Un pu tard, amis ça servira à d’utre. Dong Khong n’a absolument auncun intérêt, plate comme une galette et rien à y voir à part une pagode et de la cambrouse à vaches. Aller DIRECTEMENT à Dong Khone, fantastique! Mes notes de voyage On continue la 13 rasoir et on arrive à un grand pont tout neuf pour aller dans l’ile de Don Khong, où il n’y a rien à voir à part 2 wat, donc si vous n’y allez pas, vous ne perdez rien. Ensuite, panneau « Nakasang » pour arriver aux « ferries » qui traversent le Mékong jusqu’à ile de Don Det ; une célébrité, celle-là, une de ces poubelles pour jeunes qui croient qu’on ne s’amuse que si on est bourré d’alcool et de drogue. Une petite rue longeant le fleuve, bordée de GH, restos et bars, un vrai souk ! En plus, rien à voir dans l’ile.
Donc, vous prenez un tuk tuk à la jetée, traversez la poubelle et arrivez dans un petit paradis, l’ile de Don Khone ; j’avais prévu 2 jours, il a fallu me torturer pour la quitter au bout de 6. Un petit village principal d’une rue en terre, un tas de GH et bons restos, et un tas de belles choses à voir.
Pour le logement, ce sont en général des bungalows en bois avec terrasse sur le fleuve ; ça va de l’élégant et cher Sala Done Hotel au Somphamit, Pan’s, Pakha GH, et plein d’autres. J’ai trouvé mon havre à l’écart de tout : le petit Phonvilay, 3 petits bâtiments de 2 chambres toutes simples, avec terrasse au-dessus d’un bras du Mékong et un gros plus, un petit chemin juste à droite qui descend la berge de la rivière, donc 3-4 baignades sympas chaque jour ; le tout pour 60 000 K ; pour y aller, prendre à droite au bout du pont jusqu’au wat, et le petit chemin vers la rivière à droite du mur du wat.
Pour manger, que l’embarras du choix ; j’ai pris tous mes diners chez la Cordon bleu de la Fleur du Mékong ; je ne sais pas comment elle fait, mais même les plats les plus simples ont un petit quelque chose extra ; elle est célèbre pour son curry (plutôt un ragoût peu épicé) de canard ou de poulet aux pommes de terre et patates douces, un copieux régal ; prenez celui au poulet, les canards asiatiques n’ont que la peau et les os. Son poisson grillé est divin !
L’ile a toute une histoire : le Mékong en amont fait plus d’un km de large (il parait qu’il peut faire 14 km en hautes eaux) et “tombe” sur une barrière rocheuse ; il se divise donc en multiples petits bras et passe partout où il y a des fissures, d’où les 4000 iles et les impressionnants rapides. Les français ont découvert ça en cherchant à naviguer sur le Mékong de Saigon à Luang Prabang et la Chine, et paf, impassable ! Donc ils ont construit un chemin de fer à voie étroite qui partait du sud de l’ile, contournait les rapides, et finissait au nord de l’ile de Don Det. On peut voir 2 locomotives rouillées, découvertes dans la jungle en 1990 par un explorateur français : l’une dans le prolongement sud du pont et l’autre au village de Ban Hang Khone à la pointe sud de l’ile, les 2 avec grands panneaux en anglais et très intéressantes photos d’époque expliquant tout l’histoire du chemin de fer, abandonnée lorsqu’a été construite la route 13 longeant les 4000 iles (les rails ont été récupérées et la voie de chemin de fer est maintenant une excellente piste).
Rapides de Somphamit (Li Phi)
Les locaux les appellent Li Phi, qui signifie « le gouffre aux mauvais esprits « (les « phi » auxquels les Lao croient encore beaucoup) car les locaux croient que les chutes et rapides captent les phi, au point où aucun ne se baignera jamais à cet endroit. C’est très spectaculaire. Droit d’entrée 35 000 K. Petite plage et grand restaurant avec terrasse et tables sous toits en chaume de riz.
Rapides de Khon Pa Sai
Un tout autre genre, tout aussi spectaculaires, et moins fréquentés par les touristes. Prendre à gauche à la sortie du pont et aller jusqu’au bout nord de l’ile (village de Ban Khon Nua) et continuer vers le sud jusqu’à un grand panneau jaune « Khon Pa Sai Waterfalls » indiquant un petit chemin à gauche. On arrive devant un petit pont suspendu au coin surplombé par un petit restaurant avec terrasse où l’on se régale (j’y ai pris la plupart de mes déjeuners). Traverser le pont et suivre le chemin ; on débouche sur un site spectaculaire de chutes et rapides. Au milieu de ceux-ci, vous y verrez des structures uniques, de gigantesques nasses à poissons de plus de 10 m de longueur ; en période de hautes eaux, ces nasses peuvent attraper chacune jusqu’à 500 kg de poissons (oui, cinq cent) par jour.
Ban Hang Khone
C’est le « port français » à la pointe sud de l’ile, au large de laquelle le Mékong a fini ses rapides et s’étend sur des km, une véritable mer intérieure ; c’est là qu’on peut voir les fameux dauphins de l’Irrawady le matin ou en fin d’après-midi (excursions en bateau). Pour y aller, vous prenez la piste qui était l’ancienne voie de chemin de fer, ou vous continuez plein sud la piste qui passe aux chutes de Khon Pa Sai (mais pas en moto car pont coupé). Immense terrasse en béton faisant partie des anciennes installations du port, avec magnifique panorama du Mékong à perte de vue. Un peu avant, une petite piste mène sur une grande plage (restos).
Si on retourne sur la 13 (ou pirogue de Don Khone), il y a également plus au sud les chutes de Pha Peng, les plus hautes chutes fluviales d’Asie (15 m). Je n’y suis pas allé mais il parait qu’elles sont spectaculaires.