Sur la Isla Santa Cruz, les animaux nous font de l’oeil
Îles Galápagos, du 9 au 21 mai 2018
À un certain moment au cours de chacun de nos longs voyages, nous devenons très fatigués à cause du stress dû aux déplacements continuels, aux lits pas toujours confortables, aux nombreuses activités physiques que nous entreprenons, etc. Habituellement, c’est après huit semaines de déplacements constants que nous devons prendre une pause et c’est encore le cas cette fois-ci alors que nous sommes en voyage depuis trois mois. C’est pourquoi nous avons une fois de plus changé nos plans. Plutôt que de nous rendre en Bolivie comme prévu en partant de Cuzco au Pérou nous avons pris l’avion en direction d’une plage en Équateur et de là, nous poursuivrons vers les Îles Galápagos.
Alors, nous avons pris un vol pour Quito, la capitale de l’Équateur et, le lendemain, un autre avion pour Manta puis une voiture avec chauffeur (1 h 30) pour faire la centaine de kilomètres qui nous séparent de notre destination de repos, Puerto Lopez. Nous y avons loué une belle grande chambre/chalet avec terrasse près de la mer et fait le farniente pendant 10 jours : plage, paresse, hamac, baignade et évidemment notre cher blogue!
Un mot sur Puerto Lopez. C’est un endroit pas encore très touristique, mais qui le deviendra assurément. Il y a quelques restos dont certains se veulent internationaux, mais aucun n’est franchement bon. La plage est immense et déserte ce qui n’est pas pour nous déplaire. L’eau est d’un vert bouteille, mais, chose étrange, on a l’impression qu’elle sent le poisson ;-). En fait, toute la ville sent le poisson à certaines heures de la journée, surtout lorsque les pêcheurs arrivent. Un peu désagréable à la longue, mais sur la grande terrasse de notre chambre, nous étions bien et nous nous sommes vraiment reposés. L’hôtel que nous avons choisi est le mieux coté dans Booking et avec raison. Les chambres sont construites au milieu d’un immense jardin recouvert de plantes, de fleurs et d’arbres. Ce sont les proprios, deux expatriés italiens, qui l’ont construit au fil des vingt dernières années. C’est très beau, les chambres sont superbes comme de petits chalets et la plage, avec plusieurs petits pavillons privés et des hamacs fournis par l’hôtel, est juste en face.
C’est avec une énergie renouvelée que nous prenons ensuite l’avion à Guayaquil, la métropole industrielle du pays située à 220 km au sud, afin de nous rendre aux îles Galápagos… Ben oui! Impossible de résister à l’invitation de l’archipel, nous sommes bien trop près pour manquer ça
Avant de vous parler de nos visites dans les Galápagos, quelques explications sur cette destination singulière.
L’archipel des Galapágos est situé à environ 1 000 km de l’Équateur et est composé de 48 îles et îlots volcaniques, dont seulement trois sont habitées. Les îles furent découvertes par les Espagnols vers 1535 et annexées à l’Équateur en 1832. Outre le fait qu’elles furent le repaire de pirates, de boucaniers et de baleiniers pendant longtemps, elles furent inhabitées jusque vers 1930, époque où elles se transformèrent en une colonie pénitentiaire jusque vers 1959 où finalement elles devinrent un parc national. À partir de ce moment, le gouvernement fit beaucoup d’efforts pour les coloniser. Aujourd’hui, il y a trois villes/villages, Puerto Ayora sur la isla Santa Cruz avec environ 12 000 habitants, Puerto Baquerizo Moreno sur la isla San Cristóbal avec 7 000 habitants et Puerto Villamil sur la belle Isabela avec 2 000 habitants.
Notre cher ami Charles Darwin, naturaliste britannique bien connu, alla y faire un tour de trois semaines en 1835 et c’est en étudiant l’évolution des oiseaux, principalement des pinsons, qu’il entreprit sa réflexion sur l’évolution des espèces par la sélection naturelle dont il publia la théorie L’origine des espèces près de 25 ans plus tard (1859). Mais Charles est encore bien présent sur les îles…
L’archipel est protégé dans son ensemble, sauf les trois zones urbanisées, par son statut de Parc national des Galápagos, de Réserve marine des Galápagos et de site du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ces statuts font en sorte que sa flore et sa faune sont très protégées, car elles sont composées de nombreuses espèces endémiques et même souvent endémiques à une île en particulier. D’ailleurs, les contrôles exercés sur les bagages et les voyageurs (interdiction de transporter de la nourriture, des plantes, des animaux, etc., les sacs et les valises sont scellés et les semelles de souliers sont inspectées et nettoyées avant d’embarquer sur les traversiers) permettent d’éviter la contamination entre les îles.
