A la découverte du massif des ocres du Luberon

Forum Provence

Rien de mieux qu’appréhender pour la première fois la vallée du Nord Luberon en arpentant le sol rouge orangé des sites ocriers qui jadis ont fait la richesse de la région et font aujourd’hui sa renommée. Lieu unique en France au pied des Monts de Vaucluse, dans l’arrière-pays provençal, le massif des ocres se découvre sur 30 kms de Saint-Pantaléon à Gignac. Mon itinéraire original traverse un territoire composé de lavandes fines, d’oliviers, de cerisiers, de champs de vignes, ainsi que plusieurs carrières et mines d’ocres. 4 jours de randonnée pédestre au départ du petit village de Fontaine-de-Vaucluse jusqu’au village perché de Viens, en passant par le Sentier des ocres à Roussillon, la colline de Bruyère à Villars et le Colorado provençal de Rustrel.

Au jour le jour, j’ai suivi le sentier balisé du GR6 qui côtoie celui du GR97 (Tour du Luberon), dans une explosion de couleurs, du rouge vif au jaune moutarde, via des nuances orangées et brunes. Au son du chant des cigales, j’ai vadrouillé dans un univers coloré en solitaire, sous un soleil étincelant et un bleu azur, de maisons d’hôtes en hébergement insolite.

J’ai débuté mon aventure provençale en partant de L’Isle-sur-la-Sorgue pour rejoindre Fontaine-de-Vaucluse par le canal de Carpentras. Cette mise en jambe de trois kilomètres permet d’enjamber le Pont-Aqueduc de Galas, ouvrage d’art datant de 1857 et surplombant la rivière La Sorgue. Située dans une vallée close, sous une falaise de calcaire, Fontaine-de-Vaucluse est une véritable attraction touristique connue pour sa résurgence. Première nuit en chambre d’hôtes dans une vieille bâtisse provençale, prêt à me lancer dans une traversée du massif des ocres du Luberon.

Jour 1 : Fontaine-de-Vaucluse Gordes Joucas

Dénivelé + 697 m / – 550 m

Distance : 18 kms

Le lendemain aux aurores, j’étais debout : une première et longue journée m’attendait. A pas feutrés, je descends au rez-de-chaussée de la maison d’hôtes, les épaules chargées par mon sac-à-dos. Personne dans les couloirs, pas même dehors en terrasse. 7 heures sonnent. Je déambule dans le village de Fontaine-de-Vaucluse entièrement désert, sous des platanes centenaires et aux abords d’une place centrale où est érigée une grande colonne dédiée au poète italien Pétrarque. Je prends des dernières photos de cet endroit clos par une muraille de calcaire, un lieu où tout se termine ou tout recommence.

Au départ du centre du village, la direction à suivre est la Route de Cavaillon. A 100 mètres environ, un chemin s’élève pour rejoindre la route touristique de Gordes. A hauteur de l’ancienne Auberge de jeunesse, transformée aujourd’hui en résidence de tourisme, l’aventure débute à gauche en récupérant le GR6/GR97 (116 m), toujours dans l’ombre. Le sentier remonte le vallon de la Fontaine de l’Oule sur une distance de 6 kilomètres environ ; il serpente en forte pente jusqu’à un éperon rocheux, contourne des falaises et longe plus haut un profond ravin. Le tracé, désormais couvert d’éboulis, surplombe d’impressionnantes falaises parsemées de grottes, la majorité façonnées par l’eau à l’ère secondaire.

