TUBUAI
A notre arrivée notre hôte de la Guest house nous attend, direction notre hébergement, situé sur le hameau de Tepu’u, un endroit calme reculé de tout, dans un jardin arboré. L’habitation est partagée, mais serons seuls durant le séjour. De l’autre côté de la route de ceinture un faré poté surplombe le lagon, ou les couchers de soleil seront admirés à maintes reprises durant notre séjour.Un coup de cœur c’est subjectif, ici sera notre premier, cela tient particulièrement aux hôtes, Antoine et son épouse et leur petite fille.
Nous allons parcourir l’île encore tout à vélo, en rentrant c’est sûr, on sera paré pour le tour de France. (1000 à 1500 cfp/j)A environ 500 mètre de notre hébergeur, les vendredis et samedis soir, un restaurant à domicile, endroit plaisant terrasse surplombant le jardin agrémenté de fauteuils. Il s’agit en fait des propriétaires de la roulotte Poeani, implantée au village principal. Le restaurant est signalé par une petite pancarte.La salle se situe à l’arrière de la maison et c’est les pieds dans le sable mais côté montagne que les diners ont lieu.Les proprios sont charmants et généreux, les plats copieux et délicieux.Nous prendrons à emporter, mais pas question pour eux, de mettre les mets en barquettes, non, c’est dans de très belles assiettes comme si ont été servi en salle. En attendant nos plats, nous dégustons une bière offerte par la propriétaire.Dans un carton les assiettes sont calées, posées sur le guidon du vélo et route vers notre hébergement. Périlleux mais on y est arrivé sans casse.
Quelques prix (poisson cru 1350 cfp, chao men 1250 cfp, poulet impérial 1250 cfp….).En aparté, ici, subsiste aussi le problème de la signalétique des lieux, réclamée par les acteurs du tourisme, mais on observe une « résistance » de la part de la municipalité, plus par idéologie religieuse, qu’autre chose, allez comprendre.
Revenons à ce début d’aprèm, il est 14h30 et après notre installation, décidons de partir en randonnée, par une ancienne piste traversière, nous prenons un chemin au travers la végétation, beaucoup de champs ou la culture est présente partout.Derrière les feuillages une jument nous surprend, gentille au demeurant.Nous devions monter sur le mont de l’homme couché, mais un dédale de chemins ne menant nulle part, nous ont fait perdre du temps, nous rebroussons chemin.
17h00 à bord de nos vélos parcourons 4kms pour faire quelques courses à la première épicerie comptoir Oparu, située au village de Mahu, au fond d’une servitude, aucun panneau sur la route, le point de repère est le groupe scolaire Teina. (300 cfp bière 33cl – 2600 cfp vin rouge).
En selle pour une journée tour de l’île, multiples arrêts photographiques, discussions avec les habitants sur le bord de route.Les abords de la côte ont été aménagés de table et bancs de ciments peint de multiples coloris, permettant de pique-niquer, se désaltérer à l’ombre des aitos, piquer une tête lorsque la plage est là.On trouve ici ou là quelques panneaux indiquant, « artisanat », « sculpteur ».Fort George, site fermé à notre passage. Visitable éventuellement lors d’un tour historique organisé par un prestataire (5000 cfp/pers). J’y reviendrai plus tard.
Au village de Taahuaia, on trouve une autre épicerie, plus loin le collège, bifurquons à gauche pour s’enfoncer dans les terres. Les vélos sont laissés et entamons une marche à travers une végétation dense, objectif le mont Taitaa.
Les chemins ne sont pas entretenus depuis fort longtemps du fait que le raid lychee d’octobre n’a pas eu lieu depuis le début de la crise sanitaire de 2020.L’avancée est prudente, beaucoup de guêpes, il est plus de 13 h et après plus d’une heure de marche, arrivons sur un plateau dévoilant au travers des branchages le lagon et plus loin, beaucoup plus loin et plus haut, le mont Taitaa.
Poursuivre le chemin qui redescend à cet endroit vers une vallée et faire l’ascension du Taitaa nous auraient pris au bas mot 3 heures de plus. Nous décidons de redescendre par ou nous étions montés.
Notre tour continue, 14 h 30, un resto est indiqué sur la carte « chez Nani » pas de chance, fermé, l’épicerie fermée, en fait ici tout est fermé. Seule une petite échoppe sur le bord de route est ouverte. vendant fruits légumes, quelques conserves et boissons Une boisson fraiche et un temps de parole avec la dame, nous remontons en selle.
Village principal de Mataura, à l’entrée de celui-ci, le quai et sa petite marina. On trouve le seul club de plongée des Australes ouvert toute l’année. Des sorties lagons et apnée y sont aussi organisées.Le village compte beaucoup de roulottes, toutes encore fermées à notre passage. Quelques tarif de plats à emporter (poisson cru 1000 cfp, shashimi 1100 cfp, pizzas 1100 à 1400 cfp, poulet/frite 1000 à 1200 cfp, steak/frite 1100 à 1200 cfp).
Derrière l’église à l’embranchement de la traversière la banque Socredo avec deux DAB, toutes CB acceptées.Ici on apprécie la pétanque, toutes et tous s’y adonnent avec ferveur et assiduité. Nous prenons un peu de temps pour admirer leur jeu, ballade sur le petit quai, derrière les bâtiments administratifs.Au village possibilité de louer une voiture (10 à 15000 cfp/j), scooter, ebike (5000 cfp/j)Tiens une sortie mer pour voir de plus près les quelques motus que compte le lagon.Stop à une pension pour éventuellement connaitre leur dispo pour une sortie dimanche : « Sommes sortis aujourd’hui ». En clair pas d’autres sorties programmées.Etonnant comme réponse, que nous obtiendrons également le soir par tél de la part d’une autre pension.
La route se poursuit…. Un stop à l’épicerie pour se désaltérer.Quelle est longue cette piste d’atterrissage, la route qui mène à l’aéroport n’offre aucune fraicheur, tout à découvert, stop sur l’escale ou un groupe de musiciens et chanteurs, aiguisent leurs cordes respectives pour une fête de famille.
Allez dernière ligne droite avant d’arriver à notre logement, quelques plages s’étirent sur cette côte pour un bain bien mérité.