Compte-rendu d'un voyage en Israël et en Jordanie du 26 février 2018 au 27 mars

Forum Jordanie

Bonjour à tous,

Pour aider ceux qui voudraient découvrir Israël et la Jordanie, voici quelques informations sur mon voyage entre le 25 février et le 27 mars de cette année.

Je voyage régulièrement en solitaire, habitude que j’ai prise il y a très longtemps devant la difficulté à organiser un voyage avec plusieurs personnes, difficultés pour se mettre d’accord sur la destination, sur les dates, sur l’itinéraire sans parler des défections de dernière minute… C’est sans doute un peu égoïste de ma part mais j’apprécie la grande souplesse dont on dispose quand on voyage seul.

Je suis retraité depuis bientôt deux ans. Comme j’étais enseignant, j’ai uniquement voyagé en juillet-août en évitant de voyager dans des pays trop chauds pendant ces mois d’été comme l’Egypte ou le Maroc par exemple. Maintenant, je peux voyager quand je veux, c’est pourquoi j’avais décidé d’aller en Israël et Jordanie au mois de mars, c’est-à-dire au début du printemps et juste avant la haute saison (avril-mai).

Je n’ai pas de gros moyens pour voyager (encore moins depuis que Macron s’en prend aux retraités pour compenser l’ISF que les très riches ne paient plus…), aussi j’essaie dans la mesure du possible de loger en dortoirs dans des auberges de jeunesse pour ne payer qu’un seul lit et de fréquenter les petits restaurants locaux. Je voyage principalement en bus, sauf quand cela complique vraiment trop le voyage, je loue alors une voiture pour 2 ou 4 jours uniquement.

Contrairement à ce que je lis trop souvent, la Jordanie n’est pas un pays cher quand on évite de fréquenter les hôtels luxueux bien sûr. Israël est beaucoup plus cher. Heureusement, il y est possible de voyager en bus sans se ruiner.

J’ai trouvé la Jordanie et la Palestine beaucoup plus accueillants qu’Israël. « Welcome to Jordan » n’est pas qu’un slogan. Les Jordaniens sont vraiment heureux de rencontrer les touristes même si la rencontre est souvent courte à cause de la barrière de la langue. En Israël, les touristes sont tolérés sans plus. Plusieurs fois j’ai ressenti un peu de mépris vis-à-vis de ces Européens qui, sans doute, ont l’outrecuidance de rappeler Israël au respect des règles internationales. Je ne suis pas Américain, mais je suis à peu près sûr qu’on les accueille eux à bras ouverts. En tout cas, quel que soit l’accueil, il est intéressant de découvrir ce petit pays et d’essayer de mieux comprendre pourquoi ses habitants sont en train de s’isoler de plus en plus.

J’avais réservé pratiquement tous mes hôtels sur Booking.com. Sur ce site, il est très facile de modifier les dates de réservation même quelques jours avant, ce qui est bien pratique quand on voyage plus de 2 semaines. Les seuls hôtels que j’ai dû réserver par moi-même sont ceux de l’association des auberges de jeunesse en Israël (http://www.iyha.org.il/wp-content/uploads/languages/french.html). C’est plus cher mais j’ai trouvé cette solution pratique pour Akho et Massada.

Voici mon itinéraire :

  • Dimanche 25 février : départ de l’aéroport de Nantes

  • Lundi 26 février: arrivée à Tel Aviv puis bus pour Jérusalem tôt le matin – 1<sup>er</sup> jour à Jérusalem

  • Du mardi 27 février au jeudi 1<sup>er</sup> mars : Jérusalem

  • Vendredi 2 mars : Bethléem et le monastère Mar Saba

  • Du samedi 3 mars au dimanche 4 mars : Jéricho

  • Lundi 5 mars : passage de la frontière Israël-Jordanie le matin puis visite d’Amman

  • Du mardi 6 mars au jeudi 8 mars : Madaba (visite de Jérash et Ajlun, du Mont Nebo, de Béthanie et de la mer Morte) – début de location de voiture le 7 mars.

  • Vendredi 9 mars : route vers Dana avec arrêts à Umm-er-Rasas et Karak. Arrivée à Dana en milieu d’après-midi.

  • Samedi 10 mars : Route vers Wadi Ram avec arrêts à Shawbak et Little Petra. 1<sup>ère</sup> nuit dans le désert.

  • Du dimanche 11 mars au lundi 12 mars : marche (2 jours et 2 nuits) dans le désert avec Wadi Rum Jordan Guide (https://www.wadirumjordanguide.com/copy-of-home). Un must ! Je resterais plus longtemps si c’était à refaire.

  • Mardi 13 mars ; retour à Madaba par le Wadi Araba et la route de la Mer Morte pour rendre la voiture puis Amman en bus.

  • Mercredi 14 mars : Amman – Pétra en bus puis début de la visite de Pétra.

  • Du jeudi 15 mars au vendredi 16 mars : Pétra

  • Samedi 17 mars : Pétra – Aqaba en bus. Après-midi à Aqaba.

  • Dimanche 18 mars : passage de la frontière entre la Jordanie et Israël puis bus de Eilat à Mitzpe Ramon.

  • Lundi 19 mars : Mitzpe Ramon, Avdad et En Avedad National Park.

  • Mardi 20 mars : bus de Mitzpe Ramon à Massada puis visite de Ein Bokek et Massada.

  • Mercredi 21 mars : Ein Guedi

  • Jeudi 22 mars : bus de Ein Guedi à Jérusalem puis de Jérusalem à Akho. Visite de Akkho.

  • Vendredi 23 mars : début de location de voture à Haïfa puis direction le lac de Tibériade.

  • Samedi 24 mars : lac de Tibériade et plateau du Golan.

  • Dimanche 25 mars : Nazareth et Haïfa puis train vers Tel Aviv après avoir rendu la voiture.

  • Lundi 26 mars : Tel Aviv

  • Mardi 27 mars : vol retour vers Nantes.

Je vais essayer de vous donner plus d’informations sur mon voyage dans les jours suivants mais je peux répondre à des questions auparavant bien sûr.

Dominique

Très beau circuit…Merci.
Pour les infos.
Cordialement .
Sylvie.

