L’Ariège, des voyages dans le temps
Si l’Ariège est réputée pour ses beaux paysages pyrénéens, elle promet aussi un formidable voyage dans le temps, aux confins de la préhistoire et du Moyen Âge. Ce n’est pas Foix, ancienne capitale du comté de Foix, qui dira le contraire. L’été dernier, la ville a fièrement rouvert son château haut perché, après plusieurs mois de travaux. Un bon prétexte pour découvrir ce coin de France resté authentique. Au programme : grottes préhistoriques, cités médiévales, châteaux en altitude et bons produits du terroir. Un beau voyage en perspective !
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Il était une fois… Niaux, la grotte aux incroyables peintures pariétales
- Il était une fois… Foix et son majestueux château rénové
- Il était une fois… la bastide de Mirepoix
- Il était une fois… Montségur, la forteresse cathare
- Il était une fois… Saint-Girons et le Couserans, pays de traditions
- Il était une fois… la vallée de Bethmale
- Fiche pratique
Il était une fois… Niaux, la grotte aux incroyables peintures pariétales
Venir en Ariège, c’est remonter aux origines de l’existence humaine. Le coin est réputé à l’échelle internationale pour l’étude de la Préhistoire. Plusieurs grottes très proches les unes des autres témoignent de la vie préhistorique : le Mas-d’Azil, la grotte de la Vache, la grotte de Bédeilhac et la grotte de Niaux. Un ensemble qui fait partie des « Grands sites Occitanie ».
Niaux est l’un des plus célèbres sites paléolithiques d’Europe, mais surtout l’une des rares grottes ornées à être encore accessibles au grand public. Elle renferme en ses profondeurs de remarquables témoignages de l’art pariétal, ces fameuses peintures réalisées sur des parois rocheuses par les hommes préhistoriques.
But ultime de la visite : la découverte du « Salon Noir ». Il recèle 85 % des peintures de Niaux, noires comme son nom l’indique. Elles ont été réalisées il y a environ 14 000 ans, pendant l’époque magdalénienne (entre 17 000 et 11 000 ans). L’endroit se mérite : il faut marcher 800 m au départ du porche pour l’atteindre. Sans trop traîner, car les minutes nous sont comptées : chaque petit groupe peut rester 1 h 40 maximum dans la grotte. Un quota de 220 visiteurs par jour a aussi été instauré.
On suit le guide sur les traces de nos ancêtres, les Homo sapiens, dans un silence quasi religieux. À l’arrivée au Salon Noir, chacun est prié de laisser sa lampe. Seule la lumière du guide nous révèle quelques-unes des 80 peintures d’animaux présentes sur les murs. Et c’est avec beaucoup d’émotion que nous les découvrons. De nombreux bisons, mais aussi des chevaux, des bouquetins, des cerfs… Des esquisses au charbon, de la peinture au manganèse... Les artistes se servent même des aspérités de la roche, par exemple pour suggérer la cuisse ou la tête d’un bison…
Réalisées il y a pourtant 14 000 ans, les peintures sont dans un état de conservation exceptionnel. Les différents styles et le souci du détail impressionnent. Surtout que leurs lampes à graisse étaient loin d’être aussi précises que nos lampes modernes !
On suppose que les artistes magdaléniens ne venaient pas peindre dans le Salon Noir par hasard : l’endroit, à l’acoustique digne d’une cathédrale, dégage quelque chose de sacré. Niaux n’était pas un lieu de vie, mais peut-être habitaient-ils dans la grotte de la Vache…
Pour compléter cette visite d’exception, rendez-vous aux autres grottes, mais aussi au Parc de la Préhistoire, à Tarascon-sur-Ariège. Il donne à voir notamment une série de reproductions : le Salon Noir de Niaux, « Niaux Interdit » et la grotte de Marsoulas. On y apprend également à peindre sur les parois, à tailler le silex ou encore à allumer un feu comme il y a 14 000 ans !
Il était une fois… Foix et son majestueux château rénové
Où qu’on soit à Foix, on l’aperçoit ! Le château de Foix, aux trois tours, domine la ville avec fierté. Et il peut, lui qui rouvre tout juste ses portes après plusieurs mois de travaux. Le résultat est splendide, et la visite loin d’être monotone, grâce à de nombreux dispositifs interactifs et autres ateliers participatifs.
