La Basilicate, l'Italie secrète
C’est l’un des secrets les mieux gardés d’Italie, tout au sud du pays, entre les Pouilles et la Calabre.
La Basilicate est une province discrète et peu peuplée, dont on connaît essentiellement la cité troglodyte de Matera, un extraordinaire décor de film qui a inspiré Pier Paolo Pasolini et Mel Gibson pour La Passion du Christ.
S’il faut absolument venir à Matera – l’une des villes les plus singulières et séduisantes d’Italie –, la Basilicate mérite d’être explorée. Voilà sans doute l’une des dernières régions transalpines qui reste encore à découvrir, entre montagnes arides, parc nationaux boisés, criques secrètes et villages où le temps semble s’être arrêté.
Et, comme partout en Italie, la Basilicate possède un patrimoine remontant à l’Antiquité, des traditions solidement ancrées et une gastronomie à se damner. Le tout, sous un ciel bleu…
Préparez votre voyage avec nos partenairesLa Basili… quoi ?
Entourée par les Pouilles, la Campanie et la Calabre, la Basilicate reste largement méconnue. Peu peuplée (574 000 hab.), cette petite province du Mezzogiorno, appelée également « Lucanie », se trouve à l’écart des grands axes routiers et ferroviaires. Essentiellement montagneuse et rurale, elle ne possède que deux petites façades maritimes sur les mers Ionienne et Tyrrhénienne.
Enclavée, la Basilicate a longtemps été une terre de pauvreté et d’émigration, malmenée par la sécheresse et le retard économique. Une région oubliée jusqu’au début des années 1950, malgré sa riche histoire qui a vu se succéder, entre autres, Grecs, Byzantins, Normands, Aragonais ou Bourbons.
En dépit d’un réel développement depuis un demi-siècle, la Basilicate reste encore relativement isolée des flux touristiques et ce n’est pas le moindre de ses charmes. De fait, elle a su conserver son authenticité et ses traditions, offrant le visage d’une région préservée.
Tel est son paradoxe : économiquement pauvre, la Basilicate a beaucoup à offrir au visiteur, à commencer par l’accueil chaleureux de ses habitants. Les amoureux des grands espaces seront comblés par sa faible densité et la variété de ses paysages, alternant montagnes et champs de blé, forêts profondes et déserts brûlés par le soleil, sans oublier les plages du littoral.
Habitée depuis la préhistoire, la Basilicate possède également de nombreux trésors artistiques et culturels. Temples grecs, châteaux médiévaux, églises rupestres, villages perchés, fêtes votives et plaisirs gastronomiques ponctueront votre voyage. Avec, comme étape incontournable, l’extraordinaire ville troglodyte de Matera.
Matera, l’incroyable cité troglodyte
Une cité aux allures bibliques, dont l’origine remonte à la nuit des temps. Pasolini et Mel Gibson y ont d’ailleurs tourné la Passion du Christ. Matera, l’une des plus vieilles villes du monde avec Alep et Jéricho, a tout d’un fantastique décor de cinéma.
On vient à Matera (60 km au sud de Bari) essentiellement pour les sassi – littéralement « les cailloux » –, des habitations troglodytiques remontant au paléolithique. Entièrement rupestre, la cité est creusée ou construite à même la roche calcaire (tufo), sur le flanc escarpé d’un profond canyon au fond duquel coule une rivière.
Une atmosphère envoûtante se dégage des lieux, un ensemble inextricable de grottes, ruelles, passages couverts, escaliers donnant sur le vide, citernes et canaux. Le labyrinthe des sassi défie la raison et l’imagination : les toits des maisons servent de support à celles du niveau supérieur, selon un emboîtement des plus subtils. Une église a même été creusée au-dessous d’un cimetière !
Il ne faut pas hésiter à se perdre dans cette sorte de médina troglodyte, se déployant sur deux vallons, dominés par une cathédrale romane. D’un côté, se trouve le sasso Barisano, plus construit et aménagé, de l’autre le sasso Caveoso, plus pauvre et ouvert sur le ravin.
C’est dans ce sasso que l’on trouve aussi la plus grande concentration des églises rupestres qui furent décorées au Moyen Âge par des moines byzantins réfugiés dans les grottes de Lucanie. On en compte environ 150 autour de Matera, dont la magnifique Crypte du Péché Originel, isolée au bord d’un ravin. Un trésor inestimable.
Matera : les sassi, des bas-fonds à l’Unesco
Les sassi sont l’attraction touristique majeure et l'une des fiertés de la Basilicate. Il n’en a pas toujours été ainsi : à partir du 16e s, ils ont été délaissés par la noblesse et le clergé qui s’installèrent dans la ville haute.
Autour de la Piazza del Sedile et de la via Ridola, de somptueux édifices sont alors érigés, comme le palazzo Lanfranchi, qui abrite aujourd’hui un musée d’art, ou l’imposante Chiesa del Purgatorio (1747). Toujours très fréquentée, la ville haute est l’un des hauts lieux de la passeggiata matérane.
Au 19e s, les sassi s’enfoncent peu à peu dans la pauvreté. Le petit peuple de Matera s’entasse dans les grottes de plus en plus insalubres, souvent avec des animaux. Exilé en Basilicate par Mussolini, l’écrivain Carlo Levi compare Matera, dans Le Christ s’est arrêté à Eboli (1945), à « l’Enfer » de Dante. Une ville maudite, où la malaria fait des ravages.
Matera devient alors le symbole du Sud de l’Italie sacrifié. En 1950, la ville est qualifiée de « honte nationale » et les 15 000 habitants des sassi sont relogés de force dans des HLM. Un traumatisme qui fait partie de la mémoire de la ville.
Ce n’est qu’à partir des années 1980 que la réhabilitation des sassi est entamée, sous la férule de l’avocat Raffaello de Ruggieri (aujourd’hui maire de la ville). Matera prend sa revanche : en 1993, les sassi sont classés à l’Unesco. Quelque 3 000 personnes retrouvent le chemin des grottes. Des hôtels troglodytes ouvrent leurs portes et des cavernes sont transformées en salles de théâtre (Casa Cava) ou en musée de sculptures (MUSMA).
Dernière consécration : Matera vient d’être choisie pour être la capitale européenne de la Culture en 2019.
Carlo Levi, un grand homme en Basilicate
C’est un écrivain originaire du Nord, le piémontais Carlo Levi, qui a remis sur la carte cette éternelle oubliée de l’unité italienne qu’était la Basilicate. Et, au-delà de la province, l’ensemble du Mezzogiorno, resté à l’écart du développement économique transalpin.
Médecin et peintre turinois, Carlo Levi (1902-1975) s’est retrouvé assigné à résidence sous le fascisme à Aliano, un petit bourg du centre de la Basilicate. Une expérience qu’il raconte dans Le Christ s’est arrêté à Eboli, l’un des plus grands romans italiens du 20e siècle adapté au cinéma par Francesco Rosi (1979). Il y décrit avec une grande humanité la vie des pauvres paysans lucaniens se sentant oubliés par le Christ, qui se serait « arrêté à Eboli », dans la Campanie voisine.
Les terribles pages consacrées à la misère des habitants des sassi de Matera, comparés à l’Enfer de Dante, font l’effet d’une bombe. L’Italie tout entière prend alors conscience de l’extrême pauvreté du Sud.
Resté toute sa vie attaché à la Basilicate, Carlo Levi a consacré par la suite plusieurs peintures aux paysans et aux habitants des sassi, dont une fresque de 18 m que l’on peut voir au Palazzo Lanfranchi de Matera.
Situé à 90 km au sud-ouest de Matera, dans un paysage lunaire de cheminées de fées, Aliano conserve le souvenir de son grand homme, qui est enterré dans le cimetière local. On peut visiter la maison où vivait Carlo Levi, ainsi qu’une pinacothèque qui expose ses tableaux et des photos sur sa vie à Aliano.
La Basilicate, de l'intérieur
Si Potenza, le chef-lieu de la Basilicate, ne présente pas un grand intérêt, l’intérieur de la Basilicate offre quelques échappées belles aux visiteurs épris de grands espaces :
- Les paysages grandioses et les montagnes déchiquetées des Dolomites lucaniennes méritent vraiment le détour, notamment autour des villages en vis-à-vis de Castelmezzano et Pietrapertosa. On atteint ces deux petits bijoux nichés à 1 000 m au creux de spectaculaires parois rocheuses par une vertigineuse route de montagne. Il volo dell’angelo, une sorte de tyrolienne, relie les deux villages. Avis aux amateurs de sensations fortes !
- Un tout autre vertige attend le visiteur des « calanchi », des collines argileuses et arides sculptées par l’érosion. Un paysage de fin du monde, aux accents lunaires, que l’on peut admirer autour d’Aliano et de Craco, un village médiéval fantôme vidé de ses habitants dans les années 70.
- Autre ambiance dans le nord de la Basilicate, autour du Vulture, un volcan éteint. Une région verte et fertile, où est notamment produit l’excellent vin local, l’aglianico. C’est aussi dans cette région que se trouvent Venosa, ville natale d’Horace, ou Melfi, dominée par l’imposant château médiéval construit par Frédéric II de Souabe.
- A cheval sur la Basilicate et la Calabre, le parc national du Pollino – le plus grand d’Italie – déploie ses montagnes recouvertes d’une végétation luxuriante, entre les mers Ionienne et Tyrrhénienne. Un terrain de jeu idéal pour les randonneurs et les sportifs qui peuvent notamment y pratiquer du VTT, de l’équitation, du rafting et du canoë kayak.
La côte ionienne, de la Magna Grecia à Francis Ford Coppola
À une demi-heure de route de Matera, la côte Ionienne déploie ses longues plages de sable fin et sa plaine maraîchère recouverte d’oliviers et d’arbres fruitiers. Une sorte de pays de cocagne qui a inspiré les Grecs de l’Antiquité, qui s’y sont installés dès le 8e s av. J.-C.
Metaponto, aujourd’hui une station balnéaire sans grand charme, était alors une colonie importante de la Magna Grecia (Grande Grèce). Pythagore et ses disciples s’y réfugièrent au 6e s av. J.-C., contribuant au rayonnement de la région.
Les 15 colonnes encore debout des Tavole Palatine, un temple dorique, témoignent de cet âge d’or de l’Antiquité. Non loin, le musée archéologique expose une riche collection d’objets trouvés dans les nécropoles de la région. Une visite que l’on peut compléter par celle du parc archéologique ou du musée de la ville voisine de Policoro.
Des dieux grecs aux étoiles d’Hollywood, il n’y a que quelques kilomètres. Car c’est du village voisin de Bernalda qu’est originaire le grand-père de Francis Ford Coppola. En 2005, le réalisateur du Parrain a racheté le Palazzo Margherita, un palais du 19e s, qu’il a transformé en petit hôtel de luxe. Sa fille, Sofia Coppola, y a d’ailleurs célébré ses noces avec le chanteur du groupe Phoenix.
Niché dans un jardin de style Renaissance, le Palazzo Margherita veut être une maison de famille pour ses hôtes. Must du must, on peut dormir dans la chambre glamour de Sofia Coppola, ou dans celle de Roman (le fils). Pour la suite du « Parrain » Francis, il faudra gagner au Loto.
Si votre maigre portefeuille ne vous ouvre pas les portes du Palazzo, il vous reste toujours le bar-restaurant Cinecittà du même Coppola, dont le chef est le même que celui du Palazzo. À des prix très démocratiques…
Maratea, la perle cachée de la Basilicate
Des criques, des petites plages et des calanques, qui s'étendent sur une trentaine de kilomètres le long du Golfe de Policastro, isolées du reste de l'Italie par des montagnes recouvertes d’une végétation luxuriante… Maratea a tout d’un trésor secret, connu des happy few qui en ont fait leur lieu de villégiature privilégié.
Enclavée entre la Campanie et la Calabre, la côte tyrrhénienne de la Basilicate possède un littoral encore préservé, sur fond d’à-pics vertigineux truffés de grottes, où se nichent des villages perchés.
On l’atteint par une route serpentant à travers les reliefs du parc naturel du Pollino. Un site idyllique, au parfum de côte amalfitaine, à parcourir en vespa les cheveux au vent (ou avec un casque, c’est moins romantique, mais plus prudent…).
Posé sur les flancs du mont San Biagio, le village de Maratea invite à la flânerie dans les ruelles tortueuses de son centro storico. Au sommet de la montagne, à 600 m d’altitude, une statue du Christ Rédempteur donne à Maratea des airs de Rio de Janeiro. Panorama exceptionnel sur la côte.
Après avoir jeté son ancre à Maratea, on jettera volontiers son dévolu sur les plages aux alentours. Chacune a sa spécialité : la Nera du sable noir d’origine volcanique, la Secca de petites criques rocheuses, Fiumicello et Porto restent plus accessibles, avec une marina plutôt chic. Cersuta et La Lupa-Acquafredda, les plus éloignées et nos préférées, s’étendent sous de spectaculaires falaises.
De Maratea, des sentiers de randonnées permettent de faire des excursions et des treks dans la nature restée sauvage de l’arrière-pays. Des routes sinueuses conduisent vers des villages reculés, où le temps semble s’être arrêté, comme Latronico ou San Paolo Albanese, fondé au 15e s par une colonie d’immigrés albanais.
Un tout autre univers, rude et montagneux, à quelques kilomètres à peine de la dolce vita de Maratea…
Fiche pratique
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Office national du tourisme italien
Office du tourisme de Basilicate
Comment y aller ?
Bari est l’aéroport le plus proche de Matera (60 km), tandis que Naples-Capodichino est celui le plus proche de Maratea (2 h de route). Bari et Naples sont desservis depuis la France par Alitalia, EasyJet et Ryanair. Réservez votre billet d’avion.
Location de voiture conseillée – sinon obligatoire – pour sillonner la Basilicate, les transports en commun (train, bus) n’étant pas des plus efficaces.
Où dormir ?
- Corte San Pietro : via B. Buozzi 97 B, à Matera. Un petit hôtel troglodyte de 5 chambres dans le très tranquille sasso Caveoso. Ici, c’est la grotte version chic et confortable, dans un cadre épuré et élégant. Excellent petit déj servi dans une salle voûtée. Accueil adorable de deux amoureux de Matera. Une très belle adresse. Double classique 130 €, de luxe 195 €.
- AJ et hôtel Le Monacelle : via Riscatto, 9/10, à Matera. Près du Duomo, une AJ et un hôtel installés dans un ancien couvent. Dortoirs mixtes 18-22 € et chambres doubles à partir de 90 €.
- Hotel-Ristorante La Tana : via Castrocucco, 22 à Castrocucco (Maratea). Un sympathique hôtel de vacances familial, un peu éloigné de la mer, mais avec piscine, spa et équipements de sport. Bonne cuisine orientée mer côté resto. Chambres 34-110 €.
- Locanda delle Donne Monache : via Carlo Mazzei, 4, à Maratea. Un très bel hôtel installé dans un ancien couvent du 17e s sur les hauteurs de Maratea. Certaines chambres donnent sur le centre historique, tout comme la piscine. Plage privée. Un petit paradis à partir de 125 € la double.
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Où manger ?
- L’Arco : via delle Beccherie, 49, à Matera. Une très bonne osteria au-dessus du sasso Barisano. On s’y régale d’une cuisine fraîche et goûteuse, à base de produits régionaux. Les pâtes Mischiglio (trois farines) sont parfaitement maîtrisées, les viandes particulièrement tendres et la sélection d’antipasti permet de découvrir pas mal de spécialités. Le menu dégustation à 25 € est une aubaine. Service efficace et sympa. Bref, un vrai coup de cœur !
- L’Abbondanza lucana : via Bruno Buozzi, 11, à Matera. L’un des meilleurs restos gastronomiques de Matera, où les classiques locaux sont cuisinés avec talent. Cadre assez chic et service à la fois stylé et décontracté. Compter 30-35 €.
- L’Arturo Enogastronomia : piazza del Sedile, 15, à Matera. En plein cœur de la ville haute, une épicerie-resto parfaite pour une pause charcuterie-vin-fromage au déjeuner.
- La Gatta Buia, via delle Beccherie 92, à Matera. Un cadre élégant et moderne pour une cuisine régionale bien troussée. Belle carte des vins. Compter 25-30 € le repas.
- Al becco della civetta : vico 1 Maglietta, 7, à Castelmezzano. On vient de toute la région pour déguster la cuisine d’Antonietta, dans son hôtel-resto panoramique des Dolomites. Cuisine 100 % lucanienne, certo !
Pour tout connaître de l’histoire de Matera : l sassi invisibili à la Casa Noha
On vous conseille ce spectacle multimédia proposé par le Fondo Ambiente Italiano. Il retrace l’étonnante histoire de cette ville hors du commun (en italien et en anglais). Une appli pour smartphone est également disponible. Tlj 9-18 h (avr.oct) 10 h-16 h 30 le reste de l’année. Entrée libre, mais une participation de 4 € est conseillée (adresse : Recinto Cavone 9, 75100 Matera).
Gastronomie de la Basilicate
Profitez de votre séjour pour goûter aux spécialités locales :
- Les pâtes : le mischiglio (pâtes à base de farine de légumes et de céréales), les ferricelli (pâtes fraîches allongées), les orrechiette (en forme de petites oreilles), le purceduzz (gnocchi à l’œuf au miel et aux amandes).
- Le poivron séché (peperone di Senise crusco), souvent doux, est un condiment très utilisé pour assaisonner les pâtes.
- La saucisse de porc « lucanica » ou « sopressate ».
- Le pain de Matera, réputé dans toute l’Italie.
Pour en savoir plus sur la gastronomie de la Basilicate
Un souvenir à rapporter
Le cuccù de Matera, un sifflet porte-bonheur en forme d'oiseau, réalisé en céramique ou en terre cuite (photo).
À lire, à voir
- Le Christ s’est arrêté à Eboli de Carlo Levi (1945) : le chef-d’œuvre autobiographique de Levi qui, accusé d’antifascisme, a séjourné en résidence surveillée en 1935-1936 dans un village de la Basilicate.
- L’évangile selon Saint-Matthieu de Pier Paolo Pasolini (1964), évocation de la vie de Jésus tournée dans les sassi et la gravina de Matera.
- Allonsanfan de Paolo et Vittorio Taviani (1974), un autre classique du cinéma italien avec Mastroianni tourné à Matera.
- Le Christ s’est arrêté à Eboli (1979), l’adaptation cinématographique de Francesco Rosi avec Gian Maria Volontè, tourné à Craco, Aliano et Matera.
- Io non ho Paura de Gabriele Salvatores (2002), un drame tourné en Basilicate.
- La Passion du Christ de Mel Gibson (2004) où Matera figure Jérusalem.
- Basilicata Coast to Coast de Rocco Papaleo (2010), immense succès en Italie, cette comédie qui met en scène un groupe de musiciens a révélé la région au grand public.
Liens utiles
Page de l’Unesco consacrée à Matera.
Ferula viaggi une agence pour des visites guidées de Matera et sa région.
Volo dell’angelo : une attraction des Dolomites lucaniennes pour ceux qui ont le cœur bien accroché.
La Grancia : le Puy-du-Fou local. Un spectacle en italien en plein air sur les brigands de Basilicate.
Palazzo Margherita : pour le rêve, l’hôtel de Coppola à Bernalda.
Musée d’archéologie de Métaponte
Festa della Madonna della Bruna : le 2 juillet, la plus grande fête de l’année à Matera.
Texte : Jean-Philippe Damiani
Mise en ligne :