Italie : Vicenza (Vicence), l’autre joyau de la Vénétie
À mi-chemin entre Venise et Vérone, Vicenza (Vicence en VF) est longtemps demeurée à l’écart des circuits touristiques, dans l’ombre de ses deux prestigieuses consœurs de Vénétie. Pourtant, cette cité agréable de 110 000 habitants, dont le centre-ville est entièrement classé au Patrimoine mondial de l’Unesco, recèle nombre de trésors artistiques, dont une vingtaine de palais et édifices sublimes, conçus au 16e siècle par le génial architecte Andrea Palladio. Autour de Vicence, des bourgs de caractère, des villas patriciennes et une campagne généreuse invitent à des belles échappées entre nature et culture, non dénuées de plaisirs gourmands. L’une des plus jolies découvertes à faire lors d’un voyage dans le Nord de l’Italie.
Préparez votre voyage avec nos partenairesVicenza, la ville de Palladio
Le nom de l’architecte Andrea Palladio (1508 – 1580), pourtant natif de la voisine Padoue, est indissociable de celui de Vicenza, qu’il a profondément marquée de son empreinte au 16e s. Ce créateur génial, parmi les plus grands artistes de la Renaissance, a donné à cette ville du cœur de la Vénétie son apparence unique, en la parsemant d’édifices inspirés par l’architecture romaine classique, marqués par un sens aigu de la symétrie et le rejet de l’ornementation superflue.
Petite ville provinciale de 110 000 habitants, Vicenza a donc tout d’une grande dans l’histoire de l’art. Elle est le berceau du palladianisme : un style qui a eu une influence majeure sur l’architecture, notamment en Angleterre, dans le Saint-Pétersbourg de Pierre Le Grand, ainsi qu’en Louisiane et en Nouvelle-Angleterre. Palladio, qui a inspiré les architectes de la Maison-Blanche, a même été déclaré en 2010 le « père de l’architecture américaine » par le Congrès des États-Unis !
En tout, Vicenza compte 23 édifices conçus par Palladio (civils, privés ou religieux) et 3 villas hors les murs qui lui ont valu une inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Un trésor inestimable qu’il faut prendre le temps de visiter, en commençant par deux sites uniques au monde qui méritent à eux seuls le voyage à Vicenza : le Teatro OIimpico et la Villa Capra Valmarana, dite « La Rotonda ».
Ultime création de Palladio, le Teatro Olimpico est sans doute l’un des plus extraordinaires monuments d’Italie que l’on découvre béat d’admiration. Un chef-d’œuvre d’inventivité qui fait la jonction entre l’architecture antique et la modernité : c’est le dernier théâtre antique avec sa salle en forme d’hémicycle et le premier théâtre couvert de l’histoire.
La scène, quant à elle, arbore une perspective imaginaire de la ville de Thèbes figurant des rues bordées de palais s’étirant à l’infini, derrière un front de scène de trois étages décorés de statues en stuc et en bois. Près de 440 ans après sa réalisation, ce Teatro Olimpico, temple absolu de l’illusion scénique où des spectacles sont toujours représentés, continue de subjuguer le visiteur.
Autre lieu, autre magistrale mise en scène architecturale : située à 3 km au sud de Vicenza, la Villa La Rotonda – la plus célèbre de Palladio – impressionne par sa perfection géométrique et la pureté de ses lignes, mais aussi par sa singularité. Elle est l’unique villa (originelle) au monde à présenter quatre vestibules aux colonnes ioniques symétriques, orientés chacun vers les différents points cardinaux. Nichée au sommet d’une colline et recouverte d’une coupole, elle évoque tout autant un temple qu’une villa de campagne.
Là encore, l’illusion théâtrale règne en maîtresse, ce qui a sans doute incité le cinéaste Joseph Losey à choisir La Rotonda comme décor pour sa formidable adaptation du Don Giovanni de Mozart. C’est aussi l’édifice le plus imité de Palladio : le plan en croix et les portiques ioniques de La Rotonda se retrouvent à Stockholm et à Saint-Pétersbourg, tandis qu’il en existe même 4 copies en Angleterre et une à Naplouse, en Palestine !
