Les mille splendeurs du Maroc!

Forum Maroc

Tout début mars…bien avant qu’on prenne la covid au sérieux,on s’est envolé pour Marrakech.
On y a passé une seule nuit,à l’hôtel Toulousain, comme lors de notre précédent voyage. On y a même réservé 3 nuits pour la fin de notre périple.
Mais…Nous n’en sommes pas encore là !

Notre 1er but est de rejoindre Magdaz,village de la vallée de la Tessaout qu’on appelle parfois la vallée perdue.
Le village de Magdaz, on l’a découvert sur les forums. Et on a été séduits par les photos et les commentaires des voyageurs qui nous ont précédés.

La route se fait bien, elle est sèche et le goudron nous mène directement aux portes du village à plus de 2000m d’altitude.
On y arrive dans l’après midi et là on reste sans voix devant la beauté des lieux. Un joyau de l’architecture berbère ! Des greniers collectifs et des Kasbahs parfaitement restaurés !

Un jeune du village nous accompagne pour la visite et nous ouvre les portes d’accès aux terrasses qui dominent le village.


Plusieurs greniers collectifs ont été restaurés. Les couleurs chaudes de la pierre captent merveilleusement la lumière. C’est splendide. On est époustouflés par tant de beauté.

On ne trouvera rien de correct pour coucher sur place. Donc on redescend un peu et on s’installe au gîte d’Assounfou. Accueil charmant. Gîte en excellent état et très propre. C’est grand, mais on est les seuls.
Voilà une 1ère journée pleine de promesses !

On passe une excellente nuit au calme,en pleine montagne. On a une chambre colorée et joliment décorée.

Après le petit déjeuner on se rend compte que ça circule un peu sur l’unique route du coin. C’est lundi et un souk a lieu chaque lundi à 2 pas du gîte. Ça tombe bien!
Les gens des villages alentours arrivent à dos d’âne ou à pied.
On les voit passer depuis notre terrasse.

Le souk se tient le long de la route, entre la route, la montagne et l’oued. C’est tout petit,mais pittoresque et authentique ! On y trouve des petites boutiques, des boucheries, des petits restaurants qui n’ouvrent qu’à l’occasion du souk,c’est-à-dire une fois par semaine.

Après cet aller retour au souk qui va nous laisser rêveurs,on retourne au gîte récupérer notre voiture et remercier la famille pour pour son accueil.
C’est une belle adresse à partager !
Et on repart en direction de la route 307 en prenant le temps de traîner un peu dans les villages qu’on traverse. C’est magnifique!

Les enfants s’amusent avec peu de choses et s’étonnent de notre présence.

Les paysages sont splendides.

Les constructions se fondent parfaitement dans le décor.
Ici,une bergerie perdue dans la montagne. Très loin du 1er village.

Prochaine étape :Skoura.

Vers 14h,on arrive à Skoura…Et ici aussi,le souk bat son plein ! Ce sera donc le 2ème souk de la journée. Mais ici c’est un souk important, plus grand,avec le coin dédié aux animaux, le coin dédié à la paille, un autre coin pour les bouchers,les légumes,les outils…C’est animé. Marchands et acheteurs sont nombreux. On note aussi la présence des femmes alors que les femmes étaient absentes au souk dans la montagne,

Carrioles

de toutes sortes attendent de ramener chacun chez soi.

Après une bonne heure à arpenter le souk en tous sens, on va frapper à la porte du gîte Kasbah La palmeraie. On y est passé il y a 5 ans. Et on avait aimé cette grande maison où on se sent vraiment accueillis.


C’est le grand garçon de la maison qui nous ouvre la porte, un vrai petit homme d’une dizaine d’années, très responsable déjà. En 5 ans, il a bien changé évidemment !

Grand salon et petit salon ont été rénovés avec bonheur. C’est chaleureux !

C’est sur la terrasse au 1er étage qu’on nous sert le thé de bienvenue après avoir pris possession de notre chambre.
Le ciel s’est soudainement chargé de gros nuages et on se félicite d’avoir quitté la montagne.

Le lendemain à notre réveil, le ciel bleu est de retour. Mais les sommets de l’Atlas sont enneigés C’est magnifique ! Ç’est le Maroc!

Après un bon petit déjeuner où on retrouve le bon goût des crêpes maison au miel, on s’en va marcher dans la palmeraie.


C’est ressourçant! C’est tellement calme! Un autre rythme de vie .

