Les gorges de l’Aveyron, de bastide en bastide
Nées d’un profond canyon, où serpente la rivière du même nom, les gorges de l’Aveyron livrent des paysages d’une grande beauté, où se blottissent des bastides, ces « villes nouvelles » érigées à l’époque médiévale. Certaines, même, se sont installées le long de la faille de Villefranche, qui s’étend de Peyrusse-le-Roc à Laguépie. Ce cadre enchanteur de l’Ouest de l’Aveyron a donné naissance au grand site d'Occitanie « bastides et gorges de l'Aveyron ».
Les bastides réservent de passionnantes visites. Organisées selon un plan d’urbanisme géométrique, elles permettaient au roi d’asseoir son pouvoir et d’organiser des échanges commerciaux. Ces villes marchandes s’articulent donc toutes autour d’une place, leur point névralgique, avec des arcades appelées « couverts », permettant de commercer toute l’année, par tous les temps. Si leur vocation commerciale est commune, elles restent toutes uniques en leur genre.
Quelles sont les plus belles bastides de l'Aveyron ? On avoue un faible pour Najac, perchée sur un éperon rocheux, Villefranche-de-Rouergue, la plus grande de toutes, ou encore Villeneuve d’Aveyron, édifiée en deux temps. On y découvre un patrimoine exceptionnel, des traditions bien ancrées comme le marché, mais également un cadre naturel remarquable.
Préparez votre voyage avec nos partenairesNajac, une bastide d'Aveyron entre terre et ciel
Heureux est celui qui arrive à Najac par le train. La voie ferrée longe les gorges verdoyantes de la rivière Aveyron, avant de nous mener jusqu’à la petite gare du village. Et sur le quai, quel spectacle ! La forteresse de Najac, haut perchée sur son éperon rocheux, nous surveille déjà… Elle ne nous quittera plus.
Occupée dès la période antique, Najac se trouve le long d’une arête rocheuse, sur la faille de Villefranche. La rencontre de deux plaques géologiques a donné naissance à un sous-sol riche en minerais, que les habitants exploitaient. « De l’argent, avec lequel on va fabriquer des bijoux et de la monnaie, explique Ludovic Lemercier, guide-conférencier. Mais aussi du cuivre, très important au Moyen-Âge, puisque combiné à l’étain il permet d’obtenir du bronze, pour fabriquer armes et outils ».
La forteresse remonte au 12e siècle. Elle fut édifiée par les comtes de Toulouse pour défendre le Rouergue. Najac était alors la capitale du Bas-Rouergue. En 1249, à la mort du dernier comte de Toulouse Raymond VII, le frère du roi de France, Alphonse de Poitiers, lui succède. « Au lendemain de la croisade menée dans la région contre l’hérésie cathare, il fait face à son arrivée à l’hostilité des seigneurs occitans et notamment ceux de Najac. Il décide de reconstruire la forteresse pour asseoir son pouvoir et montrer son importance » raconte Ludovic. Aujourd’hui classée monument historique, c’est l’un des plus beaux exemples du génie architectural militaire du Moyen-Âge. Najac, lui, fait partie des « Plus beaux villages de France ».
Vue d’en bas, déjà, la forteresse intrigue. Jusque dans les méandres de l’Aveyron, à explorer en canoë. Point de grandes falaises rocheuses tombant à pic, comme on pourrait se l’imaginer (elles se trouvent plus bas, à partir de Saint-Antonin Noble-Val, dans le Tarn-et-Garonne), mais les gorges, sauvages et boisées, n’en restent pas moins magnifiques. Une agréable boucle de 2h, mêlant passages de pont (joli pont Saint-Blaise), moulins, rapides et slaloms promet une belle partie de cache-cache avec la forteresse, à travers les feuillages des chênes et des peupliers. Et de rigolade, aussi !
Pour un beau point de vue sur l’ensemble de Najac, labellisé « Plus beau village de France », rendez-vous sur la route de Mazerolles (D39). Le développement du village, tout le long de l’arête rocheuse, y est flagrant.