Nous sommes arrivés à la isla Baltra où se trouve l’aéroport, anciennement une base militaire américaine. Ensuite un petit tour de 15-20 minutes d’autobus, une navette en bateau et un autre autobus (45 minutes) jusqu’à la ville de Puerto Ayora. Mais comme l’autobus n’était pas plein, le chauffeur a décidé de ne pas partir. Nous avons dû prendre un taxi (33 $US) que nous avons partagé avec un autre couple de voyageurs, de jeunes Allemands fort sympathiques.
Puerto Ayora est une belle petite ville, très touristique évidemment, mais agréable à séjourner. La rue principale est bondée de restaurants, d’hôtels, de boutiques et d’agences de voyages. En bordure de mer, principalement au quai, les otaries, les iguanes et les raies dorées imposent leur présence et leur priorité, partout.
Le proprio de notre hôtel à Puerto Lopez nous avait recommandé de faire le tour des agences pour tenter de trouver une croisière de dernière minute qui, semble-t-il, sont vraiment plus abordables. C’est donc ce à quoi nous nous sommes attardés en arrivant. Il y a des dizaines de croisières, mais elles ne visitent qu’une partie de l’archipel (le circuit nord, le circuit sud, etc.). Comme nous avions du temps devant nous, et après avoir pesé les pour et les contres, nous avons préféré passer quelques jours dans chaque ville et choisir certains circuits d’une journée qui nous semblaient les plus intéressants. Les prix pratiqués et les circuits offerts par les croisiéristes ne valaient pas la peine.
Il y a plusieurs visites possibles sur l’île de Santa Cruz en tant que telle, mais aussi plusieurs dans les îles voisines. Selon notre hôte, la must des must est celle à la isla Seymour Norte située au nord de la is**la Baltra. Comme elle faisait partie de nos plans, nous n’avons pas hésité à réserver nos places pour quelques jours plus tard et nous lui consacrerons le prochain billet.
Pour les autres journées sur l’île de Santa Cruz, nous nous sommes concentrés sur les activités à proximité. D’abord, une journée à la plage de Tortuga Bay. On s’y rend à pied (2,6 km) par un beau sentier aménagé et on y retrouve une magnifique plage de sable blond et où l’on aperçoit nos premiers requins dans l’eau peu profonde.
En marchant un peu plus loin sur la plage, on rejoint la Playa Mansa, une petite anse aux eaux tranquilles et où il est plus facile de se baigner et dans laquelle il est possible de faire du snorkeling. Soit nous n’avons pas été chanceux, soit c’est toujours comme ça, mais il n’y a rien à voir, car l’eau est trop troublée par le sable. On nous a dit plus tard qu’il aurait fallu louer un kayak ou nager vraiment plus loin pour voir quelque chose. Pas bien grave, il faisait un temps splendide, le site est paradisiaque et nous avons fait un pique-nique entourés de pinsons et de moqueurs des Galápagos.
Aux alentours de ces deux magnifiques plages, des mangroves, des petits sentiers bordés de cactus Opuntia, des oiseaux et autres espèces animales endémiques tels que des crabes rouges et des iguanes marins nageant vers le large pour aller se nourrir ou faisant le plein d’énergie en se confondant avec les pierres volcaniques ou encore se prélassant sur le sable chaud ou empilés les uns sur les autres.
Des expériences ont été menées par les scientifiques pour comprendre comment les animaux sont parvenus dans l’archipel. Ils en sont venus à la conclusion qu’en se laissant dériver, un objet flottant ou un animal peut parvenir aux Galápagos en quelques semaines. Les courants de Humboldt ou de Panama amènent naturellement vers les îles.
De ce fait, ils supposent que dans le cas des reptiles, ceux-ci ont pu se retrouver, malgré eux, embarqués sur un tronc à dériver au fil des courants et finir par s’échouer sur une plage de l’archipel.
La Station de recherche Charles Darwin où près de 200 scientifiques de partout dans le monde travaillent encore est un autre impératif de la ville. Le centre abrite une immense pouponnière de tortues qui sont gardées jusqu’à l’âge de 4 ans pour être ensuite relâchées dans leur île natale.
Mais, le clou de la station est la tortue maintenant empaillée de George le solitaire. Georges fut trouvé sur l’île Pinta en 1971 et il est le dernier descendant de son espèce. Le centre de recherches l’a gardé jusqu’à sa mort en 2012, alors qu’il avait plus de 100 ans, tentant en vain d’en assurer sa reproduction.
Notre dernière activité à Santa Cruz a été de nous rendre, en taxi (52 $), jusqu’à la Réserva de Tortugas Gigantes El Chato presque au centre de l’île. La réserve est fermée aux touristes, mais une entreprise privée située en bordure du parc permet aux visiteurs de voir les fameuses tortues géantes emblématiques des Galápagos. La visite vaut le détour et, même si les tortues ne bougent pas tellement vite, elles sont très protectrices de leur territoire comme on peut le constater dans la vidéo suivante.
