En Novembre/Décembre 2018, nous avons passé 4 semaines en Polynésie Française.
Le budget total du voyage a été de 4500€ par personne (billets d’avion compris) en choisissant des hébergements « bon marché ».
Compte-tenu de la difficulté d’intégrer Maupiti à notre périple, nous avons opté pour un trajet : Papeete (1n)-Moorea (bateau -4n) –Huahine (3n) - Raietea (3n)- Bora (3n)-Tikehau (3n)-Rangi (3n)- Faka (3n)-Papeete (3n). L’option 3 nuits par île nous a bien plu.
C’est en avion, avec le pass Lagons d’Air Tahiti, que nous avons effectué les transferts inter-îles.
De tous les voyages effectués depuis 30 ans, c’est le plus beau en termes de snorkeling avec multitude de poissons et du corail globalement en bonne santé.
Le compte-rendu ci-dessous est très très long…et s’adresse plus particulièrement à ceux qui ne connaissent pas la Polynésie. C’est sous forme de récit que ce carnet est rédigé, reprenant nos impressions île par île que nous envoyons à notre famille et à nos amis au fil du voyage.
Merci aux habitués du forum Polynésie qui m’ont été d’une grande utilité, notamment pour déterminer le trajet à effectuer.
Bonne lecture et un peu d’indulgence si j’ai fait quelques erreurs ou s’il y a quelques maladresses de style…
DEBUT DU VOYAGE
Tahiti c’est loin, très loin…
Dans l’avion AIR TAHITI qui nous y emmène, restent une cinquantaine de places libres…il est vrai que le prix du billet d’avion peut être dissuasif ainsi que le temps pour y aller….
24 heures de trajet vont nous laisser le temps de « potasser » le Petit Futé pour connaître un peu mieux cette destination.
Après être partis à 11h35 de Roissy, nous voilà arrivés à Papeete à 23h le même jour : Super le trajet dans ce sens !!! mais c’est sans compter les 11 heures de décalage, ce qui fait environ 24h de trajet au total !!! Il faut le mériter pour aller en Polynésie…
Nous survolons tout d’abord la Grande Bretagne, passons au-dessus de l’Ecosse, en dessous de l’Islande, puis au Sud de l’Arctique Nord et enfin la traversée des Etats Unis d’Est en Ouest – Puis Los Angeles et Tahiti.
Au passage de l’immigration US, le papier « ESTA » dont il faut absolument faire la demande préalablement, ne nous est pas demandé – a priori, en donnant le passeport, notre demande est déjà enregistrée dans leur informatique…
A notre arrivée à Papeete, nous allons tout de suite retirer de l’argent au DAB. Ici, l’argent qui a cours est le Franc Pacifique. Le taux de change fixe est de 1 Euro = 119,332 CFP, soit : 11.900 CFP = 100€. Le franc CFP signifie « franc des Colonies françaises du Pacifique. Il s’appelle aussi XPF, sigle abrégé de l’appellation anglo-saxonne «eXchange Pacific Franc».
Avec une arrivée aussi tardive, une nuit s’impose à Tahiti avant de prendre le ferry du lendemain pour Moorea.
Le patron de l’hôtel FARE SUISSE nous attend à l’aéroport : nous ne sommes pas les seuls, cet hôtel présentant l’avantage d’effectuer un transfert gratuit, d’être à proximité du port pour rejoindre Moorea et de ne pas être trop cher.
Nous prendrons le temps de visiter Tahiti avant le vol retour, la sagesse préconisant d’être sur l’ile principale quelques jours avant le retour.
Tout proche de l’hôtel, quelques scènes de Street Art que nous admirons le matin.
Puis direction le ferry, où nous emmène gratuitement le gérant de l’hôtel, pour nous rendre sur Moorea.
MOOREA, l’ile aux Ananas
A seulement 17 km au nord-ouest de Tahiti, se trouve l’île de MOOREA qui est une île volcanique au relief accidenté avec le mont Tohi’e’a comme point culminant à 1.207 m.
Les paysages sont magnifiques et très variés avec de jolies plages, une belle montagne et de nombreux points d’intérêts. L’île est préservée de l’urbanisation, même si, avec ses 18000 habitants, elle est la deuxième île la plus peuplée de Polynésie française.
Elle a su garder un coté sauvage et authentique et elle fait généralement l’unanimité auprès des voyageurs pour son côté pratique (facilement accessible en bateau) et peu onéreux (pensions de famille à prix raisonnable).
En forme de cœur, l’île de Moorea est par ailleurs le paradis pour les jeunes mariés et ce d’autant qu’elle est proche de Tahiti.
La côte nord de Moorea est découpée par les profondes baies d’Opunohu (ventre du poisson-pierre en tahitien) et de Cook entre lesquelles trône le mont Rotui. En montant au belvédère, il est possible de voir les deux baies en même temps (cf photo).
4 jours ne sont pas de trop pour découvrir cette ile.
Ia ora na est le premier mot qu’il nous faut retenir car il dit bonjour.
POUR Y ALLER
Vu la proximité de l’île avec TAHITI, le plus simple est de prendre le ferry à Papeete avec toutefois la possibilité de prendre l’avion.
Ce dimanche, nous choisissons le départ de 8h50. Pour la première fois de ma vie, je bénéficie d’une réduction senior !!! 950 XPF (+ 60 ans) et 1200 XCP (adulte – 60 ans).
Contactés par mail, l’agence de Albert Transport nous attend à la sortie du ferry pour nous fournir une voiture de location louée 30.000 XPF au tiers pour 4 jours.
Notre hébergement à Moorea
Aussitôt la voiture prise en main, nous rejoignons pour 4 nuits notre hébergement : Chambre bleue basée sur Papetoai et réservée via booking.
Jos, un ancien pompier luxembourgeois, est venu s’installer ici pour sa retraite et ne retournera pour rien au monde au Luxembourg– Dans un lotissement sécurisé, il a acquis une maison avec une dépendance juste à côté de sa maison. L’endroit est coquet et confortable dans un jardin coloré avec une magnifique vue sur les alentours. La piscine commune avec le propriétaire est largement suffisante pour nous tous. Petite cuisine extérieure avec réfrigérateur qui nous évite de ressortir le soir. Le petit déjeuner compris dans la location est très copieux. Jos fait preuve de beaucoup d’attention avec ses invités en leur offrant des fruits de saison. Beaucoup de points positifs pour cette adresse. Le seul reproche à faire concerne l’aboiement des chiens du lotissement qui parfois s’en donnent à cœur joie au cours de la nuit…
La découverte de l’île de Moorea et de ses plages
La route qui ceinture Moorea fait environ 60 km. Il faut compter quelques heures pour en faire le tour en voiture et un peu plus pour les courageux qui choisissent de le faire en vélo !
Les journées commencent tôt, le soleil se levant dès 5 heures du matin.
. La plage publique de Temae, située au Nord-Est après l’hôtel Sofitel est sans conteste la plus belle plage de l’île. Bungalow à 450€ minimum la nuit pour les éventuels intéressés pour le Sofitel…
. La plage avec cocoteraie de Ta’ahiamanu qui se trouve dans la baie d’Opunohu n’est pas mal non plus. Elle est ombragée et il suffit de faire quelques mètres dans l’eau pour y voir tout plein de poissons.
