Traditions et coutumes Italie
Fêtes et festivals
En Italie, les festivités religieuses émaillent le calendrier civil. Chaque localité a son saint patron et ne manque pas de l'honorer, chaque quartier a son protecteur et chaque église son dédicataire.
Dans le Nord, il y a aussi les carnavals ainsi que toutes les manifestations sous forme de reconstitutions historiques. Ajoutons les nombreux festivals, comme celui d'art lyrique de Vérone...
Dans le Sud, la Semaine sainte est l’occasion de processions et de cérémonies très vivantes, héritées de l'occupation espagnole. Mais il y a aussi les fêtes profanes, comme les carnavals.
Et n'oublions pas la Journée du patrimoine (Giornata FAI di Primavera), où certains palais et autres sites privés ouvrent exceptionnellement leurs portes au public. Ou encore la Journée mondiale de la femme, le 8 mars de chaque année, où certains musées ouvrent gratuitement leurs portes aux femmes ce jour-là.
À Naples, il y a aussi le Mai des monuments, c’est-à-dire des visites (guidées ou non), des expos et des manifs (dont de nombreux concerts). Cela peut être l’occasion de visiter un lieu ou une église habituellement fermé(e) au public. Ce programme n’est pas sans rappeler les Journées du patrimoine en France.
Savoir-vivre et coutumes
- Les Italiens ont l’habitude le matin d’avaler debout un café et croissant sur le zinc au lieu de prendre leur temps devant un copieux petit déjeuner.
- Si vous voulez prendre un petit café ou un cappuccino au comptoir, comme de nombreux Italiens, il vous faudra d’abord payer et présenter le scontrino (ticket) avant de pouvoir consommer.
- N’oubliez pas la petite pièce de 10 cts quand vous avancez votre ticket sur le comptoir pour un espresso, sinon l’attente risque d’être plus longue.
- Vous passerez pour un touriste si vous commandez un cappuccino après 11h.
- Dans la plupart des hôtels, un cordon – signalé par un discret panneau – pend au long du mur de la douche ou de la baignoire. Un dispositif de sécurité imposé par la loi, en cas de malaise : une traction déclenche une sonnerie à la réception. Mais vu le nombre de clients qui pensent que c’est le cordon de la ventilation, voire une corde à linge... il est plutôt rare que quelqu’un prenne la peine de se déplacer.
- Dans les églises, les sacristains sont souvent remplacés par des tirelires électriques (en général 1 €) pour éclairer les chefs-d’œuvre.
- Il pisolino (la sieste) fait partie des traditions italiennes depuis l’Antiquité (surtout vivace dans le sud du pays). L’été surtout, la ville s’endort après le déjeuner. Les boutiques ferment, la circulation ralentit et les travailleurs de la 6e heure (sexta hora, qui a donné « sieste ») sont l’exception. Le plus sage, après tout, serait pour le visiteur de suivre ce rythme réputé reconstituant pour l’esprit et le corps.
- La passeggiata (la promenade). Dans le Sud, entre 18h et 20h, la rue principale se gonfle d’une foule extraordinaire qui la monte et la descend en un rite immuable. On voit et on se fait voir, paré des vêtements à la dernière mode, tout en saluant et en dévisageant. Pour l’observateur étranger, c’est l’une des images les plus évocatrices de la vie citadine et surtout villageoise, du pittoresque en goguette, en quelque sorte ! La rue est avant tout un lieu social pour échanger les dernières nouvelles.
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