À proximité de la réserve, il y a un tunnel de lave — ce genre de tunnel peut être créé lorsqu’une coulée de lave se tarit; l’extérieur se durcit et l’intérieur continue de s’écouler et de se vider, créant ainsi une forme de tunnel — qui mesure environ un kilomètre de long. On y entre par un bout, on sort par l’autre et il est bien éclairé. C’est Ok comme visite secondaire puisqu’elle est jumelée avec la réserve de tortues, mais c’est ordinaire. Comme Dominique n’aime pas beaucoup les grottes et les trucs de ce genre, hé bien on ne s’y est pas attardé!
Une petite visite à Las Grietas (Les crevasses) s’impose aussi. Il faut prendre un bateau-taxi jusqu’à la German point et ensuite une petite marche d’à peine un kilomètre en passant par une mine de sel.
Il s’agit d’une longue crevasse d’environ 30 mètres de haut avec des bassins très profonds qui ont été formés par les déplacements de lave lors d’éruptions volcaniques. Les bassins d’eau saumurée sont séparés par des amas de roches. Il s’agit d’un mixte d’eau salée de la mer et d’eau pure venant des hautes terres. Les gens se tiennent surtout dans le premier bassin pour y plonger, mais il ne faut pas hésiter à aller plus loin dans les suivants, il y a de beaux gros poissons et c’est plus tranquille.
On peut aussi profiter du très joli sentier qui mène à différents points de vue sur les crevasses.
Voilà pour notre première tranche d’histoire aux Galápagos. Avant de poursuivre notre récit, voici quelques points sur l’aspect mercantile d’une visite dans ce coin du monde, car, ce n’est pas gratuit toutes ces petites merveilles. Sachez donc que :
Le billet d’avion aller-retour Quito – Galapagos est d’environ 600 $CAN par personne.
Il faut s’acquitter de droits d’entrée dans l’archipel d’environ 160 $CAN par personne.
Les excursions en bateau pour aller visiter des îles ou des sites de plongée/apnée, sont en moyenne de 200 $CAN par personne.
Le transport entre les trois villes se fait en traversier (deux fois par jour) et coûte 40 $CAN par personne (deux heures de bateau ou deux heures de brasse-camarade. Nous vous conseillons de vous asseoir à l’arrière du bateau près des moteurs, c’est là que ça brasse le moins). Un truc en passant si vous y allez, arrivez par l’aéroport de Santa Cruz (Baltra) et repartez par celui de San Cristóbal, ou vice versa pour épargner un traversier et une nuit d’hôtel.
Les hôtels sont plus chers que la moyenne pour moins de confort.
Les restaurants nombreux, il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.
Il est possible, et à notre avis encore plus intéressant et moins coûteux, de visiter les Galápagos sans acheter les fameuses croisières de 3-4-5 jours.
Un mot spécial pour notre hôtel et son hôte à Santa Cruz, le K-Leta Guest House. Situé à une minute de marche de la rue principale Charles Darwin, il compte quatre chambres/appartements très grandes et propres. Et que dire de son jeune proprio? Des plus sympathiques, toujours prêt à aider et fiable dans ses nombreuses recommandations, car il connaît très bien son archipel. En plus, il vous réservera les traversiers et les sorties pour un peu moins chers. Allez-y sans hésitation.
Isla Seymour Norte, on ne s’y rend ni à pied ni en frégate
À partir de la Isla Santa Cruz, deuxième étape de notre séjour, il y a plusieurs visites possibles, dont plusieurs dans les îles voisines. Comme nous vous l’avons mentionné plus haut, sous les judicieux conseils de notre hôte, nous avons opté pour la visite à la Isla Seymour Norte, située au nord de la Isla Baltra. C’est la visite à faire depuis Santa Cruz si vous ne devez en choisir qu’une seule. Comme nous avons dépensé chacun 200 $ pour ce tour, nos attentes étaient proportionnelles à ce coût. Ce fut donc notre activité de la dernière journée pleine sur l’île de Santa Cruz.
Ce tour comprend l’autobus jusqu’à l’embarcadère du nord de l’île et ensuite un bateau de dix passagers pour nous rendre sur l’île Seymour Nord, soit environ 45 minutes.
De là, nous avons fait une petite randonnée de 2,5 km sur l’île avec un guide. Non, ce n’est pas long et on en aurait pris quelques heures de plus, mais quelle marche. C’est le site de nidification des Fous à pieds bleus (Blue footed boobies ou tout simplement Boobies pour les intimes) et des Frégates superbes (Magnificient Frigatebird) qui y sont en grand nombre évidemment. Et comme partout aux Galápagos, les animaux n’ont pas peur des humains, on peut s’en approcher de très près pour les admirer et les photographier et ils ne bougent pas. Vraiment unique!
Le tout accompagné d’un bon guide certifié obligatoire, mais le nôtre était vraiment intéressant et il en avait long à dire sur chacune des ces espèces endémiques des Galápagos. MA-GNI-FI-QUE! Impressionnant! À voir absolument.
