Au coeur du Kenya ; le Kenya dans le coeur

Forum Kenya

Le soleil se pointe à l’horizon comme pour mieux nous accueillir; sortant de la pénombre la ville de Nairobi ; alors que nous sommes en approche de l’aéroport Jomo Kenyatta…Nous sommes le 8 janvier 2021 , il est 6h15 et dans quelques minutes nous foulerons le sol kenyan : notre terre promise…Nous avons décollé de Lyon à 14h15 le jour avant à bord d’un Embraeer 190 qui nous a conduit jusqu’à Paris CDG. De là , 4heures d’attente qui finalement sont passées assez vite .Puis nous avons embarqué à bord d’un Boeing 787 à moitié rempli ou à moitié vite : c’est selon. Peut être fallait -il être un peu fou , inconcient ou téméraire pour voyager en cette période compliquée ??? N’était ce pas plutôt de l’impatience ??? Décollage 20h15 mn ; diner et nuit à bord.
Après les vérifications d’usage et plus (pandémie oblige ) à l’arrivée de ce matin de janvier, et nous faisons, enfin,ma femme et moi, connaissance avec Michel, notre guide local qui nous accompagnera pendant ces 15 jours de safari…Je dis enfin , car ce voyage était initialement prévu pour juin 2020 .Covid 19 s’invitant dans la danse ; il nous a bien fallu reporter…d’ou notre impatience !!! Cela fait un an et demi que nous communiquons avec Michel via internet et que l’on rectifie le programme en fonction des conditions sanitaires, des annulations et des reports de vols aériens. A chaque nouveau couac , il faudra s’adapter et rien finalement,ne viendra mettre en doute notre motivation. Mais ça y est : nous y sommes.Ces petits tracas sont déjà oubliés . Nous grimpons dans le 4x4 Toyota : l’aventure peut commencer…Le premier objectif de notre périple à travers le Kenya : relier la réserve de Samburu au nord. Il est 13h15 quand nous arrivons à la porte d’entrée de la réserve .


Il nous aura falllu un peu plus de 6 heures de route depuis l’aérorport avec une pause pour faire le plein du véhicule (et pour vider nos vessies) . Le plus compliqué fut de quitter la ville de Nairobi et son traffic automobile infernal…C’est à Nairobi que nous perdrons le plus de temps au cours de ce voyage. Mais après tout rien ne presse , nous sommes en vacances et nous sommes là pour découvrir un pays un peu sous tous ses angles, ses habitants et leurs manières de vivre.C’est la première fois que nous venons au Kenya. A propos, si vous avez dans l’idée de venir dans ce pays et de vous débrouiller par vous même en louant une voiture sur place ; sachez que la conduite à gauche n’est qu’un détail comparé à ce qui vous attend pour circuler. Vous devrez avoir un sens de l’orientation très aiguisé pour la simple et bonne raison que les panneaux indicateurs de direction sont aux abonnés absents ou très rares. A Nairobi, on ne sait pas vraiment qui a la priorité , les feux tricolores et autres stops n’ont pas du recevoir la même attribution qu’ils ont reçu en France??? Bref, ils ne servent à rien…Tout le monde s’engage et après c’est au petit bonheur la chance pour passer.Pourtant, malgré la difficulté pour se déplacer; personne ne s’ennerve.Pas de coups de klaxon , pas d’insultes : il faut être vraiment cool pour pouvoir conduire ici touche à touche , pare choc contre pare choc… Ca passe , ça passe ; c’est passé …OUF…Personnellement ; pas certain d’avoir les qualités requises. C’est tout de même un avantage d’avoir un gros 4x4 pour circuler: c’est un peu comme un éléphant au milieu d’un troupeau de zèbres si vous voyez ce que je veux dire…

Nous débutons donc ce voyage à travers le pays par la réserve de Samburu.Si vous venez au Kenya avec la seule intention de pouvoir ajouter " le Big Five " à votre palmarès; inutile de vous rendre à Samburu : se serait une perte de temps ! Par contre, si vous avez comme nous un attrait particulier pour tout ce que la nature peut vous montrer du plus gros des “poilus”…


au plus petit des " piafous"…

Alors cette réserve est faite pour vous…
Petite par sa taille mais riche par sa diversité et sa concentration en animaux; la belle Samburu vous enchantera…

Pour vous rendre à Samburu depuis Nairobi, vous devrez contourner le mont Kenya: le plus haut sommet du pays et le deuxième plus haut sommet d’Afrique.C’est une région des plus fertiles .Ici tout pousse nous dit Michel et toute l’année; l’influence des saisons étant réduit du fait que l’on se trouve sous l’équateur. On y retrouve : bananes, mangues (dont nous ferons une cure) ananas, goyaves etc…

Les cultures légumières ne sont pas en reste…

.Ici un champ de pommes de terres …à grande échelle.