Suite de mon compte-rendu : Jérusalem

J’ai décollé de Nantes le dimanche 25 février, dans la soirée, avec la Lufthansa. Escale de 2 h à Munich puis arrivée à Tel Aviv à 2 h 50. Rien à dire sur ces vols si ce n’est que je n’ai payé que 330 euros l’aller-retour Nantes – Tel Aviv.
J’ai attendu jusqu’à environ 6 h dans l’aéroport pour prendre le premier bus pour Jérusalem (la moins chère des options pour rallier Jérusalem à partir de l’aéroport). Depuis la gare principale des bus à Jérusalem, il m’a été facile en tramway de rejoindre Abraham Hostel (https://abrahamhostels.com/jerusalem/), l’auberge où j’avais réservé un lit dans un dortoir de 4 lits. Cette auberge est bien située près d’une station de tramway, mais aussi près du marché Mahane Yehuda et de la rue Ben Yehuda. Le buffet du petit-déjeuner est copieux et la carte délivrée par la réception donne plein d’informations utiles pour bien s’organiser à Jérusalem. Je suis resté 4 jours à Jérusalem. C’est un minimum si on souhaite découvrir toutes les richesses de la Vieille Ville et de ses alentours.
Dans la vieille ville, il faut prendre son temps et marcher beaucoup dans les quatre quartiers, le plus animé étant le quartier musulman.
Voici quelques incontournables pour moi :- le Mont du Temple avec la mosquée El-Aqsa et le Dôme du Rocher ; y aller à 7 h 30 le matin ou même plus tôt si vous voulez vous épargner une longue queue ;- le Saint-Sépulcre : Il y a toujours foule et c’est difficile de s’y retrouver mais il faut y aller ;- le Mur des Lamentations : on y est un peu voyeur sans doute mais l’émotion est réelle ;- la citadelle et tour de David ; c’est un musée très bien fait sur l’histoire de Jérusalem et aussi un superbe point de vue sur tout Jérusalem ;- le clocher de l’église luthérienne à côté du Saint Sépulcre : belle vue sur toute la ville. Il faut aussi aller au Mont des Oliviers bien sûr. On y marche beaucoup mais on ne regrette pas ses pas. J’ai aussi visité l’Israel Museum. C’est un splendide musée qu’il ne faut surtout pas manquer. En plus de toutes les merveilles des expositions permanentes, il y avait une exposition vraiment impressionnante d’Ai Weiwei, le plus grand artiste chinois contemporain.
J’ai été moins convaincu par le Bible Lands Museum. Allez plutôt au Rockefeller Archeological Museum, il est très proche de la vieille ville et gratuit. Même s’il semble un peu vieillot, c’est un musée très intéressant.
Il est intéressant aussi d’aller au Mont Herzl et à Yad VaShem mais en Europe on peut s’informer sur la Shoah dans beaucoup d’endroits, c’est pourquoi la visite de Yad Vashem ne me semble pas être un incontournable d’une visite de Jérusalem.
P.S. : je souhaitais ajouter quelques photos, mais bien qu’elles aient le bon format et la bonne taille, impossible de les télécharger… Dommage !

Suite de mon compte-rendu : Bethléem et Jéricho

Il est très facile de se rendre à Bethléem à partir de la station de bus à côté de la porte de Damas. Le bus n° 231 s’arrête sur Hebron Road. De là, prendre un taxi vers la vieille ville.

J’étais logé à l’Assaraya Hotel, un petit hôtel un peu impersonnel mais situé tout près du mur entre Bethléem et Jérusalem. C’est vraiment impressionnant de marcher le long de ce mur pour y lire des témoignages de femmes palestiniennes et contempler les dessins satiriques mais surtout pour mieux comprendre comment on tue la paix en construisant de tels murs. Alors que je m’éloignais du mur, j’ai vu des soldats israéliens sortir avec un véhicule militaire. Aussitôt des enfants ont essayé de leur envoyer des projectiles avec des frondes mais en se tenant très loin d’eux. J’ai préféré quitter les lieux.

Bethléem est une petite ville agréable qui se visite facilement à partir de Manger Square. Une demi-journée suffit.

De Bethléem je vous conseille vivement d’aller jusqu’au monastère Mar Saba (en taxi). Le site est très beau et on peut marcher dans le canyon qu’il surplombe et jusqu’à la falaise de l’autre côté. Prévoir au minimum une heure. On peut y rester plus longtemps bien sûr.

De Bethléem, je suis ensuite allé en sherout (taxi collectif) jusqu’à Jéricho. J’y suis resté deux jours. On peut y visiter les ruines du palais d’Hisham et le Mont de la Tentation (y aller à pied plutôt qu’en téléphérique). Il y a aussi Tell-es-Sultan, un site archéologique très important mais un peu austère. Si vous n’êtes pas spécialiste, vous pouvez passer votre chemin.

Il faut aussi aller au monastère Saint-Georges. Préférer le taxi car il n’est pas facile du tout de trouver son chemin dans le Wadi Qelt. Vous pouvez revenir à Jéricho à pied si vous voulez.

De Jéricho, on peut aussi visiter des sites comme Qumran (les manuscrits de la mer Morte), le site du baptême du Christ ou l’auberge du Bon Samaritain, mais c’est compliqué car il faut sortir de la zone contrôlée par l’Autorité Palestinienne.

A Jéricho, j’étais à AubergInn -The House of Eggplants. J’avais un lit dans un dortoir. Cet hôtel
est calme et bien situé au pied du Mont de la Tentation. Je le recommande vivement. Pour rejoindre Jéricho, on peut utiliser un des vélos mis à disposition pour les résidents.

J’ai beaucoup aimé Bethléem et Jéricho. On y est très bien accueillis (vous verrez comme c’est différent de l’accueil en Israël…). Si c’était à refaire, j’essaierais d’aller à Hébron où la population palestinienne doit subir une occupation bien plus contraignante encore qu’à Jéricho ou Bethléem.

Suite de mon compte-rendu : Entrée en Jordanie, Amman

De Jéricho je me suis rendu au pont Allenby (King Hussein Bridge) pour passer la frontière entre Israël et la Jordanie.

Il m’a fallu d’abord prendre un taxi palestinien (chauffeur souriant et jovial) jusqu’à la limite de
la zone contrôlée par l’Autorité Palestinienne, puis un taxi israélien (chauffeur aimable comme une porte de prison) jusqu’à la frontière.

Lors de la préparation de mon voyage, j’avais lu qu’il était possible de rentrer en Jordanie sans visa au pont Allenby. Pour en être certain, j’avais contacté l’ambassade de Jordanie en France qui m’avait indiqué que cette information était totalement fausse et qu’il fallait absolument un visa pour pouvoir entrer en Jordanie par le pont Allenby.

Comme j’avais déjà acquis le Jordan Pass, je leur ai alors demandé si je pouvais bénéficier de la gratuité du visa prévue par le Jordan Pass. Ils m’ont alors indiqué que maintenant c’était possible. Je crois que c’était tout nouveau et j’ai certainement été l’un des premiers à bénéficier de cette option.

Comme je n’habite pas Paris, j’ai dû faire ma demande de visa par l’intermédiaire de Visa Express. Cela a un coût bien sûr mais beaucoup plus faible que celui d’un aller-retour Nantes-Paris et d’une nuit d’hôtel à Paris. J’ai juste eu à joindre à ma demande une copie du Jordan Pass et une semaine plus tard, je recevais mon passeport avec le visa jordanien sans payer aucun frais à l’ambassade de Jordanie.

Du fait que j’avais un visa, le passage de la frontière s’est passé sans problème. Il faut juste signaler le racket du gouvernement israélien qui nous fait payer des frais de sortie abusifs (ce n’est pas le seul pays à le faire, je sais…) et la nécessité de monter dans un véhicule pour VIPs pour franchir le pont, comme si les touristes étaient incapables de marcher, véhicule financé par un tarif exorbitant bien sûr…

Après le passage de la frontière, je n’ai pas trouvé d’autre moyen de transport que le taxi pour rejoindre Amman. L’avantage est que j’ai été déposé à la porte de mon hôtel, Hamoudah Hotel : Hammodeh-hotel@hotmail.com. C’est un petit hôtel très simple mais ben placé, tout près du théâtre et de la citadelle.Dans l’après-midi, j’ai eu le temps de visiter ces deux sites intéressants et de me promener dans les rues commerçantes proches des restaurants Hashem (fameux pour ses falafels) et Jafra (tous les deux très bons).J’aurai aimé visiter le Jordan Museum, mais il ferme à 14 h 30…

Suite de mon compte-rendu : Nord de la Jordanie : Madaba, Mont Nebo, Béthanie, Mer Morte

Le lendemain de mon arrivée à Amman, j’ai pris un bus pour Madaba. J’y suis resté 3 nuits au Moab Land Hotel, juste en face de l’église dans laquelle on peut voir la mosaïque avec une représentation de Jérusalem. C’est un hôtel d’un très bon rapport qualité-prix. On y est très bien accueillis et on peut facilement ranger sa voiture dans la rue devant, ou encore sur un très grand parking à 100 m de l’hôtel (2 JD pour la nuit).