Nous y avons observé des Frégates et des Fous déployant leurs atouts pour plaire à ces dames, des femelles et des mâles couvant leurs oeufs ainsi que de petits bébés duveteux tentant de faire leurs premiers pas, tout en étant parfois à quelques centimètres des oiseaux et cela sans sortir du sentier, ce qui est interdit de toute façon.
La Frégate superbe peut voler très longtemps. Elle se nourrit de poissons et de tortues capturés en vol rasant (son plumage non étanche ne lui permet pas de plonger ou de nager) et de rejets des bateaux de pêche ou encore en harcelant d’autres oiseaux pour les forcer à régurgiter leur nourriture. Soit dit en passant, ses habitudes de chasse, particulièrement celle de voler la nourriture des autres oiseaux, lui valent le surnom de pirate.
L’accouplement et la nidification des Fous à pieds bleus se font toute l’année et ils pondent en moyenne trois oeufs par an. Pour conquérir le coeur d’une belle, le Fou à pieds bleus effectue une parade au cours de laquelle le mâle expose ses beaux pieds bleus devant une éventuelle partenaire. Il effectue alors une marche lente pendant laquelle il se pavane devant elle en faisant des pas exagérés tout en levant haut ses palmes bleues. Il parait d’ailleurs que plus le bleu des pieds est vif plus le fou à des chances de se faire choisir par la femelle. On peut aussi le voir avec la tête et le bec pointant vers le ciel ainsi que la queue relevée le tout accompagné d’une espèce de sifflement. Ils ont également ces comportements pour renforcer les liens du couple.
Par ailleurs, en plus d’offrir un superbe panorama, l’île compte évidemment d’autres espèces d’oiseaux et animales notamment des iguanes terrestres, des lézards et des otaries se prélassant sur les rochers près de l’eau.
Le repas servi à bord du bateau était étonnamment bon. L’équipage était professionnel et attentionné, le tour vraiment bien organisé, mais la petite halte / baignade / snorkeling sur une anse déserte de Santa Cruz n’était malheureusement que du remplissage à notre avis, même si la plage et le paysage étaient encore une fois d’une grande splendeur. L’équipement de snorkeling et les serviettes étaient inclus dans le forfait.
Mais bon, le point central de ce tour est d’abord et avant tout l’observation des oiseaux sur l’île Seymour Nord et sur ce point, nous avons été gâtés. Nous le répétons, même si la visite est brève, c’est INOUBLIABLE! L’île et les photos en valaient le prix et au final, ne soyons pas si pointilleux, disons que la petite saucette sur la plage déserte était en bonus.
ISLA ISABELA, la plus belle d’entre toutes
Isla Isabela, du 13 au 17 mai 2018
Nous voilà rendus sur la Isla Isabela où nous séjournerons quatre nuits. L’île est la plus grande des Galápagos, mais son village Puerto Villamil ne compte que 2 000 habitants à son extrémité sud. Ce fut notre coup de coeur!
Ce qui frappe le plus en débarquant à Isabela, c’est l’accueil! Outre le paiement d’un droit d’accès sur le quai, nous sommes accueillis par un grand nombre d’iguanes marins et d’otaries qui se prélassent au soleil sur les trottoirs, les allées et les bancs du quai. Ils ont l’air de se dire et avec raison : « ici, c’est nous qui avons la priorité! Fait que, faites attention de ne pas nous marcher dessus ou de vous asseoir sur nous et surtout, ne nous dérangez pas! » C’est formidable d’être dans un endroit où l’animal est traité avec autant de respect. En fait, on pourrait presque dire qu’il est le maître chez lui.
Ensuite, c’est le taxi collectif (1 $US chacun) dans lequel nous nous entassons avec d’autres touristes dans la boîte d’un gros camion converti en espèce de carriole de cabane à sucre (ici, il n’est pas tiré par un cheval) qui brinquebale tranquillement dans les rues ensablées de la ville (pas d’asphalte nulle part) et qui dépose les clients à leur hôtel respectif. Un autre monde!
Comme à notre habitude et ce même si nous avons notre petite idée des visites que nous voulions faire, nous nous informons auprès de notre jeune hôte à l’hôtel des possibilités de l’île et à proximité. Nous réservons donc deux excursions en bateau. La première nous amène à Islote Tintoreras (les fissures), de petits ilots situés presque en face du port. Snorkeling dans des eaux claires, requins, otaries et immenses tortues de mer en quantité. En marchant sur les tintoreras, on peut observer des requins en attente de la nuit, se reposant dans des espèces de cavernes à l’abri du soleil. On aperçoit également quelques bébés requins qui nagent tranquillement dans l’eau peu profonde et nous nous attardons pour regarder une petite famille d’otaries en train de jouer inlassablement. Décidément, on ne se fatigue jamais de les observer. Il ne faut pas oublier de mentionner qu’une fois de plus, nous avons pu admirer nos beaux amis fous au look d’enfer, les Boobies ;-).