.
Plus surprenant, c’est aussi une région de cultures céréalières.Si on m’avait dit que je verrai des champs de mais,de colza de blé au Kenya , j’aurais sans doute émis un doute…
Nous sommes à 2500 m d’altitude et l’on y découvre également d’immenses serres employant une main d’oeuvre bon marché.

Puis cette altitude passée, la route redescend lentement jusqu’à la réserve.Les cultures laissent alors place à l’élevage …La terre étant trop ingrate et trop sèche pour entreprendre la moindre culture, et finalement plus synonyme d’Afrique également.


Depuis la porte d’entrée de la réserve, il nous reste plus de 15 km de pistes pour atteindre notre camp…Le Samburu Game Lodge initialement prévu n’a pas jugé bon nous recevoir.Les anglais ayant réservé mais étant nouvellement confinés nous étions leurs seuls clients.Ils ont préféré fermer… prévenant Michel seulement une semaine avant notre arrivée.Heureusement pour nous, une solution a été trouvée et c’est l’Intrépids qui nous accueillera pendant qqs jours.

C’est un camp de toile de luxe tout neuf puisque fraichement reconstruit à la suite de sa destruction par la crue de la rivière Ewaso Ng’iro en 2019 le long de laquelle il est construit.

Quelques photos de l’Intrépids




Comme vous pouvez le constater, nous sommes un peu seuls au monde…

Ah enfin un carnet de voyage sur le Kenya . Je vais suivre ce périple avec attention.
Avez vous pu voir le Mont Kenya en le contournant? Il est hélas bien souvent dans les nuages.
Par contre on le voit souvent très bien de Buffalo Springs quand le temps est dégagé.
Merci pour le partage!

Nous sommes accueillis par un verre de bienvenue puis nous passons à table.Nous sommes très agréablement surpris par la qualité de la cuisine qui est servie ici .Elle est digne d’un chef étoilé !!! Nous avons fort bien mangé dans les lodges qui suivront mais nous donnerons une distinction particuulière au chef cuistot de l’Imtrépids.
Nous sommes le mois de janvier. C’est l’été au Kenya et il fait chaud à Samburu. Les 30 degrés à l’ombre sont facilement atteints et comme nous sommes en début d’après midi une sieste s’impose. Particulièrement pour Michel qui nous sert de chauffeur, guide, interprète et d’encyclopédie animale …entre autres…
Notre emploi du temps lors de ces 15 jours de safari est bien rodé. Lever 5h45-6h00 .Petit déjeuner 6h30 puis nous partons sur les pistes jusqu’à 12h30-13h .repas puis repos jusqu’à 16h , heure à laquelle nous repartons en chasse jusqu’à la fin du jour.
L’avantage de loger à l’intérieur des réserves c’est de pouvoir apercevoir les animaux directement depuis notre tente.(en image)


Ici un singe vervet

Il est un peu plus de 16h et l’heure est venue de débuter avec notre premier contact avec la faune sauvage pour cette première sortie dans la réserve.
Notre premier shooting : un gros néléphant solitaire


un cob à croissant

Choucador superbe

Les immanquables Impalas. Ici femelles et leurs jeunes de l’année

Deux individus de taille différente

En gros plan les deux protagonistes.Tout d’abord le Martin Pécheur à tête grise

Puis la trop belle Girafe réticulée

Un héron mélanocéphale

Et pour finir la journée , bien sur un coucher de soleil sur la rivière Ewaso Ng’iro

Il est 18H20, dans quelques minutes il fera nuit noire.Vite nous rentrons au camp.Demain est un autre jour…

Le première nuit au camp ne fut pas des plus reposante… pour tout le monde apparemment .Les singes, babouins et,ou, vervets ont hurlés dans la nuit ; peut être un léopard s’était il invité dans les parages ???
Nous continuons notre exploration de la réserve.
Nous rencontrons bientôt la plus petite des antilopes africaines, d’une taille d’environ 40 cm : le dik dik.


