En route vers les Lençois !

Forum Brésil

Un an avant de faire ce voyage dans le Nordeste brésilien, j’avais vu un reportage télévisé sur la région des Lençois Maranhenses, qui m’avait littéralement mis l’eau à la bouche. Je n’ai eu alors de cesse que d’aller découvrir par moi-même ces « Lençois » (draps en Portugais), immense désert de dunes entrecoupé de lagons, s’étendant à perte de vue le long du littoral atlantique et couvrant une surface de 1500 km2 (100 km de long sur 50 de large).
Il faut s’imaginer une succession de vagues d’immenses dunes blanches formées par l’amoncellement du sable poussé par les vents puissants venus de la mer, et de lagons d’eau cristalline dont les couleurs oscillent entre le bleu ciel et le vert émeraude… Ces lagons turquoise caractéristiques de ce désert de sable unique en son genre, sont remplis d’une eau douce provenant des fortes pluies qui s’accumulent entre janvier et juin. Inutile de dire que je me suis régalée à l’avance lors de la préparation de ce voyage.

Quand nous avons posé le pied sur le sol brésilien pour ce périple Nordestin, nous avons tout d’abord fait escale dans la charmante petite ville coloniale de Sao Luis, capitale de l’état de Maranhao au Nord du Brésil, dont la visite recèle de bien jolies surprises, puis nous avons fait route vers ces mythiques Lençois.



Mais avant d’atteindre cette région classée parc national naturel, notre route n’a pas été des plus simples… C’est que la beauté, ça se mérite ! Il est vrai que nous n’avons pas choisi le parcours le plus commun, non, nous avions décidé de passer par le petit village de Santo Amaro, encore peu connu des touristes et tout empreint de charme authentique, qui permet d’offrir une entrée dans le parc plus typique et plus inhabituelle qu’à Barreirinhas, d’où partent en général les tours organisés.

On nous avait conseillé de prendre le bus Sao Luis-Barreirinhas, puis de demander au chauffeur de nous faire descendre au lieu-dit « Sangue » et de là, prendre une « jardineira », un pick-up collectif 4x4 pour faire les 36 km de piste afin de rejoindre le village de Santo Amaro. Ce que nous faisons… Le chauffeur de bus s’arrête donc en plein milieu d’une route toute droite à l’américaine, et nous descendons à ce fameux lieu-dit, que nul panneau n’annonçait.
Voilà le bus parti, nous laissant sur le bord de la route avec nos bagages, quelque peu sceptiques, car nous nous retrouvons au milieu de nulle part, nos regards se portent à droite, à gauche, pas le moindre véhicule à l’horizon, juste de l’autre côté de la route, une petite bicoque avec un auvent, devant laquelle un homme se prélasse sur un rocking-chair tout en nous observant du coin de l’œil. J’ai eu comme l’impression de revivre un remake du film « Bagdad Café » … Deux gringos décalés au bord d’une vaste route rectiligne et poussiéreuse s’étendant à perte de vue, dans une zone quasi désertique. Zéro circulation, il est 9h30, le soleil commence à taper fort, nous traversons, sans risque aucun de se faire renverser, en tirant nos valises à roulettes.
Nous nous dirigeons donc vers le jeune homme qui nous regardait avancer vers lui avec comme une petite lueur narquoise dans les yeux (il y avait de quoi !), et de mon plus beau portugais, je lui demande : « A jardineira para Santo Amaro, a que horas, por favor ? ». Et le voilà qui me répond nonchalamment « A tarde ! »… Après quelques échanges, je me sens plutôt découragée, car je comprends qu’il n’y aurait aucun transport avant cinq heures de l’après-midi ! … Inutile de dire qu’on ne se voyait pas attendre 7 heures dans cet endroit perdu, au pic de la chaleur ! Je prends mon portable, réflexe bien dérisoire, pour appeler la pousada Cajueiro où nous logions à Santo Amaro, mais bien évidemment, il n’y avait aucun réseau, on s’en serait douté…
Les parents du jeune homme qui tenaient ce boui-boui m’ont expliqué que c’était la basse saison, j’ai pu comprendre avec mon portugais hésitant qu’il y avait très peu de jardineiras à cette époque de l’année. Merci de l’info ! Quand nous nous étions renseignés lors de la réservation, ou auprès de la station de bus où nous avions acheté les billets, personne n’avait réagi quant à la faisabilité, ou pas, de cette correspondance. Mais bon, nous étions au Brésil, pas en France.
Comme le couple avait un téléphone satellite, je leur demande s’ils voulaient bien appeler la pousada pour savoir s’ils pouvaient venir nous chercher. Mais la réponse a été négative. Il faut savoir que pour faire ces 36 km de piste, rien que l’aller nécessite déjà 3 heures… Soupir ! Il ne nous restait qu’à prendre notre mal en patience…
C’est alors qu’un pick-up bringuebalant chargé de vaches est passé devant nous dans un nuage de poussière, la dame s’est mise à héler le conducteur et à courir après le véhicule en agitant ses bras. Le pick-up s’arrête, la dame parlemente, puis nous fait signe de venir. Nous voilà courant avec nos bagages au bord de la route. Le conducteur était un paysan qui allait justement à Santo Amaro, mais devait auparavant livrer ses trois vaches en chemin. Il accepte de nous prendre, les deux jeunes gens qui l’accompagnaient sont descendus de la cabine, nous ont aidés à arrimer nos valises avec des cordes sur le toit de la cabine, puis ils sont montés à l’arrière du pick-up avec les vaches.
Nous avons pris place à côté du chauffeur, mon mari côté portière et moi assise au milieu, sur la boite de vitesses qui me chauffait les fesses, le museau des vaches me soufflant dans le cou… Je me suis confondue en remerciements envers ce paysan qui nous rendait un tel service. Il nous a souri en découvrant quelques chicots dans une bouche édentée, il était vêtu d’une chemise en haillons, le pantalon tenu par une ficelle, ses mains étaient larges et rugueuses. Là encore, j’ai ressenti un sacré décalage, moi face à la réalité de la pauvreté, sobre et digne à la fois, et lui tout curieux de côtoyer une espèce méconnue, celle d’étrangers venant d’un autre monde…