A notre retour, à l’heure du thé, on va faire un saut à l’association des femmes pâtissières du quartier et on s’achète quelques gourmandises pour accompagner le thé. Mais comme ces dames n’ont pas de monnaie à nous rendre sur notre billet, on revient avec 20 viennoiseries et gâteaux. Il y en aura pour tout le monde.

Et c’est délicieux, ces petits gâteaux.

Le lendemain, notre journée débute par un bon petit déjeuner servi sur la terrasse avec la vue sur la palmeraie et les sommets de l’Atlas.
Pain maison et crêpes au miel sont au menu.


Et nous voilà prêts à partir pour une grande promenade dans la palmeraie.
Cette fois,on quitte le gîte en voiture et on va se garer au pied la Kasbah Améridhil, face à l’oued géant que l’on traverse en voiture, il est à sec.

En ce début de matinée, les femmes sont au travail dans les jardins de la palmeraie.


L’eau court entre les parcelles cultivées pour irriguer.

On se promène sans but précis et on découvre ici et là de belles constructions de terre.
Ici,un bel ensemble de terre qui pourrait être une ferme avec son puits au 1er plan.


L’ombre des palmiers est la bienvenue parce que chaleur est arrivée. Heureusement qu’on avait emporté de l’eau!

On passera encore une journée à Skoura, juste pour le plaisir de vivre au rythme des gens d’ici. C’est un vrai bonheur. Avant de reprendre la route.

Et le lendemain matin, on quitte la petite famille Skouri et le gîte de la Palmeraie pour filer vers Aguinane,via Agdz et Tissint.

On fait de surprenantes rencontres sur la route d’Aguinane,comme ce dromadaire absorbé par son repas et qui nous ignorera totalement.

Ou encore ces femmes lourdement chargées.

Les paysages nous surprennent aussi. Notamment cette étendue blanche de sel à l’approche de Tissint.

Et on arrivera tranquillement à Aguinane, petite oasis qu’on a découverte grâce à l’émission Échappées belles qui lui a consacrée un reportage. Et là aussi, c’est un véritable coup de foudre pour cette oasis qu’on a la chance de voir au printemps, c’est lumineux, avec les céréales blondes et dorées qui poussent en terrasses. L’eau coule généreusement et court abondamment partout !
C’est splendide!

On se met tout de suite à la recherche d’un toit pour la nuit. On s’installe au Paradis d’Aguinane où on est accueillis par Khakia, une jeune femme au sourire éclatant et débordante d’énergie. Tout est nickel.
Et pendant qu’on nous prépare à dîner, on fait un tour dans le village. Les enfants jouent, les gens vont acheter leur pain à la petite boulangerie Tafarnout tenue par des femmes. C’est simple et rustique et … chaleureux…

On rentre dîner sur la terrasse d’où on peut admirer toute l’oasis où presque.

Et la journée du lendemain tiendra toutes ses promesses.

C’est vraiment magnifique ! Je vais vous suivre jusqu’au terminus. Je me régale.

l

Le matin à notre réveil, le soleil éclaire déjà toute une partie de la palmeraie.
Depuis notre chambre, on a une superbe vue sur la palmeraie.
Après un petit déjeuner sympa, on peut partir marcher dans l’oasis,entre les terrasses et les jardins.

C’est très propre, pas de papier qui traîne, pas de plastique ni de pots de yaourt…

C’est l’heure où on irrigue les parcelles cultivées. Ça coule à flots !

On grimpe un peu au-dessus de l’oasis pour bénéficier d’une vue générale. C’est génial !

Merci pour votre carnet de route. Le Maroc est un pays magnifique. Vivement qu’on puisse y retourner de temps en temps. J’attends de lire la suite.

Bonjour ,

je rêvais d’aller voir cet oasis , tout était prêt avec une premier soirée à Taliouine dans l’ancien Ksar Escale Rando où je m’arrête chaque année .
Et voilà , départ prévu le 14 mars 2020 et tout s’arrête …
Alors merci pour ces images qui me font rêver en attendant de pouvoir faire ce voyage .

cordialement , Hannah

Ce voyage a été extraordinaire du début à la fin.
Seul bémol avec le confinement décrété à notre retour sur Marrakech et surtout l’attitude du propriétaire de l’hôtel Toulousain qui nous a demandé de libérer notre chambre à 16h30 parce qu’il avait décidé de fermer faute de rentabilité. Et sans aucun état d’âme !
On cherchera un autre hébergement à l’avenir,c’est sûr !