Nb : Je discute sur cette plage avec 2 pêcheurs qui ont fini leur journée : pas une grande pêche mais 2 carangues bleues, un petit barracuda, une orphie et quelques autres petits poissons. Je les rencontre le dernier jour avant notre départ – Dommage, car je serais bien allé à la pêche avec eux – Ils me demandent si je connais le Varo ? Non – Il coute 12.000 le kilo alors que la langouste n’en coûte que 4.000 ? A voir au cours du séjour – Ils me disent que la vie en France est chère, qu’un cousin est revenu à Moorea à cause de cela (il convient de noter qu’ici, tu peux différencier la France de la Polynésie sans qu’il n’y ait matière à polémique…) – Je leur dis que la vie en Polynésie est plus chère qu’en France !!! mais ce n’est pas ce qu’ils pensent – il est vrai qu’ici, l’ile est remplie de fruits, les poissons sont nombreux, pas de chauffage, etc… Par contre, pour les produits importés ou les biens d’une certaine technologie, ça revient cher.
. Dans le sud de l’île, quelques petites plages existent mais sont moins belles. Lors de notre escapade dans le Sud, nous trouvons un coin sympa où nous pouvons passer par-dessus une petite barrière de corail : tout plein de poissons et notre premier requin en face de nous (un beau bébé d’un mètre 50) !!! il ne s’éternise pas, ce qui nous rassure car même si les requins sont gentils ici, nous ne faisons pas les fiers.
Le belvédère
Le belvédère est facilement accessible en voiture et la vue y est superbe. C’est un des points de vue incontournables de Moorea : le mont Rotui encadré par les baies d’Opunohu et de Cook.
Le trajet pour y aller ne manque pas d’intérêt : l’intérieur des terres est plutôt joli et ressemble à nos Alpes…On ne se croirait pas en Polynésie.
Au retour, nous en profitons pour faire une balade à pied sur la route des ananas, puis nous nous rendons au lycée agricole de Moorea pour déguster confitures et pour boire un milkshake. L’ambiance est plutôt sympathique dans ce lycée. Il participe grandement à l’auto-suffisance de Moorea en confitures et en ananas !!!
Sur les panneaux explicatifs de l’exploitation, nous y apprenons que 30 % de la surface de Moorea et principalement la vallée de Opunohu, est couverte de miconia, plante invasive qui devient très envahissante comme à Tahiti. Le miconia grandit à une vitesse fulgurante, un pied peut facilement atteindre 12 mètres en seulement 8 ans, et plonge les sous-bois dans la pénombre la plus totale, privant les autres plantes de soleil et de nourriture.
Un peu plus loin, au nord de la baie de Cook, se trouve l’usine Rotui qui produit principalement du jus d’ananas mais aussi des jus de pamplemousse, papaye, goyave, corossol, noni ou potiron. Nous ne la visitons pas mais tous les matins, nous goutons les jus de fruits locaux ainsi que les confitures faites sur l’île.
La découverte du lagon de Moorea
En face de la plage des Tipaniers se trouve un site pour nager avec les raies et les requins.
Nous demandons au Captain Taina, basé près de l’hôtel Hibiscus, quel est son prix pour l’excursion ; 90€ la demi-journée repas compris – Bon, il fera ça sans nous…Nous louons un kayak pour nous rendre directement sur le site qui se trouve à moins de 500 mètres de la côte. Entre deux ilots, les poissons sont nourris par les bateaux des excursions, d’où leur présence systématique. L’eau est cristalline et nous apercevons nos premières raies, avec un seul bateau sur place et donc pas grand monde. Pas vu de requin, mais bon, nous avons toutes les vacances pour en voir, notamment sur les motus.
Un autre jour, nous n’avons même pas besoin de nous baigner pour voir les raies. De la terrasse du snack Mahana (une des meilleures tables à petit prix de l’île où nous nous sommes régalés avec le Mahi Mahi pané au lait de coco et le thon rouge grillé), nous les voyons venir manger les aliments jetés dans le lagon par les touristes.
Devant l’hôtel Hibiscus, la plage est aussi sympa pour se baigner – sur le parking attenant, nous avons l’agréable surprise d’assister à l’école de plein air avec par ailleurs cours de piscine dans la mer …Elle n’est pas belle la vie dans les îles….
Il est 18 heures, la nuit commence à tomber et cela va être l’heure de l’apéro…
Nb : le tutoiement est de rigueur en Polynésie – Pas de vouvoiement, sauf peut-être dans les hôtels luxueux.
Nous ramenons la voiture à l’agence ALBERT en prenant soin au préalable de faire le plein : 1400 XCP le litre (moins de 1,20€) pour l’essence et 1402 pour le diesel (il y a quelques mois l’essence était à 1.300 XPF. Le cout de l’essence est donc bien moins cher que chez nous….
Notre interlocuteur nous emmène à l’aéroport pour le vol vers HUAHINE. En chemin, nous discutons des conditions de vie des locaux. Je lui dis que notre logeur JOS avait 2 chiens, comme les propriétaires des autres résidences, afin de se protéger des voleurs. Il me dit que lui aussi a un chien et que le vol est monnaie courante sur Moorea : tout le monde n’a pas de travail, ce qui entraine l’éclosion d’une petite délinquance. Comme quoi, même au Paradis, il y a des voleurs !!!
L’accueil à l’aéroport se fait avec le sourire, comme d’habitude…Les bouteilles d’eau peuvent être emmener en bagage cabine mais pas les bonbonnes de 5 litres….
Moorea --à Huahine
HUAHINE
Par le vol de 13H45 nous rejoignons 30 minutes plus tard HUAHINE, ile qui se situe à 175 kilomètres au nord-ouest de Tahiti.
La piste d’atterrissage se trouve sur un motu (ilot de sable coralien) situé au Nord de l’ile et relié à la terre ferme. L’atterrissage y-est plutôt sympathique.
HUAHINE se compose de deux îles, entourées d’une barrière de corail, reliées par un pont : Huahine Nui (grande Huahine) au nord et Huahine Iti (petite) au sud.
Environ 6 300 habitants y vivent, notamment dans le village principal de Fare, basé au nord-ouest de l’île.
Notre hébergement
Nous avons prévu de passer 3 Nuits (le jeudi, vendredi, samedi) chez Franky’Fare réservation faite via booking.
Jocelyne et Smith, nos hôtes ont aménagé un bungalow pour les touristes, juste à côté de leur maison (tout comme Jos sur Moorea). Jocelyn étant partie aux Etats Unis voir ses enfants, c’est Smith son époux qui viens nous chercher à l’aéroport pour une somme modique. C’est un polynésien de l’ile qui est revenu au pays après avoir vécu à Hawaï (surf). Il nous montre la ville et nous arrête au supermarché pour faire quelques courses (pdj non compris dans la location). La porte de la voiture n’est pas fermée et nous pouvons laisser nos sacs : il n’y a pas de voleurs à Huahine selon Smith…Il nous recommande ce qu’il faut faire pendant notre séjour, quels restaurants / roulotes aller ou pas. La maison est immense pour nous deux !!! La déco est kitsch avec des murs peints en rouge foncé et une table de salon dont le verre a été remplacé par des bouchons de bouteilles en liège… Mais cette maison est bien aménagée avec cuisine, grande salle de bain et terrasse avec vue sur un beau jardin fleuri. Il y a des vélos à disposition pour se rendre à la plage ou en ville, distante d’environ 500 mètres par un chemin caillouteux. Un cadenas nous est remis pour attacher les vélos en ville, car parfois certains se servent et déposent le vélo un peu plus loin pour éviter de marcher…Toutes les maisons qui se trouvent de part et d’autre du chemin appartiennent à la famille de Smith – Apparemment, l’habitude est de vivre en clan par ici. L’Internet est capricieux et fonctionne mal. Difficile d’envoyer les vidéos.
