Inde : le Sikkim, Petit Poucet de l’Himalaya
Difficile à situer sur une carte, le Sikkim… Calé contre la Chine (au nord), cet ancien royaume himalayen se glisse entre le Népal (à l’ouest) et le Bhoutan (à l’est), pas bien loin de la capitale mondiale du thé, Darjeeling. Un confetti à l’échelle indienne : 7 096 km2 (soit moins que la Corse…) pour environ 650 000 habitants.
Mais si ce territoire est petit, il est loin, très loin d’être insignifiant ! État écolo, placé à 81 % sous la tutelle éclairée du Forest Department, il dresse des remparts montagneux parmi les plus impressionnants de l’Himalaya. Rien n’est plat au Sikkim. Tout est pente. Tout est vertige.
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En toile de fond, l’Himalaya se dessine au-dessus de vallées bleues ennuagées. L’avion, parti de Calcutta, vire entre deux pans de montagnes tout verts et fuse vers le sommet d’une colline arasée. Il s’agit de bien viser : l’unique et courte piste de l’aéroport de Pakyong a été aménagée sur ces hauteurs sujettes aux vents violents. Aucun autre endroit, nulle part dans l’ancien royaume bouddhiste, n’était en mesure de mieux l’accueillir…
Atterrir ici n’est en rien garanti. Les montagnes empêchant le bon fonctionnement des instruments, l’approche ne peut se faire qu’à vue ; les vols sont annulés par fortes pluies ou brouillard. Même à la belle saison, moins d’un avion sur deux réussit à rejoindre Pakyong ! Les passagers malchanceux sont déroutés vers Bagdogra, à 5 h de route vers le sud… L’unique compagnie desservant l’aéroport, Spice Jet, a même annulé en 2019 ses rotations durant toute la mousson.
Restricted Area Permit en poche, il s’agit maintenant de rejoindre Gangtok, la capitale de l’État, située à seulement 31 km au nord. La route, collectionnant les épingles à cheveux, commence par descendre prudemment vers le repli invisible d’une vallée. Une dense végétation semi-tropicale, abreuvée par 2,5 m de pluies annuelles, nappe intégralement les flancs des montagnes, conquérant jusqu’aux bas-côtés. De loin en loin émergent quelques jolies maisonnettes à colombages bleu ciel, vert d’eau, rose malabar ou d’un joli mauve.
L'Inde verte du Sikkim
Sikkim, where nature smiles (« Sikkim, le pays où la nature vous sourit »), dit la formule sur le panneau de bienvenue, à la sortie de l’aéroport. D’autres prennent bientôt le relais : Keep this area clean and green (« Gardez ce lieu propre et vert »). Beat plastic pollution (« Éliminez la pollution plastique »)…
Des slogans, seulement ? Nullement. Le Sikkim se distingue de tous les autres États indiens par un réel souci de l’écologie. Arrivant de Calcutta, il saute aux yeux : les ordures sont rares, ici. Dès 1998, les autorités locales ont interdit les sacs en plastique jetables.
Ce sont ensuite les assiettes en polystyrène et les couverts en plastique qui ont été mis à l’index. Les bouteilles, déjà obiectum non grata dans les bureaux officiels, devraient suivre sous peu. Comment les remplacer ? On emballe dans du papier journal ou des feuilles. On vient au marché avec des sacs en toile. On utilise des assiettes en carton ou en bagasse, des contenants et des paniers en bambou. Rien de bien compliqué, en fait.
Continuant sur sa lancée, le Sikkim a interdit… de fumer. L’État encourage aussi l’agriculture durable (avec un objectif de 100 % bio) et la plantation d’arbres, soutenue par une grande campagne annuelle. Le 25 juin, tout le pays sort son plantoir. Record à battre : 610 694 arbres repiqués en 10 min en 2009 !