Le parcours minéral dans cette vallée encaissée et dépeuplée se poursuit sous couvert d’une piste boisée, au bord d’un environnement de taillis et de garrigue. Au bout de 2 heures, une large piste carrossable et ensoleillée me mène à une intersection dégagée dite « La Plaine » (636 m). Cette piste est commune au GR6/GR97 et au GRP Sentier Historique du Mur de la Peste. Plus loin, un chemin à travers bois descend en lacets, sur 5 kilomètres, jusqu’à l’Abbaye de Sénanque dans la vallée de la Sénancole. L’abbaye cistercienne peut se visiter dans le respect des recueillements et des prières des moines, sans oublier le port du masque. La particularité de Sénanque est ses champs de lavande sous le soleil chaud provençal ! A cette période de l’année, la floraison de la lavande est à maturité depuis fin juillet et la récolte est déjà faite à mon arrivée : trop tard pour prendre de belles couleurs bleues-violacées ! Mais la senteur flotte dans l’air et c’est agréable de randonner avec une si jolie sensation olfactive.

Un ancien sentier reliant l’abbaye au village de Gordes grimpe tranquillement jusqu’à la Côte de Sénancole, qui coïncide avec le bord de la route. C’est aussi un belvédère sur les Gorges de la Sénancole et le massif du Luberon au loin. Un chemin balisé conduit, le long d’un mur de pierres sèches, à Gordes, un village perché ultra touristique. L’affluence est telle dans ces ruelles étroites qu’il devient difficile de repérer le balisage rouge et blanc du GR.

Je n’avais qu’une hâte : m’éloigner de ce bouillonnant flot de touristes pour reprendre le fil plus calme et clairsemé de mon étape. Le GR6/GR97 peut vite se récupérer à la sortie du village, sur un chemin bordé de champs d’oliviers et offrant une superbe vue dégagée sur tout la vallée du Luberon. Au loin, on peut distinguer facilement l’ocre dans les falaises qui se hissent des forêts et des sommets. En un peu plus d’une heure, sans jamais pouvoir me rassasier de ces belles couleurs chaudes, je quitte le GR6 pour arriver au village de Joucas où j’ai réservé une nuit à l’Hostellerie des Commandeurs au milieu des vignes. En cette saison estivale, il est malaisé voire compliqué de trouver un hébergement peu coûteux. Malgré tout, la chambre côté Sud avec regard sur les Monts du Luberon et le repas composé de produits locaux restent corrects.

Jour 2 : Joucas Roussillon Gargas Saint-Saturnin-Lès-Apt

Dénivelé + 333 m / – 245 m

Distance : 15 kms

Réveil matinal pour ma deuxième journée. En prévision de la chaleur qui s’annonçait suffocante, le responsable de l’hôtel m’a fait remplir ma poche à eau d’une eau glacée à l’extrême ! La vallée du Luberon baignait déjà dans une lumière éclatante avec l’avantage d’un ciel azur d’une rare pureté. Après Joucas, je retrouve le GR6 deux kilomètres encore sur une départementale bordée de vignes ; trois kilomètres de plus est suffisant pour gagner en hauteur le village de Roussillon.

Classé plus beau village de France, Roussillon possède un charme irrésistible en se promenant dans ses ruelles. Sa différence avec les autres villages environnants est sa couleur : toutes les maisons exhibent une palette incroyable d’ocres. Chaque bâtiment a sa propre personnalité, au ton rougeoyant ou doré. Ce court passage dans les ruelles est un aperçu de la visite du site ocrier à proximité : le Sentier des Ocres de Roussillon est une référence en matière de gisement d’ocre. Accès payant au site, une file d’attente m’attendait à l’entrée. L’exploration de cette curiosité locale et naturelle, sur un itinéraire orangé et jaunie, sous couvert d’une ample forêt, est juste magnifique ! Un chemin balisé permet de contempler des falaises et des colonnes rouges aux formes improbables, enrichis d’une argile d’origine marine. Depuis un promontoire, il est possible de distinguer le sommet gris-blanc du Mont Ventoux (1910 m) en prolongement du village.

Après ce détour coloré d’une heure, le GR6/GR97 se poursuit sur une départementale et passe devant le Musée des ocres et de la couleur (Ôkhra). A visiter absolument pour connaître l’origine de l’extraction et l’exploitation des ocres ! Ensuite, la route passe par des sentiers à travers broussailles et asphalte pour aboutir au petit village de Gargas, entouré de champs de vigne. Aux abords du village, se trouvent les Mines de Bruoux où l’ocre est toujours exploitée.