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Bien des touristes se contentent à tort de passer seulement une journée à Vicenza. Un séjour d’au moins 2 jours est nécessaire pour pouvoir apprécier le riche patrimoine et les musées de la ville. Bon à savoir : tous les musées sont fermés le lundi, ainsi que de nombreux commerces. Passer la nuit à Vicenza permet en outre d’assister à un spectacle dans le fabuleux Teatro Olimpico où sont programmés régulièrement des concerts de musique classique, de jazz, des pièces de théâtre. Du 14 au 16 octobre, un spectacle en français sera à l'affiche : La Voix humaine de Jean Cocteau interprété par Sophie Duez. Consulter le site du Teatro Olimpico pour plus d’informations.
Itinéraire palladien à Vicenza
Outre le Teatro Olimpico et La Rotonda, une vingtaine d’édifices de Palladio sont à découvrir dans les rues de Vicenza au fil d’un « itinéraire palladien » (plan-guide en français à l’office du tourisme) balisé.
Rendez-vous, tout d’abord, sur la piazza dei Signori, le cœur de la ville, très fréquenté à l’heure de l’aperitivo et de la passeggiata, où se dresse l’emblème de Vicenza : la Basilica Palladiana – basilique au sens romain, donc un bâtiment civil – vêtue de pierre blanche. Un monument impressionnant par ses dimensions, sa large coupole en forme de coque de navire renversée, la double ordonnance de serliennes de sa loggia et les élégantes statues couronnant sa balustrade. Le week-end en soirée (en été), sa terrasse accueille un bar avec vue sur les toits de la ville.
Après la piazza dei Signori, la balade architecturale se poursuit en passant inévitablement par le corso Andrea Palladio, l’artère commerçante qui traverse Vicenza d’est en ouest. L’architecte y a essaimé quelques palais (Valmarana Braga Rosa, Pojena, Thiene Bonin Longare), et, tout au bout de la rue sur la piazza Matteoti, l’un de ses chefs-d’œuvre, le Palazzo Chiericati, où se trouve la pinacothèque du museo Civico.
Donnant sur le corso Palladio, la ruelle Contra Porti est également incontournable, avec son lot de merveilleux palais comme le palazzo Thiene, ancien siège d’une banque transformé en musée, ou encore le Palazzo Barbaran da Porto qui rend hommage à son concepteur en abritant un intéressant – quoiqu’un peu fouillis… – Palladio Museum, dans lequel maquettes et archives font mieux comprendre la « révolution palladienne ».
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Pour visiter la ville, nous vous conseillons d’acheter la Vicenza Card, un forfait vraiment intéressant, qui donne accès à une dizaine de monuments et musées de la ville (20 € ; réduc ; 24 € en version famille, soit 2 adultes avec enfants ; en vente à l’office de tourisme, valable 8 jours). Il existe aussi la Card 4 musei (15 € ; réduc ; valable 3 j) qui permet de choisir 4 sites ou musées à visiter parmi ceux proposés dans la Vicenza Card. Pour info, le billet d’entrée unique pour le Teatro Olimpico coûte 11 €, donc la carte est rentabilisée dès la 2e visite.
Vicenza sans Palladio
Fondée par les Romains, Vicenza n’est pas née avec Palladio. De fait, la ville possède bien d’autres attraits, comme la gothique casa Pigafetta (famille de l’un des compagnons de voyage de Magellan), l’église de Santa Corona qui abrite l’une des épines de la couronne du Christ (et un beau Véronèse), la cathédrale Santa Maria Annunciata (belle façade gothique du 16e s) et surtout le splendide Palazzo Leoni Montanari, apothéose du baroque, à mille lieues de la sobriété palladienne.
À l’intérieur du palais Montanari, stucs, fresques rutilantes, plafonds peints et lustres de Murano servent d’écrin au musée des Gallerie d’Italia, exposant l’une des plus importantes collections d’icônes russes d’Occident et d’illustres représentants de l’art vénitien du 18e s (Canaletto, Guardi, Pietro Longhi...).
