Nous recherchons un bon plan pour faire une petite croisière dans l’Antarctique de quelques jours. Nous voulons voir le maximum d’animaux et découvrir de beaux paysages glaciaires. Nous ne voulons pas faire une croisière ordinaire et être en pleine mer les 3/4 du temps. Nous n’avons jamais fait ce genre de voyage et ne voulons pas nous retrouver sur une usine à touristes. Merci si quelqu’un a de bons conseils. Nous étions une fois à Ushuaïa et il y avait de bonnes affaires de dernières minutes, c’est ce qui nous a décidé pour cette année. Nous voudrions faire cette croisière fin Janvier ou Février.
Bonjour
Croisière en “Antarctique de quelques jours”… Faut pas rêver! L’Antarctique est à 1000km de USH, ce n’est pas une balade de santé et cela ne se fait pas en quelques jours sur un coup de tête. Il faut trouver le bateau qui y va (paquebot ou voilier et les inscriptions se font des mois à l’avance), en payer le prix, sur un voilier entre 6 et 7000€, acheter l’équipement (il y fait très froid, même en été) et avoir le temps cqr si les paquebots font le voyage en 10 jours, en voilier c’est 27 jours… dans le meilleur des cas car ce n’est pas l’homme qui décide, mais la météo.
J’y suis allée en janvier- février 2016 et en 2015 j’étais allée aussi en voillier au Cap Horn. Si vous voulez des renseignements précis, n’hésitez pas…
Bon “courage”…
Ulan Batar
Bonjour,
Je prévois un voyage en Terre de Feu en janvier 2018, et aller au cap Horn au départ d’Ushuaia: combien de jours faut-il prévoir? (3? 4?); avez-vous des noms d’agence à conseiller pour voyager sur un bateau qui ne transporte pas 1000 personnes? Faut-il réserver de France?
Merci d’avance pour toutes les réponses qui seront les bienvenues.
Bonsoir
Aller au Cap Horn peut se faire de 2 façons : en paquebot (pas de 1000, mais de 350 personnes environ) ou en voilier de 6 à 12 personnes suivant la taille du voilier. Vous ne ferez pas le même voyage évidemment… Pour les paquebots, en drenière minute il est possible de trouver une place, c’est plus difficile sur un voilier qui a des réservations très longtemps à l’avance. Le prix doit aussi être différent : en paquebot, le voyage durera 3 jours, en voilier c’esst une semaine pour le cap Horn. Mon mari et moi sommes allés Une fois au Cap Horn et en complément dans les glaciers du Chili (chose très difficile maintenant, les autrités chiliennes interdisent aux voiliers “étrangers” de passer sur leur territoire), et une fois en Antarctique sur un super voilier : le Vaihéré (goelette de 24m avec un skipper à la fois très expérimenté, conteur, et excellent cuisinier). Que du bonheur malgré le mal de mer dans le Drake…
Choisissez e nous pourrons en reparler…
Bonne soirée
UlanBatar
Bonjour,
Au sujet des croisières au départ d’Ushuaïa, connaissez-vous Patrick Jeandidier, le skipper de Manamo ?
Il propose des voyages de 15 jours dans les canaux de Patagonie pour 2018.
Merci d’avance !
Désolée, je ne connais ni le skipper ni le bateau. J’ai fait cette croisière il y a quelques années et malgré le temps maussade la plupart des jours et un Beagle déchaîné au retour je me suis éclatée.
Ulanbatar
Je reviens d’une croisère sur Esprit d’Equipe, intitulée Cap Horn et Canaux de Patagonie.
Nous avons vu de beaux glaciers pendant les 6 premiers jours, et c’est tout…
Ambiance à bord : supporter en permanence l’humeur du skipper, ses remarques ou réflexions à longueur de journée, pendant les repas, les navigations, les manoeuvres, et je ne parle pas des petits déjeuners où l’on entendait les mouches voler, car l’homme “n’est pas du matin”, et a peu de considération pour les gens qui ont payé leur présence à bord.
Navigation : tout au moteur (17 milles à la voile en 11 jours, sur 390 milles effectués !). Mais c’est logique vu que c’est le seul moyen du bord pour recharger les batteries : Eolienne en panne, absence de panneaux solaires.
Voiles : pour ceux qui connaissent, et afin que les avis de certains prennent toute leur valeur, je joins à cet avis quelques photos qui valent mieux qu’un long discours. Pas de spi à bord bien sûr !
Sécurité : une VHF en état de marche, et un logiciel de navigation “Open CPN” que les marins doivent connaitre, avec ses cartes scannées surannées, et c’est à peu près tout. Pas d’AIS, pas de téléphone satellite (en panne), pas de pilote automatique (en panne), pas de réception de fichiers météos en dehors des ports d’Ushuaia et de Porto Williams (1 fichier par semaine donc !), balise de détresse non visible, girouette électronique et compas de cockpit donnant des écarts supérieurs à 20°.
Passage du Cap Horn : n’y comptez pas, sauf si la météo annonce des vents inférieurs à 10 noeuds, ce qui, dans ce coin, n’est pas monnaie courante. Le restant du temps, le skipper vous dira que les fichiers GRIB ne sont pas fiables dans la région et que, toute façon, vous ne pourrez pas passer avec “20/25 noeuds annoncés, et des creux de 1,5m à 2 m”. C’est vraiment la météo, et la réalité de ce que nous rencontrions lorsque, sans dire un mot, notre skipper a fait demi-tour à 25 milles des Wollaston, préférant sans doute préserver son matériel largement en fin de vie.
Je passe sur bien d’autres détails, qui rendraient mon commentaire fastidieux, mais si quelqu’un souhaite, il n’a qu’à me faire signe…