Ce voyage date de 2015, mais ce carnet n’avait jamais été publié… Donc ne tenez pas compte des prix indiqués, en quasiment 5 ans cela a certainement bien évolué…
Pour lire ce carnet avec les (nombreuses) photos, c’est par ici : carnet avec photos
Le nom de Samarcande évoque depuis toujours les splendeurs du passé, la Route de la Soie, les merveilles de l’Orient. L’Asie Centrale m’apportait des images de steppes, de peuples nomades vivant dans les yourtes, fiers sur leurs chevaux. La lecture récente du manga Bride’s Stories, de Kaoru Mori, manga très bien documenté soit dit en passant, a renforcé dans mon imaginaire cette image de l’Asie Centrale.
Ces quelques idées en tête, nous décidons de partir 2 semaines en Ouzbekistan, pour découvrir cette région. Nous avons vraiment beaucoup aimé ce voyage.
L’Histoire du pays, que je connaissais très mal, voire pas du tout pour certaines périodes, est très intéressante, et visiter ce pays en passant par 3 des grandes villes de la Route de la Soie permet de vraiment s’imprégner de l’aspect historique du voyage.
L’architecture est grandiose, vraiment magnifique, et superbement restaurée. Il y a très très peu de touristes, qu’il est agréable d’être quasiment seuls sur certains sites !
Les habitants sont super accueillants, malgré la barrière de la langue ils n’hésitaient pas à essayer de discuter avec nous, à nous proposer d’entrer dans tel mosquée, à nous accompagner à pied à travers les ruelles des villes pour nous emmener à bon port. Les commerçants étaient également très agréables, sans insister pendant des heures pour qu’on achète leur artisanat, même s’ils ont passé 5 minutes à nous donner des explications. Il faut certes marchander, mais ça se fait tout en douceur.
Et pour finir, le pays est très propre ! Pas de papier ou détritus dans la rue ou sur le bord des routes, c’est vraiment très agréable.
Cerise sur le gâteau, en septembre 2015 nous avons eu très beau temps, pas un nuage, 30-35 degrés pendant les 15 jours (mais cette chaleur sèche reste supportable).
Voici notre voyage décrit dans les grandes lignes, complété par quelques adresses et autres informations pratiques.
Itinéraire : 2 jours à Khiva 1 jour pour les citadelles du désert du côté de Khiva 1 jour de transport entre Khiva et Boukhara 3 jours (et une soirée) à Boukhara 3,5 jours à Samarcande 1,5 jour à Tashkent Cet itinéraire est parfait pour bien profiter des différents lieux en prenant son temps, pour avoir le temps de bien visiter mais également de se poser dans une tchaïkana (maison de thé) ou sur un banc le soir et discuter avec les habitants des différentes villes visitées. Pour les plus pressés, 1 jour à Khiva, 2 jours à Boukhara et 2 jours à Samarcande permettent de voir les principaux sites. N’étant pas pressée, et aimant prendre mon temps, je ne me suis pas du tout ennuyée, il y avait toujours quelque chose à faire. Il y a des lieux intéressants à Tashkent également, mais étant donné qu’il s’agit d’une grande ville remodelée par les soviétiques, le charme n’est pas là. On peut faire l’impasse sur cette étape.
Guides utilisés : Lonely Planet Asie Centrale chapitre Ouzbekistan (chapitre acheté en PDF sur le site du Lonely Planet). Très bien pour les adresses de restaurants, et pour les infos de visites. Le PDF imprimé permet de ne prendre avec soi que les pages nécessaires, et d’être léger en journée. Olizane Ouzbekistan : très bien pour la partie culturelle, complète vraiment bien le Lonely, par contre un peu lourd dans le sac.