Quelques photos de l’oasis d’Aguinane. Pour faire patienter Hannah!

Aguinane que nous allons quitter pour rejoindre Taliouine. Et au début du parcours,les premiers kilomètres ne sont pas faciles, la route est étroite et très pentue… Mais on se dit qu’il est certainement encore plus impressionnant de descendre! En revanche, la vue est géniale.

On traverse ensuite de grands espaces naturels diversement colorés et pratiquement désertiques. On n’y croise personne, d’ailleurs les moutons savent bien qu’ils ne courent aucun danger sur la route,ils occupent le terrain…



C’est très beau et plus de souci pour appréhender les virages en épingles à cheveux . C’est plat!

Merci pour tes photos .
Je connais une partie de cette route vers Taliouine , une splendeur . Le genre de route que je range dans mes petits musées des espaces naturels .
Pour le Toulousain , je prends note et adieu l’ami . Dommage le personnel était sympa , mais le comportement du patron n’engage pas à continuer à lui faire de la pub .
Je me demande dans quel état vont être nos petites auberges , certaines avaient fait des frais pour améliorer les chambres , les sanitaires . Bon week end .

Oui, à l’hôtel Toulousain le personnel est charmant, toujours prêt à rendre service. Je pense même qu’ils avaient été choqués d’entendre leur boss nous congédier de cette manière. Le réceptionniste nous avait d’ailleurs donné quelques adresses proches où on pouvait espérer trouver une solution pour la nuit et il nous avait aussi proposé de garder nos bagages le temps pour nous de trouver qqch.

Je ne sais pas comment vont s’en sortir les petites auberges qui ne voient plus aucun touriste depuis plusieurs mois. C’est catastrophique.
Comme en France !

Les vallées se succèdent…


Les routes serpentent à flanc de coteaux.
De loin en loin,on aperçoit des villages accessibles par pistes. Mais peu de présence humaine.
Dès enclos pour les animaux jalonnent le parcours. Mais peu de troupeaux.

De temps en temps les sommets sont hérissés de crêtes noires…comme des iguanes

géantes endormies depuis des millénaires.

A l’approche d’Ifri,on aperçoit des grottes qui doivent servir à parquer des animaux.

Et nous voilà au grenier collectif d’Ifri. C’est un grenier de falaises,très majestueux.

On s’arrête au village et on se fait accompagner pour la visite. Les jeunes du village se débrouillent bien en français et nous expliquent l’essentiel du fonctionnement. Chaque famille du village y possède une ou plusieurs cases. Et celles-ci sont plus ou moins accessibles ou inaccessibles…

C’est une visite très intéressante.

Il est super intéressant votre carnet,avec juste ce qu’il faut de renseignements pratiques et de belles photos pour nous faire rêver.
Merci et au plaisir de vous lire.

Continuons donc ce voyage vers l’océan. Notre prochaine destination c’est le bord de mer. A Aourir précisément, aux portes de la vallée du paradis. Mais cette étape sera de courte durée parce que l’hôtel où on a élu domicile est vraiment trop bruyant. Et c’est bien regrettable parce que les chambres sont très confortables et le personnel extrêmement agréable. On a eu la malchance de séjourner dans cet hôtel en même temps qu’un groupe de surfeurs qui n’avaient aucun respect pour les autres occupants.
Mais on va quand même aller faire un tour dans la vallée du paradis. On s’amuse de voir les bars les pieds dans l’eau, vraiment les pieds dans l’eau.


On fait un tour dans le village de Targharte,au-dessus de la vallée. La petite palmeraie verdoyante est pleine de charme.

On poursuit notre route jusqu’à Immouzzer. On espérait voir la cascade. Mais c’est à sec. En revanche, c’est jour de souk. Et là boutique du marchand de poulets nous laisse pantois. Les pauvres bêtes sont tuées et plumées sur place!

On regagne la côte en fin de journée.
Et le jour suivant, en repartant, on s’arrête à Taghazout. Le vieux village a un certain charme, la plage et les bateaux bleus sont photogéniques. Le reste moins…


Et après ce rapide aperçu de l’ambiance de Taghazout, on remonte le long de la côte en direction d’Essaouira. Mais on fait halte à Tamanar. Grâce au forum, on a déniché une petite auberge bien agréable : Les Tajines Bleus.

On ne regrettera pas notre choix. C’est d’une propreté irréprochable. C’est très sympa. Et là cuisine digne d’un gastronomique…On y a mangé les meilleurs tajines de tout notre voyage. Excellent !

