Chiapas, le Mexique indien
Jouxtant le Guatemala, le Chiapas, région mi-tropicale mi-montagneuse, possède une identité aussi singulière que marquée. Ici, plus de 20% de la population est d’origine amérindienne, descendant pour la plupart des Mayas.
Si on vient essentiellement au Chiapas pour ses sites archéologiques, comme Palenque, cette fascinante région subjugue aussi par la beauté de ses paysages, la richesse de sa culture et le foisonnement de la vie locale.
Un moment fort de tout voyage au Mexique.
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Le Chiapas, cœur indien du Mexique
- San Cristóbal de Las Casas : le Chiapas colonial
- San Juan Chamula : bastion des indiens Tzotziles
- Le Sumidero, un canyon dans la Sierra Madre
- Les merveilles aquatiques du Chiapas
- Le Chiapas, en territoire zapatiste
- Palenque et Toniná : les grands sites mayas du Chiapas
- Les Lacandons, descendants directs des Mayas
- Fiche pratique
Le Chiapas, cœur indien du Mexique
À l’extrême sud du Mexique, l’État du Chiapas affirme une identité très marquée, qui annonce géographiquement et culturellement le Guatemala voisin.
Si la région s’épanche à l’est vers les basses terres tropicales du Petén, d’où rayonna jadis la civilisation maya, une bonne partie de l’État s’agrippe aux contreforts de la Sierra Madre et du Macizo Central. C’est là, vers 1500 - 2000 m d’altitude, que s’implantèrent très tôt les premières cités coloniales.
Ces terras frías regroupent la plus forte proportion de population indienne du pays : pas moins de 12 peuples différents y cohabitent, représentant près du tiers des habitants de l’État — les plus nombreux étant les Tzeltales et les Tzotziles.
Réfractaires à la colonisation, hostiles à l’évangélisation, ces ethnies ont, pour certaines, développé d’étonnants syncrétismes religieux puisant autant dans les Écritures que dans les vieilles croyances mayas.
Ces particularismes ont sans doute contribué à l’émergence, en 1994, d’un mouvement de guérilla pas comme les autres : soutenus en leur temps par José Bové et bon nombre d’altermondialistes, les zapatistes de l’EZLN ont depuis fondé des communautés libres autogérées en marge de l’État central. Une drôle de cohabitation.
San Cristóbal de Las Casas : le Chiapas colonial
Le gran mercado, le ventre de San Cristóbal, gargouille toute la journée. Ici des piles de tomates, des sacs de haricots secs. Là les épices. Des chiles (piments) par poignées entières. Du poisson séché. Des stands de musique, des fripes, des chaussures à 200 pesos (9 €). Et une tortillería-cagibi où les galettes de maïs et de blé cuisent sur de larges plaques chaudes.
Sur le zócalo, la place centrale, l’animation se coagule autour du grand kiosque, sous les vieux palmiers. Au nord, la cathédrale dresse une façade safran saupoudrée de glaçages floraux blancs. Consacrée dès 1528, année de fondation de la ville, elle fut rebâtie dans un style assurément baroque. Bartolomé de Las Casas, l’évêque défenseur des Amérindiens, y prêcha avant de donner son nom à la ville.
De là l’Andador eclesiástico, piéton, conduit à une abondance de stands de textiles chamarrés et à la splendide devanture XVIIe s du templo de Santo Domingo, sur laquelle cohabitent saints, lions, chimères et aigles bicéphales (souvenir de Charles Quint). Ici aussi, le bois doré semble vouloir éblouir les fidèles.
Dans l’ancien monastère attenant, le Centro Cultural de los Altos expose mobilier colonial et belle collection de tissages indiens.
