Compte-rendu séjour aux Canaries juillet 2010 : 3ème partie la Gomera

Forum Canaries

Bonjour à tous,

Voici la 3ème et dernière partie du compte-rendu de notre séjour aux Canaries en juillet 2010. Cela concerne la 3 île visitée : LA GOMERA où on a passé 5 nuits.

Activités à La Gomera : (carte routière Freytag au 1 : 35000 + guide du Rother)

Jour 17 séjour (jour 1 Gomera) : On prend le bateau « Naviera Armas » qui part à 04H00 (le matin) du port de la Palma (pile à l’heure !). Prévoyez un pull car la climatisation est forte.
On arrive à 06H40 au port de la Gomera. On prend le petit déjeuner (on peut voir le lever du soleil sur les montagnes en face : magique !) dans la gare maritime et on attend 08H00 (ouverture de l’agence) pour récupérer la voiture louée chez Cicar.
140 euros pour 5 jours, catégorie A avec zéro franchise en cas d’accident, de vol … Pas de check-in, ni de check-out car zéro franchise donc ça fait gagner du temps. Comme pour l’île de la Palma, on a été surclassé et on récupère une Opel Astra, sympa ! La voiture est en parfait état.
On se gare un peu plus loin juste à côté de la plage de San Sebastien. Il est encore tôt et nous sommes les seuls sur la plage. L’éclairage est magnifique. On monte les petits escaliers pour avoir une belle vue sur la plage d’un côté et sur le port de l’autre. Ensuite, on déplace la voiture et on se gare pas très loin de la Tour del Conde. Il est encore trop tôt pour pouvoir la visiter mais on peut admirer le parc tout autour avec les flamboyants en fleurs. C’est magnifique ! Ensuite, direction l’office du tourisme qui vient d’ouvrir car on a besoin de renseignements. Très bon accueil. On récupère gratuitement une carte routière de l’île de la Gomera, une carte avec les randonnées de l’île (attention, on s’apercevra plus tard que la carte de l’office du tourisme n’a pas la même numérotation des randonnées que celle donnée au centre des visiteurs par le parc National, pas très grave mais ça risque de vous embrouiller), des infos sur les sorties en mer … On continue la visite de la capitale en flânant dans les rues. Ne pas rater l’église de la Asuncion (l’intérieur est très beau) ainsi que l’hermitage de San Sebastian. Après le port, on arrive à la plage de la Cueva qui est sympa. Aujourd’hui, le temps est bien dégagé et on peut bien apercevoir le Teide. Ensuite, on reprend la voiture en direction de Hermigua. On a du temps devant nous, on décide d’emprunter la route TF-713. Elle est moins directe pour aller jusqu’à Hermigua mais il y a plusieurs miradors indiqués sur la carte routière. Elle monte en faisant des lacets. Le temps est au beau fixe et on en prend plein les yeux. On fait de nombreux arrêts aux Miradors (Tagamiche, Degollodo de Perozo, Punta de la Sabina, Roque de Ojila, Roque de Agando, Bailadeiro, Rejo …). On pique-nique au mirador de Balaideiro. On poursuit notre route jusqu’à Hermigua. Installation pour 5 nuits à «Apartamentos Los Telares » à Hermigua. Structure gérée en famille. Super accueil par le père et sa fille. On était prévenu par Jean Jacques qu’il y a avait des travaux dans le village. Je confirme et étant donné l’ampleur des travaux (ils élargissent et refont les routes dans tout le village) ça devrait durer encore un bon moment à mon avis. Des travaux aussi dans les appartements qui sont en train d’être entièrement rénovés. Les travaux ne nous ont pas du tout gênés (ils commençaient vers 8H30 le matin et se terminaient vers 18h00) étant donné qu’on était dehors toute la journée. On a eu un appartement tout neuf avec cuisine équipée, grande salle de bains, TV à écran plat (pas beaucoup regardé), une chambre avec une literie toute neuve et le top : une vue de rêve ! En effet, la chambre avait une grand baie vitrée qui donnait au-dessus des champs de bananiers avec une vue à 180 degrés sur toute la vallée d’Hermigua. Rien que pour la vue, la gentillesse de cette famille installée à Hermigua depuis des années et le charme du village, je retournerai là-bas sans hésitation. Cerise sur le gâteau : Hermigua est bien situé pour se balader dans le Parc National de Garajonay et comme c’est au nord, il y fait plus frais, ce qui est appréciable au mois de juillet (en journée 24 degrés à Hermigua , 34 degrés à Playa de Santiago !).
Après s’être installé, on est descendu en voiture jusqu’à la grande plage d’Hermigua. Ce jour-là, il y avait de beaux rouleaux et la baignade paraissait assez dangereuse à cet endroit. On a poursuivi à pied vers la droite car on nous avait parlé d’une piscine naturelle. En effet, alors que la mer est très agitée, vous pouvez vous baigner dans une «piscine naturelle d’eau de mer » où on peut même voir des poissons. L’endroit a beaucoup de charme. Après la baignade, on reprend la route en direction de la plage de Caleta (petite route qui serpente à travers la vallée, points de vue magnifiques). Arrivés là-bas, on fait une pause au seul resto/snack du coin (bien paumé, il faut reconnaître !) car on est assoiffé. Il y a deux petites plages qui ne manquent pas de charme. Le temps est au beau fixe, dégagé et on voit bien l’île de Ténérife (avec le Teide) depuis la plage de Caleta.
Le soir, resto à Hermigua pour goûter les spécialités culinaires de l’île qu’on a beaucoup appréciées. Entre autres, je vous conseille en apéritif : « l’Almogrote » (crème à base de fromage, ail, piment), le « Mojo rojo » (du piment !), le « Mojo verde » (ça ressemble à de l’ail et fines herbes). Pour le dessert, une des spécialités de l’île est le sirop de palme (caramel qui rappelle le sirop d’érable) qu’ils mettent sur du fromage ou des gâteaux. Autre spécialité : « papas arrugadas » (sorte de croquettes au fromage). Tous les soirs, on a testé des spécialités de l’île et on n’a jamais été déçu !