La Venise du 18e s est également bien représentée à la Villa Valmarana ai Nani, voisine de La Rotonda, qui recèle des fresques admirables des Tiepolo : elles représentent des scènes tirées de la littérature classique pour le père dans la palazzina (la maison du maître) et des scènes de la vie vicentine pour le fils dans la forestiera (la maison des hôtes). On peut également prendre un café sur place et même y passer la nuit.
Le jardin de la villa Valmarana offre également un beau panorama sur les colli Berici, des collines boisées aux portes de Vicence où l’on peut se balader à pied ou à vélo. Sur l’une d’entre elles trône la Basilica di Monte Berico, construite sur le site de 2 apparitions miraculeuses de la Vierge au 15e s. Dans le réfectoire, on peut admirer la Cène de saint Grégoire le Grand par Véronèse. À l’extérieur, depuis l’esplanade, le regard domine Vicenza et la plaine, s’étendant jusqu’aux contreforts des Dolomites.
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Vicenza est également réputée pour ses métiers d’art, et notamment sa joaillerie. Pour les amateurs, un museo del Gioiello, situé au rez-de-chaussée de la basilique palladienne, consacre une expo thématique à la bijouterie locale et italienne, d’hier et d’aujourd’hui. Autre métier d’art, à découvrir in situ : la lithographie avec la visite du dernier atelier de la ville, la Stamperia d’Arte Busato, caché dans une cour de la Contra Porta Santa Lucia et tenu par un artisan passionné. Une boutique permet de rapporter un souvenir personnalisé et unique de Vicenza.
Montecchio Maggiore, sur les traces de Roméo et Juliette
Autour de Vicenza, des grandes étendues de plaines cultivées et urbanisées s’étendent vers le nord jusqu’à de petites montagnes, contreforts des Dolomites toutes proches. Le paysage est ponctué de petites villes médiévales, certaines toujours fortifiées, qui ont gardé de leur longue histoire, marquée par la rivalité de Venise et de Vérone, un superbe patrimoine.
À 10 km à l’ouest de Vicenza, le village de Montecchio Maggiore, où l’on peut admirer des fresques de Tiepolo à la Villa Cordellina-Lombardi, vaut le détour pour visiter les vestiges de deux châteaux-forts qui se font face, surnommés les « châteaux de Roméo et Juliette ». Car les amants de Vérone immortalisés par Shakespeare viendraient en fait de Montecchio, ou plutôt de l’esprit d’un certain Luigi da Porto…
C’est en effet dans les deux châteaux de Montecchio Maggiore que cet écrivain du 16e s aurait situé l’intrigue de son « Historia novellamente ritrovata di due nobili amanti ». Ce roman, qui retrace l’histoire tragique de deux amants nommés Roméo et Juliette, aurait inspiré le chef-d’œuvre de Shakespeare !
Quant aux fans de Palladio, ils ne manqueront pas de visiter une ancienne carrière de pierres chère à l’architecte, la Priare, utilisée autrefois pour de nombreux palais et villas de Vicence, ouverte à la visite le week-end.
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Les mosaïques de la maison Bisazza, dont le siège se trouve à Montecchio Maggiore, sont synonymes de luxe et de raffinement à travers le monde. Et, comme l’art de la mosaïque ne se réduit pas aux salles de bains et aux piscines, la Fondazione Bisazza expose le travail de designers avec lesquels elle collabore. Pour un avant-goût des œuvres résolument contemporaines et novatrices qui y sont exposées, on peut consulter le site de la Fondation Bisazza.
Marostica, la ville de l’échiquier
Impossible de rester insensible au charme de Marostica ! Situé à une trentaine de kilomètres au nord de Vicenza, au pied d’une colline aux pentes abruptes, ce village médiéval déploie ses ruelles autour d’une grande place décorée d’un échiquier géant et d’un château érigé au 14e s par la dynastie véronaise des Scaligeri (ouvert à la visite).