Du zócalo, un autre axe piéton mène au Templo de Guadalupe, but de pèlerinage populaire, juché au sommet d’un large escalier. Sur le parvis, une grande croix verte tzotzile — évocation de l’arbre de vie maya — semble défier le drapeau mexicain et la Vierge de l’autel, scintillant de néons vert-blanc-rouge…
San Juan Chamula : bastion des indiens Tzotziles
Avec plus de 400 000 personnes, les Tzotziles forment la seconde ethnie la plus importante du Chiapas après leurs proches cousins Tzeltales. Leur bastion se trouve aux portes de San Cristóbal, à San Juan Chamula.
Cette bourgade d’apparence banale, désormais presque avalée par l’extension de la ville, affirme une rare détermination à vivre selon ses propres règles et coutumes, mêlant avec aplomb les enseignements des chamans et ceux des curés…
Il faut descendre vers la plaza pour comprendre. Pénétrer dans le sanctuaire de l’église San Juan Batista pour tomber nez à nez avec un sol jonché d’aiguilles de pin (sacré). Pas de bancs ici, mais des fidèles assis par terre, psalmodiant face aux saints bien alignés, entourés de bougies allumées — à chaque prière son saint, son nombre et sa couleur de bougies. Certains avalent une gorgée de pox (un alcool de maïs et canne à sucre), la recrachent pour se purifier, extirpant le mal. Le Coca, qui fait roter, marche aussi très bien.
Le marché de San Juan se tient le dimanche. L’occasion de voir les hommes en tunique de laine grossière sur chemise blanche, chapeau de cow-boy et sandales. Mais mieux vaut s’abstenir de sortir son appareil photo, peu apprécié…
À 9 km de là, Zinacantan est moins farouche et son marché dominical, aussi petit soit-il, ne manque pas de charme : sur les étals posés à même le sol se multiplient les huipiles (corsages brodés), rebozos (châles), pelotes et sacs à dominante églantine et mauve. Eh oui, à Zinacantan, on voit la vie en rose !
Le Sumidero, un canyon dans la Sierra Madre
Dévalant des hauteurs de San Cristóbal (perchée à 2140 m), la route se contorsionne entre les milpas (parcelles de maïs), les collines napées de forêt et les bourgades brouillonnes, pour rejoindre la plaine surchauffée.
Endormie entre sa vieille église, son ceiba au tronc corpulent presque millénaire et sa fontaine du XVIe s, Chiapa de Corzo abrite le principal embarcadère sur le rio Grijalva pour partir explorer le canyon du Sumidero. Le fleuve, en chemin vers le golfe du Mexique, a taillé cette grande balafre à travers la Sierra Madre.
Vingt minutes plus tard, l’embarcation file bon train dans un entonnoir rocheux aux parois tantôt nues, tantôt tapissées de végétation. Nimbées de cascades après les pluies, elles atteignent jusqu’à 1000 m de dénivelé (torticolis garanti). Ici et là, des crocodiles prennent leur bain (de soleil). En ligne de mire : l’arbol de Navidad. Une formation rocheuse recouverte de mousse, aux airs de sapin de Noël, sculptée par les dépôts calcaires d’une chute d’eau sourdant directement de la falaise. Ses embruns enveloppent d’un voile doucement rafraîchissant…
Sur le flanc ouest du canyon, classé parc national, une route tortueuse dessert cinq belvédères offrant une vue exactement inverse : du haut vers le bas.
On y accède depuis les faubourgs de Tuxtla Gutiérrez, l’étouffante capitale du Chiapas. Une grande ville moderne, assez quelconque en dehors de son charmant Parque de la Marimba — où, chaque soir de l’année, les musiciens municipaux, perchés sur le kiosque central, font danser la population sur leurs airs de mambo et de cha-cha-cha. Tout le monde s’y colle, de 2 à 102 ans.
Les merveilles aquatiques du Chiapas
À El Chiflón, le río San Vicente, caracolant au fil de la pente, rebondit de cascade en cascade, de bassin turquoise en bassin turquoise, comme autant de marches d’escalier. Elles sont cinq, reliées par un sentier bétonné qui se hisse péniblement vers le clou du spectacle : le Voile de la Mariée et ses 120 m de haut. Le week-end, les Mexicains affluent en famille, pique-nique sous le bras.