Généralement , ils vivent en couple.
Avec leurs grands yeux noirs et leur allure frèle; ils sont vraiment craquants. Le mâle et la femelle sont facile à distinguer l’un de l’autre; seul le mâle porte des petites cornes d’une dizaines de cm de longueur.
Madame

Monsieur

Paradoxalement à leur taille, on pourrait se demander comment des êtres aussi fragiles (en apparence) peuvent bien survivre dans un milieu aussi hostile …Pourtant ils sont nombreux à Samburu…Il n’y a qu’une solution pour continuer de vivre: être constamment sur ses gardes.
Ce n’est pas cette maman impala qui me dira le contraire.

Survivre est un combat quotidien. Surtout avec les gros chats que l’on peut croiser à tout instant…

ça pionce, ça pionce…

Et puis d’un coup, ils sont “connectés”.



Un famille de phacochères c’est un peu trop approchée.

Maman lionne fait une tentative d’approche, mais ses jeunes, inexpérimentés dans l’art de la chasse font capoter la tentative.

Tout le monde se regroupe

Sympa ces gros minets…

Un futur roi de la jungle ?? L’ossature est impressionnante


Après les avoir bien observé; nous reprenons notre route .Nous avons d’autres chats à fouetter…

A Samburu, pas besoin de faire des km pour apercevoir qq chose.La vie se manifeste partout .Il suffit de regarder au sol …ou en l’air

Ganga à face noire


Tourterelle masquée.

Martin chasseur à tête grise que l’on rencontre assez souvent.
Calao à bec rouge

Guépied à gorge blanche

Francolin huppé

Pour Puma s’il passe par ici…son ami le rollier à longs brins

Superbe série d’oiseaux!!
Vous avez fait vraiment une belle rencontre avec cette famille de lions.
Peut-être d’autres “gros chats” à Samburu j’ai hâte de voir cela …
Au fait vous êtes restés combien de jours à Samburu.

Merci Karen .Pour vous répondre, nous sommes arrivés le 8 et repartis (trop tôt) le 11.

Etre à Samburu c’est vraiment se sentir au coeur de l’Afrique. C’est ce que nous avons ressenti.
La rivière qui sert de limite entre les deux réserves ( Samburu et Buffalo Spring) est un lieu très souvent fréquenté par les animaux des deux réserves. Certains d’entres-eux la traversent de temps à autres.La richesse de la végétation qui borde la rivière tranche avec l’aridité qui règne aussitôt que l’on s’en éloigne.Si les palmiers doum ont colonisé les terres les plus fertiles et ou l’eau est le plus facilement accessible; se sont les acacias et autres épineux qui dominent partout ailleurs formant un contraste saisissant.

Les abords de la rivère et les girafes réticulées


Le coeur de la réserve

Une troupe d’Impalas esr venue se désaltérer

Puis d’un coup, ils prennent la fuite dans des bonds spectaculaires.

Les éléphants passent d’une réserve à l’autre assez régulièrement.

Le mimétisme ou action de retranscrire des gestes ou des attitudes.

Il n’y a pas de recette miracle pour réaliser un bon safari. Pour y parvenir il faut (je pense) un peu de chance et de la patience. Ce sont souvent les circonstances qui font que ça fonctionne .Rien ne sert de courir, c’est la nature qui s’offre à vous…
Ainsi, nous étions au bord de la rivère quand les girafes (une quinzaine) sont arrivées droit sur nous et sont passées à qqs mètres de notre véhicule pour aller se désaltérer. Ce fut un moment merveilleux .

Ces belles restent toujours sur leurs gardes

Car elles ne sont jamais autant vulnérables que quand elles boivent

Quand l’une d’entres elles boit; les autres surveillent.

Celle-ci est intriguée par un phacochère venu à la rivière dans le même but qu’elle.

Allez encore qqs photos de ces “belles dames”
Re: Au coeur du Kenya ; le Kenya dans le coeur - Jmarc71

Et la suite pour bientôt…

Bonjour, je joins mes félicitations à celles de Karen pour les photos d’oiseaux et j’attends la suite avec impatience.
Pour l’anecdote: nous avons fait le voyage depuis Lyon jusquà Nairobi dans les mêmes avions…

Malamille

Bonjour,

Un grand MERCI pour la dédicace du Rollier à longs brins, et tout autant pour les Dik-diks que nous adorons .
Lors de notre dernier passage à Samburu (02/2017) on avait assisté à un début de chasse d’un jeune Léopard contre un Dik-Dik … on était effarés à l’idée d’assister à la mort de la petite antilope … qui a su déjouer la tentative du (magnifique aussi ) félin … Ouf !!