Mais c’est surtout la forteresse perchée sur la colline, avec ses deux remparts jalonnés de tours dégringolant du sommet vers le village, qui donne tout son attrait à Marostica. On y accède par un sentier panoramique ou une route. En haut, un restaurant invite à un déjeuner avec vue sur la région.
Et puisque, en Vénétie, Palladio n’est jamais bien loin, on ne manquera pas de pousser, à une dizaine de kilomètres de Marostica, les grilles de sa première villa (1534) : la villa Godi-Malinverni, où Luchino Visconti tourna son chef-d’œuvre Senso en 1953. Dominant un magnifique jardin paysager, sa façade plutôt sobre contraste avec le baroque échevelé des fresques à l’intérieur. Un endroit où le temps semble s’être arrêté.
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Si vous passez à Marostica le 2e week-end de septembre, les années paires, ne manquez pas la partie d’échecs (gioco degli scacchi), un spectacle étonnant, suivi d’une fête, mettant en scène une partie d’échecs géante sur la place centrale de la ville. Des personnages vivants, en costume ancien, se déplacent à la volonté des joueurs sur un vaste échiquier qui sert aussi de dallage à la grande place du castello Inferiore. Ce jeu rappellerait, selon la légende, la partie d’échecs qui aurait opposé, en guise de duel, deux gentilshommes amoureux de la fille du châtelain de Marostica pour gagner la main de la belle le 12 septembre 1454.
Bassano del Grappa, bourg de charme
Direction ensuite Bassano del Grappa, à quelques kilomètres de Marostica, pour conclure en beauté ce voyage dans la province de Vicenza. On se promène volontiers dans ce bourg séduisant, avec ses édifices colorés surplombant le fleuve Brenta, ses palais, ses places animées les jours de marché, dont la piazza Garibaldi dominée par la torre civica. Sans oublier de franchir la Brenta en empruntant l’emblème de Bassano : le Ponte degli Alpini, un pont couvert en bois, conçu par Palladio (encore lui !) au 16e s et superbement restauré.
Bassano del Grappa est aussi une ville de culture. C’est ici qu’est né en 1510 le fameux peintre maniériste Jacopo Dal Ponte, dit « Jacopo Bassano ». Le Museo civico possède d’ailleurs la plus grande collection d’œuvres de l’artiste en Italie, ainsi que des Tiepolo, un Pérugin, la superbe croix de Guariento (14e s) et des sculptures de Canova. Autre figure locale : Ernest Hemingway qui séjourna à Bassano en 1918 en servant la Croix-Rouge américaine. Un musée, situé dans la villa Cà Erizzo Luca, fait découvrir cet épisode de la Première Guerre mondiale, qui a douloureusement marqué les mémoires.
À l’époque, la région paya un lourd tribut humain en raison de sa situation stratégique, notamment sur le mont Grappa – qui donne son nom à la ville –, où un sanctuaire militaire commémore l’héroïsme des soldats italiens face aux Austro-hongrois. Aujourd’hui bien tranquille, l’environnement préalpin de Bassano del Grappa s’explore au fil de randonnées à pied ou à vélo dans la verdoyante vallée de la Brenta.
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La région de Bassano del Grappa forme également une halte gourmande, réputée pour ses asperges et ses cerises, ses délicieux bigoli (gros spaghetti) au canard à accompagner d’un petit cru local, Durello ou Breganze DOC. Autre nectar local, la grappa (eau-de-vie de marc de raisin) dont on peut découvrir l’insoupçonnée étendue aromatique en visitant le museo della Grappa de la distillerie Poli, créée en 1898 et désormais l’une de plus réputées d’Italie.
Fiche pratique
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Vicenzae : office du tourisme de Vicenza
Office national du tourisme italien
Comment y aller ?
Vols directs vers Venise au départ de Paris-CDG, Nice, Lyon ou Toulouse avec Air France, Easy Jet, Ryanair. Trouvez votre billet d’avion.
Nombreux trains quotidiens entre la gare de Venise Mestre (17 min en bus depuis l’aéroport) et Vicenza. Durée du trajet : 35 min – 1 h selon le train.