Plus au nord, en saison sèche, Agua Azul décline les mêmes tons de lagon polynésien (au moment des pluies, les eaux tirent davantage sur le brun…). La rivière s’y déverse par paliers en jolies cascades et cascatelles dans une succession de larges gours (bassins) dessinés par les dépôts de calcite. La baignade y est rafraîchissante, le lieu splendide mais très exploité touristiquement.
Plus près de Palenque, Misol-Ha se concentre sur l’essentiel : une cascade effilée, chutant esthétiquement dans son propre bassin cerné de forêt. Mieux vaut enfiler son maillot de bain pour se glisser dans la grotte cachée derrière…
Moins connues, les Cascadas Roberto Barrios évoquent quelque chose d’Agua Azul, la foule en moins. On y patauge son saoul, entre cavernes dissimulées derrière le rideau des eaux et marches taillées dans les rochers.
Plus difficile d’accès, très isolé, le site de Las Nubes se trouve au sud-est du Chiapas, tout près du Guatemala. On y retrouve les mêmes eaux d’un superbe turquoise laiteux, dû aux minéraux en suspension. Elles franchissent ici des rapides puissants et une arche naturelle sous laquelle volètent les hirondelles.
Le Chiapas, en territoire zapatiste
Comment ça, plus aucun bus pour Ocosingo ? Les compagnies se sont lassées des interminables et trop fréquents bloqueos organisés par la population et les différents mouvements insurrectionnels de la région — qui, au moindre prétexte, bloquent complètement les routes ou extorquent un droit de passage.
La grande carretera reliant San Cristobal de Las Casas à Palenque est ainsi impraticable depuis des mois. Les colectivos, les seuls à circuler encore, s’offrent un détour d’1h par les bourgades d’Altamirano et de Chanal.
On entre là sur le territoire de l’EZLN, l’Armée zapatiste de libération nationale, fondée en 1994, le jour même où le gouvernement mexicain signa un traité de libre-échange avec les États-Unis et le Canada. Les paysans indiens du Chiapas savaient trop bien comment il allait les ruiner, à coups de subventions américaines. Malgré leurs pauvres conditions de vie, leur maïs est désormais trop cher…
Peu violent, l’EZLN, dirigé jusqu’en 2016 par le fameux sous-commandant Marcos, s’est attiré l’amitié de nombreux altermondialistes. Les tentatives de conciliations ont toutes débouché sur un échec : le gouvernement central refuse d’octroyer aux Indiens un droit à l’autogestion. Peu importe : eux l’ont pris sans demander.
Et c’est ainsi que, d’Ocosingo à Altamirano et au-delà, de grands panneaux accueillent les automobilistes sur les territoires « libérés », où « le peuple exige et le gouvernement obéit ». Écoles, centres médicaux et sociaux sont gérés de manière autonome, mais une partie de la population a migré vers des terres plus sûres, plus dynamiques, où les routes sont entretenues…
Palenque et Toniná : les grands sites mayas du Chiapas
Certes, les plus belles cités mayas ont éclos dans les basses terres chaudes du Mexique et du Guatemala. Mais les hautes terres du Chiapas gardent, elles aussi, des témoignages de sa grandeur.
Si son apogée date du classique tardif (600-800), Palenque reste un lieu unique, l’un des sites majeurs du monde maya. Avec son splendide écrin de collines et de végétation, ses monuments et son tombeau royal, il subjugue le visiteur.
Des quelque 700 édifices répertoriés, aucun n’est plus impressionnant que le palais royal, épicentre de la ville. Un dédale de (petites) pièces, appartements royaux, passages et cours intérieures – dont celle où étaient scénarisés les sacrifices de prisonniers. Là où s’élèvent aujourd’hui la pierre nue et les bas-reliefs, il faut imaginer, comme dans tout le monde maya, des murs polychromes abondamment relevés de glyphes, peintures et stucs.
