En Corrèze, au fil de la Vézère

En Corrèze, au fil de la Vézère
Treignac-sur-Vézère et la Vézère © Aurélie Michel

Depuis sa source sur le plateau des Millevaches, la Vézère traverse le département de la Corrèze sur une centaine de kilomètres, jusqu’à Larche, avant de poursuivre son chemin vers la Dordogne. De gorges en plaines, sa vallée dévoile un fabuleux patchwork de paysages sauvages, propice à un petit road trip bucolique.

Et il n’y a pas que la nature qui est belle, en vallée de la Vézère. Les joyaux architecturaux, artisanaux et artistiques sont nombreux : de magnifiques vitraux signés Chagall, la toute dernière corderie au long de France... Le coin a par ailleurs toujours inspiré les écrivains, à l’image de Colette et Simone de Beauvoir. En route, au fil de la Vézère !

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Plateau de Millevaches : à la source de la Vézère

Plateau de Millevaches : à la source de la Vézère
Tourbière du Longeyroux - Vézère © Aurélie Michel

La source de la Vézère se trouve sur le plateau de Millevaches : un grand plateau granitique de quelque 3 350 km² situé sur le flanc ouest du Massif central, classé parc naturel régional.

Reines des lieux, les vaches – et plus particulièrement les Limousines – ne sont pourtant pas à l’origine de son nom. Selon l’une des hypothèses les plus probables, « Millevaches » viendrait sûrement de l’occitan mille vacca, signifiant « mille sources ». Naissent ici de nombreuses rivières : la Corrèze, la Vienne, la Creuse… et la Vézère.

Pour voir sa source, cap sur la tourbière du Longeyroux. Située à 900 m d’altitude, au pied du mont Bessou (le toit du Limousin, 976 m d’altitude), elle forme l’un des plus beaux paysages du parc. À travers bruyères, genêts, gentianes bleues des marais et linaigrettes, on atteint la fameuse source de la Vézère. Un petit ponton mentionne son nom.

Site des Cent Pierres © Aurélie Michel

Un peu plus loin, la tourbière se pare de grosses pierres – un endroit mystique, baptisé le site des Cent Pierres, d’imposants blocs de granite, pouvant atteindre 1,50 m de hauteur. L’été, on est susceptible de croiser par ici des brebis limousines. Depuis quelques années, le pastoralisme fait en effet son grand retour sur le plateau des Millevaches.

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Les tourbières sont des zones humides formées par un sol imperméable (ici, granitique) gorgé d’eau stagnante, où viennent s’accumuler de nombreux végétaux. Dans un autre secteur de la Tourbière du Longeyroux, une boucle pédagogique (1 km, 45 min), permet de mieux comprendre leur formation.

Site gallo-romain des Cars : deux mystérieux temples funéraires…

Site gallo-romain des Cars : deux mystérieux temples funéraires…
Ruines des Cars © Jean Tigé / Corrèze Tourisme

À 7 km de la tourbière du Longeyroux, les ruines des Cars sont l’un des plus importants sites gallo-romains du Limousin. Pour s’y rendre, on emprunte de petites départementales à travers champs. D’ailleurs, l’itinéraire cyclable de la Vagabonde passe par ici et le site est labellisé « accueil vélo ».

À première vue, les pierres taillées semblent être éparpillées, sans logique. Mais à y regarder de plus près, on distingue un autel, des marches… ceux de deux temples funéraires à podiums. « À l’intérieur, on y plaçait des coffres funéraires en granite, dans lesquels avaient été enfermées des urnes, contenant les cendres des défunts », explique Émilie Teillet, guide-conférencière.

Abbaye Saint-André de Meymac © PhilippeGraillePhoto - stock.adobe.com

Au niveau du mausolée nord, le plus ancien et le plus abîmé, on distingue un trou, au sol. Un coffre, justement, creusé dans le granit ! Il était scellé par un couvercle lui aussi en granite, visible juste à côté. Les autres coffres, ainsi que les urnes en verre, sont visibles au musée Marius Vazeilles, dans l’abbaye Saint-André de Meymac, à une vingtaine de kilomètres et à l’église de Barsange, à 10 km.

À l’époque, le culte des morts était très important. « On était persuadés qu’ils continuaient à vivre, donc on leur déposait des offrandes afin de vivre dans l’au-delà : affaires personnelles, boisson, alimentation… » De l’argent, aussi, « car pour avoir accès à l’au-delà, il fallait payer le Styx, le fleuve des enfers ! » Les pièces de monnaie retrouvées lors des fouilles ont permis de dater le site : fin IIe, début IIIe siècle apr. J.-C.