Smith profite bien de son célibat ponctuel et tous les soirs, c’est rire et boisson dans la maison. Il respire la bonne humeur ce Smith et est vraiment sympathique.
FARE le village
Ce premier jour, nous n’avons guère le temps de faire autre chose que déambuler dans le village de FARE et nous organiser pour les jours suivants.
Sur FARE, tout l’essentiel de l’activité de l’île y est concentré : 95% des restaurants, des roulottes et des locations ainsi qu’une agence Air Tahiti. On y trouve aussi un des plus grands supermarchés de Polynésie française, le Super Fare Nui. Chaque matin, des baguettes fraîches sont disponibles au magasin tandis qu’un marché en plein air, situé juste en face, s’ouvre à la première lumière du jour : fruits, légumes, œufs frais, poissons, etc…
Le soir vers 17heures, il est de coutume de se rendre vers le Huahine Yacht Club vers 17h00 pour admirer le coucher du soleil, bénéficier de la happy hour pour les boissons (moitié prix) et éventuellement y dîner (il est recommandé d’y gouter le poisson de noix de coco, spécialité de la Polynésie). Le vendredi soir, il y a beaucoup d’animation au Yacht Club avec de la musique live et des locaux qui viennent.
Le village de FARE n’a rien d’exceptionnel en particulier : c’est plutôt sa douceur de vivre qui en fait son intérêt et nous on adore !
Nous avons la chance d’assister le premier soir à l’arrivée d’un cargo qui vient décharger des marchandises et dont la hauteur est impressionnante par rapport au quai et au village.
LA DECOUVERTE DE L’ILE
Par Bateau
Le second jour, c’est soleil en se levant mais le temps se couvre et la pluie est parfois forte dans la matinée avant de disparaître l’après-midi.
Cela ne gâche en rien l’excursions réservée la veille avec le Huahine Nautique. Pour 9.000 XPF, nous faisons le programme suivant avec départ à 9 heures 30 jusque 16 Heures 30 :
. Nage avec les requins pointes noires et les poissons du lagon au niveau de l’Aquarium, situé au large du port : c’est plutôt impressionnant de nager avec ces « gentils » requins !!!
. Snorkeling au jardin de corail (beaucoup de poissons et du beau corail),
. Visite d’une ferme perlière,
. Pique-nique sur un motu les pieds dans l’eau,
. Tour de l’ile de Huahine Iti (l’ile tout au Sud),
Et enfin retour à FARE pour 16 heures 30.
Juste après la pointe Sud, nous avons la chance de voir 2 raies Manta qui veulent jouer avec nous et qui font looping sur looping – Cela dure bien 30 minutes et c’est nous qui partons car il faut bien rentrer : le spectacle a été vraiment incroyable et a priori rare et insolite…
Par voie terrestre : tour de Huahine en scooter
Le troisième jour, c’est soleil toute la journée et nous louons un scooter (4.700 XPF / 7300 XPF en voiture) pour faire le tour de l’ile qui fait environ 70 kms : tarifs Europcar pour la journée négocié par la pension.
Nous partons de Fare vers 9 heures pour nous arrêter au marae de Maeva situé au bord du lac. Les maraes sont une partie de l’histoire de Huahine.
Après Maeva, nous nous arrêtons au niveau de pont pour découvrir les pièges à poissons du lac Fauna Nui. Ces pièges auraient été construits il y a plusieurs siècles et sont actuellement toujours utilisés.
Au bout de cette route qui part à gauche, se trouve la très belle plage de l’ancien hôtel Sofitel, où le snorkeling est a priori joli au milieu d’un jardin de corail, mais l’eau y est un peu trouble en ce moment d’après notre guide de la veille. Nous n’allons donc pas nous y baigner.
A la marina de Faie, nous ne stoppons pas non plus pour visiter la ferme perlière vue la veille.
Dans le village de Faie, en face l’église évangéliste, nous nous arrêtons au bord d’un petit ruisseau pour voir les anguilles sacrées aux yeux bleus (possibilité d’acheter une boîte de sardines en ville ou auprès d’un petit stand local pour les nourrir) : de beaux bébés que ces anguilles qui peuvent mesurer jusque 2 mètres.
Il est Samedi et nous entendons chanter dans l’église évangéliste. Nous nous approchons et nous sommes gentiment conviés à nous assoir. Pas de robes colorées comme on le voit parfois mais une belle ambiance dans cette communauté. Les chants sont jolis. Sur l’écran au mur, apparaissent les paroles tandis que la chorale ainsi que les fidèles entonnent les chants. Un peu comme du Karaoké mais c’est beaucoup mieux que du Johny ou du Sardou…
Après cette pause sympathique, avec notre 49,9 non débridée nous remontons difficilement le mont Turi jusqu’au belvédère qui surplombe la baie de Maroe. La vue est magnifique (cf photo). Puis nous entamons la descente et traversons le pont qui relie Huahine Nui (grande) et Huahine Iti (petite) pour nous rendre dans le sud de l’ile.
Après avoir traversé le pont, nous tournons à gauche pour longer toute la côte Est de l’ile du Sud : c’est superbe.
Nous nous arrêtons manger chez Tara, adresse réputée : bof, bof !!! thon trop cuit avec frites décongelées pas très bonnes. De plus, mal de ventre tous les deux quelques heures après…A EVITER….
Sur le retour, nous apercevons quelques plantations de vanille et des boutiques de paréo mais ne nous arrêtons pas.
Puis retour à Fare par la route traversière et arrêt sur la plage juste avant le panneau « Fare » : le snorkeling y est sympa avec de beaux coraux et du poisson en abondance : la Polynésie est vraiment une région poissonneuse…
Loin du tourisme de masse, HUAHINE nous a séduit par sa quiétude.
Mais il nous faut poursuivre notre voyage vers Raiatea avec vol à 8h45 le Dimanche.
RAIATEA
Nous poursuivons notre visite des Iles-Sous-le-Vent avec RAIATEA, appelée « l’île Sacrée », berceau de la culture Polynésienne où les premiers polynésiens débarquent sur d’immenses pirogues.
Située à 210 kilomètres de Tahiti, d’une proche distance de HUAHINE, elle partage le même lagon que l’île de TAHAA, l’ile aux vanilles. Les deux îles n’en formaient qu’une, il y a plusieurs millions d’années, comme en témoigne leur lagon commun.
Avec 12000 habitants, Raiatea est la troisième île de Polynésie française la plus peuplée, derrière Tahiti et Moorea. La ville principale est Uturoa.
L’aéroport est tout petit, tout comme celui d’HUAHINE et de la plupart des autres îles polynésiennes – Ici, pas de problème pour trouver le bon terminal, ni la porte d’embarquement….
Par contre, pour circuler c’est plus compliqué qu’à HUAHINE où tout est regroupé sur la ville de FARE. Ici les habitations, les magasins, restaurants sont dispersés sur une plus grande distance, nécessitant un moyen de locomotion. A notre arrivée, nous nous rendons à l’agence RENAULT chez qui nous avons loué une Twingo, d’un jaune vif, couleur gilet jaune…
Comme c’est Dimanche, nous nous arrêtons à l’église d’Uturoa car nous ne voulons pas louper la messe qui est tout un spectacle – Les dames sont toutes belles dans leurs habits colorés avec une coiffe parée de fleurs. La messe est dite en tahitien et les chants sont effectués à tour de rôle par différents chorales installées dans l’église par groupe.