Juste à côté de l’hôtel on peut boire un verre ou déguster de très bons plats au restaurant Ayola. Inutile de chercher mieux si vous logez au Moab Land Hotel.

Madaba est une petite ville très calme. C’est très agréable de s’y promener pour découvrir petit à petit les nombreux musées ou églises où on peut admirer des mosaïques byzantines. Juste une remarque pour the Museum (el-Mathaf), le gardien nous guide pendant la visite mais ses explications (en anglais) sont sans grand intérêt. Essayez donc de faire la visite tout seul, vous y prendrez sûrement plus de plaisir.

J’ai pu visiter Madaba le jour de mon arrivée. J’avais décidé de louer une voiture pour les jours suivants. Dès le soir, la voiture que j’avais réservée chez Monte Carlo Rent a Car (http://www.montecar.com/jordan/) était à ma disposition (alors qu’elle devait être livrée le lendemain matin). Leur service est efficace, on voit tout de suite qu’ils ne sont pas du genre à chercher la petite bête pour la moindre égratignure. Lorsque j’ai rendu la voiture, je n’avais pas eu le temps de faire le plein car j’étais un peu en retard. Le « livreur » m’a tout simplement proposé d’aller avec lui jusqu’à la station-service la plus proche et m’a même déposé à la station de bus afin que je puisse y prendre mon bus pour Amman.

Le lendemain, je suis allé en voiture au Mont Nébo, puis à Béthanie (lieu de baptême du Christ), puis le long de la Mer Morte. Je m’y suis baigné à l’Amman Tourist Beach (12 JD). C’est l’option la moins chère. C’est simple et largement suffisant pour prendre un bain dans la Mer Morte. Cela permet d’éviter tous ces hôtels de luxe qui pratiquent des tarifs prohibitifs pour le commun des mortels. J’ai terminé ma journée en m’arrêtant au Dead Sea Panoramic Complex (la vue est belle et le musée intéressant) puis à Machéronte (le site était fermé mais la route qui y conduit est très belle).

Au Mont Nébo, je n’ai malheureusement pas pu bénéficier de la vue sur la Mer Morte que tous les guides de Jordanie vantent tant. En effet, une brume tenace empêchait de voir très loin. Je ne sais pas mais j’ai l’impression que c’est souvent le cas et qu’il faut avoir beaucoup de chance pour que l’horizon soit totalement dégagé. Quoi qu’il en soit, il faut y aller sans hésiter, ne serait-ce que pour les très belles mosaïques qu’on peut y voir.

Je n’ai pas du tout regretté ma visite de Béthanie, même si on était accompagné par un guide totalement blasé qui ne daignait donner que quelques informations rapides et encore à condition d’insister. Il est cependant intéressant de voir les lieux où les premiers Chrétiens se faisaient baptiser et aussi de voir ce qu’est le Jourdain, une toute petite rivière à l’eau marron qui ne donne pas du tout envie de s’y baigner. Cependant, à moins de 5 m de la rive jordanienne, sur la rive israélienne, on peut voir de nombreux touristes en chasuble blanche s’immerger dans l’eau du Jourdain. Spectacle vraiment curieux !

Suite de mon compte-rendu : nord de la Jordanie : Jerash et Ajlun

J’avais décidé de consacrer mon 2ème jour de location de voiture à Jerash et Ajlun et éventuellement à un des châteaux du désert, le Qasr Amra, qui semble être le plus intéressant. Je suis donc parti de Madaba vers 8 h le matin, mais il y avait tellement de circulation à l’ouest d’Amman que j’ai vite compris que je n’aurai certainement pas le temps d’aller au Qasr Amra. Ce sera pour une prochaine fois.

Après deux bonnes heures de route, je suis arrivé à Jerash. Le site est très grand et sa visite prend du temps, surtout si on lit les panneaux d’explication (en français) nombreux et très bien faits. Une visite à ne pas manquer bien sûr. Les deux théâtres, la place ovale, les temples, sont très beaux mais ce qui m’a le plus impressionné, ce sont les voies bordées de colonnes. En les arpentant, on peut facilement se prendre pour un citoyen romain du 2ème siècle après J.C., mais le charme est rompu quand on rencontre un groupe de Chinois qui mitraillent à tout-va…

De Jérash, on peut rejoindre Ajlun par de petites routes serpentant dans la campagne. Le château est impressionnant aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur (belles salles voûtées bien éclairées). Il fut construit au 12ème siècle par les Arabes pour s’opposer à l’avancée des Croisés. Après la visite, j’ai déjeuné au Visitors’ Center ; c’est simple mais bon. Il y a aussi quelques restaurants à Jerash, mais j’avais trop faim pour attendre.

Suite de mon compte-rendu : en route pour Dana, visite de Umm-er-Rasas et du château de Karak.

J’ai dû modifier mon itinéraire de façon à rejoindre Wadi Rum plus tôt que prévu. J’avais prévu un jour complet à Dana, mais j’ai dû repartir dès le lendemain de mon arrivée.

A partir de Madaba, j’ai pris la direction de Umm-er-Rasas. C’est un des sites de Jordanie classés au Patrimoine Mondial de l’Unesco. La lecture d’un carnet de voyage m’avait convaincu de l’intérêt de faire cette visite. Je serai moins enthousiaste que l’auteur du carnet. Je ne me suis pas ennuyé du tout au cours de cette visite mais ce ne sont vraiment que des ruines et la très belle mosaïque de l’église Saint-Etienne n’est pas très bien mis en valeur, je trouve. Si Umm-er-Rasas est sur votre route, il faut s’y arrêter bien sûr, mais je ne crois pas que cela vaille la peine de faire un long détour.

Pour rallier Karak, on suit la route du Roi qui traverse le Wadi Mujib. La vue est vraiment spectaculaire, mais manque de chance, la brume qui m’avait empêché de profiter de la vue depuis le Mont Nébo, était encore présente ce jour-là. J’ai quand même beaucoup aimé cette route.

J’ai pu visiter le château de Karak avant de déjeuner. Il a été construit pas les Croisés en 1142 et conquis par l’armée de Saladin en 1187. C’est mon château préféré en Jordanie. On peut aller partout et bénéficier de panneaux explicatifs bien faits. On comprend notamment comment le château a pu être attaqué depuis une colline voisine. En un mot, il faut y aller.

Après la visite, j’ai déjeuné au restaurant Al Fida dont d’après le guide du routard, le chef enseigne la cuisine à l’université de Karak. Si c’est le cas, je plains ses étudiants. C’est, de loin, mon plus mauvais repas de Jordanie. En un mot, n’y allez surtout pas.

