Allemagne : Leipzig, ville créative qui inspire
En partenariat avec Leipzig Tourismus und Marketing GmbH
Laissez-vous inspirer… Direction Leipzig à un peu plus de 150 kilomètres de Berlin, dans l’est de l’Allemagne ! Une ville multiple, créative et pleine d'idées, qui joue une partition polyphonique en toute harmonie. Surnommée « hypezig » pour son côté tendance, Leipzig est aussi un haut lieu de la musique classique qui célèbre Bach, Wagner et Mahler. En mutation permanente, elle a su transformer son visage industriel en une image branchée, entre friches réhabilitées et street art, tout en conservant une dimension très nature, grâce aux nombreux lacs, jardins, parcs et forêts.
En perpétuel mouvement, la commune de 600 000 habitants qui fait la part belle aux cyclistes séduit par son animation décontractée. Elle impressionne par sa capacité à concilier créativité et idéalisme, avant-garde sociale et underground artistique ou fortes traditions universitaires et commerciales. Car, depuis plus de 850 ans, c’est un carrefour où sont organisées, aujourd’hui encore, d’importantes foires internationales.
Ces dernières, au fil des siècles, ont légué un patrimoine architectural unique : au centre-ville, une trentaine de passages couverts, aux styles Renaissance, baroque ou Art nouveau, abritent boutiques et pop-up stores. La galerie Mädler, inaugurée en 1914, est la plus connue de ces arcades commerçantes qui rappellent les traboules de Lyon, métropole justement jumelée avec Leipzig depuis 1981…
Pas de doute, la plus grande cité du land de Saxe parvient à satisfaire toutes les curiosités !
Leipzig, ville de la musique
Que vous soyez mélomane classique ou fan de rock voire d’électro, vos oreilles seront comblées ! Leipzig rassemble des temples de la musique comme l’opéra, l’un des plus anciens théâtres lyriques d’Europe, qui fait face à la très réputée salle Gewandhaus, dont le Gewandhausorchester fut dirigé, pendant plus de vingt ans, par Kurt Masur – et actuellement par Andris Nelsons.
Au-delà de ces deux espaces emblématiques, l’héritage musical est présent partout en ville et toujours très vivant grâce à d’innombrables concerts et festivals tout au long de l’année. Grâce à la promenade en 23 étapes, appelée « Notenspur » (Piste de notes), ce parcours qui s’étire sur un peu plus de cinq kilomètres relie les lieux phares de la musique locale, ponctué de panneaux explicatifs et d’échantillons audio : de la maison de Robert et Clara Schumann à celle de Felix Mendelssohn, ex-directeur musical de la Gewandhaus, en passant par le Grassimuseum avec sa superbe collection d’instruments de musique.
Sur le parcours, ne manquez pas le musée consacré à l’incontournable Jean-Sébastien Bach, qui vécut à Leipzig jusqu’à sa mort, en 1750. En 2023, on fêtera le 300e anniversaire de sa nomination à la tête du chœur de l’église Saint-Thomas : formé de jeunes garçons, il continue à être mondialement renommé. A cette occasion, la série de concerts « Bach for Future » permettra de revisiter l’œuvre du grand compositeur, dont le tombeau se trouve à l’intérieur de Saint-Thomas.
Autres musiciens importants : Richard Wagner, qui naquis et étudia la musique à Leipzig est encore joué régulièrement à l’opéra, ou encore Gustav Mahler qui passa, ici, deux années cruciales dans son parcours professionnel.
Leipzig, ville de libertés
Si l’église Saint-Nicolas est connue pour avoir accueilli la première représentation de la « Passion selon Saint-Jean », de Jean-Sébastien Bach, elle est aussi associée, de manière plus récente, à la chute du mur de Berlin et à la réunification allemande.
En effet, c’est là qu’ont démarré, au début des années 1980, les prières pour la paix, chaque lundi. Puis, à l’automne 1989, les manifestations pacifistes pour la liberté de parole, de rassemblement et de circulation. Si bien que le 9 octobre, 70 000 personnes ont protesté, une bougie à la main, contre le régime communiste autoritaire de la RDA, pays dont Leipzig était la deuxième ville par sa taille. Ce lundi décisif a ouvert la voie à la Révolution Pacifique de 1989 pour tout le pays.
À la même date chaque année, est désormais organisé le Festival des Lumières pour rendre hommage à ce soulèvement non violent qui fit basculer l’histoire du pays. Il est aussi évoqué dans le musée de la Stasi, installé dans un ex-bâtiment du ministère de la Sécurité d’Etat, ou « Ministerium für Staatssicherheit », à environ cinq minutes à pied de l’église Saint-Nicolas. Les pratiques de la police politique est-allemande y sont détaillées, notamment les techniques d’espionnage et de propagande.
Leipzig s’est souvent illustrée pour la défense des idéaux et, par son esprit alternatif, elle a fait office, à plusieurs reprises, de moteur du changement. Ainsi, elle a porté le mouvement ouvrier social-démocrate, à la fin du 19e siècle, ou l’émancipation des femmes, dès la seconde moitié du 19e siècle.
Leipzig, post-industrielle et innovante
À Leipzig, depuis la révolution industrielle, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts… et même dans les mines à ciel ouvert ! La ville a exploité, jusqu’en 1990, le lignite, une sorte de charbon dont l’extraction a entraîné la formation de gigantesques cratères : ce sont, à présent, d’immenses lacs bordés de plages et de bois. Ils sont propices à la pratique des sports nautiques, de la voile au stand-up paddle en passant par le kayak, voire le rafting pour le lac Markkleeberg.
Au total, les environs de Leipzig comptent vingt plans d’eau, dont le plus grand, Zwenkau couvre près de mille hectares. Et c’est celui de Cospuden, avec son port de plaisance, qui est le plus proche du centre-ville : situé au sud, on peut s’y rendre en bus, à vélo ou… en ramant ! En effet, il est connecté au réseau de canaux qui sillonnent Leipzig et qui servaient, autrefois, à transporter matières premières et marchandises. Des bateaux proposent d’ailleurs des visites guidées pour découvrir la cité depuis ces voies navigables. Elles relient les anciennes usines souvent devenues des espaces culturels alternatifs.
Parmi ceux-ci, la Spinnerei, filature de coton de dix hectares, en activité de 1885 à 1992 et, héberge, dans son dédale de briques et pavés, galeries d’art contemporain, ateliers d’artistes, restaurant, lofts à louer, cinéma expérimental, etc. Autre exemple marquant, Kunstkraftwerk : cette centrale thermique s’est reconvertie en expérience immersive.
Leipzig, ville verte
C’est au début du 9e siècle que remonte l’origine du nom de la ville : le site s’appelait alors Lipzk, du terme « lipa » qui désignait un endroit près des tilleuls. Leipzig est toujours une cité verte, dont plus du tiers de la surface est couvert d’arbres et de plantes : dans les nombreux jardins et parcs mais également dans la plus grande forêt alluviale européenne, Auwald, à la confluence de plusieurs rivières. Elle s’étend au nord-ouest du centre-ville et comprend le parc Rosental, attenant au Zoo Leipzig.
Ce dernier, fondé en 1878, est l’un des plus vieux et des plus vastes en Europe : ses pensionnaires ne semblent pas enfermés à l’étroit. Une grande importance est accordée à un élevage adapté aux espèces et de nombreux projets sont menés pour la protection des espèces. Dans le hall tropical Gondwana il est possible d’observer les animaux depuis une passerelle suspendue au-dessus de la canopée ou depuis de petites embarcations qui naviguent à travers la serre géante.
Il est, par ailleurs, possible d’effectuer des randonnées pédestres urbaines dans le centre piétonnier de Leipzig et tout autour, grâce à de multiples itinéraires et sentiers. A moins d’enfourcher un deux-roues non motorisé pour parcourir le réseau de pistes cyclables, très développé. Ce n’est donc pas un hasard si Leipzig recevra le sommet mondial du cyclisme « 2023 Velo-city » au printemps prochain.
Et, à l’horizon 2030, la commune vise même la neutralité carbone, pour renforcer son image de ville verte et confirmer une qualité de vie unique. N’hésitez pas et venez la découvrir !
Pour en savoir plus
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Texte : Routard.com