J’ai découvert Samburu, il y a 33 ans environ, et ce fut un coup de foudre. J’ai l’impression que vous avez aussi beaucoup aimé. je vous comprends .

Ces giraphes réticulées sont aussi une merveille de la nature… !! (parmi tant d’autre beautés)
Et dire que certains ne jurent que par cette expression stupide de big five …ils n’ont jamais été à Samburu …

Merci pour ce début de récit.
On attend la suite (sans impatience … ) on sait que cela va venir à votre rythme.
Il faut savoir savourer tranquillement les bonnes choses .

Salutations.
Puma

Merci Malamille…Je suis bien heureux si vous appréciez. Jolie anecdote en effet …et sacré coïncidence.

Merci Puma .Je n’oublie pas que c’est un peu grâce à vous et à vos conseils que j’ai voulu découvrir cette réserve…

Si vous décidez de vous rendre dans les réserves du nord du Kenya comme ici à Samburu; vous aurez le privilège de croiser des espèces que vous ne trouverez pas ailleurs.

L’une des plus emblématiques est le zèbre de Grévy.


Facilement identifiable avec la finesse de ses rayures, son ventre blanc et son museau marron, il ne peut pas être confondu avec le zèbre des plaines . Il est également beaucoup moins répandu que son cousin et à bien failli disparaitre .Ses effectifs passant d’environ 15000 individus dans les années 1970 à environ 2000 au début du 21eme siècle… Il semblerait que ses effectifs soient maintenant en légère hausse.

Le zèbre de Grévy ne se reproduit pas à Samburu, ce qui nous a étonné. Les responsables de la réserve ont voulu savoir quelle pouvait en être la cause…D’après leurs recherches, ce serait une herbe qu’ils mangent qui les rendrait stérile…c’est ce que nous a expliqué Michel , notre guide.

Le gérénuk ou antilope girafe est bien présente à Samburu.


Avec son long cou, cette antilope est des plus faciles à identifier.Chez cette espèce,seul le mâle porte des cornes.
L’une de ses caractéristiques est de se redresser sur ses pattes arrières pour atteindre les bouquets de feuilles inaccessibles.On peut remarquer la puissante musculature des postérieurs .
Monsieur,

Madame,

Autre antilope que l’on rencontre à Samburu : l’oryx Beïza .


Une espèce très bien adaptée aux milieux arides. Ses cornes fines peuvent atteindre 1 mètre de longueur et représentent une véritable arme de défense face aux prédateurs.

Ils vivent généralement en groupe.

Et sont assez nombreux dans cette réserve.

Chez les oiseaux, vit ici l’autruche de Somalie.


La couleur de ses pattes gris-bleu et son bout de queue blanc la différencie de sa cousine : l’autruche masai…que l’on retrouvera (si vous êtes sages) plus tard.
Comme très souvent dans la nature, c’est le mâle qui arbore les plus belles couleurs.

La femelle étant beaucoup plus terne.

Puisque nous sommes dans les oiseaux, restons y avec la plus belle des pintades( à mes yeux) : la pintade vulturine.


La plus belle …pour aller danser ???

Ou se percher.

Elles vivent en bande veillant ainsi les unes sur les autres

Bonjour,

Ce que vous nous montrez dans cette dernière M.à J., c’est le “nec plus ultra” ou les specificités de Samburu . Il y a là TOUT le reste, et en plus ces divers mamifères spécifiques et cette Pintade si belle .

On est fan des Oryx aussi, et c’est toujours bien agréable d’en revoir , même seulement en images. MERCI .

Je voulais vous demander: j’ai entendu parler d’un pont (le seul pont ?? ) detruit par une crue l’hiver dernier je crois.
Où et comment traverse-t-on la rivière à Samburu ??

Puma

Bonjour

Ce que je peux vous dire concernant le pont c’est que c’est la première chose que notre guide a fait après que nous soyons rentrés dans la réserve c’est d’aller vérifier son état . Nous avons pu constater qu’il n’avait pas été réparé depuis la crue de 2019 …si c’est le pont dont vous voulez parler. Dans mes souvenirs il reste l’armature mais il doit être consolidé et le tablier refait pour être praticable. Voila ce que j’en sais. Karen en sait peut être d’avantage???