J’ai ensuite pris la direction de Dana. Sans GPS (ou sans un logiciel comme Maps.me par exemple, je ne crois pas qu’on peut trouver sa route jusqu’au village car les indications sont vraiment minimalistes en cours de route.

Dana est un très joli village où on se sent bien. J’ai logé au Dana Moon Hôtel. C’est très simple mais on y est bien accueilli, on peut y dîner (c’est vraiment très bon, un plat unique est préparé en fonction du nombre de convives mais c’est copieux) et le matin on prend son petit-déjeuner sur une terrasse. J’y serai bien resté plusieurs jours.

J’ai pu marcher pendant plus d’une heure avant la tombée de la nuit. C’est là que j’ai vu mon plus beau coucher de soleil.

Il faut aller à Dana bien sûr pour se reposer ou pour marcher (ou les deux). C’est sûrement facile de trouver des guides pour les treks. J’ai rencontré un couple qui avait fait un de ces treks, ils étaient très satisfaits. On peut aussi marcher sans guide, mais bien se renseigner avant à l’hôtel.

Suite de mon compte-rendu : en route pour le désert de Wadi Ram, visite de Shawbak et Little Petra.

De Dana, je devais rejoindre Wadi Ram où j’avais rendez-vous à 17 h avec Atallah, le jeune responsable de Wadi Rum Jordan Guide. Je suis donc parti assez tôt de Dana afin de pouvoir visiter le château de Shawbak et Little Petra en cours de route.

Le château de Shawbak a lui aussi été construit par les Croisés au 12ème siècle. Sa visite vaut le coup surtout pour les paysages désertiques autour et pour un fameux « puits » qui permettait aux Croisés d’aller chercher de l’eau au pied de la forteresse sans être vus des assaillants. J’étais bien décidé d’y descendre avec un guide, mais j’avais oublié ma lampe frontale. J’ai donc renoncé au dernier moment. C’est l’un de mes seuls regrets du voyage

L’arrivée sur Little Petra est vraiment très belle. C’est un étroit canyon bordé de quelques monuments datant des Nabatéens. Ce n’est pas comparable à Petra bien sûr, mais cela mérite un détour car le canyon est très beau surtout quand on atteint le fond de ce défilé. Des guides se proposent de nous accompagner, mais la visite peut très bien se faire sans guide.

Quelques échoppes proposent des souvenirs. Pour les amateurs, il me semble plus judicieux de les acheter ici plutôt qu’à Petra, à condition bien sûr d’être prêt à marchander.

J’ai ensuite rejoint la route du Désert pour me diriger vers Wadi Ram. Maps.me, mon logiciel de navigation hors ligne, me demandait de quitter cette route pour prendre une route qui n’existait pas… J’ai dû demander à un chauffeur de camion au bord de la route qui m’a expliqué que je devais aller environ 20 km plus loin pour prendre la direction de Wad Ram. Arrivé à bon port, Atallah était là comme prévu. Nous avons dû attendre les autres personnes de notre groupe environ une heure, ce qui nous a permis de discuter un peu. Quand tout le monde est arrivé, nous avons pris la direction du désert, en 4x4, pour notre première nuit à la belle étoile.

Suite de mon compte-rendu : deux jours et trois nuits dans le désert de Wadi Ram.

Wadi Rum Jordan Guide (WRJD) propose une randonnée de deux jours et trois nuits dans le désert. Elle commence à 17 h la veille du 1er jour. On rejoint en 4x4 le lieu de notre premier campement. Nous sont présentés alors Abdallah qui sera notre guide et Ayman qui conduira le 4x4 et préparera les repas pendant que Abdallah marchera avec nous.

On fait connaissance près d’un grand feu de bois en buvant du thé, puis on dîne. Ensuite quand l’envie de dormir se fait sentir, chacun prend sa natte et se cherche un lieu où il ou elle va dormir. Les prudents ne s’éloignent pas trop du camp, les téméraires s’en vont beaucoup plus loin… Comme la nuit peut être un peu froide, on prend aussi une couette. Le ciel étant totalement dégagé, on a des milliers d’étoiles rien que pour nous. Il ne reste plus qu’à s’émerveiller puis s’endormir devant une telle beauté.

Le jour nous réveille (autour de 6 h en mars), on se rend compte alors que l’on est seul. On est loin du village et de ses hideux camps permanents. Pendant les deux jours, on ne verra pas grand monde, juste parfois quelques jeeps au loin ou un groupe qui randonne avec des chameaux. Pour être honnête, une fois on s’est retrouvé avec des dizaines de touristes en route pour observer le coucher du soleil et qui arrivaient tous au même moment près d’une très belle arche naturelle : Umm-Fruth (Rock Bridge). Le calme est revenu quand ils sont tous partis.

La marche est facile et pas trop rapide pour permettre à chacun d’observer ce qui l’intrigue le plus. Après 3 h de marche environ, on atteint le lieu qu’a choisi Ayman pour le déjeuner. On est à l’ombre bien sûr. Après un peu de repos, on repart pour à nouveau 3 h de marche. La nuit tombe peu à peu. On rejoint alors le nouveau campement qu’Ayman a préparé.

Chacune des soirées a été agrémentée par les chansons traditionnelles d’Abdallah. C’est vraiment un excellent chanteur qui vous ravira si vous avez la chance de le rencontrer. Entre deux chansons on apprend, entre autres, comment il s’est marié l’année dernière en respectant la tradition bédouine.

En fin d’après-midi, le deuxième jour, comme nous n’étions plus que 4, nous avons pu nous rapprocher de la frontière saoudienne en 4x4 pour admirer le coucher du soleil. Ce fut sublime !

La randonnée se termine le lendemain matin du deuxième jour après le petit-déjeuner. Comme personne n’était vraiment pressé de partir, on a pris notre temps (en 4x4 quand même) pour rejoindre le village puis le parking ou notre voiture nous attendait.

Notre groupe était composé de 7 personnes (4 Suisses et 3 Français). Le dernier jour nous n’étions plus que 4 car deux Françaises devaient rejoindre Aqaba pour faire de la plongée. J’ai donc payé 15 JD pour la première nuit, et 55 JD par jour pour les deux jours suivants. Le prix est bien sûr fonction du nombre de personnes dans le groupe.

Une randonnée de 2 jours me semble être une très bonne option pour ceux qui veulent découvrir le Wadi Ram. Si vous pouvez rester plus longtemps, n’hésitez pas. Passer 5 jours dans le désert doit être une expérience encore plus inoubliable…

Bonjour pour Dana à Petra savez-vous si un trek peut se faire ? Merci

Bonjour,

Difficile de te répondre car je ne suis pas allé de Dana à Petra à pied, mais en voiture.

Tu peux certainement trouver des propositions de trek entre Dana et Petra auprès d’gences de voyages spécialistes du trekking comme Terres d’Aventures par exemple, mais le coût est certainement élevé.
Tu as ici un exemple de trek : https://www.i-trekkings.net/dossiers/dossiers.php?val=3125_randonnee+jordanie+entre+reserve+dana+petra

Autre solution, consulter le site du tourisme en Jordanie : visitjordan.com ; on y trouve une liste de tours opérateurs. Le mieux serait de trouver une agence jordanienne qui organise ce trek.