Construit en l’an 1000, il nous transporte au Moyen Âge. Même si, là encore, la préhistoire n’est pas très loin… Le rocher de 50 m de hauteur sur lequel il se dresse recèle 27 cavités. Parmi elles, la grotte du cheval, qui renferme une peinture pariétale. Ou quand l’histoire se perche sur l’histoire !
C’est vers le présent que le château de Foix se tourne désormais, avec, à ses pieds, un tout nouvel espace muséographique de 2 000 m2 (dans l’ancien palais de justice). Il nous plonge dans l’histoire et la vie quotidienne des comtes de Foix.
L’un des temps forts : la pièce obscure qui renferme une version moderne du Livre de la Chasse. On doit ce célèbre manuscrit dédié à la vènerie à Gaston Fébus, l’un des Comtes de Foix les plus célèbres avec Henri IV. Plongés dans l’obscurité, on feuillète virtuellement un grand livre lumineux et le voilà qui prend vie ! Et nous, immergés de la tête aux pieds, au cœur de scènes de chasse du 14e siècle.
Après le musée, il est temps de grimper tout là-haut, pour visiter le château. Lui aussi a fait pierre neuve. La visite prend une tout autre tournure : celle d’une aventure. Car au pied des tours colossales, plusieurs ateliers participatifs nous invitent à nous mettre dans la peau de personnages médiévaux… On apprend tantôt à forger le fer ou à tailler la pierre, tantôt à se servir de machines colossales (de construction, de guerre…) ou à tirer avec des armes médiévales. Et on se prend vite au jeu, qu’on décide d’être acteur ou simple spectateur.
Et ce n’est pas fini : reste encore à crapahuter dans les escaliers sans fin des trois tours. Deux carrées et une ronde, la plus récente (début du 15e). Haute de 32 m, elle offre une vue à couper le souffle sur la ville de Foix et les montagnes au loin.
Chaque tour renferme plusieurs pièces - elles nous permettent de souffler un peu durant la montée - qui nous plongent dans le quotidien du 14e siècle. Chambre du Comte, salle des armes, cachot… si réalistes qu’on ne serait même pas étonnés de voir le Comte Gaston Fébus débarquer !
Après la visite, on s’en va volontiers déambuler dans les ruelles médiévales de Foix, boire un pot en terrasse ou encore chiner dans une brocante (on a un faible pour « La Peau de Lapin », un bric-à-brac fascinant à deux pas du château).
Il était une fois… la bastide de Mirepoix
Notre périple au cœur de l’époque médiévale continue dans l’adorable bastide de Mirepoix. Cette petite ville fortifiée faite de bois et de torchis abrite l’une des plus belles places de France. Surnommée « place des couverts », elle est bordée de maisons à colombages qui s’avancent sur des piliers de bois.
Aux beaux jours, quand le soleil cogne, les « couverts » du 15e siècle nous offrent l’ombre et la fraîcheur tant recherchées. Cela tombe bien : les terrasses des cafés et des restaurants ont investi les lieux. Et le lundi matin, c’est ici jour de marché. Mirepoix une ville très animée et encore plus d’avril à octobre : foire à la brocante, marché aux fleurs, foire aux vins biologiques, fête de la gastronomie… il s’y passe toujours quelque chose !
Sur la place, on n’oublie pas de lever le nez devant la Maison des Consuls (13e), la plus grande. Surprise : une centaine de têtes de bois sculptées nous observent : des visages d’hommes, de femmes, mais aussi des têtes d’animaux : chouette, tortue, sanglier… ! Un ensemble caractéristique de l’imagerie médiévale.
On jette également un œil à la cathédrale, à deux pas. Elle est réputée pour sa nef à vaisseau unique, qui serait la plus large d’Europe. Et si, en sortant, on a un petit creux, on file à la Maison Diant, où les pains au chocolat et croissants « comme avant » sont à tomber.