Bonsoir à tous!

Et oui hélas il n’est plus possible d’emprunter le pont qui est entre les réserves de Samburu et de Buffalo springs. Ces dernières années il a été à plusieurs reprises détruit par des inondations et reconstruit. Cette fois ce n’est pas le pont en lui-même qui est abimé (on peut l’emprunter à pied) mais le remblais entre le tablier du pont et les berges.
Il faut savoir que les deux réserves sont gérées par des “county” (comté) différents : Samburu et Isiolo. Ils n’arrivent pas à se mettre d’accord pour savoir qui va payer quoi …il faut dire qu’en ce moment ils ont des soucis plus importants avec la sécheresse qui est venue s’ajouter à la crise sanitaire. Le retentissement est important sur la vie des communautés locales : certaines familles Samburu souffrent de famine.
Pour répondre à Puma on traverse la rivière en repassant par Archer’s Post et en entrant par l’entrée de Buffalo Springs.
Quand nous y étions eu juillet le lit de la rivière était tellement asséché que certains le traversait avec leur véhicule…nous ne l’avons pas fait.

Jmarc71 la photo de la pintade vulturine ailes ouvertes est superbe!

Merci Karen et JMarc pour ce complément d’information.

Ce n’est pas prêt d’être réparé … l’Afrique est Imprévisible !
… mais dans le cas de ce pont, … largement prévisible !!!

En mars 2017, il y avait déjà eu une terrible sècheresse, les éleveurs envoyaient leur bétail DANS la réserve. On pouvait croiser de pauvres gamins surveillant leurs vaches, sous le regard attentif de groupes de lions !!

Bonjour à ceux qui suivent ce carnet de route…et aux autres également.

Je suis de l’avis de Puma : cette notion de “Big Five” ne m’a jamais inspiré!!! D’ailleurs pourquoi ne pas inclure la girage ou l’hippopotame dans cette liste purement arbitraire ? Aux yeux de ceux qui ont inventé cette formule; le reste de la faune ne serait-elle que du menu fretin ?

Et vous Madame qu’en pensez vous?

Les trésors ne manquent pas dans cette réserve …Tenez, la gazelle de Grant , sympa non ?



Chez les Grant, mâles et femelles portent des cornes…mais ce sont les mâles qui arborent les plus longues


En comparaison, le mâle Impala lui,a les cornes en forme de lyre

Pour moi la nature est synonyme de diversité et la famille des “piaffous” en est le meilleur exemple. Ils sont nombreux à Samburu même si aux dires de ceux qui ont le recul nécéssaire,leur nombre est en baisse.

L’alecto à tête blanche (ou à croupion rouge)


en vol cette tâche orange accapare le regard.

Difficile également de ne pas suivre des yeux le Spréo superbe ou choucador quand il vole tellement ses couleurs métaliques sont hypnotisantes

Les deux espèces réunies

Chez les oiseaux il y a ceux qui ont une tenue plutôt sobre et classique et ceux déguisés pour carnaval


Le Barbican à tête rouge

Puisque nous sommes dans le rouge restons y avec le perroquet à ventre rouge


Une autre petite beauté: le coliou à nuque bleue

Après le rouge , le bleu pourquoi pas essayer le jaune ???


Le Calao à bec jaune

Plus sobre: le tisserain mahali à sourcils blancs


En sortant du nid…

Un arbre à nids

Un "gros bec " le républicain de cabanis

Un peu plus haut dans ce carnet je vous avais présenté la pintade vulturine .Voici sa cousine la pintade de Numibie ou pintade casquée

Le blanc n’est pas mal non plus quand il est bien porté
La pie grièche

Le noir est aussi représenté : le Drongo brillant

Et toi, es tu une alouette ? je n’ai pas réussi à t’identifier. Si quelqu’un peut m’éguiller …

Après tous ces oiseaux , à mon tour de prendre mon envol.
Je vous dit à très vite.

Bonjour et Merci pour cette nouvelle série et tous ces oiseaux en particulier .

Ma femme et moi adorons TOUS les oiseaux, (en Afrique ou ailleurs ), mais nous n’avons aucun don d’ornithologie (en dehors de mon “copain” le RLB .)
J’ai posté votre photo dans la “rubrique identification” d’un forum “spécialisé”…
Dès que la réponse parraitra, je vous en ferai part .