Je quitte le bitume après Gargas pour m’élever sur un chemin terreux vers la colline de Pérreal. Je m’enfonce dans une forêt de pins sylvestres, prenant peu à peu de la hauteur. Quelques trouées entre les arbres permettent une vue imprenable sur les plaines, plateaux et collines du Pays d’Apt. Le sommet du Grand Luberon est visible au Sud-Ouest. Plus loin, une table d’orientation près des ruines offre un large aperçu sur le parcours à suivre pour les deux prochains jours, dont le Colorado provençal à Rustrel.

En une poignée d’heures, je me trouve de l’autre côte de la colline de Pérreal, longeant à nouveau des habitations de la commune de Saint-Saturnin-lès-Apt. Mais au terme d’un chemin de gravier, je dois quitter le GR6/GR97 pour m’orienter vers le Nord-Ouest. Une sente dans la forêt dévale un autre versant de la colline, sans balisage, pour atterrir dans un paysage cerné de vignes. En fin d’après-midi, je repère une maison d’hôtes au petit hameau Domaine Le Pont : La Bastide de la Source est un propriété provençale datant de 1640 avec un bassin d’eau naturelle. La demeure est tenu par un couple atypique, lui est suisse et elle, est allemande ! Leur projet de chambre d’hôtes est très récent, je suis en vérité leur tout premier client ! Depuis une terrasse dans la cour de derrière, l’horizon s’étend sur une large partie du versant sud des Monts de Vaucluse, grandiose et verdoyant. La discussion avec les nouveaux propriétaires s’engage très vite, autour des randonnées à pied et des voyages à vélo (leur sacerdoce). Je dîne en leur compagnie autour d’une table improvisée tout en prenant plaisir, au soleil couchant, à admirer les derniers rayons de lumière rouge orangée rebondir sur les vignes et effleurer les pins sylvestres. Un spectacle reposant et lumineux !

Jour 3 : Saint-Saturnin-Lès-Apt Villars Rustrel

Dénivelé + 253 m / – 149 m

Distance : 12 kms

Plus tardif que d’ordinaire, mon réveil matinal a été paresseux. Le cadre champêtre, avec son bassin et son jardin sauvage, cerné de collines verdoyantes, en fait un lieu propice à la rêverie. A neuf heures passées, je reprends ma route en longeant des domaines viticoles et en suivant la direction de Saint-Saturnin-lès-Apt. C’est un village adossé à un des flancs des Monts de Vaucluse, face à la vallée nord du Grand Luberon.

Le sentier GR6 ne fait que contourner le village, en parcourant des hameaux respirant la solitude chaude de l’été, bordés de terres agricoles et seulement troublés par le chant des cigales. Au poteau “Garrigue”, je commence à suivre le sentier GR9 qui conduit au pittoresque village de Villars. A proximité, une curiosité géologique se dresse sur les hauteurs d’une colline : “les Ocres de la Bruyère” héberge une ancienne carrière d’ocres aux falaises or et orange. Moins connu que le Sentier des Ocres de Roussillon ou le Colorado provençal de Rustrel, ce site naturel se découvre à travers un bois de chênes blancs, puis entre des pins sylvestres et maritimes. Superbe îlot de fraîcheur dans cette fournaise estivale ! Selon la boucle choisie, la balade forestière dans ce massif ocrier de La Bruyère peut s’accomplir entre 2 et 4 heures, sur du sable mouvant aux milles nuances ambrées et orangées. A l’approche du sommet, une corniche surplombe un véritable cirque d’ocre, à proximité d’un petit canyon aux multiples couleurs chatoyantes. A mi-chemin, un détour peut se faire jusqu’à un trou d’eau artificiel : la « Mare des Américains » ou « Trou des Américains », lieu d’observation de nombreux batraciens. Ici, le végétal se marie judicieusement avec une gamme surprenante de couleurs miel, clémentine et bordeaux.

