L'avion tranquille

Les cas où l'avion est déconseillé

Les cas où l'avion est déconseillé
© shadowalice - Adobe Stock

Il est déconseillé de :

- Faire voyager un nourrisson en avion s’il est enrhumé. Le rhume peut en effet dégénérer en otite moyenne, voire aiguë. Chez l’adulte, un gros rhume peut favoriser des problèmes auriculaires importants.

- Voyager en avion lorsque l’on a une rhinite, une otite ou une sinusite. Les douleurs auriculaires peuvent être très fortes. En cas d’otite, les complications peuvent être importantes, et les séquelles définitives. Si vous avez été opéré récemment (moins de 3 trois mois) mieux vaut reporter votre voyage.

- Prendre l’avion en cas de grossesse, après le huitième mois (après le septième mois pour certaines compagnies). En savoir plus sur l’accouchement en plein vol et voyager enceinte.

- Prendre l’avion lorsque l’on a une maladie contagieuse. Avec la climatisation, vos microbes vont circuler dans tout l’avion… Pour une fois, laissez votre générosité au placard.

- Porter vos lentilles de contact pendant le vol : risque de conjonctivite hyperhémique.

Il est formellement déconseillé de prendre l’avion en cas de :

- Décollement de rétine de moins de 6 six semaines, glaucome aigu opéré depuis moins d'un mois ou en poussée.

- Ulcère gastro-duodénal en poussée, et en cas d’opération récente au niveau du système digestif. Il y a risque d'occlusion, de perforation, d'hémorragie digestive.

- Toute maladie cardiovasculaire doit être stable depuis plus de 6 six semaines avant de vous permettre un vol long-courrier. Munissez-vous de vos médicaments à bord, de votre ordonnance de traitement, d'un électrocardiogramme récent. Si vous êtes traité par anticoagulants, gardez avec vous les derniers résultats d'analyse (TP, TCA, INR, plaquettes). Si vous êtes porteur d'un Pace Maker, faites-le contrôler et au besoin, munissez- vous de votre carte de Pace Maker et signalez-le à l'aéroport avant d'arriver au portique magnétique de sécurité.

- Psychoses aiguës et accidents vasculaires cérébraux de moins d'un mois ; épilepsie mal compensée, troubles du comportement. De plus en plus de compagnies prennent des mesures de sécurité afin de contrôler les débordements éventuels.

- Plongée récente : Plongeurs, pensez à respecter un intervalle de 12 à 24 heures avant de prendre l’avion, afin de permettre la dissolution de l’azote dans l’organisme. Sinon, l’altitude et la pressurisation de la cabine peuvent provoquer un accident de décompression.

Un malade peut-il voyager ?

Les malades et les accidentés, ou les personnes dont l'état peut nécessiter des soins en cours de vol, doivent être obligatoirement accompagnées par un personnel soignant. Ils sont admis sous certaines conditions et après acceptation du médecin de la compagnie. Ils peuvent être pris en charge par la compagnie moyennant finances. Un service médical d'urgence existe dans la plupart des aéroports.

En cas d’évacuation sanitaire, le voyage d'un malade peut être organisé. Il sera placé sous la responsabilité d'un médecin accompagnateur après accord avec la compagnie aérienne.

Texte : Routard.com

Les idées week-ends, les derniers reportages

Bons plans voyage

CROISIÈRES
Croisières dans les fjords de Norvège
AVION + HÔTEL
Santorin, vos vacances Jusqu'à -70%
ACTIVITÉS
Le top 10 de l'Australie de l'Ouest