Londres écolo
Huit parcs royaux et un cimetière
Huit parcs royaux : autant de lieux où la nature tient la ville à l’écart. Le plus grand, Richmond Park, est aussi vaste que le bois de Vincennes, avec sa superficie de 10 km². Le plus petit, Green Park, déroule néanmoins sur 19 hectares ses pelouses couvertes de transats. Vêtus de toile rayée traditionnelle ou recouverts d’imprimés humoristiques, les transats sont pris d’assaut aux beaux jours. On s’y installe en escarpins ou en costume cravate. A deux pas des magasins chic de Piccadilly.
A savoir : les transats des parcs sont payants, mais il n’y a pas de guichet pour régler la location. On s’installe, on paie ensuite. A l’employé qui effectue régulièrement des rondes. Le tarif est de 2 £ (2,30 €) pour 4 h et la saison des transats va d’avril à septembre.
Appartenant à la Couronne d’Angleterre, les parcs royaux doivent leurs vastes dimensions à leurs origines. C’étaient pour la plupart d’anciennes forêts de chasse. Dès le XVIIe siècle, ces domaines arborés sont devenus des lieux de promenade accessibles à tous. Cinq des parcs royaux se situent au centre de Londres. Ce sont Green Park, Saint-James Park, les Kensington Gardens, Hyde Park et Regent’s Park. Les trois autres, Greenwich Park, Bushy Park et Richmond Park, s’étendent dans des districts plus éloignés.
L’administration des parcs royaux gère aussi un espace vert insolite, puisqu’il s’agit d’un cimetière, Brompton Cemetery. C’est un peu l’équivalent du cimetière du Père-Lachaise à Paris. Il a été créé en 1840 sous le règne de Victoria. Ses allées ombragées abritent des monuments funéraires par milliers, ainsi qu’une chapelle construite sur le modèle de Saint-Pierre de Rome. Ce cadre a séduit plusieurs cinéastes. Il apparaît notamment dans Goldeneye, le film de James Bond.
Texte : Estelle Mariotte
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