Au centre, un élément unique se distingue : une tour de 3 étages, qui fut sans doute à la fois utilisée comme poste de guet et comme observatoire solaire.
Le temple des Inscriptions était, lui, au cœur spirituel de la cité. Ce superbe édifice à degrés (36 m) a révélé en 1959 le premier tombeau royal maya intégré à une pyramide. Il fallut 4 années de fouilles pour parvenir jusqu’au caveau funéraire, où reposait le grand Pakal II, dans un sarcophage de 15 tonnes épousant la forme de son corps, un exceptionnel masque de jade sur le visage (exposé au Musée d’anthropologie de Mexico).
Aux portes d’Ocosingo, Toniná (« grande maison de pierre ») perche sa colossale acropole (80 m) au-dessus de pâturages à vaches.
Sans jamais atteindre la puissance de sa rivale Palenque, Toniná parvint néanmoins à la vaincre à plusieurs reprises, faisant prisonniers trois de ses rois. Ils finirent décapités pour alimenter la soif de sang des dieux. Gouvernée par une dynastie particulièrement belliqueuse à partir du VIIe s, Toniná y gagna le surnom de « lieu des captifs célestes » … On les retrouve, torturés ou tête tranchée, sur les stèles et bas-reliefs (quelques-uns sont présentés au musée du site).
L’ascension de l’acropole, qui empile tous les édifices en un seul, au fil de multiples terrasses et escaliers, est harassante. Mais on y tombe nez à nez avec la fresque des Quatre Ères représentant le sacrifice du roi de Palenque Kan Xul et, un peu au-dessus, l’autel du Monstre de la Terre ouvrant sa grande gueule.
Au-delà, d’autres ruines mayas témoignent d’implantations dans les hautes terres, qui survécurent à la fin de la première apogée (IXe s), lorsque tant d’autres villes furent abandonnées. À Tenam Puente. À Chinkultic, où une pyramide maigrichonne s’amarre, inhabituellement, au sommet d’un piton rocheux dominant à la fois un cenote et les premiers des lacs de Montebello, aux éclats bleutés.
Les Lacandons, descendants directs des Mayas
Au début des années 1990, le gouvernement mexicain a tracé en pleine forêt vierge une route épousant le tracé de la frontière guatémaltèque. Gondolée mais tout à fait praticable, cette Carretera Fronteriza permet désormais d’accéder au cœur de la selva lacandone — peu à peu grignotée par l’extension des élevages.
C’est ici que vivent les descendants les plus directs des Mayas : les Lacandons. Ils seraient environ 2000, partagés principalement entre trois villages.
S’ils ont conservé la longue tunique blanche de leurs ancêtres, ceux de Lacanjá Chansayab, dans la réserve de la biosphère Montes Azules, ont commencé à troquer les transes de leur chaman contre les prières des pasteurs évangéliques. Une chose reste toutefois intangible : l’amour qu’ils portent à leur forêt.
Encouragés sur la voie de l’écotourisme par le gouvernement, ils ont ouvert une poignée de campamentos un peu rustiques. Ils conduisent et guident désormais les visiteurs jusqu’aux ruines de Bonampak, une cité maya nichée dans son cocon de forêt tropicale, à 10 km de là, conservant les plus belles fresques de toute la Méso-Amérique.
On rejoint aussi sous leur conduite la cascade de Las Golondrinas et la cité engloutie de Lacanjá, qui livre au regard un unique temple —le reste demeurant enfoui sous la végétation accumulée par les siècles. Le jaguar vit dans la forêt environnante, mais se fait rare. Le puma est plus commun. Mais ce sont surtout les singes hurleurs que l’on entend, vociférant à travers la canopée, jusqu’à 5 km à la ronde !
Fiche pratique
Retrouvez tous les bons plans, adresses et infos pratiques dans le Routard Mexique en librairie.
Consulter notre guide en ligne Mexique
Comment y aller ?