Pendant trois heures, nous avons suivi une piste cahotante et poussiéreuse, dans une région quasi désertique, avec un stop au passage pour livrer les fameuses vaches. Parfois sur la route de terre battue, nous croisions des petites églises évangélistes ou pentecôtistes proprettes, qui détonnaient par rapport aux habitations précaires des paysans. Sur les murs peints de ces chapelles, on pouvait lire des phrases du type :
« O dinheiro corrompe ! A inveja é um pecado castigado por Deus », soit : « L’argent corrompt ! L’envie est un péché puni par Dieu ». Au passage, je pensais « Ben, ils ne risquent pas d’être beaucoup corrompus dans le coin ! ».
A la rétrospective, si je mets dans la peau des paysans qui nous ont aidés, je me rends compte qu’ils avaient devant eux deux « gringos » paumés au milieu de nulle part, qui devaient manifestement avoir un petit paquet d’argent liquide sur eux, vu qu’il n’y avait aucune banque aux alentours, c’était facile de nous tabasser, nous détrousser et de nous abandonner dans un coin… On avait assez entendu parler de la délinquance au Brésil ! Mais non, nous étions en parfaite sécurité au sein de ces gens simples et dignes qui souhaitaient juste nous rendre service.

Arrivés à destination, nous avons bien sûr offert à notre sauveur quelques billets bien mérités, qu’il a tout d’abord fait mine de refuser, mais qu’il a fini par accepter devant notre insistance. Et le lendemain lorsque, à bord de la Toyota 4x4 qui était venue nous chercher pour nous rendre aux Lençois, nous l’avons croisé, nous avons échangé de grands signes amicaux. Notre chauffeur était tout étonné que nous nous soyons déjà familiarisés avec des habitants du village…

Un petit mot au passage sur Santo Amaro, où nous nous étions baladés tant dans le village que le long de la rivière Alegre. Comme le tourisme n’est que récent et marginal dans ce bourg assez difficile d’accès, il a l’avantage de garder encore toute son authenticité : nous avons été reçus comme des rois, avec une gentillesse et un intérêt sincère partagé.