En parlant de bons produits d’antan, autre bonne adresse à proximité : « Du Bio dans l’Assiette ». Cette ferme familiale produit dans le respect des traditions toutes sortes de céréales bio (blé, petit épeautre, sarrasin…), qu’elle transforme ensuite en farines et en pâtes (celle au petit épeautre, un délice !). Également des légumineuses bio (pois chiches, lentilles…). En voilà, un souvenir très local !
Il était une fois… Montségur, la forteresse cathare
Enfonçons-nous encore un peu plus dans les Pyrénées Cathares, du côté de Montségur et son célèbre château perché. La départementale 9, qui passe par Montferrier, nous en livre les plus belles vues. Tout là-haut, dressé sur son « pog » calcaire, le château de Montségur domine le paysage et le village. Il fait partie des « citadelles du vertige » en lice pour l’Unesco, aux côtés notamment des châteaux d’Aguilar et de Peyrepertuse.
Quelle prouesse, d’avoir érigé une telle forteresse à 1 207 m d’altitude ! On comprend vite pourquoi quelque 500 cathares ont choisi cet endroit au début du 13e siècle pour se protéger de l’Église catholique, lors de la fameuse croisade contre les Albigeois… À partir de 1232, le siège et la capitale de l’église Cathare se trouvaient ici. En mai 1243, l’armée du Roi de France met le siège devant la forteresse. 11 mois plus tard (tout de même !), c’en est terminé pour les Cathares. 205 hérétiques furent brûlés, ne voulant pas renier leur foi.
L’hérésie cathare prend donc fin à Montségur. D’ailleurs, deux chemins de GR passent par ici : le GR107 - chemin des Bonshommes (c’est ainsi que les Cathares s’appelaient) et le GR367 - Sentier cathare (que les derniers cathares empruntaient pour aller se réfugier en Catalogne).
Pour mesurer toute la grandeur de ces lieux vertigineux et chargés d’histoire, le mieux est encore d’enfiler ses chaussures de randonnée. 30 minutes de marche suffisent à rallier le sommet. Très tôt le matin, au lever du soleil, l’endroit est d’autant plus mystique.
Sitôt arrivés en haut, l’émotion nous saisit. Le château n’est plus que ruines, mais on imagine pourtant très bien la vie qui s’organisait ici. Au nord-est, on aperçoit même les vestiges des habitations du 13e siècle, qui entouraient l’enceinte du château. Tout un village était suspendu à ce rocher ! On ne se lasse pas de faire le tour de la citadelle, qui nous offre une vue à 360 degrés sur la vallée de l’Ariège et ses montagnes. Et, en contrebas, l’adorable village de Montségur. On redescend ?
Pour nous remettre de nos émotions, rendez-vous sur la place de l’église au « Pain de Montésgur », une boulangerie pas comme les autres. Cyril Delmas fabrique ici son pain et ses viennoiseries comme avant, avec des farines biologiques broyées à la meule de pierre, du levain naturel et de l’eau du Montcalm. Le tout est ensuite cuit au feu de bois, dans un four traditionnel. En saison, pour ne pas faire que saliver devant les croissants tout chauds qui en sortent, un conseil : appelez avant pour réserver !
Lire notre reportage Le Pays cathare, d’un château à l’autre
Il était une fois… Saint-Girons et le Couserans, pays de traditions
S’il y a bien un territoire ariégeois très attaché aux traditions, c’est le Couserans. Situé à l’ouest du département et frontalier avec l’Espagne, le Couserans s’étend à la fois sur le piémont, la montagne et la haute-montagne. Il rassemble 18 vallées.
Une ville les réunit, chaque samedi matin : Saint-Girons, la « capitale ». Pourquoi le samedi matin ? Car c’est le jour du grand marché, installé sous les platanes du champ de Mars, le long de la rivière du Salat. Et pas un de ces marchés où il n’y a que des revendeurs ! Non, un vrai rendez-vous de producteurs, venus de loin, et notamment des hautes vallées.
On n’hésite pas à parcourir des kilomètres pour venir s’approvisionner ici. Viande, légumes, fruits, fromages de chèvre, pain, cosmétique, confitures… on trouve de tout. Et surtout, de la qualité : ici, le naturel est loin d’être minoritaire. Pour ne citer que quelques stands, on se délecte des charcuteries de porc noir de chez « Las Laous », des ravioles et du millas (dessert typique à la farine de maïs) du « Moulin Gourmand » et du fromage de chèvre de la « Ferme de Rouze ».