Avion : Vol Paris - Ourgentch, Tashkent - Paris réservé sur Uzbekitan Airways. Il n’y a qu’un vol par semaine qui permet d’aller directement à Ourgentch, le vendredi soir (départ à 21h30 de Paris, arrivé tôt le matin à Ourgentch, pour dès le samedi matin visiter Khiva). J’ai réservé sur le site anglais (car ce vol n’était pas disponible sur le site français) et j’ai payé en livres sterling.Il n’est pas possible de s’enregistrer en ligne, le check in se fait à l’aéroport (prévoir d’y être 3 heures à l’avance).Le(s) repas et en-cas sont compris. Il n’est pas forcément possible de choisir son repas (végétarien par exemple). Cela était possible sur le vol retour, mais pas le vol aller. Les avions sont un peu vieillots, prévoir de quoi s’occuper car il n’y a pas d’écran personnel, et pour le film diffuser sur les écran au plafond, les prises casques ne fonctionnent pas forcément. Bref, pas le meilleur vol que j’ai effectué, mais la solution la plus pratique pour éviter les escales et ainsi avoir plus de temps sur place. http://www.uzbekistanairways.uk.com/
Trajets entre les villes : Khiva - Boukhara : trajet en voiture, organisé par notre hôtel à Khiva (porte à porte d’hôtel à hôtel). 240 000 sum Boukhara - Samarcande : trajet en train, billet acheté à un guichet à 15 minutes à pied de la vielle ville (aller vers l’est jusqu’au restaurant Bella Italia, puis au carrefour prendre à droite, aller jusqu’à un arrêt de bus, l’agence se trouve juste derrière. Notre hôtel nous l’a indiqué sur le plan).
Samarcande - Tashkent : trajet en train, billet acheté à un guichet dans la ville russe Pour acheter les billets de train, parler russe est utile. A défaut, apprendre le mot russe pour train (poist), et noter à l’avance la date et la destination. Il faut son passeport, car le billet est nominatif. Il faut arriver un peu en avance à la gare car les sacs sont contrôlés (comme à un aéroport) et les passeports vérifiés. Les train sont très bien, confortable, avec télé, thé, gâteau et jus de fruits offert !
Trajets aéroport / gare - hotel : Les hôtels ont souvent organisés notre transfert, ou ont appelé un taxi pour le trajet.
Hotels :
A part pour l’hôtel de Samarcande, nous avons effectué toutes nos réservations sur booking. Khiva Hotel Qosha Darvoza Hôtel / B&B très très bien situé à 2 pas de la vieille ville. Excellent accueil ! Le patron fait tout pour que notre séjour se passe bien. Thé de bienvenue avec fruits secs, excellent petit déjeuner avec des crêpes (et une bouteille d’eau offerte), belles chambres, propres, bonne literie. Service de transfert depuis l’aéroport, organisation de la visite des citadelles du désert avec chauffeur, organisation du trajet Khiva - Boukhara. Service de change également (au marché noir, très intéressant, j’en reparle plus bas). Réfrigérateur dans la cour avec des bouteilles d’eau (à payer à la réception). Wi-fi ok N’hésitez pas à demander au patron des adresses de restaurant dans la vieille ville, il pourra vous indiquer le restaurant de sa mère (on y mange bien, c’est aussi très sympa d’y prendre le thé l’après-midi).
Un détail, les chambres 9 et 10 partagent la salle de bain. Lors de notre séjour la chambre 10 n’était pas occupée, donc nous n’avons pas été gênés. Réglement en liquide en dollars.
Boukhara Hotel Amulet Hôtel dans une ancienne medersa très proche de la vielle ville. Le cadre est vraiment super agréable ! Le chambres sont propres, par contre la literie (en tous cas dans la chambre 1/3) n’est pas terrible. Le petit déjeuner est très bon, avec quelque chose de différent chaque jour. Réfrigérateur dans la cour avec des bouteilles d’eau (à payer à la réception). Il ne faut pas trop compter sur le personnel pour des renseignement ou de l’aide mais ils nous ont indiqué où acheter un billet de train, et ont appelé le taxi pour nous emmener à la gare. Wi-fi ok Règlement en liquide en dollars.
Samarcande Hotel L’Argamak Excellent hotel qui vient d’ouvrir (en septembre 2015), tenu par un couple franco-ouzbek, situé près de la statue de Amir Timur (Tamerlan), donc bien situé entre la ville russe (pour les restaurants) et les bâtiments historiques. Les chambres sont grandes et belles, confortables et propres. La vue de la terrasse est vraiment sympa. Nos hôtes étaient aux petits soins pour nous, aussi bien pour le choix de la chambre que le menu du petit déjeuner et les conseils de visites. Service de change au marché noir. Wi-fi ok Règlement en liquide en dollars.