Le lendemain, enfin, nous avons atteint ces mythiques Lençois, dont je rêvais depuis un bon moment !.. Le guide a garé son 4x4 au pied d’une dune d’une bonne quarantaine de mètres de hauteur, côté végétation. Sans doute cet accès est-il peu connu, car il n’y avait aucune autre voiture, nous n’étions donc que tous les trois, luxe suprême !
Pour avoir une vue dominante, nous avons grimpé en haut de la dune, et l’ascension sous une chaleur implacable, avec la réverbération éblouissante environnante, a été assez éprouvante. Les pieds s’enfonçaient dans le sable, rendant la progression encore plus éreintante. Heureusement il y avait une corde à laquelle je pouvais m’accrocher en soufflant de temps à autre, et le guide m’aidait également en me tenant fermement la main.

Arrivés en haut de la dune, nous avons pris en pleine figure la beauté époustouflante de ce panorama grandiose qui s’offrait à nos yeux émerveillés. Le bleu scintillant du ciel, la blancheur immaculée du désert de sable, les lagons qui à cette époque de l’année avaient une teinte vert pâle… nous étions étourdis et grisés par toute cette étincelante et impérieuse clarté. Nous étions seuls face à l’immensité, nous vivions un pur instant de grâce ! …




La découverte d’un lieu préservé du monde est un cadeau inestimable : on ressent un tel privilège, un tel bonheur, une telle émotion ! On a l’impression de revenir aux origines du monde, d’endosser un instant le rôle des premiers explorateurs, le fait d’accéder à des lieux encore vierges éblouit, ces moments d’exception sont à graver dans le marbre, car ils seront de plus en plus rares dans les années à venir.

Ce n’est que le lendemain, depuis le village de Barreirinhas, que nous sommes partis nous baigner dans un lagon plus facile d’accès : inutile de dire que l’eau limpide, douce, cristalline est un pur régal.


Nous avons quitté à regret ces Lençois pour partir vers d’autres découvertes, en continuant notre périple vers l’ouest par le littoral, en 4x4, en ferry, puis en petit bateau à moteur pour traverser le delta de Parnaiba, puis en buggy par les plages immenses. Voyage inoubliable, hors du temps, loin des foules, dans des lieux peu communs aux rencontres chaleureuses…
Des moments d’exception qui restent gravés autant dans la mémoire que dans le cœur !

Bonsoir Clio33
je ne sais si c’est à cause du même reportage que celuiq ue vous évoquez mais c’est dans les mêmes conditions que vus que nous avons articulé notre prochain voyage au Brésil du 18 juin au 28 juillet 2017 dont une douzaine de jour de Sao Luis à Fortaleza .
J’ai prévu d’aller à Atins pour partir découvrir cette merveille qu’est le Lençois Maranhnses et faire comme vous pour rejoindre Jeri… Je vous contacterai en MP pur plus de détail
Votre récit est très beau , plein d’émotions et on vit vos moments avec intensité , merci et bravo
La scene du bus qui vous laisse au milieu de nulle part m’a fait pensé à la" Mort aux trousses" d’Hichcock
Cordialement
Fred

Merci pour votre appréciation, ça fait plaisir de partager ce qu’on a ressenti. Et pas de problème contactez moi, et je vous donnerai quelques adresses sympas notamment à Jeri (pour les intimes…).

Une petite coquille s’est glissée dans mon texte, que les matheux n’auront pas manqué de relever : Les Lençois s’étendent jusqu’à 100km de long mais sur 15 km de large (et non 50…).

Bonjour,

Merci pour votre joli récit qui me donne plus envie que jamais d’aller dans ce parque extraordinaire. Comme vous, après avoir vu un documentaire à la telé sur ce lieu, j’ai eu tout de suite très envie de le visiter, ça va se faire en janvier .

J’ai une petite question, vous êtes passés par une agence? Je crois que pour rentrer dans le parque il vaut mieux etre guidé, nous souhaiterions faire un peu la côte en partant de Sao Luis jusqu’à Fortaleza mais sans passer forcément par une agence pour tout le périple.

Vous pourriez me donner plus de précisions quant à l’organisation logistique? En lisant plusieurs echanges du forum sur ce sujet, on a du mal à s’y retrouver.