Après la messe, à la sortie du village au niveau des docks, nous nous arrêtons pour prendre en photo le Street Art d’Uturoa. Avec Papeete, ce sont les deux seuls endroits de Polynésie à avoir accueillis les artistes du monde entier de cet art nouveau. Certaines peintures sont magnifiques. Ma préférence va vers la Vahiné et les Léopards.
Nous faisons quelques courses au Super U puis gagnons notre résidence.
Notre hébergement
La pension MANAVA est située côté montagne dans la commune de Avera à 6 km du quai de Uturoa et 8 km de l’aéroport.
Le bungalow est spacieux et bien équipé dans un joli cadre naturel composé d’un jardin bien entretenu avec beaucoup d’arbres. Derrière la pension, la vue sur le mont Temehani est sympathique. Devant, la proximité de la route l’est un peu moins : il est vrai que nous avons bénéficié du bungalow le plus prêt de la route et le plus loin du wifi… La literie est confortable et il y a des moustiquaires aux portes et fenêtres. Le matin et le soir, les moustiques sont là et attendent leur repas. Quelques geckos veillent à notre défense, mais ils ont trop de boulot et ne peuvent avaler tous les moustiques présents.
DECOUVERTE DE L’ILE
L’après-midi de notre arrivée, nous partons découvrir la côte Sud.
La route est bonne. Les bords sont particulièrement bien entretenus par les habitants et peu de plastiques trainent au bord des routes. Herbe impeccablement tondue, feuilles ramassées, plantations harmonieuses et fleuries.
Nous nous arrêtons devant le Marae de TAPUTAPUATEA, qui est le site archéologique à ne pas manquer sur RAIATEA. Il est l’un des plus importants maraes en Polynésie française, classé par l’UNESCO en 2017.
Ensuite, nous gagnons le village d’OPOA et la région de PUOHINE tout au Sud. Peu de voitures vont dans ce coin et les gens font facilement un signe de bonjour aux voitures qui s’y aventurent. Puis revenons par une jolie route traversière.
Petit tour sympa…
JOURNEE DETENTE SUR UN MOTU
Le deuxième jour, dès 5 Heures du matin, c’est concert dans la basse-cour sur RAIATEA…
Chants de coq, poules, oiseaux, etc…il y a de la vie sur RAIATEA.
Aujourd’hui, nous optons pour une détente sur un “motu” de sable blanc… petite île de rêve pour robinson…avec départ à 9 heures et retours à 15 h (habituellement, c’est retour vers 13h30), le tout facturé pour le prix modique de 1 500 CFP/pers (12€).
Nous partageons le bateau avec 4 autres personnes qui ont opté pour la visite du marae Taputapuatea, la remontée de la rivière Faaroa (seule rivière navigable de Polynésie) et le retour quelques heures sur le motu.
Selon les avis recueillis sur les forums, la balade est réputée jolie mais pas indispensable : nous choisissons de ne pas la faire et de passer plutôt la journée sur un motu à faire du snorkeling.
Le capitaine du bateau nous montre la balade des 3 cascades à faire à proximité de l’hôtel. Il nous montre aussi le mont TEMEHANI, seul endroit où pousse une fleur rare le TIARE HAPETAH… qui n’a jamais pu se réimplanter ailleurs, même sur d’autres collines de l’ile.
Le bateau nous dépose ensuite sur un motu, où nous sommes les seuls pour la journée, mis à part le petit groupe de 4 qui viendra nous chercher au retour.
Munis de notre masque « Decathlon », nous observons sans nous ennuyer les fonds coralliens et les poissons multicolores. Avec une ligne que j’ai emmenée, je m’essaie à la pêche après avoir attrapé quelques mulets en guise d’appât. J’attrape un superbe baliste Picasso que je remets de suite à l’eau. Je décide d’aller plutôt pêcher à la palangrotte des poissons type rougets dont j’avais pu déjà apprécier l’appétit en Martinique. Ici, ils sont tout aussi gourmands…alors que les autres poissons se méfient en me voyant, ceux-ci ne résistent pas aux morceaux de mulet que je leur donne. Je relâche les plus petits et en garde 7 moyens qui feront honneur à notre repas de ce soir.
Je donne une tête à notre crabe de cocotier installé au pied de notre terrasse : il se régale…
Malgré quelques nuages à l’horizon, il a fait beau toute la journée.
JOURNEE SUR TAHAA.
Lever 6h30 car le départ est prévu à 8h15 sur un ponton à 300 mètres de l’hôtel.
Il a plu fortement cette nuit, mais c’est soleil ce matin. Enfin, soleil c’est bien vite dit car à 8h05 avant de nous rendre au ponton, c’est une belle averse : il suffit de patienter 5 minutes et c’est à nouveau beau temps…
Les propriétaires de la pension n’ayant pas programmé l’excursion ce matin, nous ont trouvé un autre confrère qui le faisait.
Du ponton, nous partons chercher 2 autres touristes basés un peu plus loin puis rejoignons UTUORA pour faire le plein et prendre 4 autres personnes : c’est donc à 8 passagers que nous faisons l’excursion : Tour de TAHAA (Tarifs : 9000 XpF/pers).
A 9 Heures nous partons du quai direction TAHAA.
Nous passons devant La plage de « Joe Dassin », achetée par le chanteur en 1970 dont il n’a pu profiter que brièvement car décédé en 1980 à l’âge de 41 ans.
Nous nous arrêtons au premier stop snorkeling « L’aquarium du motu Tau Tau » qui se situe au Nord Ouest de l’ile de TAHAA.
Celui-ci se trouve à proximité du superbe hôtel 5 étoiles relais et châteaux dénommé LE TAHA’A Island Resort où les stars viennent résider à l’abri du regard du touriste langda.
Débarqués sur l’ilot en face, nous nous laissons dériver dans le courant d’un chenal où il y a peu de fonds mais beaucoup de poissons. Ce n’est pas profond et il faut faire attention aux patates de corail et surtout éviter de toucher le corail de feu.
Là encore, les coraux sont magnifiques avec de beaux bénitiers bleus et les poissons sont nombreux attendant qu’on leur donne du pain…Superbes poissons clowns aux couleurs jaune et bleu dans des anémones, jolis perroquets, toujours beaucoup de balistes, de poissons papillon, à selle, de poissons cocher, des poissons anges, etc…
Nous visitons la ferme perlière ORANA PEARL FARM où nous est contée l’histoire de la perle noire depuis la naissance jusqu’à sa récolte. Lors de la greffe, la poche reproductrice de l’huître est incisée. Le greffeur (des chinois aujourd’hui) y dépose un nucléus, fabriqué avec la coquille d’une moule du Mississippi, et un petit morceau du manteau d’une autre huître choisie pour sa couleur de nacre. L’huitre va lentement créer la perle en recouvrant le nucléus avec de la nacre de la couleur choisie. Agnès craque pour ses premières perles de Polynésie, qui seront des boucles d’oreille.
Tahaa compte un grand nombre de motus inhabités de sable blanc invitant à la baignade.