Jour 18 séjour (jour 2 Gomera) : Le petit déjeuner se prend en contrebas de la route (compter 5 minutes à pied). Dernière entrée à 09H30. Il y a une vue magnifique sur 2 pitons rocheux juste au dessus et vous pouvez visiter un petit musée et le jardin attenant à la boutique. On part en direction de la plage d’Hermigua et on fait un arrêt au Mirador situé à la sortie du village. Très belle vue. On continue jusqu’à Agulo, joli petit village. On poursuit notre route jusqu’au centre des visiteurs « Juego de Bolas » (à ne pas manquer). Très bon accueil. Il y a beaucoup de choses à voir entre le jardin, la vue panoramique tout en haut, les maquettes et les panneaux explicatifs sur l’île, le musée ethnographique avec la reproduction de l’habitat traditionnel, les films sur les coutumes locales notamment le « silbo » (langage sifflé hérité des Guanches qui permettait de communiquer). On récupère une carte des randonnées du Parc National de Garajonay qui viendra compléter le guide du Rother. On emprunte la petite route très sympa (mais étroite) qui passe à travers le Parc National de Garajonay jusqu’à Laguna Grande. On croise des lapins en route (on verra même un renard un autre jour !). Arrêts à des miradors (Mirador Montana de Dinero, Mirador de Vallehermoso). On pique-nique à l’aire récréative de Laguna Grande. On en profite même pour essayer la petite tyrolienne. Après cette pause, on repart en direction d’Arure et sa petite église. La route entre Arure et Valley Gran Rey est magnifique. Elle serpente à travers la vallée. Ne pas manquer de s’arrêter à différents miradors pour profiter de vues à couper le souffle (Mirador de César Manrique, Mirador au niveau de l’église Ermita de los Reyes …). Arrivés à Valle Gran Rey, on se gare entre la plage de Charco del Conde et celle de Vueltas puis on va se balader vers le port qui a beaucoup de charme. C’est à partir de là que vous pouvez faire des sorties en mer pour aller voir « Los Organos » (orgues basaltiques) au nord de l’île ou faire des sorties pour aller voir les dauphins. Ayant déjà vu des orgues basaltiques à Madère l’été dernier, on préfère continuer à visiter l’île sachant qu’on ne reste que 5 nuits. Ce sera pour une prochaine fois ! Je vous conseille le petit snack/glacier tout au bout du port sur la gauche. Super accueil et ils font des glaces et des jus de fruits excellents ! Après le port, deux plages sympas sont accessibles à pied (Playa de Argaga et Playa de las Arenas). Ensuite, on fait demi-tour et on va du côté de la playa de Valley Gran Rey. A coté, pas mal de petits commerces et des restos. L’ambiance est sympa. On flâne pour acheter des cartes postales. Dans la boutique Kodak, vous trouverez un choix énorme de cartes de l’île à un prix modique. Pour terminer la visite de Valle Gran Rey, on va jusqu’à la playa del Ingles. Très beau cadre, les falaises sont juste à côté. Plutôt que de rentrer par le même chemin, on décide de passer par le village de Vallehermoso où on n’est pas encore allé. On descend en voiture jusqu’à la plage de Vallehermoso. La grande piscine à côté de la plage vient juste de fermer. On va se balader en bord de mer jusqu’au « Castillo del Mar » où il y a des spectacles selon les soirs. On remonte se garer sur la place du village. On en profite pour flâner dans les ruelles jusqu’à la belle église de Vallehermoso. Pour bien terminer la journée, resto sur la place du village.