Najac : au sommet de la forteresse royale
À partir du XIIIe siècle, Najac devient une cité d’importance, avec sa forteresse et le développement d’une activité marchande. La place du Faubourg, aménagée entre le XIVe et le XVIe siècles, accueille les marchés. On y observe de magnifiques maisons en pierre à pans de bois.
Sur les parties latérales, les arcades, appelées les « couverts » permettaient d’abriter les marchandises et donc, de commercer 365 jours par an. Parmi les activités commerciales importantes, on trouvait le vin, le bois (construction, tonneaux…), les charcuteries (le jambon de Najac était alors très réputé), la métallurgie (beaucoup de couteliers), la poterie, les moulins à huile (noix), la farine (seigle côté Ségala, froment côté Causse), ainsi que l’activité drapière.
On emprunte ensuite la rue principale, longue et étroite, Najac étant une sorte de village-rue, qui traverse la crête d’est en ouest avec, à gauche et à droite, la rivière. Tout au bout, en surplomb, la forteresse veille. Pour la rejoindre, on passe par le quartier noble, où se trouve la maison du Gouverneur. Elle abrite désormais un centre d’interprétation d’art et du patrimoine, où il faut absolument faire un saut pour comprendre l’histoire des bastides.
Au sommet de l’éperon rocheux, quelle vue ! 200 mètres plus bas, la rivière Aveyron et la voie de chemin de fer viennent se faufiler dans des paysages verdoyants. De quoi bien surveiller les environs : une position stratégique, pour défendre Najac ! « On avait d’un côté le Quercy, de l’autre l’Albigeois, précise le guide. C’était une porte d’entrée qu’il fallait défendre ».
La forteresse avait de quoi dissuader l’ennemi… à tel point qu’elle n’a jamais été attaquée. Pas étonnant, entre l’emplacement et les innombrables éléments défensifs... les meurtrières de 6,80 mètres sont d’ailleurs les plus hautes du monde. A l’intérieur de la tour carrée, une maquette permet d’appréhender la forteresse telle qu’elle était à l’époque.
Au sommet du donjon (ça grimpe bien !) nous attend un panorama grandiose sur l’ensemble de la cité. En contrebas, on distingue le tout premier quartier, celui de l’église. Il existait avant la construction de la forteresse. Pour réaffirmer son pouvoir et la religion, le roi de France a fait reconstruire une immense église au XIIIe siècle, de style gothique languedocien, d’où ses proportions monumentales. A son apogée, Najac ne comptait pas moins de 6 000 paroissiens et 7 000 habitants.
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Petit tour obligatoire par la Maison du Gouverneur, demeure des XIIIe et XVe siècles, autrefois affectée à l’administration royale et à l’activité marchande. Très bien restaurée il y a quelques années, elle abrite désormais le Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP) du pays d’art et d’histoire des bastides du Rouergue Najac. De façon ludique – par exemple, un grand jeu de l’oie - on découvre les caractéristiques du territoire et notamment l’histoire des bastides.
Villefranche-de-Rouergue : l’une des plus grandes bastides de France
Au carrefour entre le Causse et le Ségala, le long de l’Aveyron, Villefranche-de-Rouergue nous livre l’un des plus beaux exemples de bastide qui soit. Elle a été fondée en 1252, au lendemain de la croisade contre l’hérésie cathare menée dans la région. « En plus de la forteresse de Najac, le roi de France va, pour asseoir son autorité dans la région, créer politiquement et économiquement une ville de toute pièce : Villefranche » explique Ludovic.
Afin de regrouper les populations paysannes, il offre des privilèges fiscaux : les familles qui s’installaient dans cette nouvelle ville marchande étaient exonérées de certaines taxes. Au cœur du triangle Rodez-Cahor-Albi, Villefranche jouissait d’un emplacement idéal pour le commerce. Avec les foires, les marchés, la protection royale, les ressources naturelles et les exonérations, elle va vite se développer : 4 000-5 000 habitants, en moins de 50 ans.
Villefranche n’échappe pas à la règle : qui dit bastide dit plan urbanistique extrêmement clair, avec des rues se coupant toutes à angle droit. Elle s’organise autour d’une place centrale, que l’on rejoint par des « charretières », de larges rues droites qui permettaient autrefois le passage des charrettes dans les deux sens.
La découverte de la place centrale, où trône l’imposante collégiale Notre-Dame (58 mètres) de style gothique, fait partie des temps forts de la visite. Le gros de l’activité avait lieu ici, sous les couverts et sur la place, qui accueillait trois marchés par semaine. Une tradition qui n’a d’ailleurs jamais cessé…
Le jeudi (marché le plus important) et le samedi, la place est investie par les stands des producteurs locaux, comme depuis toujours. Sur les étals, les bonnes spécialités du coin, comme le « farçou », une délicieuse galette végétarienne réalisé avec des œufs, de la farine et des légumes (blettes, persil, oignons, ail…). Certains y ajoutent de la viande (chair à saucisse, lard). Délicieux tel quel ou accompagné d’une salade. En soirée, il est très agréable de s’attabler aux terrasses des restaurants surplombant la place, quand les façades prennent des couleurs ocres.
Villefranche-de-Rouergue abrite deux édifices religieux d’importance. Dans le centre, la chapelle des Pénitents noirs (XVII-XVIIIe), dissimule derrière sa façade de style classique un décor intérieur d’une richesse exceptionnelle. Un joyau de l’art baroque, gardé à l’entrée par l’adorable Michelle, fidèle au poste depuis 17 ans !
Il faut également visiter la chartreuse Saint-Sauveur, chef d’œuvre du gothique flamboyant, qui abrite deux cloitres, dont l’un des plus grands de France. Ce monastère, édifié au XVe siècle grâce au legs d’un riche marchant drapier de Villefranche, était occupé jusqu’à la Révolution française par une communauté d’une vingtaine de moines. Ils appartenaient à l’ordre des Chartreux, imposant des règles de vie très strictes : silence, solitude et prières. Les règles de cet ordre monastique très rigoureux, né en 1084 dans le massif de la Chartreuse, n’ont d’ailleurs pas changé. Il existe 22 monastères dans le monde, dont 5 en France.
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Autour de la place Notre-Dame, on jette un œil à quelques très belles demeures, témoignages de la réussite des familles de commerçants au Moyen-Âge et à la Renaissance. Rue Marcellin-Fabre, par exemple (belle façade du XVe) ou encore la Maison Dardenne (milieu XVIe), magnifique demeure d’un négociant en cuivre connectée à la place, dont le décor évoque Florence.
Villeneuve d’Aveyron : un village, deux visages
Changement de décor dans les environs de Villeneuve d’Aveyron : nous quittons la rivière pour le grand plateau calcaire du Causse. L’homme s’est installé ici il y a 350 000 ans, attiré par ses terres fertiles et nombreuses nappes phréatiques.
C’est ici qu’a été édifiée Villeneuve d’Aveyron, en deux temps. D’abord, au XIe siècle, une sauveté - cité fondée autour d’un monastère, à laquelle une bastide est venue se greffer, au XIIIe siècle. Ce fut d’ailleurs la première du Rouergue. Évidemment, non plus organisée autour d’une église, mais d’une place.
La sauveté est un vrai labyrinthe de ruelles, où l’on se plait à s’égarer. Forcément, l’église montre également deux visages. Édifiée au XIe siècle dans un style roman, l’église Saint-Sépulcre (inspirée en partie du Saint-Sépulcre de Jérusalem) a été agrandie au XIIIe siècle dans un style gothique languedocien. La grande nef permettait de rassembler fidèles et voyageurs, Villeneuve étant alors une étape importante pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle sur l’itinéraire Conques-Toulouse.
Côté bastide, la place des Conques, bordée de couverts typiques, abrite aujourd’hui d’agréable terrasses ombragées. Des fortifications d’autrefois, subsistent deux tours sur six : la tour Cardalhac et la tour Soubirane. Remarquable ouvrage de défense, celle-ci servait à surveiller, défendre, stocker les armes et faisait office de prison. Elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires.
Enfin, on ne repart pas sans avoir poussé la porte de la Maison de la Photo, au cœur de la place, pour admirer les clichés de Jean-Marie Périer. Photographe des stars dans les années 60-70, il est tombé amoureux du coin grâce à Jacques Dutronc. Il a donc posé ses valises il y a une trentaine d’années et accroché ses photographies dans une magnifique demeure médiévale du XIVe siècle. Sur 3 niveaux, 190 photos nous replongent dans la vie des vedettes de l’époque, tels que Johnny Halliday, Jacques Dutronc, Françoise Hardy, ou encore les Rolling Stones, Mick Jagger, les Beatles, James Brown…
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Trois autres bastides valent le détour : la Bastide l’Evêque, Rieupeyroux et, bien-sûr, Sauveterre-de-Rouergue. Cette dernière s’articule autour d’une place centrale et 8 ilots d’habitation.
Que faire autour des bastides d'Aveyron ?
Toutes ces bastides s’inscrivent dans un cadre naturel somptueux, qui offre de nombreuses activités au contact de la nature.
Entre deux visites historiques et patrimoniales, on s’en va par exemple visiter la grotte préhistorique de Foissac, classée monument historique. Dans les profondeurs, à 12 degrés toute l’année, elle impressionne d’abord pour sa minéralogique : des œuvres d’art sculptées par l’eau depuis des milliers d’années. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises… La visite guidée met ensuite en lumière la vie passée des hommes préhistoriques. Cette grotte, dans laquelle ils avaient trouvé une réserve d’argile, leur servait également de nécropole.
Si des fouilles ont bien eu lieu - il faut d’ailleurs aller faire un tour au petit musée, où admirer armes, perles, outils, restes d’animaux-, les archéologues ont pris soin de ne pas toucher aux sépultures de nos ancêtres. Ainsi, plusieurs corps, dont il ne reste évidemment que les squelettes, sont restés tels qu’ils ont été déposés, il y a 5 000 ans, sur les berges de la rivière souterraine. Encore plus fort : on en est arrivés à décrypter les rites funéraires liés à chaque sépulture. Parmi les autres temps forts, la découverte d’une empreinte de pied d’un enfant de trois ans, emprisonnée dans l’argile, mais également des poteries intactes, également laissées en place.
Pour une activité en pleine nature au contact des animaux, rendez-vous à la ferme équestre de Saint-Gauzy. L’adorable Marie-Noëlle Gachet, enseignante d’équitation depuis plus de 40 ans, propose de rencontrer les chevaux autrement qu’en montant sur leur dos. Son approche, originale, nous invite à faire connaissance avec eux – et in fine avec nous-mêmes - à travers l’observation et les caresses. Basé sur la confiance et l’harmonie avec l’animal, cet échange tout en douceur fait naitre en nous des émotions diverses, ressenties par l’animal.
Proche d’une méditation, cette expérience magique ravit autant les amoureux des chevaux, que ceux qui les craignaient au premier abord. On en ressort léger, apaisé, déstressé. Marie-Noëlle propose aussi, à côté de cette activité originale, des cours d’équitation classiques.
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Pour appréhender, sous un autre angle, l’architecture propre aux bastides ou la beauté des gorges de l’Aveyron, il est intéressant de prendre de la hauteur, à bord d’un ULM (ultra léger motorisé) ou d’une montgolfière. Pour nous accompagner dans cette aventure, on peut faire confiance à Segal, pilote des Choses de l’air. ULM à partir de 49 euros/10 minutes (survol de Villefranche, gorges en amont…).
Fiche pratique
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Site des Bastides et gorges de l’Aveyron
Le bon plan : le Pass Multisites Bastides et gorges de l’Aveyron. Une entrée plein tarif dans la Forteresse de Najac, la grotte de Foissac ou la Chartreuse St Sauveur offre une réduction dans ces 5 sites : Maison de la Photo, Maison du Gouverneur, Chapelle des Pénitents noirs, Tour Soubirane, Abbaye de Loc-Dieu. Présenter le ticket, offre valable 7 jours à partir de l’achat.
Comment y aller ?
La région des bastides et gorges de l’Aveyron se trouve à 20 mn de route de Figeac, 40 mn de Rodez et de Cahors, 50 mn d’Albi et 1h30 de Toulouse. Location de voiture indispensable depuis l’aéroport de Rodez ou de Toulouse, ou des gares de Toulouse-Matabiau, Albi ou Cahors.
Où dormir ?
- Hôtel Les Fleurines : 17 boulevard Haute Guyenne à Villefranche-de-Rouergue. Email : contact@lesfleurines.com A deux pas de la place Notre-Dame, un agréable hôtel au design contemporain, avec des chambres tout confort avec de jolies vues sur la ville. Pour le petit-déjeuner, un excellent buffet, avec de bons produits du coin. On peut même se laisser tenter par un sauna sur le toit, qui accueillera même, en 2023, une piscine ! Chambre double à partir de 61,40€.
- L’Oustal del Barry : 2, pl. Sol-del-Barry à l’entrée du bourg de Najac. Doubles 72-93 €. Menus 35-45 €. Établissement bien plaisant par son accueil, son site, la qualité de sa cuisine et de son hôtellerie. Vue sur le château ou la forteresse pour certaines chambres. Cuisine maison à base de produits frais, très réussie.
- La Maison des Pèlerins à Villeneuve d’Aveyron. Juste à côté de l’église, ce gite communal tout équipé accueille aussi bien les pèlerins de la voie de Conques à Toulouse que les visiteurs de passage. Chambres tout en simplicité et ambiance conviviale. 22 €/pers en chambre partagée, double à partir de 55 €.
Où manger ?
- Restaurant Le Belle Rive : 4, rue Roc du Pont à Najac. Installés en bordure de la rivière Aveyron, la forteresse de Najac au-dessus de nos têtes, on déguste dans cette petite auberge familiale de bons petits plats du terroir : charcuteries traditionnelles, farçou, veau d’Aveyron à chaire rose, confits, tripous… Menu à partir de 27 euros.
- Restaurant Tartines et Compagnie : dans la rue principale de Najac, cette table sans chichi propose d’excellents produits. Emilie et Fabrice Lafon, éleveurs, proposent notamment d’excellents burgers-frites maison avec de la viande limousine, ainsi que de la viande de boeuf Wagyu (Kobé), comme au Japon ! Un régal, en toute simplicité.
- Restaurant le Dali’s : Place Notre-Dame à Villefranche-de-Rouergue. A la carte de ce restaurant idéalement situé sur la place Notre-Dame, des plats simples et bons, qui font honneur aux produits locaux.
- Chez Alphonse : 6, arcades Reynies à Villefranche-de-Rouergue. Sous les arcades, aux premières loges pour admirer Notre-Dame, chez Alphonse on commande volontiers une bruschetta, une salade ou une simple saucisse-purée pour le déjeuner. Plat du jour : 11 € ; Entrée-Plat-Dessert : 19 €
- Le jardin des Causses : 5 place Cardalhac à Villeneuve. La cheffe Laura Pelou concocte, dans son restaurant gastronomique, une cuisine mêlant tradition, modernité et inventivité, avec des bons produits du terroir : fricassé de volaille aux trompettes de la mort et purée de pommes de terre, paleron de boeuf poêlé mariné, riz au lait gourmand et coulis d’abricot… Tout est fait maison et drôlement bon. Midi : entrée 7-9 euros, plats 15-17 euros, desserts 6 euros. Menu découverte le soir.
Où trouver de bons produits en direct producteur ?
- Marché de Villefranche : les jeudis et samedis
- Chèvrerie du Petit Compostelle : La Tour, 12260 Villeneuve, Tél : 0616906306, aurore0104@gmail.com. A 8 km des grottes de Foissac et de Villeneuve, cette ferme propose des visites sur RDV (traite des chèvres, fabrication du fromage…) et de la vente en directe, les lundi et samedi de 17h à 19h et le mercredi de 10h à 12h (produits laitiers fermiers au lait de chèvre bio).
Activités
- Ferme équestre de Saint-Gauzy à La Rouquette.
- Grotte préhistorique de Foissac, Cap de Tête, Foissac : de début avril à fin octobre.
- Les choses de l’air : Villefranche-de-Rouergue.Vol en Montgolfière à partir de 190 euros par personne ; en ULM à partir de 49 euros par personne, en parachute à partir de 230 euros par personne.
Texte : Aurélie Michel
Mise en ligne :