu’en 2005, 800 000 logements ont été construits, soit davantage qu’en France et en Allemagne réunies. Les hôtels ne sont pas en reste. Malgré un espace pratiquement saturé, la construction d’établissements touristiques a augmenté de 25 % en moyenne sur les côtes avec un pic de 29 % en Andalousie. Bientôt, le littoral espagnol ne sera plus que couleur béton.

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Plus d'infos sur le net : Rapport de Greenpeace Espagne

Infos destination : Andalousie, Espagne