Bien cordialement,

C’est une région effectivement sans pareil. Pour eviter de se retrouver dans des situations typiques de cette région, n’hesitez pas à prendre contact avec un agence locale. Il y en a une qui est tenue par un français et qui connait parfaitement la région, Autant de Santo Amaro que depuis Atins ou Barreirinhas. Il saura vous indiquer l’etat des lagunes également, chose importante face à la baisse des nappes phréatiques. Brazil Ecotrips est le nom pour ceux que ça interessent. L’avantage est de partir depuis Atins pour realiser une traversée complete avec le vent dans le dos pour la periode venteuse. Durant la saison des pluies, c’est moins important.

En général, je prépare mes voyages par moi-même, loue une voiture sur place, mais là, je suis passée par une agence réceptive basée près de Fortaleza, car j’ai fait comme vous souhaitez le faire, un circuit de Sao Luis à Fortaleza, en bus, en jeep, en bateau ainsi qu’en buggy le long des plages. Inutile de vous dire qu’il faut un chauffeur, car là où nous sommes passés, il n’y a bien évidemment aucune signalisation.
Par contre, ce que j’ai aimé avec cette agence, c’est qu’on a organisé ce voyage à la carte, tantôt on avait un guide, tantôt nous faisions le trajet par nous-mêmes, là où c’était possible. Les pousadas étaient réservées sur notre parcours, l’agence nous a donné le choix entre différents types d’hébergement, on se parlait sur Skype. Cette agence est tenue par une française d’origine qui vit depuis pas mal d’années au Brésil, ce qui facilite les échanges lors de la préparation. Elle est vraiment de bon conseil et connaît les coins encore préservés. Le nom de cette agence : « Au-delà de vos rêves » (tout un programme en soi…), agence tenue par Pascale Ginoux. Bon voyage !

Bonjour,

Et merci bien pour l’adresse de l’agence, je me rapprocherai d’eux pour avoir plus d’infos.

Bien cordialement,

Bonjour,

Et merci bien pour vos conseils, je me rapprocherai de l’agence pour en savoir plus.