Si on est de passage à Saint-Girons le premier dimanche d’août, alors on aura la chance d’assister à la grande fête qui rassemble les 18 vallées : « Autrefois le Courserans ». Le temps fort : un grand défilé en hommage aux métiers d’autrefois (marchands de pain, porteurs d’eau, livreurs de lait…) avec quelque 900 participants costumés et 300 animaux. À voir !
À 3 km de Saint-Girons, il faut aussi faire un saut à la cité de Saint-Lizier, ville d’art et d’histoire. Cette ancienne cité gallo-romaine abrite notamment la magnifique cathédrale Saint-Lizier (avec des fresques romanes datées entre 1060 et 1080), l’unique cloitre roman d’Ariège (12e siècle) et une ancienne apothicairerie du 18e parfaitement conservée.
Il était une fois… la vallée de Bethmale
Maintenant qu’on a rencontré les producteurs du marché de Saint-Giron, on a bien envie de s’enfoncer un peu plus dans l’une des 18 vallées du Couserans… En route pour celle de Bethmale, à 25 km de là, au cœur du Parc naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises.
Cette vallée de légende aux six villages comble toutes nos envies de tranquillité et d’authenticité, notamment du côté du lac de Bethmale. Une forme de cœur, une couleur émeraude profonde, des petits îlots, le tout très arboré et dominé par des sommets… L’endroit invite à la rêverie, aux pique-niques, à la promenade, mais aussi à la pêche à la truite (il existe un parcours touristique de pêche). Tant qu’on est dans le coin, on pousse jusqu’au Col de la Core (1 395 m), qui offre une vue imprenable sur la vallée de Bethmale.
Dans la vallée de Bethmale, plusieurs artisans nous ouvrent leurs portes. Le dernier sabotier d’Ariège, notamment : à Arrien-en-Bethmale, Pascal Jusot perpétue un savoir-faire traditionnel. Depuis 1984, il fabrique dans son atelier de véritables sabots de jardinier, mais aussi des sabots de Bethmale, à la longue pointe effilée, pour les groupes folkloriques.
On rend également visite à Anne Larive (« En terre d’Abajous ») dans le village voisin de Samortein. Depuis 1997, elle confectionne ici des confitures et de délicieux sorbets uniquement avec les fruits bio (et autres végétaux : romarin, sapin…), issus de ses plantations sur place ou de ses cueillettes dans la montagne.
Fiche pratique
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Comment y aller ?
TGV ou vol vers Toulouse avec Air France, puis correspondance en train pour Foix. Location de voiture conseillée pour sillonner la région à sa guise.
Également un Intercités de nuit vers Foix et Tarascon-sur-Ariège au départ de Paris-Austerlitz.
Où dormir ?
- Demeure de la Carmine : 2, chemin de la Mestrise, 09500 Mirepoix. À deux pas de la place des Couverts, cette ancienne maison superbement restaurée avec piscine propose des chambres et des suites tout en élégance. Un véritable havre de paix. Petit déjeuner délicieux. Nuit à partir de 145 €.
- Hôtel Le Manoir d’Agnès, RN20 - 2, rue Saint Roch, 09400 Tarascon-sur-Ariège. Cet établissement de caractère rénové en 2009 est idéalement situé pour visiter la grotte de Niaux et le Parc de la Préhistoire. Chambre double standard à partir de 102 €.
- Hôtel-restaurant Le Château de Beauregard, avenue de la Résistance, 09200 Saint-Girons. Cette magnifique maison bourgeoise (du 19e siècle) avec piscine nous promet la vie de château, la vraie. L’auberge d’antan nous régale d’excellents produits locaux cuisinés au feu de bois.
Où manger ?
- Restaurant La Citronnelle dans Le Parc aux Bambous, hameau de Broques, 09500 Lapenne. Au cœur de ce majestueux parc aux bambous au bord de l’Hers, ce petit restaurant propose de délicieuses spécialités indonésiennes. Idéal pour un déjeuner à l’ombre, avant ou après la découverte de ce parc de 5 hectares labélisé Jardin Remarquable, aux quelque 200 espèces de bambous.