Pour l’expression “big five”, cela vient du temps des grandes chasses aux trophès, au cours des deux siècles passés . Cela ne correspond plus à rien maintenant, mais c’est d’un usage très “à la mode” chez les safaristes occasionnels, et hélas certains guides propagent encore cette expression.
Ma définition perso: “Expression stupide, pour américains débiles” …

En tous cas, Merci d’insister sur toutes les autres espèces.
L’Impala est sans doute le mamifère qu’on va rencontrer des centaines de fois pendant un séjour, et pourtant son élégance, sa beauté me touche profondément.
J’étonne toujours mes chauffeurs au cours des safaris en demandant très souvent l’arrêt devant cet animal, même le dernier jour d’un séjour safari .
J’ai un faible pour les jeunes mâles Impalas avec leurs cornes plus courtes, et encore droites … !!

Au plaisir de voir la suite de votre carnet.

Une bien belle image du Calao à bec jaune, aux mimiques et regard fort expressifs … !!

Pour le “piaf” inconnu je vous laisse découvrir la réponse, ici :

http://www.colorsofwildlife.net/forum/index.php/topic,22876.0.html

Bonjour,Merci pour vos magnifiques photos!Je pars pour le Rwanda le 15 décembre du Canada et je me rends au Kenya par la suite! Est-ce que vous avez les coordonnées de votre guide Michel? Je parle français! Vous êtes satisfait avec lui ? Est-ce qu’il est Kénien?
Merci beaucoup
Nicole

Bonjour, j’ai prévu de présenter notre guide un peu plus tard dans ce carnet de voyage.
Je vous joins ses coordonnées par message privé.

Merci beaucoup d’avoir éclairé ma lanterne Puma . Sans un coup de main je serai resté dans l’ignorance .mais il n’est pas certain que je retienne son nom.
Allez, rien que pour vous
Un jeune Impala

Bonjour,

MERCI, j’apprecie beaucoup !!

(J’avais moi-même rencontré au Massai-mara le “Cichladuse à collier” et … pas retenu le nom !)

Bonjour, Je ne connais pas le parc SAMBURU, mais j’en connais pas mal, tant au Kenya qu’en Ouganda et aussi en RDC et au Rwanda. Ceci étant, j’ai connu le Kenya en 1968 et suivant et y suis retourné dans les années 1980 et 1990. Tout y est différent. Les troupeaux d’éléphants sont réduits à leur plus simple expression et les troupeaux de buffles sont bien maigres par rapport à ce que j’ai connu lorsque nous étions jeunes et beaux ! Et oui, il y a si longtemps ! Ne parlons pas du lac Nakuru : je me demande où sont les millions de flamands roses qui donnaient à l’horizon une couleur rose extraordinaire.Pour moi, le Kenya est le plus beau pays du monde, mais au grand malheur, les traficans et autres rebelles sont passés par là.
Félicitation pour votre voyage.
Bon week-end
.

Bonjour
je suis un beotien en informatique
je vous ai envoyé a deux reprises des messages ,avec mon adresse mail pour la reponse mais je ne vois pas ou se trouve la reponse bien que j ai des messages du forum ou vous êtes

c était pour avoir les coordonnées de votre guide MICHEL et aussi pour savoir si c était lui qui s était chargé des resa pour les logements et quelle enveloppe prevoir pour le guide et les logements comme vous avez fait pour pour 15j
je suis seul et désire fire a peu près le meme priple que vous
vous pouvez me laisser des messages sur( oustauu)ou sur forzacorsu38@aol.com
cordialement
DOMINIQUE

je vous ai répondu . en message privé.

De retour après une semaine très chargée.

Les premières heures de l’après midi ne sont pas les plus propices à l’observation des animaux de la réserve.Il fait trop chaud. Michel en profite pour se reposer avant de nous conduire sur les pistes à partir de 16heures.
Pendant qu’il prend un peu de repos bien mérité nous en profitons pour observer les alentours de notre tente. En face de notre camp, de l’autre côté de la rivière et caché à nos regards, un village est établi .Si nous ne pouvons pas l’apercevoir, nous en distinguons les bruits de temps à autre. Les aboiements de leurs chiens sont comme autant de mise en garde sur un possible danger.
De temps à autre ces villageois descendent à la rivière pour y remplir de grands bidons d’eau : cette denrée si précieuse en Afrique et particulièrement ici ou tout est aride. Ce sont généralement les femmes qui sont chargées de cette corvée. Des jeunes viennent également de temps en temps dans le lit de la rivière pour se rafraichir.
Cet après midi là une femme vient de descendre accompagnée de son chien. Elle porte deux
sceaux.


