Bonjour à tous,
J’ai acquéri il y a quelques mois un premier CC dans lequel je commence déjà à vivre doucement, dans le fond de mon jardin, le temps que la vente de ma maison soit actée, vente quelque peu imminente ; je quitte mon terrain dans deux semaines.
Je ne souhaite pas devenir nomade tout de suite. J’ai un boulot correct qui me permet de mettre de côté, et j’en profite pour attendre patiemment le printemps. Cela veut dire que je recherche un coin où vivre, et ce deux mois durant.
J’avais premièrement l’idée d’un premier espace, près d’un complexe sportif quelque peu abandonné, du moins délaissé et rétabli ailleurs, mais le problème qui se posait était que l’eau de la ville serait coupée pour l’hiver.
Je projetais, en parallèle, d’aller me brancher tous les trois jours, enfin, selon ma conso, sur des bornes de voitures électriques, discrètement, la nuit, afin de ne déranger personne.
J’ai ensuite imaginé vivre près d’un lac où la baignade est autorisée, afin de m’approvisonner en eau pour les vaisselles et les douches, car pas de chance, le premier point de services CC, hors aires de repos, semblait se trouver à 45km de mon lieu de travail.
Il y a bien évidemment un ou deux campings dans le coin, mais si je choisis de vivre en CC c’est en partie pour vivre d’un rien, et régler 600€ à la fin d’un mois ne fait pas belle figure sur le tableau de mes aspirations.
L’autre point important pour moi est que je ne suis pas réellement en phase avec le principe des toilettes chimiques. Je souhaitais alors, au mieux, vivre près de toilettes publiques, quitte à moi-même les entretenir. Je trouve alors un coin goudronné, surplombant un lac super sympa, où la baignade est autorisée, où les toilettes publiques sont automatiques. Bref, un luxe. Mais mon rêve s’effondre lorsque je m’y rends et découvre une barre à 1m90.
Dernière idée correcte que je trouve, m’installer sur l’aide de repos la plus proche de mon boulot, 20km, une aire que l’on peut raccorder sans nécessairement passer par l’autoroute. Il y a un point d’eau et des toilettes publiques, chic. En revanche, il n’y a pas de vidange d’eaux grises, ni de borne électricité. Et sans, je me trouve bête.
Que faire… Il reste en effet l’option de départ, qui était d’aller me brancher tous les trois jours sur borne, sur la commune la plus proche, mais si je pouvais trouver plus pratique, je serais ravie.
Pour la vidange, c’est assez particulier, puisque je ne m’imposais en fait carrément pas, et à aucun moment, une station de vidange d’eaux grises, pour la simple et bonne raison que n’utilisant aucun produit chimique, il m’était envisageable de vidanger discrètement dans la nature.
En revanche, sur une aire de repos goudronnée, je me vois tout de même mal ouvrir la vanne. Une solution, à priori, serait de me déplacer et d’aller faire ça plus loin.
Oui au style de vie galère. Pourquoi ne pas relever le défi. Car si je suis déjà découragée, je crois que je peux d’ores et déjà revendre mon projet.
Simplement voilà, j’expose tout ceci ici car j’ai besoin de plusieurs cerveaux… Je ne suis pas complètement convaincue par tout ce merdier.
A vrai dire, pour commencer par le commencement, je ne sais pas si je suis autorisée à stationner pour une durée indéterminée sur une aire de repos.
Et aussi, je ne sais pas si j’y serai en sécurité.
En effet, je suis une fille, j’ai 23 ans, et je serai vraisemblablement seule.
L’aire de repos se dit ouverte h24 7j/7, à votre avis, cela signifie-t-il qu’il y aura un personnel, avec possibilité de services “physiques” j’entends, jour et nuit, ou plutôt qu’il s’agit en fait des services aménagés, d’ordre “matériel” ?
Il convient évidemment d’aller leur poser directement toutes mes questions.
Enfin, voilà, dites-moi, si vous voulez bien, peut-être, si vous avez quelque chose pour moi, ce que vous savez, ou pouvez imaginer pour ma situation.
Comment se débrouiller sédentaire, avec un type d’appareil conçu pour un mode de vie nomade ?
Telle est la question…
Merci pour votre éventuel soutien.
A bientôt et bonnes fêtes de fin d’année à vous !