Parcs et réserves du Kenya
Safari au Kenya : mode d’emploi
Où et quand ?
Les deux saisons sèches, de mi-décembre à mi-mars (plus ensoleillée) et de juin à fin octobre sont à privilégier : les animaux se regroupent autour des points d’eau et la végétation plus clairsemée facilite l’observation.
Pendant les pluies (le reste du temps), les pistes transformées en bourbier restreignent l’accès aux seuls 4x4 (et encore, pas partout : les Aberdares peuvent même être fermés).
Si vous souhaitez assister à la grande migration des gnous et des zèbres, c’est entre juillet et septembre qu’il faut venir au Masai Mara.
Où dormir ?
Les moyens modestes opteront pour le camping. La plupart des sites des parcs sont rudimentaires et assez chers (20-30 $/pers), mais quelques-uns disposent de douches. Ils ne se réservent pas, sauf si l’on veut un special campsite, c’est-à-dire un site pour soi tout seul (mais sans aucune infrastructure). L’idée est sympa, mais ça coûte très cher : 30-40 $/pers, plus frais de réservation (qui peuvent atteindre 75 $/site). Apporter provisions et eau potable s’impose.
Les lodges coûtent invariablement cher. Leurs tarifs sont presque toujours en pension complète. Les plus abordables (rien ou presque en dessous de 250 $ la double) alignent tentes, chambres ou bungalows de manière un peu industrielle. Par « tente », comprenez une chambre en toile avec une salle de bains en dur et, le plus souvent, un toit en makuti (chaume). Les tarifs des plus beaux, tendance Out of Africa et intimité renforcée, s’envolent : 600 $ et jusqu’à plus de 2 000 $ la nuit pour les plus luxueux ou exclusifs (souvent situés hors des parcs).
Safari organisé ou individuel ?
Les grands voyagistes proposent des programmes incluant surtout les grands parcs et réserves. Ils cumulent souvent trop de lieux, ce qui ne laisse pas toujours le temps de bien en profiter (les trajets sont longs).
Mieux vaut privilégier un tour opérateur sur-mesure en choisissant 2 ou 3 parcs ou… tout organiser soi-même. On peut louer un véhicule avec chauffeur et guide, ou décider de conduire (permis international), si l’on est un minimum rodé au pilotage dans les pays en voie de développement.
Le 4x4 est quasi obligatoire, sauf si vous vous en tenez aux parcs de Nairobi et d’Amboseli. On reste ainsi aussi longtemps qu’on le souhaite devant chaque animal, au lieu de butiner à triple allure de l’un à l’autre… Un bémol : sans guide, il est plus difficile de trouver les fauves, mais on peut engager un ranger à l’une des portes d’entrée pour quelques heures ou pour la journée (environ 30 €).
Les petits budgets n’auront guère qu’une option : prendre un safari de 3 ou 4 jours à Nairobi, en minibus et en version camping, auprès des TO les plus abordables. Il en coûte au moins 300 $ pour 3 jours, hors entrée des parcs. Demandez bien ce qui est inclus ou non, c’est essentiel !
Préparez votre voyage avec nos partenaires- Intro
- Parcs et réserves du Kenya : infos pratiques
- Safari au Kenya : mode d’emploi
- Le parc national de Nairobi : un avant-goût prometteur
- Amboseli : au pied du Kilimandjaro
- Tsavo : le géant kenyan
- La réserve du Masai Mara : l’apothéose du safari
- Le lac Nakuru : plus de flamants, mais plein de rhinos !
- Hell’s Gate : à pied ou à vélo
- Le mont Kenya : un 5 000 m à la portée de tous (ou presque)
- Samburu : aux portes du désert
- Les autres parcs
Texte : Claude Hervé-Bazin