Où dormir, hébergements et hôtels Italie

Les amateurs de petites unités simples et pas chères (genre campings municipaux) ne seront pas forcément à la noce. Dans certaines régions (le sud de la Lombardie ou la Vénétie, par exemple), il est souvent difficile de trouver un camping, quel qu’il soit ! Côté prix, il faut compter au moins 20 € ; en haute saison, parfois même jusqu’à 35 € pour 2 personnes avec tente et voiture. Des sites qui conviennent à une étape mais qui ne donnent pas nécessairement envie de prolonger son séjour car on est souvent coincé entre bungalows, mobile homes et camping-cars. Heureusement, il y a quelques jolies exceptions...
– Les campings sont généralement ouverts d’avril à octobre. Certains, cependant, restent ouverts toute l’année, notamment ceux qui louent des structures en dur (bungalows, mobile homes...).

– Il existe souvent un tarif « spécial bambini » pour les moins de 12 ans.

– La plupart des campings disposent d’une piscine. Il arrive que celle-ci soit payante et le bonnet de bain exigé. Quasi tous les campings sont équipés du wifi.
Vous pourrez vous procurer une brochure (payante) avec la liste complète des terrains de camping éditée par la Confédération italienne de camping, Guida ai Campeggi, dans des librairies de la péninsule ou consulter leur site, guidacampeggi.com avant le départ.

Les auberges de jeunesse (ostello della gioventù) sont présentes dans pratiquement chaque grande ville du nord de l’Italie ou à proximité des sites touristiques. Elles sont généralement bien entretenues et plutôt agréables. On peut y loger en couple ou en famille, peu importe son âge, et réaliser ainsi de belles économies sur son budget. Surtout lorsqu’elles sont dotées d’une cuisine équipée (mais c’est plutôt rare) !

• En haute saison,  il est conseillé de réserver à l'avance, en passant notamment par hihostels.com.

Notez qu’il existe aussi des auberges de jeunesse privées (ostelli), permettant de compenser le manque de lits « officiels », qui proposent le même type d’hébergement en dortoirs : elles pratiquent d’ordinaire les mêmes tarifs et sont souvent bien mieux situées, toutes proches des lieux d’intérêt.

En montagne (Piémont notamment, mais aussi Vallée d’Aoste, Dolomites, Trentin et Haut-Adige), on trouve des refuges à des prix parfois plus intéressants que le camping. Ils proposent le plus souvent la demi-pension, et la cuisine, issue du terroir local, y est en général excellente. 

L’agriturismo, l’équivalent de nos chambres d’hôtes, est non seulement une alternative très agréable aux hôtels, mais c’est aussi une solution moins coûteuse. Cependant, il vaut mieux aimer la campagne, les coins paumés et posséder une voiture, car les adresses sont en général nichées en pleine nature et desservies par des routes parfois un peu étroites pour les chauffeurs peu habitués (cela dit, vous traverserez des paysages magnifiques).

– Pour trouver un hébergement et réserver en amont : agriturist.it et agriturismo.it. 
Les chambres d’hôtes (B & B ou affittacamere), bien que très réglementées, connaissent aussi un véritable essor, surtout en ville. En revanche, leurs tarifs approchent parfois ceux d’un hôtel, notamment dans les grandes villes touristiques, où l’on trouve des hébergements de charme (ou présentés comme tels). Dans le cas des affittacamere, les propriétaires n’habitent pas sur place (c’est aussi le cas d’un certain nombre de B & B !) ; un rendez-vous par e-mail ou téléphone est indispensable pour la remise des clés. Dans ce cas, le petit déj est à prendre au café du coin contre un bon d’échange ou à préparer soi-même avec le kit petit déj mis à disposition par le propriétaire.
Pour finir, choisir un hébergement au cœur des centres historiques garantit sans doute un séjour romantique, mais si vous êtes en voiture, surtout, pensez à vous renseigner auparavant sur les possibilités de parking et la réglementation de la circulation !

Une formule qui a le vent en poupe. Ceux des centres historiques ont souvent du charme, et les prix peuvent être raisonnables (sauf en août !). Bien souvent, le propriétaire n’habite pas sur place : il vous accueille alors, vous laisse une clé, et vous ne le voyez plus de tout le séjour. Le petit déjeuner se résume habituellement à un café-croissant à prendre au café du coin, et basta ! En général, peu de chambres (en Campanie, la loi régionale autorise seulement 3 chambres, par exemple), donc pensez à réserver.

Ils sont classés en 6 catégories (« L » pour luxe et de 5 étoiles à 1 étoile pour les plus simples). Cette classification peut paraître très surfaite par rapport aux standards français. De plus, les prix sont supérieurs, pour un confort et un service souvent discutables. Par ailleurs, dans la course au gain de place dans les grandes villes, beaucoup de salles de bains disposent d’une cabine de douche exiguë. Avant de réserver, jeter un œil au site internet de l’hôtel, pas mal d’établissements proposent des promos.
Un conseil : généralement inclus dans le prix de la chambre, le petit déjeuner est souvent cher et décevant. On peut préférer le prendre dans un caffè ou une pasticceria, servant pâtisseries traditionnelles et vrais cafés italiens !

Pour les familles ou ceux qui voyagent en groupe, c’est de loin la solution la plus économique. Doté d’une kitchenette, ce type de logement permet de faire des économies notables sur les repas. Une option à retenir car on trouve des marchés quotidiens et d’excellentes boutiques de produits frais un peu partout, les Italiens ayant une solide tradition d’épiceries et traiteurs.

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