Que vient-elle faire???.. Quelques minutes suffiront pour avoir une explication. Elle vient faire sa lessive.


Quand on connait un peu l’endroit et la couleur de l’eau pleine de sédiments, on de demande de quelle couleur peut bien ressortir le linge…Mais nous sommes en Afrique …
En grossissant l’image on peut admirer les nombreux bracelets passés aux bras et aux chevilles.

Pour information, il ne faut pas oublier de préciser que dans, ou aux abords de cette rivière, vivent ce
genre de bestioles

Alors, sont ils fous ou inconscients les gens de ce village ??? Ou bien savent ils beaucoup mieux que nous ne pourrions le faire, détecter les dangers éventuels ??? Mon opinion est faite Et vous ???.

Il est 16 heures et la sieste est terminée .Michel nous attend à bord de son 4x4.
Nous n’avons pas fait 300 mètres que nous cotoyons une famille éléphant. Ils sont donc passés tout près du camp…C’est une belle famille d’environ 25 membres. Il est très difficile de rendre en image cette impression de puissance qui se dégage lors de leur passage , comme il est impossible hélas de pouvoir tous vous les montrer à la fois .


Même si nous n’avons pas été présenté, mais me fiant à leurs coutumes je peux vous dire que c’est la matriarche qui ouvre la voie

Les autres membres n’ont plus qu’à suivre .Les plus petits doivent se presser pour tenir le rythme .


Matriarche sur qui le groupe se repose sait précisément ou elle conduit sa troupe .Elle est la mémoire et le savoir, transmis de génération en génération .
Nous les retrouverons le soir, alors que la nuit appproche à grands pas, dans un endroit ou une herbe grasse saura les restaurer. Les éléphants ont cette intelligence de préserver leurs ressources en se déplaçant d’un point à un autre et perméttant ainsi à la flore de se reconstituer.
Au bord de la rivière …


Nous sommes à moins de 15 mètres de cette maman et des deux petits.Ma femme n’est pas très rassurée.

Un oeil sur les petits et un autre sur le véhicule, nous reculons pour ne pas la déranger plus longtemps . Regardez le bébé de droite

Il est précisément 18h32 et nous filons à notre camp …Il est précisé que dans les réserves, nous devons être rentrés avant la nuit.

Et c’est sur cette image que je vous quitte pour la nuit .Je reviens très vite .Promis

Certains animaux sont très facile à observer, du fait qu’ils sont: soit grands , soit massifs, soit arborant des couleurs chatoyantes , soit vivant en groupe etc…Pour d’autres par contre mieux vaut avoir recours à un bon guide pour les dénicher. Mais qu’est ce qu’un bon guide ?? La réponse peut varier en fonction des personnes interrogées. Cependant, je pense que nous serons tous d’accord pour dire que celui-ci doit : bien connaitre les réserves, avoir une bonne connaissance des moeurs et habitudes de la faune qui les peuple .Et pour cela, avoir plusieurs années d’expérience…En plus de tout ça il doit avoir " l’oeil ". Un oeil avisé . A plusieurs reprises, Michel nous a signalé , au court de ce séjour, plusieurs animaux que nous n’avions pas vu , particulièrement des oiseaux…entres autres…

Alors que nous ne voyions qu’un buisson…


" L’oeil " nous a dit de bien regarder

Et puisque je vous parle d’oeil, autant que ce beau léopard nous montre les siens.

La première arme du léopard étant de savoir se montrer discret pour mieux surprendre sa future proie; il est d’autant plus difficile à observer…hélas pour les pauvres safaristes que nous sommes…snif !!! snif !!! snif !!!..A moins d’avoir de la chance…

A moins de 100 mètres de là, la très belle antilope Oryx

Plus tard, cob à croissant femelles

et mâle

J’ai faim

Beaucoup plus commun

Côté rapaces…non identifiés …


Sans certitude: aigle ravisseur

Elanion blanc


Mon coup de coeur : l’autour chanteur

Mais les jours passent, nous sommes le dimanche 10 janvier et demain nous quitterons Samburu en direction de la réserve la plus emblématique du Kenya : la réserve de Masai Mara.
La route étant trop longue entre Samburu et Masai Mara nous ferons une halte en court de route à ??? Je vous le dit ? Oh et puis non , je vous laisse chercher un peu .Ou peut on bien pouvoir s’arrêter pour couper le trajet en deux ? je laisse les spécialistes de ce pays se creuser un peu la tête. Un indice : j’y ferai encore de nombreuses photos.