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Classé monument historique en 1936, le site des Cars a longtemps servi de carrière de pierres aux habitants des environs pour construire leurs maisons (comme dans le village voisin d’Ars-Les-Maisons). Son nom pourrait d’ailleurs venir de là, la carrière de pierre étant appelée quadraria.

Une villa gallo-romaine en Corrèze

Une villa gallo-romaine en Corrèze
Villa gallo-romaine © Aurélie Michel

Sur le site, on distingue aussi les fondations d’une villa, avec un énorme bac de granite… « Il s’agit d’un récupérateur d’eau, taillé dans un seul bloc de granite. Une réserve d’eau qui pouvait contenir jusqu’à 6 000 litres. » Appelé le « bac des Cars », cette cuve monolithe est devenue l’emblème des lieux.

Déjà à l’époque, la maison, qui aurait appartenu à une riche famille de céréaliers, était équipée d’un ingénieux système pour alimenter la villa en eau et évacuer les eaux usées. On distingue également bien les thermes et on devine la salle d’apparat pour les réceptions.

Ouvert en libre accès et gratuit toute l’année, le site des Cars est jalonné de panneaux nous éclairant sur l’histoire des lieux. En juillet et août, des saisonniers proposent de petites visites commentées du site (gratuit toujours), tous les jours sauf le jeudi, ainsi qu’une buvette, avec des produits locaux.

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Sur la D979, entre le site des Cars et Treignac, petite halte au belvédère du lac de Viam, qui s’étend sur la Vézère sur 189 ha. On en prend plein la vue : on se croirait au Canada…

Treignac-sur-Vézère, village médiéval et haut lieu du canoë-kayak

Treignac-sur-Vézère, village médiéval et haut lieu du canoë-kayak
Treignac-sur-Vézère © DOMINIQUE MARIOTTI - stock.adobe.com

À une demi-heure des Cars, voici Treignac-sur-Vézère, une superbe cité médiévale située sur l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. Son patrimoine, exceptionnel, fit d’elle la toute première « Petite cité de caractère » de Corrèze. Et encore, il lui manque son château, détruit à la Révolution. Il reste toutefois sa belle église en granite, Notre-Dame de la Basse-cour, de style roman (XIIIe siècle).

Un peu plus loin, la porte Chabirande (XIIIe siècle) fait partie des rares vestiges de la ville fortifiée. Également du XIIIe siècle, la majestueuse halle aux douze piliers dévoile une belle charpente en châtaignier, couverte d’ardoises de Travassac. Elle abrite un gîte d’étape pour les pèlerins et, durant l’été, le jeudi, un marché de producteurs.

Treignac-sur-Vézère - pont aux trois arches © Aurélie Michel

Traversé par la Vézère, Treignac est bien connu des kayakistes ! Elle a accueilli, en 1959, les tout premiers championnats du monde de canoë-kayak.

Chaque année lors de la Pentecôte, le fleuron des kayakistes français vient l’arpenter, au départ du barrage des Bariousses. Un événement convivial sur quatre jours, animé par des concerts et des marchés. Labellisée Station Pêche, Treignac fait aussi le bonheur des pêcheurs.

Enfin, la Vézère invite aussi tout simplement à la contemplation, depuis les « retraites » de son vieux pont aux trois arches (XIVe siècle), permettant autrefois aux piétons de se ranger au passage des charrettes. Un peu plus loin, le chemin verdoyant qui longe la Vézère invite à une vraie balade méditative.

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Autre curiosité de la ville : la chapelle Notre-Dame-de-la-Paix (1626) et son intrigant clocher tors, torsadé, comme son nom l’indique. À deux pas, on grimpe au sommet de la tour via un vertigineux escalier en pierre (ce qu’il reste de l’Hôtel de Faye, édifié en 1585), pour admirer le fameux clocher et l’ensemble de la ville.

Chapelle du Saillant, gardienne de vitraux Marc Chagall

Chapelle du Saillant, gardienne de vitraux Marc Chagall
Voutezac - Vézère © Aurélie Michel

Un petit pont enjambant la Vézère, des berges verdoyantes ponctuées de saules pleureurs où il fait bon pique-niquer, des vieilles pierres… Impossible de ne pas tomber sous le charme de Voutezac, situé à 50 km au sud-ouest de Treignac.

Mais son plus beau joyau, c’est encore la petite chapelle du Saillant qui cache un véritable trésor à l’intérieur : six vitraux signés Marc Chagall (1887-1985), restaurés il y a quelques années. Classée monument historique, elle fait partie des quatre chapelles décorées de ses vitraux au monde. La seule et unique, en France.

Vitrail de la chapelle du Saillant © Aurélie Michel

À l’origine, cette chapelle faisait partie du château voisin. Dans les années 1970, lors de travaux de rénovation, les propriétaires de l’époque, Guy et Isabelle de Lasteyrie du Saillant, sollicitent Marc Chagall pour les vitraux. Chagall ne se rendra jamais sur place, mais ce fut là la dernière réalisation posée de son vivant.

Le premier vitrail, installé en 1978, se situe au fond du cœur. On a d’yeux que pour lui, sitôt la porte franchie. Posé en 1982, le dernier se trouve à l’opposé, dans l’oculus du portail. Les deux, d’un pur bleu chagallien, hypnotisent. Les quatre vitraux latéraux sont en « grisaille » (quasiment monochromes, juste rehaussés de petites touches jaune-orangé) pour laisser passer davantage de lumière. Les thèmes font écho à la vie à la campagne : scènes de moisson, pêche dans la rivière… eh oui, la Vézère s’est invitée jusque dans les vitraux signés Chagall.

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À quelques kilomètres de là, arrêt panorama, au site de la Roche. Une mini-balade de quelques minutes à peine, à travers chênes, châtaigniers et chaos de pierres, mène à une table d’orientation à 391 m d’altitude. En contrebas, on distingue la fin des gorges de la Vézère, le barrage du Saillant construit en 1930, les plateaux environnants et l’Yssandonnais.

Uzerche et Varetz : sur les pas des écrivaines Simone de Beauvoir et Colette

Uzerche et Varetz : sur les pas des écrivaines Simone de Beauvoir et Colette
Uzerche - sentier Simone en bordure de Vézère © Aurélie Michel

La vallée de la Vézère corrézienne a inspiré deux grandes intellectuelles françaises et amoureuses de la nature, d’ailleurs contemporaines : Simone de Beauvoir (1908-1986) et Colette (1873-1954).

La première venait passer ses étés chez son grand-père, tout près d’Uzerche, une adorable cité fortifiée surnommée la perle du Limousin. En bordure de Vézère, à l’ombre des feuillus, un agréable sentier aménagé lui est dédié. Accessible à tous (5 km, 1 h 30), il est jalonné de panneaux relatant sa vie et son œuvre, elle qui aimait tant ce petit bout de Corrèze…

Lire aussi Uzerche, la perle du Limousin

Varetz - Castel Novel © Jimjag - stock.adobe.com

À 25 min de route de là, à Varetz, nous voilà sur les terres de Colette ! Entre 1911 et 1923, la romancière a séjourné au Castel Novel, propriété de son second mari, le journaliste politique Henry de Jouvenel. Un magnifique château du XIIIe s, à quelques kilomètres à peine de Brive-la-Gaillarde. Ces lieux ont vu grandir sa fille unique, également appelée Colette, mais qu’elle aimait surnommer Bel Gazou. En 1956, le château est revendu, pour être transformé en hôtel. Aujourd’hui encore, on peut y passer la nuit, se régaler au restaurant gastronomique... Ou, tout simplement, venir jeter un œil au château : le parc, somptueux, est ouvert à tous.

Jardins de Colette - labyrinthe papillon © Michel Blot

Juste à côté, un autre lieu rend hommage à cette amoureuse de la nature : les Jardins de Colette, un magnifique parc floral de 5 ha. Il retrace la vie de l’écrivaine, les lieux où elle a vécu, à travers six tableaux paysagers, depuis son enfance en Puisaye, jusqu’à son appartement au Palais Royal. En passant par la Corrèze, évidemment. On aime aussi se perdre dans le grand labyrinthe en forme de papillon, son insecte fétiche…

Lire également notre article Brive-la-Gaillarde, l’épicurienne de Corrèze et Corrèze : le pays de Brive, en famille

Le + de routard.com :

Tout le long de la vallée de la Vézère, nombreux sont les sites à témoigner de l’histoire des Templiers et des Hospitaliers, ces fameux ordres chevaliers et militaires du Moyen Âge. À Varetz, on retrouve par exemple une commanderie (visites sur réservation uniquement) et une petite chapelle (demander la clef à la mairie).

Safran, osier, vin… Des savoir-faire au fil de la Vézère

Safran, osier, vin… Des savoir-faire au fil de la Vézère
Cake confiture de safran -Safran de la Vézère © Aurélie Michel

Entre Uzerche et Varetz, on fait un rapide crochet par la ferme du Safran de la Vézère. Dans un cadre enchanteur, en surplomb des gorges de la Vézère, Emmanuelle et Laurent cultivent du safran.

Oui, vous avez bien lu : du safran en Corrèze ! Les pistils de ces Crocus sativus, qui fleurissent à l’automne, demandent d’ailleurs beaucoup de minutie. À la boutique de la ferme, on retrouve toute une gamme de produits safranés : ses confitures et sirop, des tisanes, de la bière...

Osier Etc © Aurélie Michel

Amoureux de vannerie, partez à la rencontre d’Olivier Ton, aka Osier Etc. Il réalise toute sorte d’objets en osier – du saule, de différentes espèces : des paniers, des bancs, des personnages… Et même des structures en osier vivant : les jolies cabanes feuillues des Jardins de Colette, c’est lui ! Olivier Ton organise également des ateliers, pour apprendre à fabriquer ses propres paniers, et est présent sur certains marchés.

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Dans les environs de Saillant, sur les coteaux de schiste, on fait aussi du vin. Depuis longtemps, car les vignes existaient déjà du temps des moines de l’Abbaye de Cluny… Le vignoble s’étend désormais sur 23 ha. La cave des Coteaux de la Vézère rassemble une dizaine de viticulteurs propriétaires du vignoble et une cinquantaine de vignerons associés.

Larche : terminus de la Vézère corrézienne et gardienne des cordes traditionnelles Palus

Larche : terminus de la Vézère corrézienne et gardienne des cordes traditionnelles Palus
Corderie Palus © Aurélie Michel

Larche est le terminus de la Vézère corrézienne, et donc, de notre périple au fil de la rivière. Et en parlant de fil, la visite de la Corderie Palus est un excellent moyen d’achever cette belle aventure. Il s’agit de la dernière corderie « au long » de France.

Fondée en 1908 et listée depuis 2020 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, la corderie Palus a aussi reçu en 2023 l’exigeant label EPV, entreprise du patrimoine vivant. La visite, en compagnie du passionnant Stéphane, nous plonge dans l’univers de la corderie des anciens.

Meubles de métiers, machines, métiers à corder, tabouret, balance et même les bruits : tout est d’époque dans le bâtiment le plus ancien, qui date des années 1940. Ses 280 m de longueur provoquent un incroyable effet de profondeur : à perte de vue, le dernier atelier traditionnel au long capable de travailler sur d’aussi grandes longueurs. Les cordiers fabriquent ici les cordes comme d’antan, avec pour outil une pièce de bois au drôle de nom, couchoir toupin.

La finition des cordes traditionnelles Palus, en fibres naturelles de lin, est bluffante. Si elles sont si belles, c’est parce que les fils sont au préalable tirés à la main et « nettoyés ». Tous les petits défauts sont soigneusement supprimés. Seuls l’œil et la main de l’homme sont capables d’un tel travail.

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Polyvalente, la corderie Palus travaille également avec des matières synthétiques et possède, aux côtés des machines traditionnelles, des machines modernes. Cela lui permet d’ailleurs de continuer à faire durer la tradition en parallèle. Les clients qui lui font confiance représentent des domaines aussi variés que l’agriculture, l’artisanat d’art, l’ameublement, le design, le sport…

Fiche pratique

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Comment y aller et se déplacer ?

– En voiture, jusqu’à Brive-la-Gaillarde : à 4 h 40 de Paris par l’A20 (axe Paris-Toulouse) ; à 2 h de Toulouse par l’A20, à 5 h 50 de Marseille par l’A20, à 2 h 15 de Bordeaux par l’A89 (axe Lyon-Bordeaux) ; à 3 h 30 de Lyon par l’A89…

– En train : direct Paris Austerlitz - Brive-la-Gaillarde (4 h 30), Bordeaux-Brive (via Périgueux) en 2 h 30.

– En avion : liaisons aériennes régulières Amélia, Paris Orly Ouest - Brive Vallée de la Dordogne (environ 1 h 20). Trouvez votre billet d’avion

Location de voiture indispensable sur place.

Bonnes adresses

– Le Grand Hôtel : 67-69, av. Jean-Jaurès, à Brive-la Gaillarde. Pile devant la gare, un hôtel de ville chic, aux chambres modernes et confortables. On apprécie tout particulièrement les chambres en hauteur, avec vue imprenable sur les toits de Brive. Chambre « confort » à partir de 70 €/nuit  (petit déjeuner à partir de 12 €).

– Restaurant le Comptoir de Saint Sernin : 21, av. Jean Jaurès, à Brive-la-Gaillarde. Une grande salle au mobilier chiné, une cuisine généreuse et délicieuse, à la fois traditionnelle et inventive. Bref, la fameuse formule magique du bistronomique. La spécialité de la maison, l’épaule d’agneau confite 12 heures est à tomber. De même pour le dessert, le pain perdu de Mamie, avec une vraie grosse tranche de pain au levain, du caramel au beurre salé, de la glace à la vanille… Carte : entrées 10,90 €, plats 20,50 €, desserts 9 €. Menu bistrot entrée-plat-dessert 36 €.

– Auberge du Mont Chauvet : à Saint-Merd-les-Oussines. Seul commerce du hameau, cette petite auberge familiale – dont la porte affiche fièrement ses Routard ! – promet un déjeuner sans chichi. Dans les assiettes, une cuisine traditionnelle comme à la maison, pour se requinquer en toute simplicité. On adore la passion des patrons pour les vaches : les bibelots et photos de bovins s’invitent jusque dans les cabinets... Menu : 15 €.

– Hôtel-Restaurant La Brasserie : à Treignac. Une brasserie (de bière, donc) érigée en 1840 en bordure de Vézère, devenue hôtel-restaurant familial à la fin du XIXe siècle. En deux mots, une institution ! L’ambiance peut être très calme l’après-midi, mais ne vous y fiez pas : le soir, la table affiche vite complet. Il faut dire qu’en plus d’être très bien accueilli (un savant mélange de gentillesse, d’humour et de professionnalisme) et très bien installé, on y mange très bien. Entrées à partir de 16,50 €, plats environ 24,50 €, dessert 8 €. Également une formule bistrot : entrée-plat-dessert 22,50 €, 30 € avec fromages ; entrée-plat ou plat-dessert 18 € ; le plat unique 13,50 €. Chambre double standard : 76,80 €.

– Restaurant La Table de M : place Alexis Boyer, à Uzerche. Les chefs, Arnaud et Jérémy, proposent une cuisine à la fois traditionnelle et originale, préparée avec de bons produits de saison. Côté plat, l’entrecôte de viande Limousine est une valeur sûre, tout comme le poisson (selon la pêche) cuit à basse température. Entrées à partir de 9 €, plats à partir de 16 €, desserts à partir de 8€. Formule du jour (du mardi midi au vendredi midi) 17€ entrée-plat-dessert ou 15€ entrée-plat ou plat-dessert. Menu enfant 12 €.

– Hôtel-restaurant Joyet de Maubec : place des Vignerons, à Uzerche. Installé dans un magnifique ancien hôtel particulier du XVIe siècle, cet hôtel haut perché dans la vieille ville est une splendeur, à l’extérieur, comme à l’intérieur. Et quel bonheur de se réveiller avec vue sur la Vézère… Il abrite également une bonne table gastronomique, La Treille Muscate (en clin d’œil à Colette : c’était le nom de sa maison, à Saint-Tropez), dans une élégante salle. Là aussi, avec vue sur la Vézère en contrebas et, au mur, d’intéressantes photos d’époque. Chambre à partir de 95 €/nuit. Menu découverte entrée-plat-dessert 36 €.

– Hôtel-restaurant le Château de Castel Novel : route de Roland Garros, à Varetz. Au cœur d’un somptueux parc de 16,5 ha se dresse fièrement l’élégant château du XIIIe siècle, classé monument historique. Un privilège, pour ne pas dire un rêve éveillé, que de séjourner dans un lieu si beau, habité par l’âme de la grande Colette… Les 26 chambres avec vue sur le parc sont d’ailleurs toutes équipées d’une table à écrire, comme à son époque. L’été, dîner sur la terrasse du château est un vrai bonheur. Au menu de cette table gastronomique, la délicieuse cuisine traditionnelle du chef Geoffrey Debrach ; menu Bel Gazou (surnom que donnait Colette à sa fille)à partir de 41 € ou 26 € plat-dessert et 29 € entrée-plat. Chambre standard à partir de 105 € ; 135 € en demi-pension pour 1 personne ou 195 € en demi-pension pour 2 personnes.

Texte : Aurélie Michel

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