Tashkent Gloria Hotel Hotel business bien placé non loin d’une station de métro. Pas de change possible. Petit déjeuner classique. Bref, tout en étant un très bon hôtel, ce fut le moins bon de notre séjour. Wi-fi ok, mais parfois des coupures (indisponible toute une matinée) Règlement par carte bancaire. Gloria Hotel, Tachkent (tarifs actualisés 2024)
Petit point important : le sens eau chaude / eau froide n’est pas toujours le même, faites attention pour éviter de vous brûler, ou de prendre une douche froide…
Argent : Il n’est pas possible d’obtenir des sums en dehors de l’Ouzbekistan, il faut donc apporter des euros ou des dollars à changer sur place (plutôt des dollars, plus facilement acceptés, ou du moins préférés par les Ouzbeks). Le cours officiel pour le change est (en septembre 2015) de 1 dollar pour 2500 sums. Le cours au marché noir est de 1 dollar pour 4600 ou 4500 sums (en fonction des hotels). Les 2 cours sont fixés par le gouvernement, donc autant profiter du marché noir, bien plus avantageux.Petit détail non négligeable, nous n’avons eu que des billets de 1000 sums, en liasse de 100 billets. Autant dire que quand on change 200 dollars, et qu’on se retrouve avec 9 paquets de 100 billets dans un sac en plastique noir, on se demande comment on va gérer tout ça ! Ma méthode : le matin je prend 2 ou 3 liasses de 100 billets, je les sépare en tas de 20 billets (plus facile à gérer quand il faut payer), et je répartis les tas entre mon portefeuille, différentes pochettes dans mon sac.
Autre détail non négligeable : si on change au marché noir, on n’a pas de justificatif de change. Et sans justificatif de change, impossible de changer nos sums restant en euros ou dollars à l’aéroport. Donc attention a ne changer que le nécessaire. En septembre 2015, 400 dollars à changer en sums sont suffisants pour 2 semaines de visites, resto (on s’est fait plaisir), transports, souvenirs… A cela il faut ajouter en dollar de quoi payer les hôtels, éventuellement les transferts depuis l’aéroport, la journée dans les citadelles du désert (60 dollars, ou 30 dollars la demi journée).
Artisanat
L’artisanat en Ouzbekistan reprend les objets traditionnels en changeant éventuellement leur fonction première. Lutrin pour poser le Coran servant maintenant à poser une tablette, blague à tabac servant pour y mettre de la cannelle ou autre épice… C’était d’ailleurs amusant de voir les objets nous nous trouvions dans les échoppes prés des sites touristique dans les vitrine du musée des beaux-arts de Tashkent !
Par contre, chaque ville semble avoir sa spécialité. Si vous aimez l’artisanat en bois, c’est à Khiva qu’il faut vous rendre. Il y existe d’ailleurs un atelier qui présente son travail. Pour les tampons à pains, c’est également à Khiva. A Boukhara, on trouve plutôt des tissus brodés (avec des grenades, symbole de la ville, ou d’autres dessins tout aussi symboliques). A Samarcande, dans les nombreuse boutiques à l’intérieur du Registan, on trouve de tout, mais j’avoue n’avoir pas trop regardé, à part les boutiques de céramiques qui étaient vraiment belles.
Finalement, nous sommes rentrés en France avec
- des objets en bois de Khiva
- du thé et des épices achetés à la maison de thé de Boukhara
- des petites pochettes et bracelets brodés de Boukhara
- du vin de Samarcande (Bagizagan, très fruité, vraiment bon)
- une poupée de Samarcande
- plusieurs kilos de cacahuètes au sucre ou au sésame achetés d’abord sur la bazar de Khiva, puis au bazar de Samarcande, prés de Bibi Khanoum (ne pas y aller le mardi, c’est le jour de fermeture)
Gastronomie
Je donne certains noms des restaurants dans lesquels nous avons mangés dans le récit ci-dessous, pour chacune des ville visité (5 ans après j’avoue en voir oublié certains…) Tous ces restaurants sont dans le Lonely Planet, si vous souhaitez les adresses.
Que dire de l’aspect culinaire dans ce pays… A la carte des restaurants nous trouvons généralement des salades (à éviter si on ne veut pas avoir la turista… j’ai eu la turista (mais les salades étaient bonnes ^^ ), des soupes (qui ne font pas forcément très envie par 35 degrés), et de la viande grillée. La viande grillée est très bonne, mais pendant 15 jours, ça peut être lassant… Côté plats traditionnel, on trouve le fameux plof, plat de riz avec des légumes et de la viande (ou pas si on demande sans), tout cuit ensemble. Bien préparé c’est vraiment bon ! Le meilleur que nous avons mangé fut celui partagé avec nos hôtes à Samarcande.
Il y a également des samsa, petits chaussons majoritairement fourrés à la viande, mais parfois aux légumes. Autant dire que les quelques restaurant italiens que nous avons croisés ont permis une pause sympathique à nos estomacs, peu habitués à l’huile de conton qu’on retrouve dans beaucoup de plats.