Jour 19 séjour (jour 3 Gomera) : Aujourd’hui, on a décidé de faire une randonnée sympa dans le Parc National de Garajonay. D’après le guide du Rother, la N°49 fait partie des plus belles. Elle traverse le bosque del Cedro (départ du parking de Alto del Contadero) jusqu’à Hermigua. Le problème, c’est qu’elle n’est pas en boucle et pour trouver des taxis selon les endroits ce n’est pas évident. On décide donc de la scinder en 2 parties où on fera à chaque fois l’aller et le retour, tant pis. Arrêt au mirador del Rejo. Ensuite, on emprunte la petite route d’El Cedro qui serpente à travers le parc national de Garajonay. On se gare près du campement d’El Cedro appelé « La Vista » et nous voilà partis. Ca démarre fort par une pente raide qui n’en finit plus. Mais nos efforts sont vite récompensés par la vue magnifique qu’on a sur toute la vallée d’Hermigua. On continue pendant 1 heure environ jusqu’à plusieurs points de vue sur une grande cascade.Ca vaut vraiment le coup d’œil. Après, demi-tour. Il va falloir remonter tout ça maintenant. Il commence à faire chaud. Au retour, on déjeune en terrasse au bar/resto d’El Cedro (à côté du campement), très beau cadre. Repas copieux. On déplace la voiture et on se gare à Las Mimbreras. De là, un magnifique sentier (à l’ombre) traverse le Parc National de Garajonay et on finit par arriver au parking de « Alto del Contadero ».
En arrivant là-haut, on repère des panneaux pour aller à pied jusqu’au sommet de l’île qui s’appelle « Alto de Garajonay ». On garde ça pour demain.
Après une pause, demi-tour on redescend jusqu’à la voiture à Las Mimbreras.
Au retour, on s’arrête au village de San Pedro situé juste à l’entrée d’Hermigua. On peut voir un « roque » impressionnant.
Le soir, resto sur Hermigua.

