Bonjour,
Je suis parti en solo et en indépendant 10 jours en Ouzbékistan fin septembre.A ceux qui se posent la question si on peut voyager sans problème en indépendant dans ce pays, la réponse est oui.
Mon trajet était le suivant : Tashkent - Samarcande - Boukhara - Khiva puis retour à Tashkent.J’avais échangé des euros en dollars avant d’arriver en Ouzbékistan.A Tashkent le premier jour, je suis aller dans le bazar Chorsu échanger au marché noir la plupart de mes dollars en soum : le taux au marché noir à cette époque était 30% plus favorable au marché noir qu’à la banque nationale …
Je ne pense pas que les choses ont évolué depuis. Dans tous les bazars des grandes villes vous pouvez changer vos dollars sans problème. Dans les hôtels et guesthouses on vous indique où vous pouvez les changer.
J’ai échangé un dollar pour 2700 soums, quasiment sous les yeux de la police …
Les voyageurs indépendants que j’ai rencontré ont tous changé leur argent au marché noir, et personne n’a eu de problème. Pour info, tous ont obtenu entre 2700 et 2800 soums pour un dollar.
Le seul inconvénient est que vous vous baladez avec un sac en plastique rempli de des liasses de billets le premier jour.
Pour les trajets j’ai fait : Tashkent - Samarcande en train semi -rapide : prix 45 000 soums en classe “intermédiaire”.Samarcande - Boukhara en train semi-rapide : prix 36 000 soums en classe “intermédiaire”.
Boukhara Khiva en voiture privée : j’ai pu négocier 65000 soums avec un chauffeur qu’a pu me trouver le gérant de la guesthouse où j’étais.
Cela fait dans les 6 ou 7 heures de routes.
Enfin pour retourner à Tashkent, j’avais acheté depuis la France un billet Ourgentch - Tashkent. via la compagnie locale Uzbekistan Airways.
Le train est pour moi un bon compromis prix - rapidité. Votre passeport et vos bagages sont contrôlés à l’entrée de chaque gare.J’avais réservé dans les guesthouses suivants, familiaux, que je recommande :Jahongir B&B à Tashkent (1 nuit)
Jahongir B&B à Samarcande (3 nuit)
Sarrafon Travel à Boukhara (3 nuits)
Meros B&B à Khiva (3 nuits)
Dans tous les cas, l’accueil est nickel, les gens sont agréables et prêts à vous rendre service. De manière générale, tous les Ouzbeks avec qui j’ai discuté ont été d’une grande gentillesse.
A savoir : hormis les billets de train et les restos, tout se négocie, de la bouteille d’eau acheté au marché à un course en taxi.A cette époque de l’année fin septembre, il a fait très chaud, de 32-33 jusqu’à 37-38 à Boukhara. Mais la chaleur est supportable car pas ou peu d’humidité.
Le soir la température tombe d’une quinzaine de degrés.
Finalement le moment le plus pénible pour moi était à Tashkent le premier jour : des policiers contrôlent les sacs à chaque entrée d’une station, après 4 ou 5 fois, ça commençait à devenir un peu pénible dans la mesure où ça me faisait perdre du temps.Précision : les policiers ont été courtois et polis.
Les Ouzbéks sont curieux quand ils croisent des voyageurs indépendants, car ils ont l’habitude de voir beaucoup de groupes. Du coup, beaucoup sont venir vers moi, m’ont demandé pourquoi j’avais choisi ce pays, et on a beaucoup échangé. Ils veulent savoir comment vous vivez.A Boukhara, un habitant m’a invité a déjeuner chez lui, n’hésitez pas à accepter l’invitation !! C’est le meilleur repas que j’ai pris en Ouzbékistan
C’était simple mais très bon. Apportez des échantillons de parfums, des cartes postales ou des petits cadeaux, ça sera apprécié.
JE pense que 2 jours suffisent pour Samarcande, idem pour Boukhara et Khiva (voire 1 jour pour cette dernière).
Il y a peu de voyageurs en Ouzbékistan, c’est un pays encore préservé du tourisme de masse, c’est le moment d’y aller !
N’hésitez pas à me demander des infos complémentaires.JC