Et cerise sur le sunday, nous avons même eu la chance d’apercevoir, quoique très brièvement, un manchot des Galápagos.
Une excellente demi-journée à ne pas manquer. Il est possible aussi de faire cette visite en kayaks, lesquels peuvent se louer sur la plage près du quai, la Playa Isabela. D’ailleurs, à cette belle petite plage, ne cherchez pas un banc public disponible, ils sont tous occupés… par des otaries.
Ce qui nous plaît sur Isabela, c’est l’accès très facile à la mer et aux longues plages quasi désertes bien sûr, c’est paradisiaque. Mais il y a aussi beaucoup à voir à proximité et gratuitement. Aussi, nous avons loué des vélos pour une journée afin de nous rendre dans le parc pour voir le Muro de las Lagrimas, le mur des larmes, qui a été construit par les prisonniers dans des conditions inhumaines. Ce sont les mauvais traitements infligés aux prisonniers qui ont eu raison de cette prison en 1959. Le mur a une centaine de mètres de long et une vingtaine de hauteur et il est situé à environ 7 km du village. C’est donc très facile de s’y rendre… Mais attention, il faut surveiller la qualité de son vélo lors de la location, nous l’avons appris à nos dépens. La chaîne du vélo de JP a cassé et il n’était pas content. Comme nous n’avions pas d’idée de la distance qu’il restait à faire, nous avons rebroussé chemin (mauvaise idée comme nous le découvrirons plus tard). JP se servait de son vélo comme un enfant qui n’a pas de pédales après le sien :-))). Ensuite, il a fallu attendre un transport pour retourner au village, changer de vélo et finalement pédaler pour refaire le chemin pour enfin nous rendre au mur. Finalement, nous nous sommes rendu compte qu’il ne nous restait qu’un demi-kilomètre à faire pour arriver à destination… Mais ce n’est pas bien grave.
Donc, pour revenir au parcours en tant que tel, le premier kilomètre longe la mer, c’est très beau, même s’il faut rouler dans le sable.
En faisant un léger détour, on se rend jusqu’à une lagune pour voir des flamands roses. Ils n’étaient pas très nombreux à l’heure où nous sommes passés, mais c’est toujours intéressant pour les yeux de voir les flamands roses peu importe leur nombre.
Quoique le but de cette randonnée en vélo soit la visite du mur et que celle-ci est brève et moyennement intéressante, ce sont les multiples sites d’intérêts (bien identifiés par des panneaux qui donnent des informations pertinentes) le long de la petite route qui la rend vraiment agréable et qui lui donne toute sa valeur. D’abord, on est surpris quand on croise une, puis deux, puis une troisième tortue géante dans le chemin.
Après la visite du mur, nous nous arrêtons à un belvédère où il faut monter plusieurs marches, mais la vue des alentours est superbe.
On y croise ensuite un petit sentier qui mène dans des mangroves géantes. Absolument magnifique.
Quelques autres arrêts moins intéressants mènent à de petits lacs. Mais, finalement, notre randonnée se termine par la Playa del Amor. Avec un nom comme celui-là, impossible de ne pas s’arrêter, nous sommes bien trop curieux de voir à quoi ressemble une plage de l’amour. Hahaha! voici la première image que l’on a en arrivant.
En réalité, la Playa del Amor est un lieu de reproduction des iguanes marins et croyez-nous il y en a plus qu’on ne peut les compter.
Il faut rester sur le sable, car tout autour on risque d’écraser des oeufs. Et nous qui croyions avoir découvert une plage juste pour nous! Blague à part, c’est franchement super à voir et il s’agit d’aller un peu plus loin où il est alors possible de se poser, de se baigner et de regarder les jeunes essayer de faire du surf.
En résumé, c’est une superbe randonnée qui donne l’impression de se lancer à l’aventure et nous y avons apprécié les nombreuses haltes bien documentées tout le long du parcours.
Comme nous avions encore du temps devant nous, nous nous sommes rendus à pied juste à côté du quai, pour aller faire du snorkeling à la Concha de Perla. C’est une piscine naturelle qui offre de belles possibilités pour observer la faune aquatique, et ce gratuitement, mais il est préférable d’y aller tôt le matin. Il est possible d’y voir entre autres des tortues, des raies, beaucoup de poissons colorés, des iguanes, des otaries et même des hippocampes il paraît. Mais il ne faut pas que la mer soit agitée, ce qui ne fut pas le cas lors de notre passage.