Le soir, on se régale avec notre 1er tajine de chèvre…Très très bon !
Et on dort comme des bébés dans notre petite chambre, bien au calme.

Parfaitement reposés et bien retapés après un super petit déjeuner très complet, on est prêts à partir à la découverte des environs.
C’est Christian, le maître des lieux, qui nous conseille sur toutes les possibilités de visites qui nous sont offertes.

On se décide d’abord pour Imsouane.
Imsouane vit essentiellement de la pêche et…du surf. Deux mondes qui se côtoient d’une manière incroyable. Puisque les surfeurs surfent parmi les bateaux qui rentrent de pêche.


C’est très animé. Les bateaux arrivent ou repartent.
Les pêcheurs réparent les filets.Ou dépeignent les bateaux.
Il se passe toujours quelque chose.

Et on est surpris de constater l’absence de femmes et d’enfants. C’est un village de pêcheurs. Les familles ne semblent pas vivre sur place.

Avant de quitter Imsouane, on mange du poisson grillé devant la mer. C’est génial !

'Aguinane était au programme de mars 2020 …

Merci de nous faire rêver nous en avons tous grand besoin

Mars 2021 on se retrouve tous à Aguinane , chiche ? J’ai aussi loupé l’oasis en mars 2020 a trois jours près . Continuons à rêver , les photos de Danouck sont les bienvenus par ces temps moroses .

Mars 2021 !! Encore un rêve ? Restons optimiste

je viens de faire un tour sur Booking.com histoire de voyager et faire une visite à mes hébergements préférés Je n’ai pas vu l’hotel L’arganier D Almmelne à Trafaoute, mais il y a un hôtel Arganier qui accueille depuis le 12 mars 2020
les photos me laissent à penser qu’il s’agit de notre Arganier…relooke

Attention … l’hôtel Arganier sur booking est à Tafraoute et non dans la vallée comme celui géré par Majhid. C’est le même propriétaire mais aucun charme , la gérance a été tenu un moment par le frère de Majhid .
J’aimerais bien avoir des nouvelles de mon auberge préférée dans la vallée .

Moi aussi

J’ai été éblouie par Magdaz . Le village et le souk,c’est tout simplement extraordinaire !
C’est à garder pour un prochain voyage. Je prends note. D’autant que ça n’est pas tellement loin de Marrakech. Merci de nous faire partager toutes ces beautés !


Moi aussi, j’ai été éblouie par Magdaz !

Après le repas,et grâce au plan que nous a donné Christian, le propriétaire de l’auberge, on s’en va à la recherche du petit port au nom imprononçable…Imerditfane…ou qqch de ressemblant…orthographe ?
On laisse la voiture sur un petit parking juste au-dessus du petite port situé en contrebas et on descend par un chemin de terre qui ne présente aucun danger.

C’est un port minuscule et d’un calme étonnant. D’ailleurs les pêcheurs y respirent la sérénité. Ils sont contents de bavarder et de parler un peu de leur travail. L’un d’eux nous parle en espagnol, langue qu’il a apprise sur un chalutier espagnol.
Mais aucun d’eux ne semble habiter sur place. C’est seulement un lieu de travail. Mais c’est charmant.

En rentrant, on croise des troupeaux de chèvres qui jouent aux acrobates dans les Arganier. C’est un spectacle toujours amusant !


On est absolument ravis de notre journée complètement dépaysante.
Ce petit port de pêche nous a séduits. On était hors du temps. Un moment magique!

Et le soir au dîner, on choisit un tajine de boeuf. La viande est confite, les légumes fondants et parfumés, sans aucun doute le meilleur tajine de tout notre voyage. Succulent! Un grand bravo au cuisinier Hassan !

Ensuite , ce sera une escapade à Tafedney, petit port de pêche au bout du monde lui aussi, mais avec quelques bars, un restaurant…

Au retour de pêche les bateaux bleus sont sortis de l’eau avec des tracteurs ! Ça aussi c’est étonnant !

On déjeune sur place, chez Ahmed. Au menu :lentilles à la marocaine, daurade grillée,frites,thé. Le tout délicieux !
Mais Ahmed est avare en paroles et en sourires! Dommage ! Mais nul n’est parfait !

Sur la route du retour, on fait une jolie rencontre avec des dos d’âne…Amusant!

De retour aux Tajines Bleus, on passe une soirée bien agréable. Depuis la terrasse on assiste au retour des troupeaux de moutons et de chèvres…c’est sympa.
Délicieux couscous pour le dîner, suivi d’une salade de fruits frais avec gâteau marbré maison. Le tout EXTRA.