Le pain d’Ouzbekistan mérite un paragraphe à lui tout seul ! Rond, parfois plat, parfois épais avec une croûte croustillante et une mie moelleuse, toujours décoré à l’aide d’un tampon, il agrémente bien le repas. Il n’est pas servi d’office, il faut le commander.
Côté “street food”, j’étais intriguée par ces espèces de petites boules blanches, vendues dans la rue… J’ai fini par en acheter à Boukhara, à une femme fort sympathique ne parlant pas anglais, mais nous ayant ouvert une porte pour que nous puissions prendre une belle photo le soir précédent. Elle m’explique qu’il faut croquer dans la boule, puis boire, et que c’est très bon. Je vais m’installer devant la mosquée Mir i Arab, j’ouvre mon sachet, et je goûte… Surprise ! C’est du fromage ! Hyper salé et déshydraté, mais c’est bien une boule de fromage ! Bon, vraiment trop salé pour moi, je n’en mangerai pas d’autre… J’ai trouvé ensuite des infos sur cette petite boule, nommée kurut sur le site le festin de doudette.
Terminons cette incursion dans l’art culinaire ouzbek par ce qu’on sert avec le thé, le sucré, les petits déjeuner. Car là, nous étions gâtés !!
Avec le thé, nous avions souvent des fruits secs (raisins, cacahuètes au sucre, noix, pois chiche…). Les abricots secs fourrés aux raisins secs et aux noix, sont super bons, et donnent de l’énergie pour la journée ! Nous avons appris à Samarcande qu’il est coutume de manger en même temps une noix et des raisins secs, pour un goût encore plus sympa.
Au petit déjeuner, chaque matin apportait une nouvelle surprise. Crêpes à Khiva, gâteau russe à Samarcande, porridge de riz, galettes de pommes de terre, feuilletés au potiron à Boukhara… Ce fut mon repas préféré du voyage. Le thé est très bon aussi, notamment à Samarcande où nos hôtes préparaient eux même leur mélanges de thé et de plantes.
Il y a pas mal de fruits également en cette saison, notamment de magnifiques melons au goût doux et sucré à la fois.
Mais nous avons principalement acheté des bananes, plus digestes pour nos estomacs malmenés.
Récit de voyage (et adresses de restaurants)
KhivaKhiva est une petite ville médiévale avec vraiment beaucoup de charme, j’ai adoré.
Arrivés tôt le matin, après avoir pris nos marques et changé de l’argent à l’hotel en profitant du thé et des fruits secs offerts, nous partons à la découverte de la vieille ville. Cette petite ville semble sortie du sable, avec ses murs en “torchi” couleur terre du désert, et ses murailles couleur sable. Le soir, la lumière du couchant pare la ville de magnifiques couleurs, d’abord jaune et ocre, puis rose, avant de s’éteindre pour laisser place aux lumières bleues et vertes des éclairages permettant d’admirer une dernière fois les bâtiments avant d’aller dormir.
En 2 jours, nous avons pu visité toute la vielle ville (balade dans les rues, visites des monuments, des musées, montée en haut des minaret) et également flâner à la terrasse d’une tchaïkana (maison de thé) et assister au tournage d’un film en costume ! Bref, nous avons pris notre temps, et nous avons adoré.
Nos coups de coeur :
- Kunya Ark pour voir le coucher du soleil sur la ville
- Les murailles, qui sont vraiment belles tout en étant imposantes
- La mosquée du vendredi, avec sa multitude de piliers en bois, ambiance rappelant le Parc Guell à Barcelone (mais c’est complètement personnel ^^ )
- Tosh Hovli (je crois, après 5 ans j’ai un doute…), les murs en mosaïques bleues y sont vraiment magnifiques
Restaurants :
Nous avons beaucoup aimé les restaurant khorezm art. Belle terrasse pour le soir, salle climatisée pour le midi, menu varié, possibilité d’adapter des plats (le plof demandé sans viande est très bon). Le pain est très bon aussi.
Tenu par la famille du gérant de notre hotel, le restaurant dont j’ai oublié le nom, hyper bien situé pour dîner avec vue sur le minaret, ou pour prendre un thé l’après-midi sur leurs belles banquettes ombragées, offre également un menu avec pas mal de choix. J’ai particulièrement aimé les samsa au potiron.