Nous nous arrêtons pour un second snorkeling, avec moins de poissons, mais néanmoins 2 requins aperçus.
Nous essuyons un beau « grain » pendant 15 minutes, puis le soleil revient et ce sera globalement beau temps toute la journée.
Tout au long de la balade, le lagon affiche des teintes allant du bleu profond au vert turquoise.
Nous faisons une halte sur le motu pension ATGER où nous est servi un repas copieux et varié.
Après le repas, nous partons découvrir la culture de la vanille, orchidée à la liane fragile produisant la gousse noire à l’arôme doux et sucré, parfum de ces îles. La vanille, qui est une orchidée, croît à l’ombre, en plein champ, accrochée à des tuteurs vivants (arbres). La fécondation (pollinisation) est réalisée manuellement fleur par fleur, entre juillet et octobre, tôt chaque matin. Comme les fleurs, une fois écloses, ne restent ouvertes que quelques heures, il faut faire vite ! La vanille est ensuite cueillie à maturité et passe par plusieurs étapes de séchage avant d’être consommée ou transformée.
Puis pour terminer, notre capitaine nous arrête à un endroit où les requins ont pour habitude de venir (car on leur donne à manger). Les 4 plus téméraires des touristes, dont nous deux, plongent au milieu de ces requins. Alors que la première fois, c’était « organisé » avec moniteur de plongée et corde à laquelle se tenir, cette fois c’est en pleine mer au milieu de nulle part. De nous 4, personne ne fait le malin et ne s’éloigne trop du bateau : c’est plutôt impressionnant de voir ces bébêtes venir tourner autour de nous !!!
Excellente journée, excursion incontournable si l’on vient sur RAIATEA.
MARCHE D’UTUROA puis départ en avion pour BORA BORA
Le dernier jour, nous prenons notre temps pour quitter le bungalow à 10 heures.
Le soleil est présent.
Nous passons au marché d’Uturoa qui était fermé le dimanche où nous étions arrivés. C’est petit mais joli et typique, sans que cela vaille le détour.
Nous flânons en ville chercher quelques livres locaux relatifs aux coraux et aux tatouages Polynésiens.
Puis nous montons un peu au Nord de la ville et de l’aéroport. Le paysage est joli avec cette eau d’un bleu différent et à l’horizon TAHAA et BORA BORA.
Nous n’avons pas pris le temps de faire la petite ascension (1h) du Mont Tapioi qui surplombe Uturoa (la capitale), d’où il y a paraît-il une vue époustouflante sur le lagon, Tahaa, Huahine et Bora-Bora !! De même, nous n’avons pas fait la jolie randonnée des 3 cascades qui part tout prêt de la pension.
Il nous restait donc encore des choses à voir sur RAIATEA, mais ces trois jours nous ont suffi et nous avons hâte de prendre l’avion de 14h45 pour BORA BORA, un mythe à découvrir…
Après Huahine et Raiatea, nous poursuivons notre découverte des îles Sous-le-Vent.
BORA BORA , la perle du pacifique
Bora-Bora, la plus emblématique des îles de Polynésie française, fait toujours fantasmer. Lorsque l’on évoque cette île mythique, c’est immanquablement son lagon et ses hôtels de luxe sur pilotis qui nous viennent à l’esprit.
Située à 260 km au nord-ouest de Tahiti, à portée de vue de RAIATEA et TAHAA, l’île est formée par un ancien volcan, entouré par un lagon et une barrière de corail. Longue de 9 km et large de 4 km, l’île présente des sommets imposants avec comme point culminant, au centre de l’île, le mont Otemanu (727 m) et le mont Pahia (661 m).
Elle est peuplée par moins de 9000 habitants, avec comme ville principale est Vaitape, la population étant entièrement vouée à l’industrie touristique.
Avant l’arrivée des européens, l’île s’appelait Vavau, mais aussi Mai Te Pora. Pora est devenu au fil du temps Pora Pora puis Bora Bora.
Les américains, qui occupèrent l’île pendant la deuxième guerre mondiale, contribuèrent à l’essor touristique de l’île en la dépeignant comme un paradis terrestre. Il est vrai que quelques années passées au bord du lagon, au soleil, sans le moindre combat, c’est un mieux qu’une guerre passée au front!
Arrivée à Bora-Bora
Vu du hublot, le spectacle est magnifique avec ce lagon et toutes ces nuances de bleu avec en arrière-plan Bora-Bora. Le spectacle est encore plus joli lorsque l’on se trouve sur le côté gauche de l’appareil (notez-le si vous y allez).
Nous atterrissons après un vol de vingt minutes depuis Raiatea. L’aéroport avec une piste construite en 1943 par les américains, se situe au Nord, sur un motu.
Des bateaux-taxi font gratuitement le trajet à chaque arrivée pour se rendre à Vaitape, sur l’île principale.
Notre hébergement
CHEZ FANNY A MATIRA
Fanny notre logeuse viendra nous chercher gratuitement à notre port d’arrivée. Au retour le taxi nous coutera 2.000 XPF. Elle nous arrêtera au supermarché de la ville pour acheter quelques provisions avant de nous emmener dans son logement. Celui-ci se trouve au sud de l’île, à 10 minutes du centre de Vaitape où le bateau taxi nous débarque. Il se trouve à 50m de la magnifique plage de Matira, de l’autre côté de la route, à flanc de montagne. Il faut pour y accéder monter un escalier d’une quarantaine de marches pour arriver à la pension. Fanny qui occupe le logement d’à côté a aménagé un joli bungalow à flanc de montagne. Ce dernier est constitué d’une chambre avec salle de bain et toilettes + 1 lit Queen size un peu trop mou, ce qui est embêtant quand le partenaire bouge dans la nuit.
La vue du lagon de la terrasse est superbe. La cuisine est extérieure, comme souvent en Polynésie et elle est partagée avec notre hôte. Elle est équipée d’un frigo, d’un four avec plaques à gaz, d’un four à micro-ondes, d’une cafetière et d’une bouilloire. Le lave-linge est aussi à disposition.
En bas, de l’autre côté de la route, restaurants, magasins, snacks et roulottes.
Juste en face notre logement, le snack MATIRA qui figure sur le Petit Futé propose des plats bon marché et délicieux en bord de plage : nous nous régalerons avec les crevettes sautées et le calamar frit (1.200 et 1.400 le plat).
Plage de Matira
La plage de Matira, au sud de Bora, est une grande et magnifique plage publique. On ne se lasse pas de la regarder…
En snorkeling, quelques poissons se baladent prêt des rochers. Nous y verrons une énorme murène ainsi que les poissons classiques de ces eaux polynésiennes.
C’est aussi la plage où se termine la Hawaiki Nui Va’a, la grande course internationale de pirogues polynésiennes.
Tour de Bora-Bora en scooter
Le tour de l’île nous permet d’admirer plusieurs points de vue sur le lagon, de visiter une fabrique traditionnelle de toiture en pandanus et un atelier de paréos. Nous découvrons aussi les vestiges des canons et des bunkers américains.
Sur un scooter hors d’âge, loué en low cost à notre hôte, nous ferons le tour de l’île. Le tour n’est pas très grand et se fait facilement dans la matinée. Nombreux arrêts pour prendre des photos, avec à chaque fois, des vues époustouflantes. Arrêt aux anciens canons de la marine américaine avec petite balade sympa pour y arriver. Le terrain étant privé, il faudra s’acquitter d’une entrée de 500 XPF.