Chasse aux démons à Gangtok
À Gangtok, l’air n’est pas aussi pur qu’on pourrait l’espérer. Perchée à 1 700 m d’altitude, à flanc de colline, la capitale du Sikkim est sillonnée d’un infernal réseau de rues en pente, qui sinue en un étroit maillage de virages serrés. Quelques escaliers et un téléphérique complètent le tableau. Impossible, ici, de se rendre quelque part sans monter ou descendre. Même les jardins sont en pente.
Unique parenthèse plane, MG Marg (la place Mahatma Gandhi) s’étire au cœur de cette termitière, réunissant son lot de magasins (d’anoraks, de thé, de babioles) et de touristes indiens frigorifiés. Non qu’il fasse affreusement froid : même en plein hiver, il est assez rare qu’il neige.
Que faire à Gangtok ? Un tour entre les stands de fromages du Lall Bazaar. Une moue devant l’autel extérieur de la St Thomas’ Church, représentant une Vierge enfermée dans un Himalaya de briques et de pierres peintes. Un pèlerinage au Namgyal Institute of Tibetology, où les exilés tibétains ont ouvert un musée exposant notamment des coupes creusées dans des crânes humains (symboles d’impermanence) et des flûtes taillées dans des fémurs, réputées éloigner fantômes et mauvais esprits…
Une grimpette plus loin, au sommet d’une énième colline boisée, le chorten de Do Drul, entouré d’une école monastique, a lui aussi été élevé durant une chasse aux démons – à croire que la région en est infestée. On en fait scrupuleusement le tour en actionnant chacun des 209 moulins à prières qui l’entourent.
Un avant-goût du North Sikkim
Tout commence à l’aube par un point de vue sur le Kangchenjunga depuis le Tashi Viewpoint, perché au-dessus de Gangtok. À 60 km de là, le troisième plus haut sommet de la planète (8 586 m) joue les stars chaque matin de saison sèche (le top : octobre-novembre), avant que les nuages ne l’oblitèrent.
Suit une longue descente contorsionniste vers la vallée de la rivière Rate Chhu : une superbe collection de virages enveloppés de forêt humide, où l’on se croise au millimètre près… Comme si souvent au Sikkim, la route est à voie unique. Des rus s’épanchent sur le goudron (ou ce qu’il en reste), qui se transformeront durant la mousson en cascades et en torrents furieux, entraînant des pans entiers de montagne dans le vide – parfois, le Sikkim du Nord reste coupé du monde plusieurs semaines durant. Et voilà pourquoi, ici, on prie toujours avant de prendre le volant et on rend grâce à chaque étape.
Un étroit pont métallique jeté au-dessus des gorges annonce l’entrée au Sikkim du Nord. Stratégique, la région, couvrant 60 % de l’ancien royaume, est interdite aux étrangers en dehors de quelques zones, dont les monastères bouddhistes de Phodong et Labrang, but du jour.
Le second, le plus intéressant, paisiblement amarré sur une terrasse à flanc de montagne, conserve de vieilles photos de l’exploratrice Alexandra David-Néel, qui y séjourna vers 1914. Si l’apparence extérieure de l’édifice a bien évolué depuis, la grande salle de prière, superbe, n’a guère changé depuis 1680 : 2 044 représentations du Guru Rinpotché (Padmasambhava), le « Bouddha tibétain », y recouvrent toujours les murs.
Rumtek, QG du bouddhisme sikkimais
C’est un autre monastère, plus facile à rejoindre, qui est au centre de l’attention des Sikkimais. Perché sur le flanc opposé de la vallée de Gangtok, Rumtek s’entoure d’une vaste enceinte réunissant le plus grand temple de l’État, une université monastique et plusieurs maisons privées (on peut y loger !). Siège de l’école karma-kagyu des Bonnets rouges, Rumtek se trouve depuis plusieurs années au centre d’une controverse sacrée : les lamas se déchirent entre deux karmapas (chefs spirituels) concurrents ! Résultat : le sanctuaire est placé sous garde militaire et il faut montrer patte blanche pour y accéder…
Rebâti en 1960 sur le modèle du siège tibétain de l’ordre, Rumtek en impose lorsque, débouchant dans son immense cour, on découvre dans l’axe le grand temple, aux multiples fenêtres et balcons jaune d’or. Son vaste portique, hébergeant les habituels gardiens et une ribambelle de cinq lions des neiges – symbole de sérénité et de courage – s’ouvre sur un sanctuaire où l’œil navigue entre le plafond orné de dragons et les vitrines alignant patiemment leurs 1 000 Bouddhas. Un autre, fort grand, se cache derrière.