Jour 20 séjour (jour 4 Gomera) : On part en direction du parking de « Alto del Contadero » là où on s’était arrêté la veille. On entame la randonnée n°50 du guide du Rother pour monter au sommet de l’île qui culmine à 1487 m. Je vous conseille de suivre le chemin dans le bois plutôt que de prendre la route pavée qui a moins de charme. Arrivés là-haut, on a une belle vue à 360 degrés et vous apercevez par beau temps les îles voisines (Ténérife et la Palma). Si vous voulez faire une plus grande boucle, vous pouvez partir du parking de Laguna Grande. Ensuite, on repart en direction du sud et on fait un détour par le village d’Igualero. On pique-nique sur les petites tables installées au mirador d’Igualero juste à côté de la petite église. Depuis le mirador, on a une vue superbe sur la « Fortaleza » (massif rocheux imposant situé juste en face). Après la pause, on poursuit notre route vers le sud. On voulait aller voir le fameux « drago » situé près du village d’Imada (balade guide Rother n°11) mais il fait trop chaud aujourd’hui. On fait un petit détour en s’arrêtant au village de Targa. Au bout d’un chemin, on arrive au mirador « Roque de Targa » où la vue est magnifique. On reprend la route en direction de Playa de Santiago. Le paysage est de plus en plus aride et il n’y a personne sur la route mis à part nous. Il est 14H00 environ et le thermomètre de la voiture affiche 35 degrés. Sur le bord de la route, un jeune couple de randonneurs fait du stop. Ils n’ont quasiment plus d’eau et ont l’air déshydraté. On les ramène jusqu’à Playa de Santiago (leur point de départ). Pour nous remercier, ils nous offrent un verre. On discute un peu avec eux et on poursuit notre route. On est un peu déçu par la « playa de Santiago » et on ne s’y attarde pas. Après un arrêt à l’église du village, on va voir les autres plages situées à l’est. On prend la petite route qui passe devant l’hôtel « Jardin Tecina ». Cette route étroite est sympa. On arrive d’abord à une première plage : « playa de Tapahuga » avec une eau cristalline et de beaux fonds. Et ensuite, on accède à une autre plage encore plus sauvage « Playa del Medio », belle plage de galets où on peut voir de beaux fonds marins. Les autres plages situées encore plus à l’est ne sont pas accessibles en voiture. La route continue un peu vers l’intérieur puis s’arrête. On remonte jusqu’à l’intersection avec la route TF-713 (celle du premier jour). On va voir « el Ermita Virgen de las Nieves » (beaucoup de marches à monter depuis la route mais il y a aussi un accès direct en voiture par une petite route).
Au retour, on s’arrête au Mirador de Balaidero et (contrairement au premier jour) on entame la petite balade dans le sous-bois qui va du Mirador de Balaidero jusqu’au Mirador de Hermigua. Il faut 10 minutes environ pour y accéder. A l’arrivée, belle vue sur la vallée d’Hermigua. Retour à l’appartement et resto sur Hermigua.

Jour 21 séjour (jour 5 Gomera) : dernier jour à la Gomera et également le plus chaud. On décide de faire une petite randonnée sympa à l’ombre pour profiter encore du Parc national de Garajonay. On choisit la randonnée n°20 du guide du Rother au départ de Los Hayas vers Las Creces. On en profite pour pique-niquer à mi-chemin dans un coin aménagé. Très sympa. On continue la route qui passe par les petits villages « El Cercado » et «Chipude» où ils font de très belles poteries. On fait une pause pour boire un verre. On prend ensuite la direction de « Pavon ». On est juste au pied de la « Fortaleza ». Je suis motivée pour monter jusqu’au sommet (randonnée n°15 du guide Rother) mais à l’arrivée ça devient de l’escalade. On préfère renoncer vu la chaleur. On retourne sur Hermigua pour se prendre un dernier bain dans la piscine naturelle où on était déjà allé le premier jour. Ce coin est vraiment génial.
Le soir, resto sur Hermigua et préparation des bagages.

Jour 22 dernier jour du séjour : départ du bateau Fred Olsen à 07H30 du port de la Gomera en direction de Los Cristianos à Ténérife. Ca va très vite (moins d’une heure). A l’arrivée, il est encore tôt. On prend le petit déjeuner sur le port et on flâne un peu. Le contraste avec la Gomera est saisissant. Comme on a pas mal de temps devant nous, plutôt que de prendre un taxi, on va jusqu’à la gare routière pour prendre un bus qui nous mènera jusqu’à l’aéroport de Ténérife Sud (3.70 euros à deux, vraiment pas cher !).
Vol Ténérife sud Madrid. Puis vol Madrid Marseille avec Ibéria. Petite grève des aiguilleurs du ciel à Madrid qui nous vaudra presque 4 heures de retard sur le dernier vol mais rien de bien grave.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas.
Cordialement.
Michèle.