Ensuite, nous nous arrêtons à la fabrique de paréo. Nous laissons de côté la route qui mène au belvédère, puis nous continuons sur VAITAPE : c’est marché de Noel en ce moment et nous y faisons quelques emplettes.
Journée sur le lagon de Bora-Bora
La veille, difficile de trouver un bateau pour ce tour. Nono, sur la plage de Matira ne le fait pas aujourd’hui (9.500 XPF) et l’autre agence pour laquelle nous avons une pub (10.000 XPF) ne répond pas au téléphone : c’est la saison calme en ce moment, avec peu de touristes et donc peu de tours organisés.
Fanny connait personnellement une agence, d’un prix moins bon marché mais avec un tarif résident. C’est donc avec cette agence que nous passons la journée pour 11.000 XPF, en l’occurrence le capitaine RAMON, bon chanteur et grand joueur de Banjo.
Le tour débute par du snorkeling dans le classique jardin de corail propre à chaque île. Nous avons la chance d’observer un peu plus loin la nage d’une raie Manta. Puis nous allons nager avec les raies pastenague
et enfin pour terminer notre séance snorkeling, nous sortons du lagon pour nager avec les requins citron, certains atteignant une taille impressionnante.
Alors que lors de nos excursions précédentes dans les autres iles, nous étions quasi seuls, sur Bora ce sera en compagnie de 5 à 6 autres bateaux, ce qui reste peu par rapport à d’autres tours effectués en Asie.
Ensuite, ces repas sur un motu les pieds dans l’eau avec les immanquables mulets qui viennent quémander à manger ainsi que de petits requins citron de 30 à50 cm.
Nous assistons, ensuite, à une démonstration d‘ouverture de coco.
Nous terminons le tour de l’île en naviguant devant les hôtels de luxe avec leurs bungalows sur pilotis.
Très belle journée avec un petit groupe de 7 personnes.
Alors Bora-Bora, bien ou pas bien ?
Les critiques qui reviennent sur Bora Bora dans les forums est que l’ile est trop touristique, sale et très chère.
Nous n’avons pas eu ce sentiment. Le logement trouvé, le joli bord de plage de Matira, le scooter loué pour faire un super tour de l’île, l’excursions tip-top pour voir raies pastenague et requins citron, les restaurants bon marché au bas de la guesthouse font que nous gardons un excellent souvenir de Bora Bora.
Il en va peut-être différemment pour ceux qui n’ont découvert qu’à travers Vaitepe, qui il est vrai n’est le must de l’île !
Seule l’excursion était un peu plus chère mais sur les spots il n’y avait pas surpopulation.
Au niveau propreté, nous n’avons rien vu de sale sur l’île ou très peu…J’ai l’impression qu’en termes de propreté, la Polynésie dont Bora Bora a évolué favorablement ces derniers temps…mais ça ne reste qu’une impression …
Par contre, au niveau beauté des paysages, c’est vraiment TOP !!! Le MUST de ce que nous avons fait jusqu’à présent en Polynésie.
Mais il nous faut déjà partir vers l’archipel des TUAMOTU.
TIKEHAU
De BORA BORA, nous prenons le vol pour rejoindre TIKEHAU, atoll situé sur les TUAMOTU.
Destination conseillée pour voir un atoll, Tikehau est situé à l’extrémité ouest de l’archipel des Tuamotu, à seulement 15 km de Rangiroa et à 340 km au nord de Tahiti.
L’île est plutôt bien desservie puisqu’il y a un avion par jour depuis Papeete et même deux le samedi.
Du ciel, nous voyons plusieurs atolls avec motus et lagon magnifique, des couleurs qui passent du vert au bleu.
Nous atterrissons tout d’abord sur RANGIROA au bout d’une heure de vol avant de repartir pour TIKEHAU et y arriver 10 minutes après.
Avant d’atterrir, nous voyons le TIKEHAU PEARL BEACH RESORT : Magnifique ressort au bord d’un super motu.
Nous sommes accueillis à l’aéroport par le staff de la pension avec les traditionnels colliers de fleurs, les premiers depuis nos 15 jours déjà passés sur la Polynésie !!!
Après un très court trajet en pickup, nous arrivons à la pension AUTU COLETTE tenue par Colette, la propriétaire des lieux.
Au programme des 3 jours à passer sur l’île : lagon turquoise aux eaux cristallines avec îlots paradisiaques bordés de cocotiers…
L’atoll de TIKEHAU est un atoll de forme ovale de 27 km de longueur sur 19 km de largeur constitué d’une couronne de motu de sable blanc et rose couverts de cocotiers. Le tour du motu où sont situées toutes les pensions fait quant à lui environ 9 Km, ce qui peut se faire à pied mais plus agréablement en vélo, afin de découvrir les différents spots de l’ile. Pas de feu rouge, ni d’embouteillage, juste quelques panneaux de limitation de vitesse. Chaque rencontre se ponctue d’un Io Rana (bonjour en Tahitien).
Qu’est-ce qu’un atoll, comparé à une île ?
Selon les experts : « Un atoll est une île corallienne basse présentant une forme annulaire abritant un lagon, souvent de faible profondeur, en son centre. La formation d’un atoll débute par l’apparition d’une île, bien souvent d’origine volcanique. Un récif corallien se développe alors sur ses côtes à faible profondeur, là où la lumière est présente en suffisance. Le temps passant, l’île continue à s’enfoncer alors que le corail continue sa croissance pour donner alors une île entourée d’un lagon qui est encerclé par un récif barrière. C’est le second stade de formation d’un atoll. Puis le sommet de l’île est englouti sou les eaux : Seul reste apparent l’anneau corallien avec le lagon en son centre. C’est le stade atoll à proprement parler. »
Notre hébergement
Beaucoup plus petite que sa voisine Rangiroa, ile principale, TIKEHAU a une capacité d’accueil des touristes assez limitée, avec un seul hôtel de standing – le PEARL BEACH - et quelques pensions de famille.
La pension COLETTE, située à proximité du village, est composée de 6 bungalows répartis au sein d’un jardin fleuri au bord du lagon.
Le bungalow est grand, avec une bonne literie et une vue super sur le lagon. Beaucoup de vent sur les 3 jours, ce qui donne des vagues et rend difficile le snorkeling dans le lagon
Dans ce lagon, les requins de cinquante centimètres à un mètre cinquante se promènent au bord de la plage à la recherche de nourriture. Nous ne les intéressons pas et nous pouvons nous baigner tranquillement sans crainte des requins.
Sur l’archipel des TUAMOU, la demi-pension est souvent la règle car l’offre en restauration est limitée, surtout le soir. Chez COLETTE, les repas du soir sont copieux et excellents, toujours à base de poissons. 6 tables chaque soir, occupées par les pensionnaires des 6 bungalow. L’ambiance est bon enfant, conviviale et décontractée. N’y allez pas pour le wifi car celui-ci est capricieux et uniquement disponible à la réception et ce n’est pas du haut-débit …
A chaque diner, le patron joue du banjo et chante des chansons tahitiennes, parfois accompagné de Colette, qui fait en même temps le service. Il nous raconte aussi son enfance, la vie sur TIKEHAU, etc… Plutôt agréable tout cela…
Nous apprenons ainsi par la voix du patron que :
« L’ile vit principalement du coprah, de la pêche, et du tourisme.