On peut atterrir directement au Chiapas, à l’aéroport international de Tuxtla Gutiérrez, situé à 35 km au sud de la ville. Il est relié à Mexico par Aeromexico et le low-cost Interjet. De là, des navettes conduisent directement à San Cristobal de las Casas ; inutile donc de transiter par Tuxtla.
Comment voyager sur place ?
Pour se déplacer au Mexique, le bus reste le moyen de transport privilégié, avec de nombreuses rotations entre les villes. Dans la région, la compagnie la mieux implantée est ADO (horaires et résas en ligne : www.ado.com.mx ).
Notez toutefois que, en raison des bloqueos fréquents, les liaisons entre San Cristobal et Palenque se font désormais par Villahermosa (un trajet bien plus long). Ocosingo n’est plus desservi que par les colectivos (minibus), avec des départs fréquents dès avant l’aube (mais qui s’arrêtent peu après la tombée de la nuit).
Quand y aller ?
L’hiver correspond à la saison sèche, l’été à la saison des pluies. Le premier est nettement plus agréable pour parcourir la région, même s’il peut alors faire froid la nuit dans les hautes terres.
Attention, seuls les meilleurs hôtels disposent de chauffage (et encore, en général, juste d’un radiateur sur roulettes). Ailleurs, le nombre de couvertures fournies s’avère souvent un peu juste.
Où dormir ?
Comme partout au Mexique, vous aurez l’embarras du choix. Dans les villes et les lieux les plus touristiques, on trouve des auberges de jeunesse privées, de qualité assez variable. Elles sont très nombreuses à San Cristóbal, une ville qui attire de nombreux routards et volontaires étrangers. La plupart disposent de dortoirs de taille variable (mixtes ou pour filles) mais aussi de chambres, avec ou sans salle de bains privée — plus les classiques cuisine et espace commun. Beaucoup organisent des activités et certaines proposent des excursions bon marché.
Les options de camping sont limitées aux centros ecoturísticos et aux campamentos de la forêt lacandone. Ailleurs, ne prenez pas le risque.
Les innombrables petits hôtels familiaux peuvent réserver le meilleur comme le pire. Certains sont glauques (pas de fenêtre, néons, propreté limite, accueil hostile…), d’autres sont charmants et tout ça pour le même prix, ou presque !
Les vieilles demeures coloniales sont séduisantes, mais elles ont l’inconvénient d’être sombres, avec des chambres aux très (très) hauts plafonds. À San Cristobal, on trouve de beaux B&B, souvent tenus par des étrangers. Les meilleurs hôtels répondent plus ou moins aux normes européennes.
Bonnes adresses
À San Cristobal :
- Posada del Abuelito : c/Tapachula. Un hostal paisible et convivial installé dans un quartier populaire tranquille. Dortoir dès 160 $Me, double 300-360 $Me.
- Nuik B&B : c/ Francisco Madero 69. Une jolie adresse aux chambres claires relevées de notes colorées. 6 chambres en tout. Doubles 750-1035 $Me.
- Guayaba Inn : c/ Comitan 55. Six chambres romantiques dans l’une des plus anciennes maisons de la ville, remontant au 16e s. Cadre superbe. Doubles 2000-2400 $Me.
À Tuxtla :
- Hostal Tres Central : c/ Central Norte 393. Un excellent point de chute entre l’auberge de jeunesse et l’hôtel. Dortoir 160 $Me. Doubles 400-700 $Me hostaltrescentral@gmail.com
À Comitán :
- Hotel Casa Delina : 1re c/ Poniente Sur 6. Un hôtel contemporain d’excellent confort à deux pas du zocalo. Doubles 1 300 $Me.
Dans la Selva lacandona :
- Campamento Rio Lacanja : à Lacanja Chansayab. La meilleure adresse du coin, pour ses bungalows confortables, le cadre naturel et l’accueil. 590-1 030 $Me.
Trouvez votre hôtel au Chiapas
Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :