Street Art à Berlin
Mitte et Scheunenviertel : passé/présent
Depuis la chute du mur, Mitte est devenu le quartier central de la capitale allemande. Incontournable, il offre un excellent aperçu du Berlin d’hier et d’aujourd’hui.
Il fut le poumon underground de la ville durant de longues années grâce au célèbre squat Tacheles. Depuis la fermeture du lieu, le quartier s’est assagi. Mais son « ADN alternatif et artistique » se respire encore et toujours le long des rues et des façades…
Tacheles, le plus célèbre squat d’artistes de Berlin a fermé ses portes en septembre 2012. Finis, les expos, les ateliers, les performances et leurs 400 000 visiteurs annuels. Terminé, cet esprit libertaire qui soufflait un air de bohême sur ce quartier historique. Place à la rénovation pour accueillir les futurs appartements, commerces et activités culturelles… Alors oui, Mitte et Scheunenviertel ont perdu de leur saveur d’antan. Oui, il y a un « avant » et un « après » Tacheles.
Itinéraire
Ce quartier animé regorge encore de joyaux sur ses murs et sous les arches du S-Bahn. Direction la Rosenthaler Strasse, où les stickers et affiches détournées côtoient les graffs et les pochoirs. Une véritable chasse aux trésors où l’on peut découvrir les œuvres des talentueux Jimmy C, Mr 6, El Bocho ou encore The London Police. L’incontournable Banksy est également passé par là !
Faites aussi un détour par l’Alte Schönhauser Strasse, nouvelle place forte du street art à Berlin. Les murs des maisons et des magasins prennent vie grâce à de majestueuses fresques robotiques et animalières ! Tiens, tiens… Banksy est, encore une fois, passé par là…
Durée de la visite : 2-3 heures
Coup de cœur
Pour un concentré de street art made in Berlin, rendez-vous au 39, Rosenthaler Strasse, à la Haus Schwarzenberg. Un joyeux foutoir où s’entrechoquent pochoirs, mosaïques, autocollants, fresques et sculptures éphémères. Explorez tous les recoins de ses cours en enfilade pour découvrir cette formidable galerie d’art éclectique !
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Nicolas George
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