Le soir, lorsque l’enceinte s’apprête à fermer, les moines rejoignent leurs bancs. Leurs chants lancinants s’élèvent alors dans les vapeurs d’encens, ponctués des mugissements des trompes et du choc des cymbales. Lors des Cham, les fêtes annuelles, les battements de cœur des tambours s’en mêlent, rythmant les danses des moines, masqués ou costumés en yaks. L’hiver, c’est le terrifiant Mahakala, protecteur de la Loi divine, affublé de cinq crânes humains, qui est au centre des attentions.
Pelling, capitale du trekking
La traversée n’est pas de tout repos. Si Pelling n’est jamais qu’à 25 km de Rumtek à vol d’oiseau, il ne faut pas moins d’une demi-journée pour effectuer le trajet en transports en commun ! Dans la shared jeep, le moindre centimètre cube compte. Le coude à coude est de rigueur, l’épaule à épaule aussi et, sur le toit, de plus en plus de marchandises s’empilent au fil des arrêts.
Par les fenêtres défilent d’étroites terrasses plantées de cardamome, de pastel, de jeune riz d’un vert intense. Passent des hameaux-dahus, aux jolies maisonnettes colorées, devant lesquelles s’alignent des bataillons de pots de fleurs : géraniums, pensées, orchidées, œillets (d’Inde, naturellement), zinnias, sedums… Passent des bois de bambous. Des fougères arborescentes. Des cascades. Des bouquets de drapeaux de prière – ici blancs, là multicolores – semant leurs mantras aux quatre vents.
Un ultime changement, à Geyzing, et la dernière jeep se hisse jusqu’à Pelling (2 150 m). La bourgade, tutoyant les nuages, occupe une crête encadrée par deux très beaux monastères : l’extraordinaire Pemayangtse (1705) au soleil levant, le Sangacholing (1714) au soleil couchant.
Du premier, on retient les squelettes dansant parmi les fresques, les offrandes de beurre sculpté et l’invraisemblable chorten du musée, réalisé par un moine jusqu’à s’en rendre aveugle. Du second, on apprécie l’ambiance hors du temps et la vue panoramique. De là, le Kangchenjunga semble presque à portée de mains.
La randonnée des monastères
Seule randonnée du secteur accessible sans permis, le Monastery Trek, qui relie Pelling à Tashiding en 3 jours, se construit désormais à la carte en jonglant avec les jeeps desservant les villages.
Depuis que le goudron a avancé ses pions, on débute le plus souvent au lac de Khecheopalri. Une légende poétique affirme que les oiseaux veillent à ce qu’aucune brindille, aucune feuille ne souille ses eaux… Cerné par un carcan de forêt épaisse, le « lac des Souhaits » est sacré tant pour les hindouistes que pour les bouddhistes. Il faut donc se déchausser pour emprunter le ponton de bois couvert qui, émergeant d’une nuée de drapeaux de prière, mène au rivage – et faire tourner les moulins à prières.
Du lac, le sentier descend jusqu’au pont suspendu franchissant les eaux turquoise de la rivière Rathong Chu, pour remonter hardiment (450 m de dénivelé) à travers la forêt. À chaque trouée, l’œil accroche des pentes d’un vert profond, auxquelles s’amarrent, de loin en loin, des hameaux en terrasses.
Sous ses airs tranquilles, Yuksom, atteint après 4 à 5 h de marche, fut (en 1642) la première capitale du Sikkim. On y voit le parc du couronnement et le trône en pierre du namgyal (roi), adossé à un pin séculaire. Au centre, le colossal Mani Hall ne réunit pas moins de… 16 moulins à prières géants !
La randonnée se poursuit à flanc de montagne pour une étape de 5 à 6 h – la seule de l’itinéraire qui échappe totalement à l’emprise de la route. On passe le charmant monastère du Hongri, très rural (homestay), avant de dévaler sur 700 m et remonter, en apothéose, jusqu’au monastère de Tashiding (1641). Parmi les plus vénérés du Sikkim, amarré au sommet d’une haute colline, il s’entoure d’une armée de chortens et de grands drapeaux de prière blancs, avec vue sur toute la région.
Trek de Goeche-La et le Kangchenjunga, l’axe du monde
C’est de Yuksom que part le trek le plus célèbre du Sikkim : le Goeche-La, qui nécessite 5 jours de marche. On pénètre là dans le parc national du Kangchenjunga, doublement classé aux Patrimoine mondial et Réserve de la biosphère par l’Unesco.
Couvrant le quart de la superficie du Sikkim (1 784 km2), il est situé à l’endroit où l’Himalaya est le plus étroit. Résultat : 7 km de dénivelé séparent les forêts subtropicales de ses basses pentes du sommet du Kangchenjunga (8 586 m) ! La montagne est aussi sacrée pour les bouddhistes que pour les Lepchas et les Bhutias, les deux principales ethnies sikkimaises.
Tout commence par une montée un brin aérienne à travers une forêt résonnant de milliards d’insectes et de l’écho des clarines des yaks et des dzos (hybrides). Les mousses nappent les rochers, les racines lancent leurs pièges sur l’étroit sentier. Quatre ponts suspendus plus tard, la pente s’accentue vraiment.
Des zones d’éboulement apparaissent. Là-haut, à 3 000 m environ, le hameau de Tshoka, habité par une dizaine de familles tibétaines, marque la 1re étape après 6 h à 7 h d’efforts.
Au fil des heures, le brun et le jaune remplacent le vert des rhododendrons géants. Au soleil d’un moment succèdent le grésil, les flocons, la brume. Atteint le surlendemain à l’aube, à 4 171 m, le Dzongri Top offre un premier panorama de la chaîne du Kangchenjunga : lever à 4 h de rigueur, avant que les montagnes ne se cachent à nouveau.
Les jours passent. Il faut redescendre, franchir à nouveau la Prek Chu River, remonter pour tomber sur Lamuney et, au bout de sa vallée glaciaire venteuse et glacée, les eaux-miroir du lac de Samiti, si pures. Le col du Goecha-La n’est plus bien loin et, le 5e jour à l’aube, le Kangchenjunga se dresse en majesté sous les yeux, entouré de 13 autres sommets meringués.
Fiche pratique
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Climat
Mousson oblige, on ne se rend pas au Sikkim entre mai-juin et septembre. Les routes sont alors difficilement praticables, les glissements de terrain fréquents et la toile de fond des sommets himalayens complètement invisible… Mieux vaut privilégier la période s’étendant entre avril et mi-mai, ou entre fin septembre et mi-novembre. En hiver, il fait trop froid.
Arriver-Quitter
D’octobre à juin, Spice Jet dessert l’aéroport de Pakyong, à 31 km au sud de Gangtok, la capitale du Sikkim ; reste à espérer que la météo n’empêche pas l’atterrissage !
Compte tenu des temps de trajet à l’intérieur du Sikkim, ceux qui voudraient surtout randonner dans l’ombre du Kangchenjunga peuvent choisir l’aéroport de Bagdogra, desservi par la plupart des compagnies indiennes (low cost inclus) et rejoindre Pelling en bus. Sikkim National Transport (SNT) assure 1 départ chaque matin vers 10 h 30 (trajet 6-7 h) depuis son terminal de Siliguri, à 8 km de l’aéroport.
Il existe aussi des bus directs et des shared taxis (plus chers) vers Gangtok, en particulier avec la SNT (toutes les 30 min à 1 h, 6 h 30-15 h). On peut en outre rejoindre Gangtok en hélico depuis Bagdogra s’il y a de la place (les officiels sont prioritaires) ; ce n’est pas très cher (env 45 €/sens), alors renseignez-vous en atterrissant à Bagdogra ; il y a un comptoir dédié à côté de l’office de tourisme du Sikkim !
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Obtenir le permis pour le Sikkim
On ne visite pas le Sikkim sur un coup de tête ! Chaque visiteur étranger doit être en possession d’un Restricted Area Permit (RAP), gratuit à obtenir en plus du e-Visa pour l'Inde.
Où dormir ?
Il existe quelques hôtels chics à Gangtok et Pelling, notamment ceux, très recommandables, de la petite chaîne Elgin (voir ci-dessous), qui occupent presque toujours d’anciens palais de maharajahs. Partout ailleurs, on rencontre essentiellement des petites structures familiales de qualité variable, souvent rustiques, avec ou sans chauffage (en supplément), avec ou sans eau chaude. Propreté et confort varient très largement d’un lieu à l’autre. Autant que possible, on vous conseille de privilégier, en randonnée, les homestays (chambres chez l’habitant), dont certains sont assez fabuleux.
- The Shire Guest House : sur Anthang Road, au pied du centre de Gangtok (ça grimpe pour remonter !) cette belle maison d’hôtes conjugue propreté, accueil souriant et vaste terrasse tournée vers le Kangchenjunga. Reste à mettre le réveil le matin pour le voir ! Double 25-48 €.
- The Hidden Forest Retreat : on loge ici dans des bungalows spacieux et lumineux, semés dans le vaste j-ardin d’une pépinière croulant sous les orchidées et les agrumes, au pied de Gangtok (Middle Sichey, sous District Court). Les proprios tibétains sont adorables et parlent très bien anglais. Compter env 45 € la double.
- Sungay Guesthouse : ce petit hôtel familial a l’avantage d’être situé dans l’enceinte du monastère de Rumtek : parfait pour pouvoir assister aux prières du soir. Pema veille avec gentillesse et efficacité sur ses chambres, très simples mais propres et à prix canon (10-13 €). Plus d’infos : pemadoma@icloud.com
- The Elgin Mount Pandim : besoin d’une pause de luxe ? Posé sur une terrasse naturelle tutoyant le Kangchenjunga, à 2 km de Pelling, l’hôtel allie, dans son bâtiment principal, confort moderne et décor rétro de charme. Le tea time panoramique y est incontournable ! Double env 200-215 €.
- Kabur Hotel : voilà de nombreuses années que, à Pelling, nous recommandons Deepesh, son petit hôtel pour routards (double 8-13 €) au resto convivial et ses treks. Son frère jumeau tient l’adresse ci-dessous, encore plus agréable ! Plus d’infos deepesh83@yahoo.co.in
- Lake View Nest Homestay : perché un bon 20 min de marche au-dessus du lac Khecheopalri, cette jolie maison traditionnelle abrite un dortoir et 5 chambres un peu rustiques mais bien tenues par Deepen et sa charmante épouse Chumden – qui cuisine fort bien. Un lieu convivial où se retrouvent la plupart des randonneurs du Monastery Trek. Compter 10-19 €/pers, en pension complète. Plus d’infos lakeviewnest@gmail.com
- Limboo Homestay : cette accueillante maison traditionnelle en bois très fleurie, entourée d’un vaste jardin et de son potager bio, promet une excellente étape à Yuksom, avec douche chaude ! M. Limboo est directeur d’école et passionné d’oiseaux. Dîner excellent. Plus d’infos hotelinyuksom@gmail.com
Liens utiles
Le site officiel du tourisme en Inde.
Le site officiel du tourisme au Sikkim.
Le site du Namgyal Institute of Tibetology
Pour tout savoir sur le monastère de Rumtek, l’ordre karma kagyu et les karmapas… mais pas sur la controverse qui agite la nomination du 17e d’entre eux !
Texte : Claude Hervé-Bazin
Mise en ligne :