. La culture du coprah est subventionnée : elle est donc vendue à des prix bien supérieurs aux cours mondiaux (ce serait pour maintenir les locaux dans les îles, afin qu’ils n’aillent pas tous sur Tahiti),
. La pêche est gérée par les chinois qui dictent leur prix aux locaux. Des bateaux viennent de Tahiti, au niveau de la passe, qui est une des plus poissonneuses de Polynésie. Le poisson part ensuite sur Tahiti, via Air Tahiti, qui assure des vols tous les jours. Enormément de pièges à poissons sont posés au niveau de la passe, ce qui a fait baisser le nombre de poisson au niveau du lagon,
. Le tourisme est en forte augmentation et a permis l’embauche de locaux dans les hôtels, notamment dans le plus important. Cette augmentation du tourisme a pu se faire grâce aux vols hebdomadaires, car auparavant ce n’était pas le cas.
. D’un point de vue politique, c’est Macron qui est passé ici. Au niveau local, les personnes sont plutôt autonomistes qu’indépendantistes.
. Grâce à la pêche et au tourisme, la population de l’île est augmentation et frôle désormais les 600 habitants ».
Le village
Tuherahera est le village principal de Tikehau, situé à proximité de l’aéroport. Sur ce principal motu, y vivent la quasi-totalité des habitants de l’île.
Le village est étendu mais se fait facilement en vélo : quelques jolies maisons colorées bordées d’arbres à pain (uru), l’école, la poste, la minuscule mairie, le poste de police vide, l’infirmerie, l’abri en cas de cyclone ou de tsunami, l’épicerie, mais pas de banque, ni de DAB.
La vie sur l’atoll est calme, très calme…
4 congrégations religieuses se partagent les ferveurs des 600 habitants de l’île (catholique, protestant, mormon, adventiste).
D’après ce que j’ai compris, il y a 4 grandes familles sur l’île et donc 4 religions différentes !!!
Dimanche, le deuxième jour
Pêche au lancer
Lever 5h30 du matin pour aller faire quelques lancers du côté mer. Pas facile car beaucoup de vents, de vagues et quelques averses concentrées sur les 2 heures passées à la pêche, alors qu’il fera beau le reste de la journée. 2 poissons pêchés au leurre et rejetés à l’eau (pas de cuisine à disposition au bungalow).
Après le petit-déjeuner, balade en vélo et comme c’est Dimanche matin, il y a messe au village. En passant devant l’église protestante, nous sommes conviés à assister à la messe. Beaucoup de ferveurs dans le chant des pratiquants et à la fin tout le monde se serre la main, se remercie. Jolis chants et bonne ambiance. A chaque fois, de grands sourires, un bel accueil. Pour nous qui ne sommes pas de fervents pratiquants, c’est une belle expérience vraiment sympa à faire.
L’après-midi, nous faisons le tour de l’île et nous arrêtons au nord du motu, qui offre de supers paysages.
Lundi, le troisième jour
Plusieurs excursions proposent des forfaits d’une demi-journée (6.500 pour 3 heures) ou d’une journée (8.500 avec repas) qui comprend l’ancienne ferme perlière où ont élu domicile les raies manta, l’aquarium (prêt de la passe), l’ile aux oiseaux et le repas sur un motu avec sable rose.
Nous ne faisons aucune excursion, le vent étant très fort les 2 jours entiers passés sur TIKEHAU.
Avec les vélos, nous nous promenons sur l’île et nous allons nous baigner au Sud du motu, tout prêt de l’aéroport. Petite pêche dans le lagon à attraper girelles et poissons bagnard, qui seront relâchés à la fin.
Le lagon de TIKEHAU
Son lagon s’ouvre à l’ouest, sur l’océan, par l’unique passe de Tuheiava. Le lieu est réputé pour la plongée qui permet l’observation d’une faune sous-marine riche : raies, barracudas, thons, requins, tortues ou dauphins.
En 1987, le commandant Cousteau, lors d’une de ses expéditions en Polynésie, déclare que Tikehau est l’île qui possède un des lagons le plus poissonneux du monde, ce qui est beaucoup moins vrai aujourd’hui …
Le jour de notre départ, le vent est tombé…. Tant pis, il nous faudra revenir.
Tikehau signifie en Puamotu « arrivée paisible » : L’atoll porte bien son nom. C’est un atoll tranquille où il fait bon vivre. Nous y avons passé un bon moment, malgré le vent qui nous empêché de profiter pleinement des activités nautiques.
Départ 13h15 de l’aéroport de TIKEHAU pour arriver 15 minutes plus tard sur RANGIROA.
RANGIROA
Situé à 355 km au Nord Est de Tahiti, Rangiroa est l’atoll le plus étendu et le plus peuplé des Tuamotu : l’île de Tahiti y compris sa presqu’île, tiendrait dans son lagon.
Avec 7900 hectares de terres émergées réparties en 415 groupes d’îlots, l’atoll de Rangiroa possède un lagon intérieur turquoise de 80 km de long, 32 km dans sa plus grande largeur et 5 km dans sa plus petite largeur.
Etant l’atoll principal des Tuamotu, s’y trouvent médecin, dentiste et autres métiers absents des autres atolls.
D’un point de vue économique, c’est l’atoll qui a l’économie la plus diversifiée des Tuamotu, avec tourisme, perliculture, pêche, coprah et vignes.
L’atterrissage se fait une nouvelle fois sur une piste à proximité de la mer, à mi-chemin entre les 2 passes.
Notre hébergement
Les hébergements sont disséminés le long du lagon, principalement vers le village Avatoru où de l’autre côté du motu, vers la passe Hiria.
Nous avons choisi la Pension CECILE placé vers le village d’Avatoru, vers lequel nous pouvons nous rendre facilement à vélo (4-5 kms).
Nous avons réservé 3 nuits en direct, en demi-pension, pratique courante sur ces atolls.
Le bungalow est spacieux avec vue directe sur le lagon.
Un ponton permet de se baigner au milieu de centaines de poissons qui attendent que nous leur donnions du pain. Les requins à pointe noire sillonnent aussi ce bord de lagon, ce qui est toujours impressionnant à voir.
Petit-déjeuner copieux et repas du soir sous forme de buffet.
Découverte de l’ILE
Deux passes s’ouvrent sur sa côte Nord et permettent l’accès à l’intérieur de l’atoll des navires. Ce sont la passe de Hutu ara à l’entrée du village d’Avatoru et la passe de Hiria à l’entrée du village de Tiputa. Une seule route, longue de 12 kms, relie les deux passes. Nous parcourons l’ile en vélo et nous rendons sur ces deux passes. Le soir et le matin, les locaux viennent pêcher.
Plusieurs prestataires proposent des excursions en bateau sur les autres motus. Le lagon bleu, les Sables roses, l’île aux récifs sont les trois lieux les plus visités. Nous programmons la visite du lagon bleu mais malheureusement, c’est jour de pluie sur Rangiroa avec report au lendemain, jour où nous partons…tant pis.
Nous visitons l’unique producteur de vin de Polynésie, curiosité unique en son genre, avec culture sur du corail (terrain calcaire). 4 types de vin (1 rosé, 3 blancs dont 2 secs) sont réalisés à base de carignan, grenache et muscat. La culture de la vigne se fait sur le motu de l’autre côté du village d’Avatoru : les locaux se « vantent » d’être les seuls à aller s’occuper de la vigne en bateau…Généralement 2 récoltes par an, parfois 3. Dès que le raisin est ramassé, la vigne est taillée et repousse à nouveau car pas d’hiver comme chez nous.