Il est possible de transiter également par Vérone (vols plus chers)
Location de voiture conseillée pour sillonner la province de Vicenza.
Où dormir ?
- Hotel Tiepolo Vicenza : viale San Lazaro 110 à Vicenza. Un hôtel moderne et confortable, mais sans grand charme, un peu excentré à 3 km du centre-ville, pratique pour ceux qui se rendent à Vicenza en voiture. Copieux petit déjeuner-buffet. Doubles à partir de 81 €.
- Relais Santa Corona : contrà Santa Corona, 19 à Vicenza. Doubles 120-160 €. Une maison d’hôtes (6 chambres, dont 2 suites) nichée dans un petit palais du 17e s bien restauré, avec des chambres à la déco feutrée et intimiste. Une adresse de charme en plein centre, à deux pas du corso Palladio et de la piazza dei Signori. Parking 15 €/jour.
- Hotel alla Corte : Contrà Corte, 54 à Bassano del Grappa. Doubles à partir de 108 €. Au début de la vallée de la Brenta, à proximité de la villa Angarano et à 15 min à pied du village, une belle adresse avec des chambres de bon confort à la déco sobre, un accueil charmant et un petit déjeuner buffet de qualité à base de produits frais. Originalité de lieux : c’est aussi un « Bike Hotel » offrant un accueil privilégié aux cyclistes avec de nombreux aménagements pour les vélos. Également un bar à vins pour déguster des crus locaux, mais aussi des vins Piwi ou des vins d’amphore, le restaurant Sant’Eusebio à la cuisine raffinée (35-40 € le repas) ouvert aux non-résidents de l’hôtel, ainsi qu’un spa. Le proprio, très sympa, peut vous aider à préparer toutes sortes d’activités outdoor et des sorties à vélo.
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Où manger ? Où boire un verre ?
- Self-restaurant Righetti : piazza del Duomo, 3 à Vicenza. Repas 10-18 €. Une institution populaire de Vicenza dans une vieille maison au décor rustique sur la place du Duomo. On s’assoit où l’on veut avant de commander les plats du jour au comptoir (ou à un serveur en temps de Covid). Cuisine simple et savoureuse, avec quelques plats vicentins. Excellent rapport qualité-prix.
- Osteria Il Cursore : stradella Pozzetto, 10 à Vicenza. Fermé le mardi et en août. Repas 25-35 €. Cette taverne familiale à la déco rustique, située à 5 min à pied du centre, sert une savoureuse cuisine régionale (bigoli au canard, morue à la vicentine…) à base de produits de qualité. Excellents fromages et charcuterie.
- Garibaldi : piazza dei Signori, 1 à Vicenza. Fermé le lundi. Un bel établissement à la déco contemporaine avec une grande terrasse donnant sur la basilique palladienne. Au rez-de-chaussée, un café chic et le bistrot du restaurant étoilé El Coq, qui se trouve à l’étage. Pour goûter une cuisine du chef Matteo Grandi à prix raisonnables (25-30 € le repas) ou prendre un café sur la place centrale de Vicenza.
- Borsa : piazza dei Signori, 26 à Vicenza. Sous les arcades de la basilique palladienne, un bar sympa et un peu branché pour prendre l’aperitivo, siroter de bons cocktails dans une ambiance animée les soirs de concert de jazz.
- Ristorante Castelli Giuletta e Romeo : via Castello 4 Martiri à Montecchio Maggiore. Repas 25-30 €. Pour manger à l’intérieur du château de Giulietta, ou dans le jardin, une cuisine généreuse du marché mettant à l’honneur les recettes régionales et les produits du terroir.
- Grapperia Nardini : ponte Vecchio, 2 à Bassano del Grappa. Juste à l’entrée du pont couvert, un vieux bistrot pittoresque tenu par la distillerie Nardini (ouverte en 1779) très sympa pour prendre l’aperitivo et goûter aux délicieuses grappas de la maison. A compléter par la visite du museo della Grappa - Poli (via Gamba 6) pour tout savoir sur la liqueur locale ; dégustation et boutique sur place.
Texte : Jean-Philippe Damiani
Mise en ligne :