Bonne recherche,

Dominique

Suite de mon compte-rendu : Petra

De Wadi Ram, je suis revenu à Madaba pour rendre la voiture. Ce n’était pas mon plan initial, amis j’ai dû modifier mon itinéraire pour rejoindre un groupe à Wadi Ram plutôt que prévu. Cela m’a cependant permis de longer la frontière entre Israël et la Jordanie jusqu’à la Mer Morte. J’ai pu faire une visite rapide du Lowest Point on Earth Museum. C’est un musée intéressant sur l’histoire et la vie des habitants de la région de Ghor au sud de la Mer Morte.

De Madaba je me suis rendu à Amman en bus car je voulais prendre, le lendemain matin, le bus qui part d’Amman à 6 h 30 et permet d’arriver à Petra en milieu de matinée. J’y ai rencontré de nombreux touristes qui avaient choisi de visiter Petra de cette façon et reprenaient le même bus vers Amman à 6 h le soir. C’est un peu trop court à mon avis mais c’est une option pour ceux qui veulent visiter la Jordanie en quelques jours seulement.

Aussitôt arrivé à Petra, je me suis rendu à Wadi Musa en taxi (ne pas payer plus de 2 JD…) jusqu’au Cleopetra Hotel où je suis resté 3 nuits. C’est un hôtel simple mais calme et propre. On y est très bien accueilli. Le seul problème est qu’il se situe dans la ville haute (Wadi Musa), donc un peu loin du site de Pétra. Le matin, l’hôtel propose un trajet en voiture jusqu’au site pour ceux qui veulent y aller dès l’ouverture, mais il faut revenir à pied ou en taxi (dans ce cas, négocier ferme pour ne pas payer 3 fois le prix…). J’ai fait l’aller-retour à pied au moins 5 fois sans problème mais j’aime marcher.

Avant de redescendre vers le Petra, j’ai pris mon premier repas au restaurant Al-Arabi à 200 m environ de l’hôtel. C’est un restaurant populaire au très bon rapport qualité-prix. J’y ai mangé plusieurs fois et je n’ai jamais été déçu. Si vous hésitez, la longue queue de locaux qui viennent y acheter leur sandwich devrait rapidement vous convaincre. La seuls fois où je n’ai pas mangé au Al-Arabi, je suis allé au Bukhara Restaurant qui vise manifestement la catégorie de touristes qui ne peuvent pas de passer de hamburgers ou de spaghettis. On mange beaucoup mieux au Al-Arabi bien sûr.

Dans l’après-midi de mon arrivée, j’ai pu découvrir une grande partie du site. J’ai terminé ma journée en montant au « monastère » (ed Deir) qui est bien éclairé l’après-midi. La montée est rude, mais la vue est très belle autour du monastère. Le site de Pétra fermait à 5 h 30, mais on peut rester plus longtemps, personne ne nous chasse bien sûr. C’est appréciable de déambuler dans Pétra sans les dizaines de groupes qu’on rencontre dans la journée.

Le deuxième jour je suis allé dès l’ouverture du site (vers 6 h). Mon but était surtout de monter jusqu’au haut lieu du Djebel, Al-Khubtha. C’est le meilleur point de vue sur le Khazneh (le trésor). En début de matinée on peut le voir s’éclairer au fur et à mesure que le soleil monte. C’est superbe ! Le chemin (en fait des escaliers) qui monte là-haut est très beau aussi. Ensuite, je suis monté au haut lieu du Sacrifice (le Madhbah). La montée est rude mais on est récompensé par le panorama une fois qu’on atteint le Madhbah. En redescendant par l’autre côté, on est quasiment seul. Pourtant on y voit plein d’édifices qui valent le détour. J’ai terminé ma visite par le Grand Temple et en face, le Church Complex. Il était alors à peu près 3 h. Comme j’en avais « plein les pattes », j’ai décidé de rentrer à l’hôtel, mais comme vous le verrez, le chemin du retour est très long, surtout quand on rajoute la montée à Wadi Musa. Mais on ne compte pas ses pas quand on a la chance d’être à Petra.

Le troisième jour, j’ai décidé de sortir un peu des sentiers battus. Je suis d’abord monté à la forteresse croisée de Woaira. Ce ne sont que des ruines mais on a une très belle vue. En chemin, on passe près d’une petite maison. Si vous avez la chance de rencontrer son propriétaire, vous verrez comme il est charmant et a plein de choses à raconter. Ensuite j’ai attaqué la montée vers Umm-el-Biyarah. Heureusement, un jeune garçon m’a aidé à trouver le départ du sentier (en fait des escaliers). Au sommet, on domine Petra et les montagnes autour. C’est vraiment très beau. Ensuite, j’ai décidé de prendre la direction du mont Aaron (djebel Arun) mais je me suis un peu perdu en cours de route, aussi j’ai fait demi-tour (il faut dire que la fatigue commençait à se faire sentir…). C’est une balade à recommander mais il faut un guide. Je crois qu’on peut en trouver le long du chemin (il y a quelques familles qui y habitent).

Comme tout le monde, j’ai adoré Petra. Il faut y aller bien sûr. Y rester 3 jours permet de visiter presque la totalité du site, mais vous verrez qu’il faut de très bonnes jambes à moins d’utiliser les services des Bédouins ou plutôt le leurs ânes, chevaux ou dromadaires. On a l’embarras du choix.

Suite de mon compte-rendu : Aqaba – passage de la frontière entre la Jordanie et Israël.

De Wadi Musa, il est très facile de trouver un bus pour aller à Aqaba. Je suis arrivé à Aqaba en milieu de matinée. Après avoir déposé mes bagages dans un petit hôtel sans prétention mais bon marché, Dweik Hotel 1, je me suis dirigé vers la plage. Il y avait surtout des familles venues pique-niquer. Il faisait très chaud, donc tout le monde recherchait surtout l’ombre. Il n’y a pas grand-chose à faire à Aqaba. Ceux qui aiment la plongée vont vers la frontière saoudienne, à une dizaine de kilomètres d’Aqaba, où se trouvent uniquement des hôtels de luxe. On ne peut y aller qu’en taxi (au moins 10 JD).

Après le déjeuner au Syrian Palace Restaurant (on y mange bien avec en prime une belle vue sur la mosquée toute blanche juste en face), j’ai passé une partie de l’après-midi a terminé le livre que j’avais ouvert pour la première fois dans l’avion. La plage est beaucoup plus agréable et animée en soirée quand le soleil se couche.
J’ai dîné au Al-Shami. Il y avait foule. Je n’ai pas bien compris pourquoi car la nourriture y est quelconque. J’aurais dû retourner au Syrian Palace Restaurant…

Je me suis levé très tôt parce que je voulais passer la frontière pour prendre un bus pour Mitzpé Ramon en début de matinée. J’étais seul dans les rues d’Aqaba au lever du jour pour trouver un taxi. Heureusement, ce ne fut pas trop difficile.
Arrivé à la frontière, je faisais un peu tache avec mon sac à dos au milieu des travailleurs jordaniens et des groupes de touristes qui n’avaient passé que deux ou trois jours en Jordanie et revenaient à Eilat. J’ai dû répondre à de nombreuses questions concernant mon séjour précédent à Jéricho : pourquoi Jéricho ? Peu de touristes vont à Jéricho, pourquoi y êtes-vous allé ? Avez-vous des amis en Palestine (West Bank) ? etc… Mais après 10 minutes d’interrogatoire, j’ai pu passer. Je suis allé aussitôt en taxi jusqu’à la station de bus pour prendre un bus pour Mitzpé Ramon.