Et demain on repartira vers d’autres cieux !

On quitte donc Tamanar et les Tajines Bleus en se promettant d’y revenir un jour!
Et on remonte vers Essaouira en prenant tout notre temps. Toujours grâce au forum on a appris l’existence de salines. On est curieux de les voir. Ça demande de faire un tout petit crochet mais ça mérite bien le déplacement. C’est beaucoup plus étendu que ce à quoi on s’attendait.


On est gentiment accueillis et pris en charge par les anciens du village qui nous offrent de la fleur de sel.
Les outils de travail sont d’une grande simplicité. Les paludiers ne sont pas très jeunes et on a cru comprendre que ce travail ne rapportait pas grand-chose…


C’est vraiment une belle visite à faire si on passe dans la région.

On poursuit notre route vers Essaouira. La côte est belle.La route longe la mer. Il fait un temps magnifique.

A Essaouira, on a choisi de ne pas loger dans la médina. On a trouvé plus pratique d’être dans la nouvelle ville, c’est plus simple pour garer la voiture et c’est très calme. On apprécie d’être au calme et là c’est parfait. Le riad Salmyia dune est à 5 minutes de la plage à pied.L’accueil des propriétaires Nadia et Thierry est très sympa et ils nous renseignent bien sûr les visites à ne pas manquer et sur les bonnes adresses pour se restaurer.

Quel est le nom de ce village de paludiers? C’est trop beau! Vraiment trop beau!

Ce sont les salines de Ida Ouazza près de Smimou. C’est très facile à trouver.
Bonne journée.

Ce sont les salines de Ida Ouazza près de Smimou. Et c’est facile à trouver. Bonne journée.

On passe une excellente nuit dans notre chambre douillette où tout a été bien pensé. C’est super calme. Le riad est au fond d’une impasse. Aucune circulation. Et on n’entendra le muezzin qu’à 7h30. A cette heure là ça n’est pas un problème.

A notre arrivée dans la salle à manger, pour prendre le petit déjeuner on se rend compte que qu’il y a d’autres touristes! On se croyait seuls, c’était tellement calme.
On s’installe autour d’une table généreusement bien servie, dans un décor chaleureux et soigné.


Après avoir fait honneur à cette belle table, on quitte le riad à pied en direction de la médina. On longe d’abord la plage. Quelques familles se promènent, quelques joggeurs courent sur le front de mer.

Puis on s’enfonce dans la médina, on s’attarde devant toutes ces belles portes !

On monte sur les remparts pour admirer la mer. On se croirait à St Malo.

On traîne un peu dans les boutiques de souvenirs, ce n’est pas ça qui manque.

A midi, on s’installe en terrasse au restaurant Essalam. Menu complet pour 55dh. C’est correct.
On est contents de faire une pause et de regarder le va et vient des passants. Et à cette heure-là les touristes sont très nombreux.
Vers 15h on se dirige vers le port. Peu de pêcheurs et peu d’activités si ce n’est l’embarquement des filets de pêche sur les gros bateaux. On arrive peut-être un peu tard.

Mais de magnifiques étals de poissons !

On repère une barque qui rentre au port et on s’approche pour voir si la pêche a été bonne. Et là…surprise…Le bateau n’est pas grand mais les poissons sont énormes :des requins et un bel espadon.

On flâne encore un moment sur le port.

Puis sur les conseils de Nadia et Thierry, nous allons dîner Chez Sayef dans la médina, cadre agréable, accueil charmant et cuisine inventive. Satisfaction totale. Beaucoup de plats de poissons très bien cuisinés mais aussi d’excellents desserts :profiteroles, crumble aux pommes…Délicieux!

Et on rentre en taxi :en ville à Essaouira, c’est 7dh la course en journée et 8dh de nuit !

Le lendemain après un petit déjeuner royal, on retourne dans la médina, mais côté marché,vie quotidienne et c’est très sympa aussi, un autre aspect d’Essaouira.


On fait une pause gourmande chez Driss, boulanger pâtissier amateur d’art et on rentre par la plage sous un soleil magnifique.

