Le meilleur du Danemark
Le meilleur du Danemark : Copenhague
Il émane quelque chose de presque provincial de cette capitale de seulement 600 000 habitants (2 millions pour toute l’agglomération). Bâtie sur deux « îles », sillonnée de canaux, Copenhague est une ville agréable à vivre, où le vélo détrône la voiture et les (petites) sirènes montent la garde.
On la parcourt donc à deux roues ou à pied, butinant entre le vieux port très photogénique de Nyhavn, collectionnant terrasses de cafés et vieux gréements, et le quartier de Christianhavn, la « Petite Amsterdam » danoise, construite les pieds dans l’eau de l’Øresund. C’est là, dans un recoin, que s’étend le plus grand squat pérenne du monde : la « ville libre » de Christiania, temple du street art, de la musique et… du cannabis. Un coin à découvrir aussi de haut depuis le sommet de l’insolite tour en spirale de l’église Saint-Sauveur.
Le cœur animé de Copenhague est balisé par l’artère commerçante de Strøget et par la haute tour en brique (105 m) du Rådhus (Hôtel de Ville) – panorama garanti. Le quartier latin entourant l’université et la cathédrale ne manque pas de charme, notamment place Gråbrødretorv, pavée, entre fières demeures pastel et unique grand platane. À voir aussi : la Rundetårn, un observatoire du 17e s accessible par une rampe en spirale.
La ville croule littéralement sous les palais et les châteaux : Christiansborg (1745) sur Slotsholmen, « l’îlot du Château », où les appartements royaux (ouverts à la visite) voisinent avec le Parlement et la Cour Suprême ; le palais d’Amalienborg occupant une splendide place 18e aux parfaites symétries (résidence royale et musée) ; et encore le château Renaissance de Rosenborg, aux intérieurs d’une richesse assez époustouflante.
Mais Copenhague, c’est aussi bien sûr la Petite Sirène, le parc d’attractions du Tivoli, très rétro, et une multitude de beaux musées – à commencer par le gigantesque Musée national, la splendide Ny Carlsberg Glyptotek et le très riche Musée des Beaux-Arts.
Préparez votre voyage avec nos partenairesTexte : Claude Hervé-Bazin