Bonjour Domlem,
Je voyage également en mode sac à dos privilégiant les hostels quand il y en a.
Concernant la location du véhicule en Jordanie est il impératif d’avoir le permis international ou mon permis français est il suffisant?
J’ai fait faire y a plus de trois ans un permis international mais il n’est plus valide depuis janvier 2018.
Cordialement

Bonjour Serge,

Le permis international n’est pas demandé, ni en Israël, ni en Jordanie. Le permis de conduire français suffit.

N’hésite pas si tu as d’autres questions.

Bonne route !

Dominique

Suite de mon compte-rendu : Mitzpe Ramon, En Avedad National Park, Avdad.

De Eilat, pour aller à Mitzpé Ramon, j’ai pris un des bus qui se rendent à Beer Sheva. Il ne sert à rien de réserver puisqu’on paie en montant dans le bus. On voyage avec plein de soldats car le bus s’arrête dans toutes les casernes proches de Eilat et il y en a bien une dizaine. La route permet de découvrir le désert du Neguev. On s’habitue peu à peu aux vallonnements et aux couleurs de ce désert, si bien qu’on est moins surpris quand on arrive à Mitzpe Ramon.

J’avais repéré que l’auberge où j’avais réservé un lit en dortoir se situait à la sortie de Mitzpe Ramon. J’ai donc demandé au chauffeur du bus de me déposer au dernier des arrêts dans Mitzpe Ramon. Il n’a pas dû comprendre car il m’a déposé très loin de cet arrêt. Heureusement, des employés communaux à qui j’ai demandé mon chemin, m’ont conduit jusqu’à l’auberge en voiture. J’étais au moins à 2 km de l’auberge…

Je suis resté deux nuits à Meever Creative Space dans un dortoir de 4 lits. La première nuit, j’étais avec un guide israélien qui guidait un couple d’Américains qui eux avaient réservé dans l’hôtel le plus luxueux de Mitzpé Ramon (Beershet). La seconde nuit, j’étais seul dans le dortoir. C’est un lieu un peu étrange fréquenté surtout par des « babas cools », mais on y est très bien accueilli. Cela peut être très bruyant car apparemment, ils organisent parfois des concerts…

Mitzpé Ramon est une petite ville très calme dont la principale attraction est un cratère naturel d’environ 40 km de long, 10 km de large et 400 m de profondeur. C’est peu de dire qu’il est impressionnant. On peut se promener au bord du cratère. Les vues sont superbes bien sûr. On peut aussi randonner dans le cratère. Il y a plusieurs sentiers bien balisés. J’ai suivi le balisage vert qui permet d’aller jusqu’au fond du cratère. Il ne faut pas hésiter à s’arrêter à Mitzpé Ramon, ne serait-ce que pour un jour.

Le deuxième jour, j’ai pris un bus pour Sde Boker et je me suis arrêté à l’entrée du parc national En Avedad (à environ 30 min de Mitzpé Ramon). C’est un canyon qui mérite la visite. On peut y aller à pied à partir des tombes de David Ben Gourion et de sa femme. Du fond du canyon, on remonte par des escaliers (la pente est raide) jusqu’à une autre entrée (l’entrée sud). De là, un sentier bien balisé permet d’aller jusqu’à Avdad, un site fondé par les Nabatéens (comme Pétra) car Avdad était sur une voie commerciale conduisant les caravanes jusqu’à la Méditerranée. La visite est intéressante mais il faisait tellement chaud ce jour-là que le principal souci des visiteurs était de rechercher de l’ombre (et elle est rare).

Chaque soir à Mitzpé Ramon, j’ai dîné dans un restaurant situé tout près de Meever Creative Space qui s’appelle Pangea. C’est immense (je ne sais pas pourquoi c’est si grand) mais on y mange bien et pour pas trop cher.

Bonjour Dominique,
J’attends la suite de ce voyage bien détaillé avec ta visite de Massada.
D’autres questions liées à mon itinéraire si tu peux y répondre :
Habitant les environs de Nice j’ai easyjet qui dessert Tel Aviv pour environ 200 euros AR. Donc comme toi début de mon voyage à Jérusalem quelques jours.
Je voudrais ensuite muni du jordan pass aller directement en Jordanie en empruntant le pont hussein bridge (allenby). Je lis que tu as fait les démarches auprès de l’ambassade malgré ton jordan pass.
J’ai lu que les autorités jordaniennes reconnaissaient le jordan pass, le scannait à la frontière et ainsi il ne semblait pas nécessaire de faire d’autres démarches administratives. Qu’en penses-tu ?
Une fois en Jordanie je suis à peu près le même itinéraire en ajoutant le siq trail. Pour la location il doit être possible de restituer la voiture à aqaba.
Je lis que tu as apprécié les services de l’association Wadi rum Jordan guide. Sur place il doit y avoir d’autres agences locales.
As tu pu avoir des retours de backpackers ayant utilisé ces agences? Tu as réservé combien de temps avant ?
Avait tu emmener un sac à viande pour les nuits à la belle étoile ou l’agence le fourni t il? C’est pour maximiser le poids du sac à dos.
D’ailleurs durant ton séjour dans le désert je pense que tu as du laissé ce dernier a l’hôtel.
Pour info au perou pour les treks il était 2 fois moins cher de réserver sur place que depuis la france.
Ensuite retour Israël avec les incontournables Mitzpe ramon ,massada et retour par tel aviv.
Le réseau de bus couvre t’il bien toute la région ?
Merci pour tes réponses
Cordialement
Serge

Bonjour Serge,

Toutes les informations qui disent qu’on peut entrer en Jordanie sans visa au pont Allenby sont fausses. Il faut un visa, même s’il est gratuit avec le Jordan Pass.
Le problème est que ce visa ne peut pas être délivré au pont Allenby, contrairement à ce qui se passe à l’aéroport d’Amman ou à Eilat. Il faut donc demander ce visa en France avant ton départ. Si tu as des amis à Paris, ils peuvent déposer ton passeport (et le Jordan Pass) à l’ambassade de Jordanie. Ils pourront récupérer ton passeport le lendemain et tu n’auras rien à payer.

En ce qui concerne une voiture de location, tu peux la rendre à Aqaba bien sur mais il te faudra payer au moins 50 JD je crois.

Bien sûr, tu peux facilement trouver des agences pour un trek au village de Wadi Ram. Maintenant, je ne sais pas si elles se valent toutes ou pas. Quant au prix, je sais que dans beaucoup de pays il vaut mieux réserver sur place, mais à Wadi Ram je ne pense pas que cela change quelque chose car les prix pratiqués sont les mêmes que ceux affichés dans les sites Web.
Avec Wadi Run Jordan Guide, tu peux t’en tirer pour pas trop cher si tu peux joindre un groupe de 4-5 personnes (ou plus). Je ne crois pas que tu doives réserver longtemps à l’avance si c’est la haute saison. En basse saison, c’est plus difficile de pouvoir se joindre à un groupe car il y a moins de touristes.

Le sac à viande n’est pas nécessaire, la natte et la couette permettent de dormir confortablement. Pendant mon trek, j’avais laissé mes bagages dans le coffre de ma voiture, mais l’agence peut de tes garder bien sûr.