Quand nous étions à Puerto Lopez sur le continent, le propriétaire de notre hôtel, un Italien d’origine qui a vécu à Isabela pendant cinq ans, n’en avait que pour elle lorsque nous l’avons questionné sur les Galápagos. Quand il évoquait Isabela, son côté latin prenait le dessus naturellement « Ha! Isabela! ¡Qué Bella! c’est magique, c’est beau, c’est là que j’ai rencontré ma femme, alors c’est le plus bel endroit au monde » disait-il en s’exclamant haut et fort. Et bien, ce n’est peut-être pas le plus bel endroit au monde, mais c’est le plus bel endroit aux Galápagos pour nous et nous l’avons adorée. Nous voulions même prolonger notre séjour d’une ou deux journées, mais nous n’avions plus d’argent liquide sur nous et comme il n’y a pas de guichet automatique, nous n’avons pas eu d’autre choix que de continuer notre route en prenant le prochain traversier.
Plongée libre à Los Tuneles
Pour cette deuxième excursion en bateau à partir de Isabela, nous nous rendons à Los Tuneles pour admirer cet autre chef-d’oeuvre naturel des Galápagos. À environ 40 minutes de bateau de la ville, la lave a coulé jusqu’à l’océan et a formé, en refroidissant, toutes sortes de couloirs, de grottes et d’arcs sous et au-dessus de l’eau.
Mais avant, nous croisons en chemin, un immense rocher au milieu de l’océan qui nous donne l’occasion d’apercevoir pour la première fois le cousin de nos beaux fous à pattes bleus, le Fou de Grant ou Nazca (sous-espèce du fou masqué devenu espèce à part entière – Nazca Boobie). Il nous faudra donc partir à la recherche du Fou à pattes rouges avant la fin de notre voyage pour voir l’ensemble des trois espèces de fous présentes aux Galápagos.
Nous arrivons ensuite presque à destination. Nous disons presque parce qu’il y a quand même un obstacle à franchir pour accéder à la baie principale. Il n’y a qu’un seul passage étroit entouré de rochers et seul un capitaine chevronné peut affronter les immenses vagues (au moins trois mètres) gardiennes de ce lieu. Le capitaine nous recommande de bien nous tenir, car il doit bien s’aligner et passer à toute vitesse exactement dans le centre du couloir. Il doit même faire littéralement du slalom entre les vagues. C’est de toute beauté de le voir manoeuvrer. Mais, attention, ça cogne dur surtout pour ressortir de la baie à contresens des vagues. C’est à fond les moteurs et puis, arrêt et on recommence. À fond les moteurs, puis encore une fois et « swignez la baquaisse dans l’fond de la boîte à bois ». Le premier coup, Dominique qui n’avait pas eu le temps de s’accrocher, s’est retrouvée cul à terre tellement l’attraction a été forte lorsque le capitaine à mis les moteurs
, mais sinon tout va bien, et c’est quand même très amusant, même si on sait très bien que le danger de se cogner sur les rochers est très réel. On est avertis!
Nous commençons d’abord par une petite marche dans la baie sur les ponts naturels pour admirer ces formations géologiques uniques. C’est un splendide panorama. Dans les immenses bassins nagent des requins et des tortues géantes. On a aussi croisé quelques Fous à pattes bleues nichant dans le coin.
Nous rembarquons dans le bateau pour nous diriger juste un peu plus loins où nous ferons l’une de nos plus belles plongées libres. Los Tunneles est considéré comme le plus spectaculaire site pour la plongée sous-marine de Isabela. Et nous sommes bien d’accord. Pour nous c’est le meilleur des mondes car l’eau est peu profonde, calme et claire. Pendant pas moins d’une heure nous nageons dans un sanctuaire marin dans lequel on ne compte plus le nombre de tortues que l’on peut admirer et ce, à distance de bras. Il faut même faire attention de ne pas les accrocher avec nos palmes tellement elles sont près de nous. Mais les sensations fortes ne s’arrêtent pas là.
Nos deux guides nous conduisent aux grottes dans lesquelles se cachent les requins pendant le jour. Mais pour les voir, il faut s’enfoncer dans l’eau. Et pour y arriver, nos guides nous poussent la tête et les épaules avec leurs deux mains pour que l’on puisse entrer dans la grotte où se reposent une dizaine de requins. Nous vous laissons avec ce montage vidéo qui cumule les images de cette plongée ainsi que de nos précédentes. Les images ne vous donneront qu’un bien humble aperçu de ce que nos yeux émerveillés ont vu, mais elles valent la peine de s’y attarder, nous le garantissons ;-). Assez impressionnant! Cliquez ici
Pour nous rendre à notre dernière escale de l’archipel, la isla de San Cristóbal, nous aurions pu prendre le ferry très tôt le matin, aux alentours de 7 h, jusqu’à Santa Cruz puis un deuxième pour San Cristóbal vers les 14 h. Mais comme nous n’avions pas envie de nous taper, c’est le cas de le dire, quatre heures de bateau et cinq heures d’attente avec nos sacs à dos, nous avons décidé de le faire en deux étapes, soit Isabela – Santa Cruz + coucher à l’hôtel K-Leta et le lendemain matin tôt, Santa Cruz – San Cristóbal, pour deux nuits.