Bien cordialement,

Bonjour.
Voici une partie du “texte brut” juste apres notre retour de 5 semaines au Brésil. Tout Mars 2016. Juste le final du voyage :
••••L’avion à Joa Pessoa, grande ville discrète, un hotel agréable au bord de mer, interdit aux véhicule de 5h à 8h du matin pour laisser place aux “joggeurs”, vélos, marcheurs. On croyait s’être réveillé trop tard pour l’avion !
Un ATR à hélices, nous emporte à Fortaleza. Voler bas permet de voir le paysage.
Pour rejoindre Jericoacoara, à 270 km, deux solutions : les bus avec changements et voyage interminable ou un taxi 4x4 beaucoup plus onéreux mais plus rapide.
Nous ne serons que 2 et paierons le prix ! 4 h 30 de route quand même dans un décor pas passionnant jusqu’à… un détour de village : des dunes, des dunes immenses, inattendues, c’est plus que Merzouga, le grand Erg…Les pneus en basse pression et roule. Nous croisons toutes sortes d’engins, sur le sable, de la petite moto au gros 4 x 4 qui s’en donnent a coeur joie. Ecolo pur et dur s’abstenir !
Et voici Jericoacoara, surprenante, des rues de sable, des buggys des années 60, des motos, de la musique (dégueu) et des dunes. Le taxi se décarcasse pour nous trouver une pousada abordable. C’est bientot le W E de Pâques et les prix sont doublés, carrément, c’est très énervant…Il nous trouve un prix raisonnable et nous resterons 6 nuits. Jericoacoara : des petites rues transversales, des boutiques, des resto, du sable, des buggys, une très bonne ambiance, et aussi une grande dune sur la plage, Por do sol, que chaque soir, tous gravissent pour le coucher de soleil, telle une secte pour le grand sacrifice. Jericoacoara orienté ouest, est une des rares villes du Brésil où l’on voit le coucher de soleil sur la mer !
Des balades dans les 'lagons sublimes" en buggy ou 4 x 4 - 12 places nettement moins cher… J’ai même pris mes 2 premiers cours de Kit Surf, (à 66 ans !) en toute sécurité, trés bien expliqués en français. Ça souffle fort et pas de tout repos, heureusement dans une eau approchant les 30°…Bu la tasse jusqu’a plus soif de cette eau tiède. Juré, craché, promis, je m’y recolle en Bretagne, mais combinaison obligée !
Un autre taxi 4x4 , cette fois partagé avec un jeune couple nous trimballe vers les Lençois de Maranhenses. Encore quelques heures de voyage jusqu’au village où le chauffeur baisse la pression des pneus. On se dit que l’on doit toucher au but. Il cherche la bonne piste, certaines inondées, impraticables en grosses gadoues noires. je ne me vois pas pousser ce véhicule dans une telle mélasse !
Des traces s’entrecroisent, il finit par trouver la bonne et rejoint la plage. Nous roulerons une bonne quinzaine de km. Au loin des paillotes, un stop-salade, une barque a moteur nous attend pour Atins, sur la berge opposée.
Atins, c’est du sable, du sable et encore du sable. Et de la mangrove. Quelques pousadas diverses et le premier couac des vacances. Le gars du canot avait annoncé un prix pousada très raisonnable, mais au moment de payer, c’est par personne. Fâcherie, discussion, surtout des jeunes, la logeuse, très déçue s’aligne sur le prix dit.
Nous tentons l’accès au Lençois à pieds. Trempés par l’orage et beaucoup trop loin nous renonçons.
La navette fluviale nous transporte à bonne vitesse sur le rio Preguiças jusqu’à Barreirinhas, charmante bourgade tranquille. Très belle balade, on se croit sur l’Amazone, en plus petit…
Un tour operator, pour un prix modique, nous emportera sur les fameuses dunes blanches. C’est un Toyota à 3 rangées de sièges installées sur le plateau. Nous sommes donc 14 personnes y compris la cabine. Ça va pas le faire… Et bien si. Un bac poussé par un canot à moteur traverse la rivière et une nouvelle piste devant nous. C’est notre “Dakar” ! 3 véhicules sur cette piste, et ça rebondit fort, de creux en creux, c’est inattendu et très drôle, contourner ces grosses bâches d’eau, le parcours fait partie du spectacle. A vitesse réduite, quand même.
Garés sur le haut de la première dune (la circulation y est interdite) nous suivons le guide à pied, c’est grand spectacle total. Ces dunes d’un sable éclatant, fin et crouté, des dômes brillant au soleil, les photos n’ont pas menti, dommage que beaucoup du cuvettes soient encore à sec, le plein c’est juin-juillet…Baignade en eau douce en attendant le coucher de soleil qui sera magnifique. Retour à la nuit tombante sur un parcours différent, bac la nuit et dépose à l’hôtel. Bravo, rien a dire, que du plaisir.
Le bus pour Sao Luis en face de la pousada, départ 8 h. Plus tard un taxi nous déposera sur la grande plage de Sao Luis, Calhao. Plusieurs grosses averses dans la journée entrecoupée de soleil. Centro Historico… calme ce samedi, et dimanche très grosse déception : balade organisée bien trop chère pour voir l’autre coté de l’ile, San José de Ribamar, sans intérêt réel. Reposa, triste et sale, village des “brodeuses” rapides, stupefiantes. Et comme partout, des robes en broderies grossières fluorescentes importées d’on ne sait où, font fureur. Quel mauvais gout ! Une balade en bateau dépose les passagers sur un haut fond sablonneux et eaux troubles, c’est le moins que l’on puisse dire ! Curieusement, les touristes locaux apprécient, se délectent, prennent la pose. C’est vrai qu’après les Lençois et Jeri, on devient difficile !
L’avion, c’est lundi 5h. du matin. Fin des vacances. Rien a dire. Que de bons souvenirs. A faire et refaire.
Philippe