Aucun problème pour se déplacer en bus en Israël, ils sont nombreux et pas trop chers. En Galilée, j’ai loué une voiture pendant 2 jours car sans voiture c’était très compliqué de visiter les nombreux sites autour du lac de Tibériade et dans le Golan.

Bonne préparation et bon voyage !

Dominique

P.S. : 200 € pour Nice - Tel Aviv, c’est un très bon plan.

Suite de mon compte-rendu : Massada, Ein Bokek, Ein Gedi

De Mitzpe Ramon, je suis allé à Beer Sheva où j’ai pris un bus pour Massada. J’avais réservé une chambre à Massada International Youth Hostel, l’auberge de jeunesse la plus proche du site. C’est un peu cher (il n’y avait plus de lit en dortoir quand j’ai réservé), mais c’est la meilleure option si on souhaite voir le lever du soleil sur la Mer Morte.

Ensuite, je suis allé en bus à Ein Bokek pour retirer de l’argent et pour déjeuner. Cela ne prend pas plus de 10 minutes. Il n’y a que des grands hôtels et des centres commerciaux à Ein Bokek, donc ça n’a rien de très folichon, mais on peut se baigner dans la Mer Morte sur une plage publique bien aménagée. Je suis revenu à Massada en bus.

Comme il faisait très chaud, j’ai d’abord visité le musée du Visitor’s Center qui est bien fait et intéressant. Ensuite, je suis monté à pied par le Snake Path. La montée est rude mais elle n’a rien d’insurmontable. Avec l’audio-guide en français, j’ai pu découvrir la plus grande partie du site avant qu’il ne ferme. Comme je descendais à pied, j’ai pu même rester plus longtemps que ceux qui voulaient absolument prendre le dernier téléphérique.

Le lendemain matin, je me suis levé pour l’ouverture du site, environ 1 h avant le lever du soleil. Il n’y a pas de téléphérique si tôt bien sûr et il faut monter à pied en faisant quelques haltes pour observer l’arrivée du soleil. J’avais lu des commentaires dithyrambiques sur cette expérience. Il ne faut rien exagérer. C’est beau, mais ceux qui n’aiment pas se lever tôt peuvent s’en passer… Ce qui m’a paru le plus beau, ce sont les couleurs des pierres au soleil levant. Comme c’était ma deuxième visite, j’ai pu visiter les endroits que je n’avais pas visités la veille.

Après un copieux petit-déjeuner, j’ai pris le bus pour Ein Gedi. J’avais réservé un lit à Ein Gedi Camp Lodge (près du Kibboutz Ein Gedi). De simples nattes sont installées sous des tentes. C’est vraiment le strict minimum pour 28 euros, mais il n’y a pas vraiment le choix car tout le reste est beaucoup plus cher. Le seul petit avantage est qu’il y a une supérette dans le kibboutz et qu’on peut y faire quelques courses (il n’y a aucun restaurant à proximité). On a aussi une très belle vue sur la Mer Morte, vue un peu gâchée par le brouillard quand j’y étais.

Après une pizza (sortie du congélateur !) au bar du camp, je suis parti pour le Wadi Arugot dans la réserve d’Ein Gedi. J’ai dû marcher au moins 3 km pour arriver à l’entrée de la réserve, donc il me restait moins de temps et de force pour y randonner. C’est très beau et cela mérite d’y passer du temps. Heureusement, j’ai pu rentrer au camp en faisant du stop.

Avant la tombée de la nuit, j’ai pu me balader au bord de la Mer Morte et comprendre pourquoi il n’y a plus de plages pour se baigner à Ein Gedi. Par suite de la baisse du niveau de la Mer Morte, des cuvettes se forment et il y a des risques d’effondrement.
Tout près du camp, il y a un jardin botanique, mais je n’ai pas eu le temps de le visiter.

En résumé, Ein Gedi peut-être une halte intéressante mais c’est préférable d’avoir une voiture. On peut alors facilement aller à Massada ou à Ein Bokek.

Suite de mon compte-rendu : St Jean d’Acre (Akko),

De Ein Gedi, j’ai pris un bus pour Jérusalem de bonne heure le matin (vers 6 h), et de Jérusalem un autre bus pour St Jean d’Acre. La gare de bus est loin de la vieille ville, aussi il est nécessaire de prendre un taxi pour y aller.

J’ai dormi à Hi - Akko Knights Hostel. C’est une auberge de jeunesse mais cela ressemble plus à un hôtel de standing. Elle est très bien située près de la vielle ville mais c’est un peu froid et impersonnel.

Je ne sais pas pourquoi mais j’ai toujours rêvé d’aller à St Jean d’Acre, peut-être à cause de mes livres d’histoire du primaire sur les Croisades et sur Napoléon. Je n’ai pas été déçu du tout. On ne peut pas s’ennuyer à Akko, il y plein de musées intéressants à visiter. De plus, c’est un plaisir de se perdre dans les rues de la vieille ville et de se promener le long de la mer, sur les remparts et dans les deux petits ports.

J’ai déjeuné au restaurant Doniana qui est très bien situé et dîné dans un tout petit restaurant près du souk. Dans les deux cas c’était très bon.

Le lendemain matin avant de prendre le train pour Haïfa, je me suis à nouveau baladé dans la vieille ville. On ne s’en lasse pas du tout…
Je souhaitais aller à Haïfa en train car le bureau de Budget où j’avais loué une voiture se trouvait tout près de la gare Lev Hamifrats. La seule difficulté fut de comprendre que je devais traverser un immense shopping center depuis la gare pour aller de l’autre côté où se trouvait l’agence de location.

En voiture, j’ai ensuite pris la direction du lac de Tibériade. Malheureusement le lac était noyé sous la brume quand je suis arrivé. Cela a été comme ça tout le temps que j’y suis resté. Difficile pour moi de dire que j’ai vu le lac de Tibériade.

La ville de Tibériade n’a rien de très attrayante, aussi j’avais préféré réservé un lit à Arbel Guest House Shavit Family dans le village d’Arbel au-dessus du lac de Tibériade. Le dortoir est constitué de plusieurs chambres avec quelques lits chacune. C’est propre et calme à proximité d’un très beau jardin. On peut y dîner (différents plats sont proposés) mais il faut réserver dès le matin.

Il faut avoir une voiture bien sûr. A ce propos, alors qu’en Jordanie j’avais pu utiliser Maps.me et le GPS de mon téléphone portable sans aucun problème. En Israël, je n’ai jamais pu le faire. Impossible de connaître ma position, je me demande bien pourquoi. Heureusement, les panneaux de signalisation sont plus nombreux qu’en Jordanie, mais le deuxième soir après avoir dîné à Tibériade, j’ai eu beaucoup de peine à retrouver la route pour aller à Arbel. J’aurais aimé pouvoir utiliser mon GPS…

A partir d’Arbel, j’ai pu découvrir la plupart des sites que je souhaitais visiter : Tabgha, le mont des Béatitudes, Capharnaüm, Ygal Allon Center (avec les vestiges d’un bateau vieux de plus de 2000 ans découvert au fond du lac), Bet Gabriel on the Kinnereth… Les sites liés à la vie de Jésus n’ont rien d’exceptionnel, mais en tant que catholique, j’ai éprouvé beaucoup d’émotions d’y être.

Le lendemain matin, j’avais décidé d’aller vers le nord de la Galilée, vers le Liban et la Syrie…

Suite de mon compte-rendu : Safed, le Golan et Nazareth.

A partir du lac de Tibériade, je me suis d’abord dirigé vers Safed bien que ce fût le Sabbat (un samedi matin) et que je savais que je ne pourrais pas visiter les anciennes synagogues qui sont une partie de l’intérêt de la visite de Safed. Je n’ai pas du tout regretté car la vieille ville est très pittoresque, et encore plus pendant le Sabbat. On ne rencontre dans les rues que des adolescent(e)s en groupe ou des familles complètes (grands-parents, parents et enfants). Tout le monde est « endimanché » (expression impropre bien sûr mais qui correspond à ce qui se passait dans nos villages pendant mon enfance). Les adolescents portent le costume, la chemise blanche et parfois la cravate, les adultes portent souvent les habits de prière. J’ai été très impressionné par la ferveur qu’on peut ressentir. Bien sûr j’ai essayé de me faire le plus discret possible et n’ai pris aucune photo.

J’ai aussi visité les cimetières sur le flanc ouest de la ville. Là aussi, on ne peut être qu’impressionné par la spiritualité qui se dégage de ce site et de la campagne aux alentours. J’aurais aimé avoir un guide qui aurait pu répondre à toutes les questions que je me posais, mais on ne peut pas tout avoir…

J’ai ensuite pris la direction de Qiryat Shemona en m’arrêtant à la ferme Dubrovin. J’espérais pouvoir manger à The Farmyard Restaurant mais il était fermé. J’ai cependant pu visiter le musée sur l’histoire du kibboutz qui est très intéressant.

En direction du Golan, je me suis arrêté à Tel Dan Nature Reserve. C’est un très beau parc naturel dans lequel on peut randonner au bord de la rivière Dan, mais aussi découvrir les ruines d’une ville cananéenne. La visite est agréable et instructive. On ne regrette pas ses pas.

Je souhaitais ensuite me diriger vers le mont Hermon, mais malheureusement, il était totalement caché par les nuages, aussi j’ai renoncé. J’ai quand même pu visiter la citadelle de Nemrod. Je ne peux pas m’empêcher de m’arrêter dès que je vois un château en ruines, et une fois encore je n’ai pas été déçu.

Malheureusement il ne me restait plus de temps pour m’arrêter sur les petites routes du Golan en direction de Tibériade. J’ai quand même vu voir le Jourdain au pont de Bnot Ya’akov. A Tibériade, j’ai dîné au bord du lac alors que l’activité reprenait peu à peu après le Sabbat. Je ne peux pas décemment vous recommander le restaurant dans lequel j’ai mangé, d’ailleurs j’ai complètement oublié son nom…

Le lendemain matin j’espérais enfin voir le lac, mais mon espoir a été déçu. Comme je n’avais toujours pas de GPS, j’ai choisi de visiter Nazareth plutôt que d’aller à Haïfa pour voir les jardins Bahai’s. Les avis que j’avais lus sur Nazareth n’étaient pas très encourageants mais j’ai découvert une petite ville pittoresque et animée. C’était le dimanche des Rameaux et Il y avait foule dans et autour de la basilique de l’Annonciation. J’ai pu la visiter après la messe puis j’ai pris la direction de Haïfa pour rendre la voiture et prendre le train pour Tel Aviv où je suis arrivé vers 15 h.

Suite de mon compte-rendu : Tel Aviv

Arrivé à Tel Aviv à la gare routière HaHaganah, j’ai pris un taxi pour me rendre à l’Abraham Hostel où j’avais réservé un lit dans un dortoir de 4 lits. Il est très bien situé car ceux qui aiment marcher peuvent se rendre pratiquement partout en marchant. Comme il faisait un temps exceptionnel et que j’avais des fourmis dans les jambes, j’ai pris le boulevard Rothschild, puis le rehov Shabazi, en me dirigeant vers la mer en ligne droite. C’est une petite rue avec des magasins design branchés et quelques bars. Je me suis arrêté au Suzana Bar un café qui fait resto aussi. C’est très calme et on y mange bien.

Après m’être baladé en bord de mer, j’ai visité Jaffa. J’ai été agréablement surpris de découvrir ce quartier de Tel Aviv, ses parcs, ses petites ruelles, ses galeries d’arts, les anciens entrepôts réhabilités où on trouve de nombreux bars et restos, dont le fameux The Old Man and The Sea (que je n‘ai pas testé). C’est très agréable de s’y promener même si, comme parfois en Israël dans les vieux quartiers rénovés cela fait presque trop neuf.
Il me restait à rentrer à l’Abraham Hostel et trouver, aux alentours, un restaurant pour dîner. Curieusement beaucoup d’endroits ferment de bonne heure et les établissements ouverts ne m’ont pas vraiment convaincus.

Le lendemain matin je suis allé, toujours à pied, au musée des arts de Tel Aviv. C’est un très beau musée que je recommande. L’après-midi j’ai décidé de rejoindre la place Dizengoff (malheureusement en travaux) en passant par les rues où on peut voir des immeubles Bauhaus (beaucoup mériteraient d’être restaurés). Je suis aussi allé sur la place Rabin car j’admire beaucoup son combat pour la paix. J’ai trouvé que son mémorial n’était pas du tout à la hauteur de l’homme d’état qu’il fut.

Ensuite, j’ai rejoint la mer par la rue Frishman, pris un bain rapide (les plages étaient bondées). Je suis rentré par le bord de mer et par le quartier Florentin, mais j’ai un peu présumé de mes forces car le bord de mer est vraiment très long…

Après un repos bien mérité, j’ai terminé ma visite de Tel Aviv en me rendant au marché HaCarmel, un marché très animé qui mérite un détour. Ce quartier semble plus populaire et moins aseptisé que les autres quartiers que j’ai pu voir à Tel Aviv. J’ai dîné sur une petite place pas très loin du marché, mais je n’ai pas noté le nom du restaurant.

Tel Aviv est une ville très moderne avec beaucoup de grandes tours. Elle ressemble un peu à New-York mais aussi à Rio de Janeiro à cause de ses longues et belles plages de sable. Rien à voir avec Jérusalem en tout cas, ici pas de juifs orthodoxes avec leurs grands chapeaux et leurs longs manteaux noirs, mais des bobos qui profitent au maximum de la vie au soleil au bord de la Méditerranée Il faut s’arrêter à Tel Aviv bien sûr quand on visite Israël (prévoir au moins deux jours).

Fin de mon compte-rendu.

Je n’ai pas pu télécharger les photos que je souhaitais joindre à mon compte-rendu pour un problème de format apparemment, aussi pour celles et ceux qui souhaitent voir ces photos, je vous indique ici un lien où vous pourrez lire mon compte-rendu avec les photos cette fois :

https://voyageforum.com/discussion/compte-rendu-voyage-en-israel-en-jordanie-26-fevrier-27-mars-d8740606/

Je vous souhaite plein de beaux voyages.

Dominique

Bonjour Dominique, je suis une femme de 59 ans et je voyage aussi toujours seule. N’étant pas encore à la retraite, je ne peux profiter que d’un mois de congés payés. J’envisage de faire le même périple en Jordanie depuis longtemps, et je prendrai exemple sur le tien pour organiser ce beau voyage, en suivant tes pas jour après jour. En te remerciant pour ton beau récit. Elisabeth.

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