Bonjour Michèle83

Je pense que vous devriez avoir une petite place dans le livre des records. Je ne pense pas que l’on puisse en faire plus dans le meme temps.

Une petite remarque tout de meme : pour moi les papas arrugadas sont de petites pommes de terre (une espece Canarienne, de Tenerife meme je crois, pour sa peau épaisse et résistante) cuite dans tres peu d’eau salée (d’ ou la peau ridée). Ce n’est qu’une toute petite remarque.

Bravo encore
Pierre

Bonjour Pierre,

Vous avez raison. Les papas arrugadas sont bien les pommes de terre typiques des Canaries, je me suis trompée de mot. Toutes mes excuses !

Si mes souvenirs sont bons, les croquettes qu’on a mangées doivent s’appeler “croquetas”. Elles étaient délicieuses. D’ailleurs, on a apprécié toutes les spécialités de là-bas. En rentrant, on avait pris chacun entre 1 et 2 kg :slight_smile:

Concernant l’itinéraire, c’est vrai qu’on n’a pas “chômé”. On était à fond mis à part le dernier jour où c’était assez tranquille.

Mais les randonnées choisies n’étaient pas très longues en général donc on pouvait enchaîner sans trop se fatiguer.

Merci pour vos commentaires.

Cordialement.

Michèle.

Le “sirop de palme” auquel vous faites allusion s’appelle “Miel de Palma” (miel de palmier), c’est LA grande spécificité agricole de l’île dont les gomeriens sont trés fiers, il ne s’agit en aucun cas de “caramel”, mais de la sève du palmier que l’on appelle le Guarapo, qu’il faut aller extraire en se hissant au sommet de l’arbre à plusieurs mètres au dessus du sol, et que l’on cuit ensuite de façon encore artisanale dans les petites fabriques gomériennes.

Le Mojo Rouge : à 99% ce n’est pas du piment … mais du “pimiento”, en espagnol : poivron, dans ce cas, rouge. Le mojo est résultat d’un mélange de poivron rouge, de cumin, de paprika (pimentón dulce) d’ail, d’huile d’olive et de vinaigre passés au mixeur. Rarement, le restaurateur décide de mettre un peu de piment piquant.

Le Mojo vert : de l’ail oui, mais pas n’importe quelles “fines herbes”, essentiellement de la coriandre fraîche et du persil, parfois un peu de poivron vert, parfois un peu d’avocat. Mais basiquement, coriandre et persil.

Quant aux “papas arrugadas”, il faut savoir que l’on compte aux Canaries plusieurs variétés de pommes de terres remenées des Amériques dans les cales des bateaux des Conquistadores espagnols, et ce depuis le XVe siècle.
La “papa” fut durant des siècles le maigre accompagnement de la viande et du poisson sur des îles oú la vie n’a pas toujours été facile.

Les pommes de terres étaient cuites à l’eau de mer, d’oú la tradition de nos jours de les cuire avec une quantité normale d’eau trés salée, puis de réduire l’eau,et de terminer la cuisson en douceur, afin que le sel forme une petite croûte sur la peau, bref, le sel “ride” la pomme de terre, du verbe “arrugar” en espagnol > arrugas (rides) > arrugadas (ridées)

Des patates au sel tous les jours ça commençait à bien faire, les familles ont donc inventé, chacune avec leur propre imagination, mais toutes avec les ingrédients communs qui existaient sur place, , les fameux “mojos”, issus du verbe “mojar” : mouiller, en espagnol, à savoir, la sauce relevée en goût dans laquelle on venait “mouiller” la sempiternelle “papa” au sel.

C’est pour celà qu’il n’y a pas UNE seule et véritable recette du mojo, mais des tas de variantes sur un même thème.

Bien cordialement,
France (Tenerife)

Bonsoir France,

Merci pour ces précisions culinaires !

Vous êtes incollable :slight_smile:

Cordialement.

Michèle.

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