Bientôt nous changerons de décor et d’ambiance … A très vite…

Merci pour toutes ces belles images de Samburu!

Ne pas oublier effectivement les communautés locales qui vivent au sein de la réserve . Samburu est une réserve et non pas un parc national les familles vivent donc à proximité de la vie sauvage. Souvenons nous que c’est grâce à eux et à leur mode de vie que l’on peut encore observer cette faune. Ils payent pourtant un lourd tribut à cette proximité : les morts du fait des éléphants, serpents, crocodiles, hippopotames …ne sont pas si rares…

Je suis d’accord avec la définition d’un bon guide : connaissances, expérience, sérénité (surtout sur les routes et pistes!), résistance, oeil avisé et aussi avoir conservé la passion pour son métier.
Savoir aussi parfois résister à la pression de certains clients pour respecter la tranquilité des animaux et les règles des parcs et réserves.

Prochaine étape moi je dirai Nakuru NP mais cela pourrai être Naïvasha (avec Hell’s gate ou crescent island)ou le lac Elementaita?

Bon dimanche soir à tous!

Bravo Karen, vous avez trouvé notre future étape …parmis celles que vous avez citées.

J’ai du mal à imaginer que l’on puisse faire ce métier de guide sans passion et je plains les touristes qui se retrouveraient infortunément, le temps d’un safari , avec ce genre de personnes.

Bonjour,

Et merci pour les dernières images .

Pour la suite, reste à savoir dans quel coin du Massai-mara vous irez ?? tout au nord ou vers le sud ??

A priori Nakuru me semblerait l’étape la plus logique, mais il parrait que le niveau de l’eau a tellement monté qu’une bonne partie de la réserve serait impraticable !!

Attendons, avec de la patience, nous verrons bien où vous nous ammènerez !!

A bientot.

Bonjour
A quoi bon bruler les étapes? Si je dévoilais tout dès le départ; je n’aurais plus rien à raconter et ce carnet de voyage tiendrait en quelques mots et quelques photos…D’aillers voici une petite mise à jour

Lundi 11 janvier, nous bouclons nos valises pour notre nouvelle destination. Nous avons passé trois nuits et trois jours dans cette réserve et nous sommes très curieux de découvrir la suite de notre périple à travers ce merveilleux pays.
Trois jours :c’est bien le minimum que l’on puisse consacrer à cette réserve quand on sait la richesse de la faune qui vit ici dont une partie nous aura échappée le temps que nous y étions.Nous en sommes conscients
Il ne faut pas perdre de vue non plus que Samburu c’est 5 à 6 heures de route depuis Nairobi (il n’y a pas d’autoroute) et donc autant pour revenir au point de départ. En sachant que au Kenya on ne roule pas de nuit; c’est une journée complète de perdue . En tout cas pour ce qui est de “game drive”…

Il est environ 9h30 quand nous franchissons les portes de la réserve après une dernière petite “chasse aux images”. Si un jour qui sait , nous revenons au Kenya , nous ne manquerons pas de venir saluer Samburu la belle.
Samburu vaut bien quelques photos de plus .Que voulez vous j’ai du mal à la quitter…Cette fois ci pas de cadrages sérrés , place aux paysages que l’on rencontre ici (entres autres) J’en ai d’ailleurs fait très peu …accaparé par les animaux.


Nous ne sommes pas en Egypte et pourtant…





Bonjour,

Dans cette dernière série, j’aime beaucoup celle avec l’Oryx et les deux images avec les Girafes qui représentent bien ce qu’est Samburu, et qui me rappellent des souvenirs precis !! ;-))

(Je n’interviendrai probablement plus pendant 3 semaines, pour cause d’absence, et sans internet "à la patte)
Bonne suite .

Salutations.

Merci Puma .
Plus d’internet ; ça sent le voyage dans des lieux très isolés…Si c’est le cas : bon voyage.

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