Plutôt sympathique cette visite qui coûte 2.000 XPF/P avec explications, visite, dégustation des 4 vins et de 3 rhums.
Anniversaire
C’est sur RANGIROA que je fête mes 61 ans.
Ça tombe bien car le soir était prévu une démonstration de danse tahitienne…et je serai bien entouré…
FAKARAVA
Départ de RANGIROA sous la pluie et avec le vent…Pas rassurant tout ça, mais le pilote assure. Les nuages se dégagent en chemin et du ciel, la vue est magnifique sur ces atolls.
Fakarava est un atoll des Tuamotu, situé à environ 450 km au nord Est de Tahiti et accessible en moins d’une heure de vol depuis Rangiroa.
La superficie du lagon est de plus de 1100 km² mais celle des terres émergées n’est que de 16 km<sup>2</sup>. Le lagon communique avec l’océan par deux passes : l’une au Nord, la passe de Garuae qui est la plus grande passe de la Polynésie Française avec 1 600 m de large et l’autre au Sud, la passe de Tumakohua.
Avec ses 60 km de long et ses 21 km de large, Fakarava est, après Rangiroa, le second plus grand atoll de Polynésie.
La population de Fakarava est d’environ 1.500 habitants regroupés autour du village principal de Rotoava, situé au Nord-Est, à proximité de l’aéroport. Les habitants vivent du tourisme, ressource économique principale de l’île.
Fakarava et ses 6 iles voisines ont été déclarées réserve de la Biosphère par l’UNESCO. Ses fonds marins particulièrement riches et la présence de grandes espèces de requins en font une des destinations phares des amateurs de plongée en Polynésie.
L’arrivée se fait sous une piste mouillée mais tout se passe bien…
Notre hébergement
Nous avons choisi un hébergement situé près de la passe Sud et donc loin du village.
Notre Hôte vient nous chercher à l’aéroport pour nous nous emmener au quai où il a mis son bateau. Ce n’est qu’au bout d’une heure 30 de navigation que nous arrivons à la pension RAIMITI à la tombée de la nuit. Le staff et les 4 chiens nous attendent sur le ponton ainsi que les requins dans le lagon.
La pension se compose de seulement 6 Bungalows situés bord de mer ou bord de lagon. C’est le bout du monde ici…
Le bungalow n’est pas climatisé mais les ventilateurs sont suffisants, car nous sommes côté récif et il y a toujours du vent et moins de moustiques.
Excursion au lagon rose
Le matin, je me lève à 5 heures et je vais faire quelques lancers côté lagon car côté récif, c’est un peu dangereux à cause des vagues. Un peu de suivi mais pas grand-chose. J’essaie donc à la ligne avec un Bernard l’hermite accroché à l’hameçon et là c’est meilleur : petits mérous, baliste et perches de mer, le tout relâché sans exception. Un beau poisson aussi, mais qui s’abrite sous le corail : ce n’est pas très profond pour aller le chercher, mais les requins rôdent autour…alors je préfère casser !!!A chaque prise, quand il y a débat dans l’eau, carangues et requins viennent voir, attirés par le bruit…
Après le petit-déjeuner, nous partons vers la plage des sables roses que nous atteignons en 5 minutes de bateau.
Photos magiques de cet endroit.
Des kilomètres de plages sans boutique : paradis pour certains, enfer pour d’autres !!!
Retour fin de matinée et nous passons l’après-midi à nous baigner devant la pension – multitude de poissons et toujours beaucoup de requins pointes noires : Nous commençons à être habitués, mais bon, nous avons beau être habitués, nous surveillons néanmoins nos arrières…
Excursion vers la passe Sud
La passe Sud est renommée car pas mal de reportages sont passés à propos de cette passe, notamment sur la 5, où l’on peut voir une concentration impressionnante de requins…
Le lendemain, après 30 minutes de navigation dans le lagon, nous arrivons au village de Tetamanu.
Le village est construit sur un motu de la barrière corallienne. L’église a été construite en corail…Peu d’habitants et quelques rares pensions sur place.
Avec Loana, notre guide de plongée qui nous accompagne (celle qui se prend en selfie avec les requins), nous nous laissons dériver le long de la passe : beaucoup de courant, il ne faut donc pas trop s’éloigner du bord : le corail est magnifique et les requins sont très nombreux avec des requins gris qui accompagnent les habituels pointes noires : ils ont l’air moins sympa ceux-là ! Nous apercevons aussi nos premiers Napoléon et ça c’est super…Il y en a même un gros qui vient se balader (pour la bouffe bien sûr) dans la « piscine naturelle où les bateaux viennent accoster.
Le long de la passe, nous nageons devant un ponton où un gars pêche : il vient d’attraper un requin qui s’est mis sur le flanc sur le corail à 2 mètres de profondeur. Pas très rassurant tout çà…Nous nous éloignons vite fait car le requin n’est pas encore fatigué (il fait 2 mètres) et il risque de repartir, ce qu’il fait moins d’une minute après que nous soyons passés.
Tout plein de balistes, des gros, qui font leur nid le long de la plage : il ne faut pas trop les approcher car ils sont hargneux quand il s’agit de protéger leur progéniture (et ils ont de bonnes dents).
Une fois remontés, nous allons voir le pêcheur : il ne pêche pas les requins, ce qui est interdit, mais les carangues – Une fois la carangue attrapée, les requins se jettent sur elle, et parfois tu choppes le requin, ce qui est arrivé plusieurs fois au pêcheur mais sans les ramener car ceux-ci sectionnent presque tout le temps le fil.
C’est sur cette passe que nous verrons le plus de requins en Polynésie, le tout dans un cadre de toute beauté : des images plein la tête…avant notre retour le lendemain sur Papeete après 3 jours passés sur FAKARAVA et presqu’un mois sur les iles et atolls.
TAHITI
TAHITI ne bénéficie guère des faveurs des touristes qui préfèrent les îles environnantes.
Cette île recèle néanmoins de belles choses à voir que nous découvrons en 3 jours.
Le premier jour c’est Papeete, son marché couvert où nous mangeons le midi au premier étage.
Le soir nous mangeons aux roulottes de la place Vaitepe.
Nous complétons cette découverte de Papeete par la recherche de graffitis disséminés dans la ville.
En effet, la physionomie de Papeete a changé depuis la mise en place du festival d’art urbain contemporain Ono’u en 2014. Celui-ci est devenu un événement important et populaire de la ville, avec l’invitation de dizaines de graffeurs internationaux et locaux. Il a contribué à améliorer le visage un peu tristounet de Papeete.
Sur les deux autres jours, nous découvrons :
. la pointe Venus,
. puis la cote Est avec ses spots de surf et ses plages de sable noir,
. TAHITI ITI, tout au Sud, qui montre un visage différent de TAHITI Nord, car beaucoup moins peuplé et beaucoup plus calme,
. la cote Ouest avec le marae Arahuraru, les grottes de Maraa, la plage PK18, le jardin de Maui (a priori mieux que le jardin Smith).
Un soir, nous assistons à un spectacle de danse (les Marquises à l’honneur) à l’hôtel intercontinental.
La journée, nous nous promenons dans les jardins de cet hôtel, qui offre une vue superbe sur Moorea.
Fini la Polynésie…
Vivement les prochaines vacances….
Possibilité d’envoyer tous les détails pratiques du voyage, si vous le souhaitez