- La Maison Lacube, restaurant-boutique de la ferme, 3 place des Platanes, 09310 Les Cabannes. On ne peut pas faire plus circuit-court que dans le restaurant-boutique de Philippe Lacube, éleveur de vaches gasconnes. 90 % des produits viennent des producteurs des environs. Évidemment, la viande est à l’honneur !
- Le Patio, 27 Rue Théophile Delcassé, 09000 Foix. Des produits régionaux frais, une terrasse bien agréable aux beaux jours, des prix doux… une table parfaite à l’heure du déjeuner. Menu à partir de 14 €.
- Hôtel-restaurant Le Château de Beauregard, avenue de la résistance, 09200 Saint-Girons. On se régale de l’entrée au dessert dans l’auberge d’antan du Château Beauregard. Au menu, des produits locaux cuisinés au feu de bois : cochon de lait rôti, côte de bœuf, pavé de truite… L’hiver, le feu de bois de la cuisine ouverte nous réchauffe… et l’été, la terrasse ombragée s’avère bien agréable. Le midi, menu à 16 €.
- Le Carré de l’Ange, Le Palais des Evêques, 09190 Saint-Lizier. Prenez un restaurant gastronomique, mettez-le dans l’un des plus beaux coins d’Ariège… et vous voici attablés au Carré de l’ange. Une table parfaite quand on a envie de prendre son temps et de se régaler. Au menu, des produits de qualité, souvent bio. Le chef Paul Fontvielle nous gâte, qu’on soit plutôt poisson (Saint-Pierre, bar…) ou viande (agneau de pays, foie gras…). Le tout à déguster devant une vue magnifique : au premier plan la cathédrale Saint-Lizier, au second les Pyrénées. À table, on découvre aussi la « Georgette », un couvert hybride à mi-chemin entre la fourchette et la cuillère, créée et brevetée par un Ariégeois (une bonne idée souvenir !). Menu Entrée - Plat – Dessert à partir de 21 €.
Où acheter de bons produits ?
- Du bio dans l’assiette, Ferme de Montbruguet, Mirepoix. Excellentes farines biologiques (blé ancien, épeautre, sarrasin), pâtes maison et autres légumineuses (lentilles vertes, pois cassés…). Tout est bio et produit sur place.
- Domaine des coteaux d’Engravies, Le Coumel, 09120 Vira. Bienvenue sur les 8 hectares (sur les 80 que compte l’Ariège) de Thomas Piquemal, né à Foix et formé en Bourgogne. Il nous fait volontiers découvrir ses vignes cultivées en bio, avant de nous les faire déguster. Ses petits rendements donnent un vin concentré et aromatique. Dans le verre, du Syrah (« Fleur de cailloux » ; « Esprit des Cimes), du Syrah-Merlot (« Orchidée), du Syrah-Merlot-Cabernet Sauvignon (Roc des Maillols) ou encore du Cabernet Sauvignon-Merlot (« Fount-Cassat »). Vente directe.
- En terre d’Abajous à Samortein en Bethmale. Après avoir dégusté un bon sorbet végétal réalisé sur place de A à Z, on se laisse tenter par quelques pots de confiture à rapporter à la maison. Fraise, framboise, rhubarbe… dur dur de choisir !
- Le pain de Montségur, sur la place de l’église. Tél. : 05 61 03 08 07. Dans cette boulangerie de poche à l’ancienne, le pain et les viennoiseries, réalisés avec du levain, d’excellentes farines bio et cuits au feu de bois ont le bon goût d’antan. À déguster sur l’adorable place de l’église, pile en face. Un conseil : en saison, réservez par téléphone !
Au marché de Saint-Girons
- Las Laous (viennent de Boussenac). D’excellentes charcuteries de porc noir sans additif, mais aussi du bœuf enroulé dans de la couenne et cuit lentement (vente de sandwich sur place).
- Le Moulin Gourmand. En direct producteur : des fromages de Bethmale (vache, brebis, chèvre), des ravioles au magret de canard confit (local) et à la brousse, du Millas (dessert traditionnel du sud-ouest à la farine de maïs)…
Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :