Pologne : Cracovie, un voyage dans le temps
C’est à Cracovie que bat le cœur historique de la Pologne. Elle est considérée comme le berceau du pays dont elle fut la capitale pendant 5 siècles. Des générations de rois furent couronnés sur la colline du Wawel et résidèrent dans son château. Les églises et monuments mélangent allègrement les styles (roman, gothique, Renaissance…) et les musées sont légion. Embarquement pour un voyage dans l’histoire, avec la promesse de balades placées sous le signe du romantisme.
Préparez votre voyage avec nos partenairesRynek Główny : le coeur de Cracovie
Au cœur de la vieille ville, le Rynek Główny (littéralement « marché principal ») est la plus grande place médiévale d’Europe : près de 4 hectares ! Au croisement des voies commerciales d’Europe centrale, Cracovie fut dès l’aube du Moyen Âge un grand centre de commerce, partenaire de la Ligue hanséatique, réputé pour les draperies, la laine et le sel minéral.
Romantique à souhait, le Rynek est entouré de palais néoclassiques pastel accolés les uns aux autres. Il fait le bonheur des piétons qui musardent entre les calèches, au son du claquement des sabots sur les pavés, entre les envols de nuées de pigeons. Du milieu de la matinée jusque tard dans la soirée, la place s’anime au diapason des cafés et restaurants qui ont investi presque tous les édifices historiques. Aux beaux jours, les terrasses ne désemplissent pas.
Au centre de la place, les arcades ogivales néogothiques de Sukiennice, l’ancienne halle aux draps (13e siècle), sont surmontées d’une décoration Renaissance. C’est ici que se vendaient les tissus. Trônant au centre du Rynek, la halle aux draps donne à cette place du marché son originalité en Pologne. Dans la tradition ancestrale des lieux, des échoppes y font toujours florès. Sur les étals chargés de souvenirs, l’artisanat est plutôt de bonne facture : coffres en bois, œufs peints, bijoux en ambre, décorations de Noël…
Prenez un peu de hauteur en rejoignant la loggia où se tenaient jadis les bals : la Galerie de peinture polonaise (Galeria w Sukiennicach) y rassemble des peintures impressionnistes, réalistes et expressionnistes du 19e siècle.
Face à l’ancienne halle aux draps, Kościół Mariacki, la basilique Sainte-Marie ou Notre-Dame, est l’une des plus grandes églises gothiques de Pologne. Son élégante façade de briques domine la place du marché. La différence de hauteur entre ses 2 tours a fait couler beaucoup d’encre et nourri bien des légendes. L’une d’elles évoque l’émulation de 2 frères lors de la construction de l’édifice, mais les historiens optent plutôt pour l’hypothèse d’une tour de guet dont la hauteur devait dépasser celle du clocher.
La basilique Notre-Dame est surtout réputée pour le retable de Veit Stoss (Wit Stwosz), en forme de triptyque ; l’un des plus grands et des plus célèbres d’Europe (13 m de hauteur et 11 m de largeur, volets ouverts). Consacré à la Vierge, ce chef-d’œuvre du gothique tardif, tout de bois polychrome, fait la fierté des Cracoviens.
À chaque heure du jour et de la nuit, une mélodie jouée à la trompette (le hejnał) depuis la plus haute tour commémore l’attaque de Cracovie par les Tatars au 13e siècle. Un rituel cher aux habitants, et dont les visiteurs ne se lassent pas.
Pour une vue panoramique sur le Rynek, direction le sommet de la tour du beffroi de l’ancien hôtel de ville (14e siècle). Dans un autre genre, on remonte le temps en descendant dans les sous-sols de la halle aux draps au Rynek Underground (Podziemia Rynku) qui est le plus grand musée souterrain d’Europe. Dans une semi-obscurité, l’exposition permanente raconte toute l’histoire de Cracovie, des premières implantations au grand centre de commerce.
En 2005, des fouilles effectuées à l’occasion du chantier de réfection du pavage ont révélé des trésors archéologiques : mise au jour de strates géologiques depuis le 14e siècle, de pavements du 14e siècle, d’objets de la vie quotidienne, de voûtes de caves, sans oublier la plus grande nécropole médiévale de Petite Pologne (11e siècle). Une petite mine d’or !
Cracovie médiévale
Le centre historique de Cracovie a conservé intactes sa structure et son organisation urbaine médiévales. Cracovie fut donc, dès 1978, l’une des premières villes d’Europe à être inscrite au Patrimoine mondial de l’Unesco.
Des 47 tours des remparts médiévaux ne subsistent 2 bastions, dont la porte Saint-Florian (brama Floriańska), une portion de muraille et une barbacane, la plus grande et la mieux conservée de son époque (15e siècle) en Europe. Ce bastion circulaire était autrefois relié à la porte Saint-Florian par un couloir fortifié.
Parmi les symboles de Cracovie, le parc des Planty ceinture la vieille ville sur le tracé des anciennes fortifications médiévales. Tilleurs, érables, frênes et ormes forment une coulée verte de 2 km. Aux portes de la vieille ville, les passants, joggeurs, travailleurs en pause déjeuner et familles en goguette se mettent au vert.
La colline du Wawel : le château et la cathédrale
Plus de 1 000 ans d’histoire nous contemplent. Considérée comme le berceau de la Pologne, la légendaire colline du Wawel occupe une place particulière dans le cœur des Polonais. Le site, en surplomb de la Vistule, fut choisi pour accueillir le château royal et la cathédrale. La résidence historique des rois de Pologne a concentré le pouvoir politique et ecclésiastique du pays du 11e au 16e siècles.
On arrive au Wawel par la rue des Chanoines (Kanonicza). Cet ancien tronçon de la Voie royale était emprunté par les monarques en chemin entre la ville et le château. La rue est toujours bordée de vénérables demeures gothiques et Renaissance.
Le château du Wawel (zamek) est un joyau de l’art roman, gothique et Renaissance en Europe centrale. Les artistes italiens ont donné à cette résidence royale des airs de palais italien de la Renaissance, visibles dès la cour principale et jusqu’aux ornementations des appartements d’État. Les appartements privés et les salons d’apparat sont pourvus d’un riche mobilier importé de toute l’Europe.
Commandées par roi Sigismond II Auguste, les tapisseries des Flandres qui ornent les salles forment la plus grande collection de tapisseries d’Europe, le joyau du Wawel. Les pièces égrènent aussi des poêles en céramique ouvragée, des plafonds Renaissance, plafonds à caissons et autres plafonds peints.
Véritable livre d’histoire, le Wawel serait donc à la Pologne ce que Reims est à la France. C’est en effet dans la cathédrale du Wawel (15e siècle) que les rois furent couronnés pendant près de 5 siècles, même après le transfert de la capitale à Varsovie en 1596. Les familles royales sont inhumées dans la crypte, aux côtés de héros de la Nation.
Mais la star locale n’est autre que Karol Wojtyła, alias Jean-Paul II, qui siégea sur le trône des évêques de Cracovie. Autour d’une structure gothique, pas moins de 19 chapelles jouent la symphonie des styles Renaissance et baroque. Mention spéciale pour la chapelle de Sigismond, considérée comme une œuvre majeure de l’art Renaissance toscane au nord des Alpes.
Grimpez ensuite au sommet de la tour Sigismond. Elle abrite 5 cloches, dont la plus grande (et la plus célèbre !) de Pologne : 13 tonnes et 2 m de hauteur !
Les amateurs de légendes et de frissons emprunteront l’escalier hélicoïdal qui descend jusqu’à la grotte du Dragon (Smoczna Jama). À la sortie de la grotte, sur les rives de la Vistule, un dragon de bronze crache du feu à intervalles réguliers.
Kazimierz, la mémoire juive de Cracovie
À quelques minutes à pied de Wawel, entre les rives de la Vistule et la vieille ville, se trouve le quartier juif de Kazimierz, qui ne fut rattaché à Cracovie qu’au XVIe siècle. Juif, ou ce qu’il en reste…
Car, de 80 000 habitants avant la Seconde Guerre mondiale, Kazimierz, où ont vécu Roman Polanski et Helena Rubinstein, ne compte aujourd’hui plus qu'une centaine de juifs.
Figure de proue du renouveau de Cracovie depuis les années 1990, Kazimierz sort de décennies d’abandon pour souffler un vent de liberté et de créativité. Autour des rues pavées, les ateliers, boutiques de mode, galeries d’art et cafés ont fleuri derrière les façades des immeubles bourgeois patinées par le temps, parfois recouvertes de fresques de street art.
Fondée par le roi homonyme au 14e siècle, Kazimierz, alors cité indépendante, était un centre de commerce florissant. Les juifs fuyant les croisades puis la peste ont trouvé refuge en Pologne en général, et à Cracovie en particulier. Mais au 16e siècle, ils furent chassés de la vieille ville et transférés à Kazimierz, la ville voisine. Kazimierz devint un centre rayonnant de la vie sociale et cultuelle de la communauté juive. La bourgade connut son âge d’or aux 16e et 17e siècles, avant d’être rattachée à Cracovie en 1801.
Avant la Seconde Guerre mondiale, alors que les communautés juive et chrétienne cohabitaient sans heurt, Kazimierz était encore le 2e plus grand quartier juif d’Europe (après Jozefov à Prague), un centre majeur de la culture juive en Pologne. La communauté représentait le quart de la population de la ville. Décimée par la Shoah à plus de 90 %, elle se restreint aujourd’hui à une centaine de personnes.
De ce monde disparu, subsistent une poignée de mezouzahs accrochées aux chambranles des portes, quelques synagogues et salles de prières. La Vieille Synagogue (Stara synagoga) du 15e siècle est la plus ancienne encore debout en Pologne. Elle a été reconstruite au 16e siècle dans un style Renaissance. Elle abrite aujourd’hui une succursale du Musée historique de Cracovie dédiée à la culture juive.
Derrière une façade décrépie, la Haute synagogue (Synagoga Wysoka) doit son nom à la salle de prière installée au 1er étage pour des raisons de sécurité. On peut encore y dénicher quelques traces de décoration Renaissance.
Quant à la synagogue Remuh, toujours en activité, elle reste le principal lieu de prière de la communauté juive de Cracovie, et s’engage dans des actions éducatives. Le cimetière attenant est l’un des plus beaux des cimetières juifs d’Europe, une destination de pèlerinage autour de la tombe du rabbin Remuh.
Typique de Kazimierz, la rue Józefa a conservé un charme suranné. Antiquaires et galeristes officient derrière des façades décaties qui semblent figées dans le temps. C’est dans le passage reliant le n°12 de la rue Józefa à la rue Meiselsa, sous les arcades et les balcons à balustrades, que fut tournée la scène de la liquidation du ghetto dans La Liste de Schindler de Steven Spielberg.
L’émotion est particulièrement au rendez-vous au Musée juif de Galicie. Dans une ancienne fabrique de meubles, un bâtiment tout de briques, métal et verre, l’expo-photos permanente « Traces of Memory » montre les vestiges de la culture juive et de la vie de la communauté en Galicie polonaise (rien à voir avec la Galice espagnole).
Podgórze, l’ancien ghetto
Sur l’autre rive de la Vistule, le quartier post-industriel de Podgórze (prononcer « Podgoujé ») est lui aussi en pleine mutation. Ce vent de renouveau est porté par l’ouverture, au cours de la dernière décennie, de musées qui ont contribué à dynamiser tout le quartier. Autour des institutions culturelles, les grues laissent place à des ensembles résidentiels.
En traversant la Vistule depuis Kazimierz, on aperçoit sur la droite le pont Piłsduskiego, sur lequel fut tournée la scène d’entrée dans le ghetto dans La Liste de Schindler.
Le ghetto de Cracovie a été créé en 1941, après l’expulsion de la communauté juive de Kazimierz. Un mur d’enceinte fut même bâti, dont les formes évoquent les stèles… Il en reste quelques pans, encore visibles rues Lwowska et Limanowskiego.
Après la traversée du fleuve, le quartier s’ouvre sur la place des Héros-du-Ghetto (plac Bohaterów Getta). Ce lieu de vie fut aussi le théâtre de rafles. Disséminées sur le parvis, de grandes chaises métalliques rappellent l’absence des déportés, dont les meubles abandonnés se sont entassés ici après l’évacuation du ghetto. Au coin de la place, la Pharmacie sous l’Aigle (Apteka Pod Orłem) relate l’histoire de Tadeusz Pankiewicz, héros local. Le seul pharmacien du ghetto vint en aide à ses habitants en apportant médicaments et nourriture, en cachant des familles et passant des informations. Le gouvernement israélien lui a décerné le titre de « Juste parmi les nations ».
Le terrible voyage dans le temps devient particulièrement palpable dans l’usine de céramique d’Oskar Schindler (Fabryka Emalia Oskara Schindler). L’exposition permanente « Cracovie sous l’Occupation. 1939-1945 » retrace la vie de la communauté juive à Cracovie sous un régime de terreur. Elle évoque l’action héroïque d’Oskar Schindler, qui sauva la vie d’un millier de ses employés.
Juste à côté, dans l’ancienne usine d’ustensiles de cuisine d’Oskar Schindler, le MOCAK, sous une toiture à sheds, est le seul musée d’art contemporain de Cracovie. Il présente des œuvres d’avant-garde créées au cours des 2 dernières décennies. Autre initiative de reconversion, cette fois d’une usine électrique, la Cricoteka (Cricothèque, Centre de documentation de l’art Tadeusz Kantor) est un espace culturel pluridisciplinaire et hors normes, qui accueille expositions, spectacles et ateliers.
Cracovie, ville d'art et de musées
Ville des rois, des bourgeois et des élites, des intellectuels et des artistes, Cracovie n’est pas en reste sur le plan culturel. Elle fut le siège de l’université Jagellonne, la première de Pologne. Elle accueillit ainsi étudiants, savants, érudits et artistes. Elle a longtemps été un refuge pour les écrivains, les poètes et peintres d’avant-garde.
Parmi les musées de la ville, il ne faut manquer sous aucun prétexte le musée Czartoryski qui a rouvert ses portes en décembre dernier après des années de travaux. C’est ici, dans ce superbe palais du 19e s, que se trouve exposée la fameuse Dame à l’Hermine de Léonard de Vinci, en compagnie d’autres trésors comme Paysage avec le bon samaritain de Rembrandt.
Dans l’ancien hôtel de ville Renaissance de Kazimierz, le Musée ethnographique fait découvrir la culture traditionnelle polonaise et la vie dans les campagnes. Ne pas manquer la collection de crèches locales (szopki), incontournables de la tradition populaire et folklorique de Cracovie, classées au Patrimoine culturel immatériel par l’Unesco. Un concours de crèches a lieu en décembre.
Au chapitre des arts décoratifs, le Musée national (Muzeum Narodowe) présente la plus grande collection du genre en Pologne : mobilier, objets du quotidien, objets liturgiques, art contemporain….
Pour les amateurs de maisons d’artistes et d’art in situ, la maison-musée de Józef Mehoffer (1869-1946) est un musée dit « biographique ». Dans l’intérieur bourgeois où vécut l’artiste, on retrouve les toiles de ce peintre polonais, représentant majeur du mouvement « Jeune Pologne ». Ce mouvement modernisme polonais est à la croisée du symbolisme, de l’Art nouveau et du post-impressionnisme. Restée dans son jus, la demeure conserve aussi le mobilier de la famille. En été, l’agréable jardin est idéal pour une pause sous les arbres.
Plus monumental, le prestigieux Collegium Maius (Grand Collège) est installé dans un écrin gothique du 15e siècle. Il est le siège de l’université Jagellonne (Jagielloński), 1re université de Pologne et l’une des plus anciennes d’Europe centrale, fondée en 1364 par le roi Casimir le Grand. Autour de la cour à arcades en briques, d’illustres élèves (au premier rang desquels Copernic et Karol Wojtyła) et de non moins éclairés professeurs ont fait de l’université Jagellonne un centre intellectuel majeur en Europe. La visite guidée permet d’accéder au lectorium, à la bibliothèque et la salle d’honneur, et d’admirer quelques instruments de physique, d’astronomie et de cartographie.
Au jour le jour, la vie culturelle et intellectuelle bat son plein dans le cadre feutré des cafés littéraires. Dès le 19e siècle, ils servirent de lieu de rendez-vous bohême des artistes du mouvement « Jeune Pologne ». La cave Jama Michalika (rue Floriańska, 45), à l’histoire centenaire, est l’un des plus vieux cafés littéraires de la ville, à la déco Art nouveau, avec courbes et motifs végétaux.
Nowa Huta, l’ancienne cité communiste
Ceux qui auront plus de temps pousseront la visite jusqu’à Nowa Huta (la « Nouvelle Fonderie »). Dans les années 1950, l’implantation d’un complexe sidérurgique alla de pair avec la construction de logements et de lieux de vie.
Cette cité ouvrière fut pensée comme un modèle du genre dans une ville de tradition commerçante, dont l’élite intellectuelle se montrait réfractaire à l’idéal communiste, et faisait de Cracovie l'un des principaux foyers anticommunistes de Pologne. Dans la plus pure architecture réaliste-socialiste, avec ses larges artères monumentales et ses monuments à la gloire du communisme, le quartier devait servir de parangon d’organisation sociale.
Ce musée à ciel ouvert n’en est pas moins un quartier dynamique et en pleine reconversion, porté par des projets culturels et artistiques. On sillonne Nowa Huta en mode rétro à bord d’une Trabant, des artistes et créateurs d’avant-garde se produisent dans ses théâtres, les espaces verts attirent les foules et accueillent des concerts en plein air.
Fiche pratique
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Office national polonais de tourisme
Office de tourisme de Cracovie
Comment aller à Cracovie ?
Liaisons EasyJet au départ de Roissy – Charles de Gaulle et Lyon. 1h50 de vol. Trouvez votre billet d'avion
Où manger traditionnel à Cracovie ?
- Restaurant Szara Gęś : Rynek Główny 17. Ce restaurant gastronomique est tout simplement l’une des meilleures adresses de Cracovie. La déco elle-même vaut le détour : une salle du 14e siècle à la déco gothique, sous des clefs de voûte. Les plats traditionnels polonais sont revisités et modernisés. La présentation est soignée, avec souvent une pointe d’originalité (parfois une pointe tout court) dans le dressage. Les saveurs typiques de Pologne sont de la partie (bœuf, volaille, pomme de terre, chou, champignon, betterave…), et les saveurs sont vraiment sont au rendez-vous pour une belle expérience gustative.
- Restaurant Pod Baranem : Świętej Gertrudy 21. Dans une déco chic et cosy, cette adresse propose depuis plus de 20 ans des plats traditionnels polonais (comme la côte de bœuf farcie au chou, à la crème de champignon), souvent à base de produits bio. Les plats sont préparés à la commande. Pod Baranem a été l’un des premiers restos de Cracovie à proposer des versions sans gluten.
- Restaurant Klimaty Południa : Świętej Gertrudy 5. La propriétaire, amoureuse de la Provence, en a rapporté des saveurs et aromates : miels, herbes de Provence, romarin… La carte privilégie les produits naturels, les fournisseurs locaux et les entreprises familiales. On y trouve les classiques de la tradition polonaise : pierogi (raviolis fourrés), veau à la sauce aux champignons, lapin à la betterave et polenta, côtes de porc à la sauce raifort, truite arc-en-ciel… ; et côté desserts : sernik (gâteau au fromage polonais), gâteau-génoise fourré… Le menu indique des plats végétariens, sans gluten ou sans lactose. En été, la terrasse sous la tonnelle s’ouvre à l’abri des feuilles de vigne.
Où dormir à Cracovie ?
- Hôtel Golden Tulip Krakow City Center : Łobzowska 8. Aux portes de la vieille ville, à 2 pas des Planty et 500 m du Rynek. Chambres fonctionnelles et bien équipées, dans les tons ocre. Les repas sont servis sous la véranda, dans une cour intérieure.
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Texte : Marie Borgers