À San Cristóbal nous voulions absolument aller à Punta Pitt, à l’autre extrémité de l’île, le seul endroit pour voir les Fous à pieds rouges (Red footed Boobies). Nous réservons donc un tour pour le lendemain, appelé le 360 Española, qui fait le tour de l’île et qui arrête à différents endroits.
L’affiche du 360, nous sommes impatients de voir tout ça!
Mais en attendant, pour notre première journée, nous nous dirigeons à pied à la plage Punta Carola pour un peu de baignade et de farniente avec les otaries, qui en font tout autant et qui prennent toutes les belles places.
Et si vous n’êtes pas placé au bon endroit, les otaries vous le feront savoir. Regardez bien!
Au retour, nous nous arrêtons au Centre d’interprétation de l’écologie des Galápagos. Ce centre est très intéressant en ce qu’il explique l’évolution des Galápagos (sa morphologie, son histoire et sa colonisation) ainsi que les défis actuels auxquels les îles font face, dont la croissance du tourisme de masse et ses conséquences, notamment la gestion de l’eau. Il faut savoir qu’il n’y a pas de système d’épuration des eaux dans les îles et les sources sont essentiellement souterraines, rares et sans filtration.
Après le souper dans un restaurant sur la rue Charles Darwin (encore lui!) qui longe le bord de la mer, on entend beaucoup de bruits qui viennent de la plage, des grognements, des pleurs et des cris. Nous nous dirigeons donc vers ce tintamarre. Des centaines d’otaries sont sur la plage, les petits cherchent leur mère, les adultes se repoussent les uns et les autres en grognant ou en criant pour assurer leur dominance et d’autres essaient de dormir. Incroyable! Nous restons plantés là à les regarder pendant longtemps.
Le lendemain, c’est le départ pour notre 360. On passe par le bureau de l’opérateur qui nous fournit les palmes et les masques et il nous offre des wetsuits. Bof! Inutile selon nous puisque nous n’en avons pas eu besoin jusqu’à présent. Nous refusons donc. Mais on l’apprendra plus tard à nos dépens, l’eau autour de l’île de San Cristóbal est beaucoup plus froide qu’ailleurs et nous les aurions effectivement beaucoup appréciés. Nous étions d’ailleurs les seuls avec un autre passager à ne pas en avoir.
Notre premier arrêt à Roco León Dormido (lion endormi ou encore le Kicker Rock) où on fait de la plongée libre et où nous constaterons très rapidement la froideur de l’eau qui coupe le souffle.
En fait, León Dormido est un immense rocher dont les parois font 100 mètres de haut et la profondeur de l’eau à proximité est entre 20 et 60 mètres selon ce qu’on nous a dit. La marge d’erreur est assez large ;-). C’est assez intimidant lorsqu’on est en snorkeling juste au pied de la falaise. Le rocher est « cassé » au centre et forme un couloir d’environ dix mètres de large. On y nage pour faire le tour du rocher, mais la houle de l’océan fait en sorte que le niveau de l’eau monte et descend de plusieurs mètres à chaque vague.
En somme, l’eau est très froide, la visibilité est faible à cause de la profondeur probablement (ou du moins lors de notre passage), alors nous n’avons vu aucun poisson. Seul le trill que procure le fait de plonger à cet endroit au milieu de nulle part peut valoir la peine, c’est en tout cas ce que les autres passagers ont décrété. Pour notre part, ce n’est pas vraiment à notre goût même que Dominique a décidé de retourner au bateau après deux minutes dans l’eau. Elle en a profité pour prendre quelques photos de ces gigantesques parois et des courageux qui en ont fait le tour dans l’eau.
Ce que nous avons appris par la suite est qu’il vaut mieux faire de la plongée pour apprécier davantage cette excursion. Ainsi, en plongeant plus profondément dans l’eau cela permet d’apercevoir entre autres des requins marteaux, des tortues bien sûr et une faune marine diversifiée. Mais bon!
Notre deuxième arrêt se trouve sur une plage déserte. Notre guide nous entraîne vers un escarpement rocheux où il y a une espèce de petite lagune d’environ une vingtaine de mètres de diamètre et environ trois ou quatre mètres de profond, c’est Rosa Blanca. La lagune est connectée à l’océan, mais comme la marée est relativement basse, il n’y a qu’un filet d’eau qui les relie. Et dans la lagune, plus d’une vingtaine d’immenses requins à pointes blanches font la sieste au fond. Notre guide nous invite à descendre dans la lagune deux personnes à la fois, deux minutes max par groupe, et nous avons comme consignes d’y aller doucement et de ne pas faire de tapage avec les bras et les palmes. Nous sommes bien d’accord. Nous ne voulons surtout pas déranger ces magnifiques bestioles plus grandes que nous.