Le restaurant de l’hotel dont j’ai oublié le nom est très agréable aussi, avec de belles table / banquettes dans un jardin ombragé. Pas mal de choix (nous avons goûté aux pizzas, pou changer…)
Aspect pratique :Le billet (à acheter à l’un des portes) est valable 2 jours consécutifs. Seuls certains bâtiments sont non compris dans le billet, (3 dollars, il vaut mieux avoir la monnaie, car sinon ils rendent la monnaie en sum, avec le taux officiel, donc on y perd si on insiste pas).
Citadelles du désert Très agréable journée en dehors des villes. Les sites sont vraiment intéressants, surtout si on a le guide Olizane pour l’histoire, car notre chauffeur ne faisait pas guide.
Chaque site est différents et mérite une visite.Journée avec chauffeur : 60 dollars pour la journée complète, avec visite de 6 citadelles, et repas (a payer à part), ou 30 dollars pour la demi journée, avec visite de 3 citadelles. Notre chauffeur voulait nous emmener dans un restaurant, malheureusement fermé le dimanche. Nous avons donc déjeuné dans une échoppe faisant des shashliks (brochettes kebab) et des soupes de légumes et mouton sur un marché.
Bhoukhara La Vieille ville est bien conservée et très vivante, très agréable à visiter.
A Boukhara, comme à Khiva, nous avons pris notre temps. Nous avons flâné autour du Liab i Haouz, l’ambiance y est très sympa, devant la mosquée Mir i Arab, très agréable le soir, au couché du soleil, quand les touristes sont partis et et que les enfants jouent sur la place, dans les différentes ruelles de la vieille ville…
Nous avons pris le temps de visiter différents musées (dont celui des beaux-arts, avec des toiles vraiment belles, et d’autres plutôt interessantes représentant la ville avant la restauration des bâtiment par les soviétiques, et celui de la photo qui expose des clichés magnifiques)… Nous sommes monté sur le toit de la mosquée Abdulah Khan… et bien sur nous avons profiter des tchaïkana, notamment la Silk Road Tea House, vraiment agréable.
Nous avons également visité l’Ark, l’ancienne forteresse. L’extérieur est impressionnant, mais les petits musées à l’intérieur sont un peu vieillots… L’intérêt est minime (surtout quand on essaye de nous arnaquer sur le prix à l’entrée, bien préciser qu’on ne veut pas de guide).
En revanche, la maison de Faïzoullah Khodjaïev, transformée en musée, vaut vraiment le détour. Musée très bien fait, très intéressant, et la maison en elle-même est plutôt chouette.
Mention spéciale également au mausolée Ismail. Si le parc, avec ses attractions sorties tout droits des années 60, fait un peu vieillot, ce mausolée dans ce havre de verdure est vraiment magnifique. L’architecture épurée, équilibrée fait qu’on s’y sent vraiment bien.
Pour déjeuner ou dîner, nous avons alterné entre 3 restaurant, dont 2 sont proches du Liab i Haouz et ayant une terrasse sur les toits, et le 3ème est plutôt du côté de notre hôtel, en dehors de la vieille ville.
Notre préféré, le Minzifa possède une belle carte avec beaucoup de choix, et les plats y sont très bons. Le soir, il vaut mieux arriver tôt, car la terrasse est prises d’assaut. Par contre, qu’il y ai du monde, ou qu’il n’y ai que 2 tables, le service est déplorable (beaucoup d’attente) même si les serveurs sont hyper agréables.
Le restaurant Saroy possède une belle salle en intérieur au premier étage, et une terrasse pour le soir. Pas mal de choix aussi à la carte, les plats sont bons.
En dehors de la vielle ville, nous avons dîné au restaurant italien Bella Italia. Terrasse très agréable, avec le jeune chat que nous avons baptisé Shashlik se baladant de table en table pour profiter lui aussi d’un bon dîner. Le risotto et les pizzas sont bons.
Samarcande La ville en elle même est moins agréable car complètement remaniée, avec des grands axes routiers. Le charme n’opère pas comme à Khiva et Boukhara. Par contre les bâtiments sont encore plus beaux !
Nous avons passé une journée entière au Registan, pour le découvrir aux différentes heures, pour une lumière différente. Ça vaut le coup de rester jusqu’au soir, pour admirer les 3 batiments avec un très chouette jeu de lumière, d’abord tout en retenue, puis de toutes les couleurs, à voir ! Nous sommes également monté au minaret.
Mais notre coup de coeur revient à Shar i Zinda, mausolées de mosaïques bleu foncé, bleu intense, franchement magnifique !