Au poteau “Les Bruyères”, un itinéraire descend en zigzag entre les pins maritimes, sur un sentier coloré et contrasté, qui chemine jusqu’à l’embranchement du poteau “La Glaurivette” avec la route de Rustrel. Là, je retrouve le soleil brûlant de la Provence, ainsi que le GR6/GR97. Au hameau des Viaux, la piste quitte la route pour traverser une ruelle unique entre des maisons typiques provençales. Elle rejoint une autre route, puis une piste très rocheuse et pentue, encore une nouvelle route avant de bifurquer sur un chemin forestier qui grimpe au-dessus d’une combe jusqu’à un sentier caillouteux. Ensuite le chemin de l’Olivier suit une piste carrossable, avec différents points de vue sur la vallée et les vignes, qui conduit au village perché de Rustrel.

Situé au pied des Monts de Vaucluse, cette commune du Luberon est connue pour ses carrières d’ocre à ciel ouvert, pleinement exploitées autrefois. Il s’agit d’une visite prévue le lendemain. Nuit dans un château du XVIIè siècle transformé en gîte d’étape. En raison de l’épidémie du coronavirus, le repas du soir dans l’amphithéâtre n’est plus assuré. Une auberge-restaurant est établie sur la place principale du village : une halte parfaite pour apprécier l’Assiette du Colorado (salade verte, tomate mozzarella au basilic frais, terrine de porcelet maison au poivre vert, carottes râpées, betteraves, omelette de chèvre au basilic frais). Voilà une cuisine du soleil très appétissante à petit prix ! J’ai discuté brièvement avec une femme par table interposée sur le Luberon, les curiosités locales et la gentillesse des habitants. Le sommeil fut tout autant reposant à l’intérieur du Château après une brève promenade dans Rustrel sous le ciel étoilé.

Jour 4 : Rustrel Viens

Dénivelé + 338 m / – 177 m

Distance : 14 kms

Le sentier du GR6 passe au pied du Château de Rustrel. Mon départ pour une nouvelle et dernière journée de randonnée promettait une étape haute en couleurs éblouissantes, bien plus que les jours précédents. Le centre du village est distant d’un kilomètre environ du site géologique du Colorado provençal, “la colline aux milles couleurs”.

Sans pareil avec le sentier des Ocres de Roussillon, qui est moins impressionnant malgré un itinéraire balisé et ombragé sur le sable ocreux, le Colorado provençal de Rustrel est plus diversifié et plus dégagé sur un large univers mandarine et moutarde. De long en long, il évoque un paysage américain avec ses petits canyons, ses falaises orangées, ses cheminées de fées qui contrastent au Nord avec les Monts de Vaucluse, rocheux, couverts de chênes verts et coupés de combes, surplombant des vignes. A juste titre, l’ancienne carrière du Colorado provençal est assimilé au Grand Canyon des États-Unis. Des balades pédestres, peu balisées mais libre de mouvement, s’étendent sur 20 hectares. De part sa grande surface à ciel ouvert, la découverte de ce paysage insolite est vraiment intimiste. Deux circuits sont proposés aux visiteurs : le circuit du Sahara (2,1 km – 40 mn) et le circuit du Belvédère (3,9 km – 1h45).

C’est au débouché d’une forêt peuplée de pins maritimes que le panorama s’écarquille sur un désert orangé. D’emblée, on est frappé par un immense mur d’ocre avec au sommet d’impressionnantes racines de pins. Les gens font presque la queue pour se prendre en selfie ou des photos dans toutes les poses ; c’est à qui fera le meilleur cliché à instagrammer ! Bien vite, des dunes jaunies ou dorées apparaissent. On peut les gravir en suivant les strates et ainsi dominer ce qui évoque un Sahara. Plus loin, surgissent des falaises rouges sang avec un dégradé cuivré et ivoire. Il est tentant de les escalader, comme s’il s’agissait d’un col à franchir. Cependant, la réglementation du site interdit d’y poser ne serait-ce un pied afin de ne pas dégrader les lieux par l’érosion. La palette de couleurs se poursuit à travers un Sahara éclatant, entre bosses et crevasses d’ocres. On pourrait s’imaginer marcher sur une plage au sable submergé de miel citronné. L’aventure se prolonge sur un autre parcours qui chemine dans un sous-bois, sur un sol tantôt rocailleux tantôt sablonneux, jusqu’à un superbe panorama au-dessus des fameuses Cheminées de Fée. Inoubliable et incontournable !