Après cette formidable expérience, notre groupe formé de huit personnes, dont deux jeunes et forts sympathiques Montréalais avec qui nous nous lions d’amitié, on ne sait pourquoi :-), se dirige juste à quelques pas à l’opposé de la lagune vers l’océan à la recherche de tortues et d’autres poissons. Mais comme l’eau est très trouble et qu’on n’y voit rien, nous revenons tous les deux à notre point de départ assez rapidement et décidons de retourner voir les requins. Mais tous les autres membres du groupe nous ont suivis l’un après l’autre, de sorte que nous nous sommes tous retrouvés en même temps dans le bassin avec les requins. C’est bizarre parce qu’à peine une demi-heure plus tôt, le guide qui nous mettait en garde de ne pas déranger les requins, nous a tous laissé faire sans rien dire… D’ailleurs, un des gars du groupe, un peu plus insouciant (?) que les autres, a décidé d’aller filmer les requins de plus près. Ouf! Les requins n’ont pas du tout aimé se faire réveiller par un zigoto et se sont mis à tourner en rond autour de nous (musique de film nanan nanan…). OK, on quitte la lagune, mais ce fut super! Nous dirons plus tard que ce fut le clou de la journée.
Après Rosa Blanca, nous nous rendons sur une belle plage déserte à quelques pas pour y faire encore un peu de snorkeling. Le spot est superbe encore une fois!
Ce qui primait pour nous dans ce tour était de débarquer à Punta Pitt, le cap à la pointe de l’île, pour voir les fous endémiques aux pieds rouges. Mais, une fois rendus devant le cap, notre capitaine nous a informés que ce n’était pas possible d’accoster parce que l’endroit est réservé pour les gros bateaux de croisière. Zut de zut! Le monsieur et la madame n’étaient pas très contents sur ce coup-là. Est-ce vrai? Nous ne savons pas! Est-ce que nous n’avions pas bien compris dès le départ que cela n’était pas possible? God knows! Il a fallu se contenter de voir de bien loin quelques Fous à pieds rouges.
Après avoir forcé nos yeux pour apercevoir les fous, c’est le temps de rentrer et le retour se fait par l’autre côté de l’île. Le vent ayant forci, nous avons fait une grande partie du retour assis dans le fond du bateau pour ne pas se faire trop mouiller. Et voilà, c’est ce qui complète ce 360.
N’eût été la lagune aux requins, l’excursion aurait été très décevante. Mais, était-ce à cause de la température, de notre guide ou parce que nous n’en sommes pas à nos premières excursions? Nous ne savons pas! Chose très drôle, le soir alors que nous soupions avec nos deux nouveaux amis montréalais rencontrés sur le bateau, Julien et Amélie, nous apercevons les deux jeunes Allemands avec qui nous avions partagé un taxi à Santa Cruz à notre arrivée aux Galápagos qui eux connaissaient également Julien et Amélie pour les avoir rencontrés quelques mois auparavant en Argentine. Vous suivez? Le monde est petit. Bref, ils nous racontent qu’ils ont fait le 360 la journée précédente et qu’ils ont adoré. Tour semblable, sauf qu’ils ont fait le tour en sens inverse du nôtre et qu’ils ont même pêché. Selon eux, la visibilité était très bonne même s’ils n’ont quand même pas vu grand-chose sous l’eau.
Mais le plus ironique ou le plus dramatique dans cette histoire, c’est qu’ils n’ont pas eu le droit de plonger dans la lagune Rosa Blanca, car selon leur guide, c’est trop dangereux… Faut-il en rire? En tout cas, si nous n’avions pas eu un super beau petit groupe sympathique et la baignade avec les requins, ç’aurait été franchement décevant. Pour leur part, Julien et Amélie ont beaucoup apprécié, même si c’était leur première excursion dans l’archipel et qu’ils n’avaient pas encore de comparables. Nous aimerions bien savoir ce qu’ils en pensent maintenant. Quant à nous, c’est certain que nous ne referions pas ce tour, le prix n’en vaut pas la chandelle (encore 200 $CAN par personne).
Notre devise étant de ne jamais dire « on aurait donc dû faire ceci ou faire cela », nous évitons de le faire, mais dans ce cas on se lâche. On aurait donc dû s’en tenir au tour pour aller observer les Albatros. Voilà, c’est dit… Peut-être un autre tantôt.
Dernière journée, nous prenons le ferry pour Santa Cruz et nous retrouvons notre K-Leta. Si nous avions pu décoller de San Cristóbal, nous nous aurions épargné cette dernière correspondance, mais ce ne fut pas possible de faire le changement. Le lendemain très tôt, c’est l’avion pour Quito, la capitale de l’Équateur.
Nous ne pouvons que conclure que les Galápagos valent le détour et le prix qu’il en coûte pout découvrir l’archipel. Ce fut un bain de fraîcheur dans notre voyage de plus de trois mois.