Et c’est le lendemain matin au petit déjeuner, en bavardant avec les autres voyageurs,qu’on entend les uns et les autres parler des difficultés qu’ils rencontrent pour rentrer . Certains vols retour sont reportés ou annulés . Certains touristes qui avaient un vol pour Bordeaux se voient contraints de rentrer à Nantes…On s’interroge nous aussi…Mais on a encore plusieurs jours devant nous et aucune nouvelle de Transavia, donc on ne s’inquiète pas trop ! On se dit que notre vol devait être annulé, on serait prévenus…

Et comme c’est dimanche, on décide d’aller faire un tour de Had Draa. A une vingtaine de kilomètres d’Essaouira.

C’est un souk très rural qui attire beaucoup de gens des environs. Mais on n’y croise pratiquement aucun touriste.

Ce qui nous surprend le plus c’est le nombre de bouchers qui sont réunis sur ce marché.

Et également le nombre de coiffeurs qui installent leur tente pour ce jour-là. Une rue entière leur est consacrée. Surprenant !

Dès espaces clos sont réservés aux animaux qui sont parkés là en attendant le retour de leurs propriétaires ou en attendant d’être vendus. Les hommes présents nous expliquent que la situation est compliquée, faute de pluie, la nourriture pour les bêtes est rare. Et il faut vendre…Et vendre à bas prix !


Merci Danouck pour les salines.
Et à propos de salines j’ai lu qu’il en existait du côté de Taroudant. Vous connaissez ?

Je ne connais pas les salines de Taroudant mais on a trouvé celles de Smimou très très belles.

Les cantines du souk Had Draa ont retenu notre attention, elles nous ont rappelé un peu celles de Magdaz. Même si le reste du souk est différent de tous ceux qu’on avait vus précédemment.

Et toujours beaucoup de gentillesse et de bienveillance.

Sur les parkings on s’occupe des bêtes et des attelages pour se préparer au retour à la maison.

On a passé une bonne partie de la matinée sur ce souk. On y a passé un très bon moment.

Il s’agit peut-être des salines de Dkhila. Mais ce n’est pas à Taroudant. C’est entre Agadir et Taroudant.

Bonsoir Danouck,
Et merci pour le magnifique carnet que vous nous offrez là. C’est un itinéraire exceptionnel truffé de sites extraordinaires. Je connais un peu le Maroc. Mais je me faites découvrir des endroits superbes. Quel beau pays !
Et bon Noël.

Michel Terrier a consacré un article aux salines de Dkhila sur son blog. Les salines sont près du barrage de Dkhila. À une quarantaine de km d’Agadir en direction de Taroudant.

En ce lundi matin, après le petit déjeuner, on s’en va un peu à l’intérieur du pays, à une vingtaine de kilomètres d’Essaouira via Ghazoua, et on découvre une campagne pleine de charme, de grands espaces, des murets de pierres, de grandes propriétés entourées de jardins abondamment fleuris. Et dès troupeaux ici et là.
A l’entrée du village d’Ida Ougourd, les ânes attendent sagement leurs propriétaires. Les villageois nous expliquent que leurs maîtres sont partis travailler à Essaouira en bus et qu’ils récupéreront leur monture après leur journées de travail.

Aujourd’hui la plupart des portes sont closes…Ça doit s’animer pour le souk. Mais c’est très beau quand-même.

On achète de quoi faire un petit pique-nique et on repart en direction de la côte. Direction le village côtier de Ouassane. Et on s’installe en terrasse,face à la mer pour pique-nique. Après être passé devant un grand parc éolien à Amogdoul.

Ici,on est étonnés de rencontrer des dromadaires qui ne travaillent pas dans le tourisme mais dans dans le transport de matériaux divers et variés.

Petite randonnée digestive le long de la mer en direction du cap Sim et retour et retour à Essaouira pour une promenade sur le port avant d’aller dîner chez Saïef.

Le soir, en rentrant on apprend à la radio que le confinement est décrété. On décide de rejoindre Marrakech dès le lendemain surtout qu’on a toujours aucune nouvelle de notre vol retour.

On aura passé un très bon séjour à Essaouira.

On remercie Nadia et Thierry pour leur accueil et leur professionalisme.

Sur le route,en traversant villes et villages,on se rend compte que tout est fermé. On est le mardi 17 mars et le gouvernement marocain vient d’ordonner la fermeture de tous les restaurants et les bars du pays. Et c’est respecté partout. Seules quelques alimentations restent ouvertes.

Ha… toutes ces belles photos, qui remuent tant de souvenirs :wink:

J espere que nous pourroons bientôt retrouver la route de ce Maroc si beau et si accueillant.
Comme il me manque.

Au printemps ?

Merci de ces partages

Sujets suggérés

Services voyage