Il est temps de quitter ce voyage dépaysant, qu’on n’a jamais fini de découvrir en toutes saisons, et de suivre de nouveau le GR6 à l’entrée du Colorado provençal. Le sentier s’élève en lacets sur 500 mètres jusqu’à un nouveau belvédère : des falaises vertigineuses, teintées d’un ocre pâle orangé ou jaune, ont une vue plongeante sur le cirque de Barriès. Un chemin à droite permet de rejoindre en contrebas le site du Désert Blanc. Pas le temps d’effectuer ce détour, je continue mon avancée sur le même chemin sinueux couleur clémentine, 100 mètres plus haut. De routes en pistes caillouteuses, je parviens au lieu-dit La Colle qui aborde la réserve naturelle géologique du Luberon. La piste DFCI de Piégros est agréable car elle se fait, à une courbe, à l’ombre des pins : une véritable terrasse sur le Nord du Luberon où se côtoient reliefs et vallonnements boisés. Ce chemin praticable mène plus haut au Col des Quatre Chemins, près d’un immense champ de lavande et au bord d’une route. Ce dernier tronçon jusqu’au village de Viens est partiellement couvert d’une garrigue arbustive et de chênaie. Agréable, ce tracé sauvage offre de multiples balcons sur les Monts de Vaucluse, les terres agricoles et les champs de lavande, mais aussi sur des gorges escarpées.

Enfin, l’arrivée à ma dernière étape se fait en pente douce après 3 kilomètres sur les hauteurs. A la garrigue et aux dalles rocheuses se sont vite succédé le macadam. Perché sur un piton rocheux, à la frontière des Alpes-de-Haute-Provence, le village de Viens est une cité médiévale qui a conservé son allure de place forte moyenâgeuse, proche de vastes champs de lavande. Je passe devant la Tour de l’horloge, partie intégrante d’un rempart, et je traverse tranquillement quelques ruelles pour accéder à une ancienne bergerie transformée en chambre d’hôtes. Conservant mon esprit aventurier, j’ai réservé une nuit insolite dans une authentique roulotte gitane, vacant dans un jardin de 120 m² !

Pour raisons sanitaires, la table d’hôtes n’est plus proposée. En contrepartie, la propriétaire téléphone en mon nom pour une place au restaurant, déjà complet, puis elle me commande une pizza. En allant la chercher, j’arpente une ruelle animée où est organisé un concert-apéro qui fait vibrer toutes les maisons autour. A mon retour à la Bergerie, je m’installe avec ma pizza chaude dans la salle à manger d’été, ouverte sur l’extérieur près d’une piscine, et je rejoins deux familles déjà à table. La première famille est française et la deuxième est allemande. La femme allemande est la seule qui discute le plus, malgré son accent prononcé, car elle cherche à mieux apprendre le français ; elle fait simultanément la traduction à son mari, non bilingue. Elle veut tout savoir sur ma randonnée de quatre jours dans le Luberon en solitaire, puis me pose plein de questions sur mes trekkings effectués les années précédentes, autant dans les Pyrénées que dans les Alpes. A chaque fois, elle s’extase aussi bien sur ma folie que sur mon courage.

Ma dernière soirée s’achève dans des discussions à n’en plus finir avec les deux familles, à rire, à déguster du Côtes du Luberon, à profiter du clair de lune. Je retrouve ma roulotte pour une nuit reposante en douceur. Le lendemain, mon départ de Viens était prévu de bonne heure pour prendre un bus et descendre au pied du Grand Luberon afin de réaliser l’ascension du Mourre Nègre, point culminant du massif du Luberon (1125 m). Je prévoyais de franchir le versant Sud pour rester quelques jours à Cucuron, village médiéval du Pays d’Aigues.