Bibi Kanoum est impressionnant et imposant de par sa taille. A côté, le marché est très sympa pour acheter des fruits secs (comme les délicieuses cacahuètes au sucre !). Les allées entre Bibi Kanoum et le Registan sont très agréable, car la zone est piétonne. On s’y arrête avec plaisir pour déjeuner, ou prendre un goûter.
Nous avons également beaucoup aimé Gour el Emir, à voir au couché du soleil, pour profiter de la belle lumière sur le monument. Quelle quiétude à l’intérieur ! Et quelle magnifique architecture !
Et puis comme à Boukhara, nous avons flâné dans la vieille ville, à la découverte de quartiers différents, moins touristiques, et de petites mosquées, dans lesquelles on nous laissait gentiment entrer.
Plus loin du centre historique (nous avons pris un taxi pour y aller) le musée de l’Observatoire d’Ouloug Beg est très intéressant,
Nous sommes rentrés à pied en nous arrêtant au tombeau de Daniel, puis au musée archéologique Afrasiab présentant pas mal d’objets et surtout une magnifique mosaïque (en cours de restauration).
Juste à côté du Registan, nous avons déjeuner à l’étage du restaurant Labig’or. Pas de cartes, mais un choix de plusieurs plats, que le serveur parlant anglais nous énonce. Il y a beaucoup de locaux dans ce restaurant, ainsi que des touristes ouzbek, comme cette jeune fille de Tashkent qui nous a gentiment laissons son numéro de téléphone pour qu’on la retrouve une fois arrivé dans la capitale.
Du côté de Bibi Kanoum, nous avons pris un thé dans une tchaïkana juste à côté du marché, et nous avons déjeuné au restaurant Art Cafe. Soupes, ravioli, possibilités d’adapter les plats en fonction de nos goûts.
Nous nous sommes aussi promenés dans la ville russe, pour y découvrir un parc où il fait bon flemmarder à l’ombre, un bâtiment à l’architecture rocambolesque (un mariage s’y préparait), des petites églises… et surtout pour y trouver de quoi manger, car la plupart des restaurant (recommandés par le LP ou par notre hotel) sont dans cette partie de la ville.
Notre restaurant préféré : le Platan. Beaucoup de choix, très bon, service efficace (c’est rare dans ce pays) et chaleureux avec vodka offerte !
Aspect pratique :
Attention, entre le trottoir et la chaussée, il y a les canalisations à ciel ouvert, sorte de grande gouttières de 60 cm de large, et bien 60 cm de profondeur. La nuit, les rues sont mal éclairées, il faut donc faire hyper attention en traversant si on ne veut pas se retrouver allongé de tout son long dans le caniveau (on a de la chance si on a “choisi” un caniveau sans eau, sans verre brisé, sans déchets… heureusement que l’Ouzbekistan est un pays propre, mais ça n’empêche pas de se blesser méchamment…)
Tashkent Encore moins de charme que Samarcande, c’est une grande ville, avec beaucoup de circulation. Malgré cela, nous avons bien aimé cette étape.Le musée des beaux arts est très intéressant, aussi bien pour les tableaux pour pour l’artisanat.
La place Amir Temur, la plus grande de l’ex-URSS, vaut le coup d’être vue, elle est en effet immense ! Le métro vaut le détour aussi, chaque station étant décorée (et de toutes façon, il est bien pratique pour circuler dans la ville)
Nous avons visité Khast Imam Complex en fin de journée, pour terminer le voyage en beauté sur des domes turquoises avec cette belle lumière dont nous ne nous lassons pas.
Côté restaurants, moins traditionnel ici (en tous cas ceux dans lesquels nous avons mangé).
Un pub, non loin de l’hôtel, propose des plats de pubs classique, on y mange bien.
Il y a aussi 2 restaurants italiens très bon (je ne me souviens plus des noms).
Attention, les prix des resto à Tashkent sont bien plus élevés que dans les autres villes visitées !
Aspect pratique :
Comme à Samarcande, attention aux caniveaux…
Il y a des militaire à l’entrée de chaque bouche de métro, qui fouillent parfois les sacs. Ils sont toujours très polis, et nous renseignent sans problème sur la direction à prendre.
Voila… Le voyage est déjà fini… C’est sous un ciel gris (le premier du voyage) que nous prenons le taxi pour rejoindre l’aéroport… Ou nous dépenserons une partie de nos sums restants dans un fastfood de burgers (et dans un pot de miel), la boutique de duty free n’acceptant que les dollars…