Informations pratiques

Comment s’y rendre ?

  • pour aller à Fontaine-de-Vaucluse (point de départ) :

en voiture : route D24/D25 jusqu’à Fontaine-de-Vaucluse
en train : gare de L’Isle-sur-la-Sorgue - Fontaine-de-Vaucluse
en bus ZOU : ligne n°6 (Avignon - L’Isle-sur-la-Sorgue), puis ligne n°21 (L’Isle-sur-la-Sorgue - Fontaine-de-Vaucluse)
à pied : depuis le centre de L’Isle-sur-la-Sorgue, prendre la direction du Canal de Carpentras et suivre un sentier jusqu’à Fontaine-de-Vaucluse

  • à partir de Viens (point d’arrivée) :

en bus ZOU : ligne n°16 (Viens - Apt). Depuis Apt, plusieurs lignes de bus rejoignent différentes gares SNCF (Avignon, Cavaillon ou Pertuis)

Hébergement dans le Luberon

www.luberon-apt.fr qui regroupe toutes les offres d’hébergement, du plus classique au plus insolite

A noter qu’il est déconseillé de faire du bivouac dans le parc naturel du Luberon, surtout en période estivale à cause des incendies de forêt.

Environnement

L’itinéraire traverse le parc naturel du Luberon : c’est un espace vivant et préservé qui s’étend sur 77 communes dans les Alpes-de-Haute-Provence et le Vaucluse. Le territoire est donc soumis à des réglementations pour protéger une réserve de biosphère et la Réserve naturelle géologique du Luberon. Il est donc déconseillé de s’aventurer au-delà des sentiers balisés.

Cartes IGN

Top 25 : 3142 OT Cavaillon / Fontaine-de-Vaucluse / PNR du Luberon
Top 25 : 3242 OT Apt / PNR du Luberon

Liens externes

Sites officiels du Luberon :

Parc naturel régional du Luberon
Pays d’Apt Luberon
Lignes de bus traversant le Luberon
Lignes de bus du Réseau ZOU (Vaucluse)

Sites touristiques du massif des Ocres :

Le sentier des Ocres de Roussillon
Ôkhra, écomusée de l’ocre (Roussillon)
Les Mines de Bruoux (Gargas)
Les ocres de la Bruyère (Villars)
Le Colorado provençal de Rustrel

Bonjour,

Merci pour l’ensemble du Compte rendu.
Cela me rappelle un séjour dans la région il y a une vingtaine d’année.

( Un espace de deux sauts de ligne entre chaque photo permettrait de mieux les differencier et apprécier .)

Bonjour,

Merci pour votre commentaire. Le Luberon est une belle région pour se balader ou se détendre.
Malheureusement, le Routard ne permet pas de corriger ni le carnet, ni l’apparence de la galerie photos, une fois publié.

Je vous invite à lire mon récit plus détaillé sur mon site, avec photos et légende :

Bientôt je mettrai en ligne ma propre galerie de photos

Merci encore pour ce carnet de randonnée et les photos magnifiques.

Bonjour,

Merci pour votre message. Je vous invite à lire mon récit plus détaillé sur mon site :

Cordialement,
Philippe Manaël

Merci Philippe pour ce récit et vos belles photos!
Le coin est vraiment magnifique !! :slight_smile:

Nous y sommes allés en famille le weekend dernier et je dois dire que la seule chose que nous avons eu de plus que vous c’est la chance d’être pratiquement seuls.

Pour ceux qui le peuvent, allez-y hors saison.

Je vous laisse le récit de notre jolie balade avec les enfants dans le sentier des Ocres de Roussillon ici. N’hésitez-pas à échanger avec nous, ça nous fait toujours plaisir. Bonnes balades à tous! :wink:

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