« Emi-dez» vous avez dit prévoir ce voyage vers Janvier. Et par rapport au récit de « Fifikermoret » qui a fait ce voyage en mars, je reviens vers vous quant au choix de la saison pour aller dans cette région. Comme j’ai dit, la saison des pluies dans le Nordeste va de Janvier à Juin, et il faut savoir que pendant cette période, certains chemins sont vraiment impraticables (ref la boue et la pluie du récit de Fifi.etc). En janvier, vous êtes à la toute fin de la saison sèche, donc pas mal de lagons sont à sec, les pluies commencent à tomber mais je ne pense pas qu’elles soient suffisantes pour combler les lagons. Il est vrai que la meilleure saison pour les Lençoïs se situe vers juin-juillet. En ce qui me concerne, j’y suis allée en saison sèche (en novembre) même si ce n’est pas l’idéal absolu, j’ai quand même eu de la chance (sans doute la saison précédente avait-elle amené de fortes pluies) car une bonne partie des lagons avaient encore de l’eau, même si celle-ci était plus verte que bleue.

Et pour aller des Lençoïs à Jericoacoara, c’est dommage d’y aller par la route qui n’offre que peu d’intérêt, par contre, en jeep par les chemins, en ferry pour traverser les rivières, en bateau pour remonter le Parnaiba (on avait fait escale à la Casa de Caboclo, sur l’Ilha Canarias, c’était magique), puis encore jeep et enfin buggy par les plages, ça vaut vraiment le coup et ça a comme un parfum d’aventure tout à fait grisant !

Votre carnet est très utile, les infos sont précises et les photos sont merveilleuses. Je souhaite de lire plusieurs carnets de vous.
Bonne journées.

Retrouvez votre carnet, et bien d’autres !, dans notre dossier “Les carnets de voyage de la communauté Routard”.


Nous y avons rassemblé les meilleurs carnets de voyage récemment postés par les membres de la communauté de Routard.com : une vraie source d’inspiration pour vos futurs voyages !

Sabine de Routard.com

Merci pour vos encouragements ! Je suis en train de préparer un autre carnet de voyage…
Bonne journée à vous aussi

Bonsoir,
merci pour ce témoignage plein d’émotions qui rend hommage à l’honnêteté de l’être humain et redonne espoir !
je voudrais vous demander comment organiser la visite du parc? Par quel moyen êtes-vous passés pour réserver la 4x4 et comment avez-vous payé les entrées ? Combien cela coûte ?
est-ce que cela vaut le coût de passer une nuit à Barreirinhas puis une à Atins?
Et enfin, je suis preneuse des adresses à Jeri, svp?
Combien de temps conseillez-vous de prévoir pour Sao Luis, le parc dos Lencois et Jeri, svp?

en vous remerciant d’avance pour votre patience !
tres cordialement
angela

Bonjour, j’ai répondu sur ce sujet il y a 5 mois. Comme je le disais, je suis passée par une agence réceptive basée près de Fortaleza, car je voulais faire par moi-même un circuit de Sao Luis à Fortaleza, en bus, en jeep, en bateau ainsi qu’en buggy le long des plages. Inutile de vous dire qu’il faut un chauffeur, car là où nous sommes passés, il n’y a bien évidemment aucune signalisation. Nous avons passé effectivement 2 nuits à Atins, au Rancho do Buna, pousada très sympa.
Ce que j’ai aimé avec cette agence, c’est qu’on a organisé ce voyage à la carte, tantôt on avait un guide, tantôt nous faisions le trajet par nous-mêmes, là où c’était possible. Les pousadas étaient réservées sur notre parcours, l’agence nous a donné le choix entre différents types d’hébergement, on se parlait sur Skype. Cette agence est tenue par une française d’origine qui vit depuis pas mal d’années au Brésil, ce qui facilite les échanges lors de la préparation. Elle est vraiment de bon conseil et connaît les coins encore préservés. Le nom de cette agence : « Au-delà de vos rêves » (tout un programme en soi…), agence tenue par Pascale Ginoux. Bon voyage !

Bonjour,
Il existe pas mal d’agences sur Sao Luis qui ont vocation à faire des séjours sur mesure, tant en collectifs qu’en privés (souvent obligatoire dans certaines zones comme le delta di Parnaiba).
vous trouverez O Gente do Brasil, tenu par un français ou d’autres pour vous faire un devis gratuit. Tous communique par le biais de skype ou messenger, voire whatsapp, outil indispensable au Brésil pour des communications faciles et rapides.
Durant la haute saison, il faut cependant penser que les collectifs sont pleins et se retrouver dans des lagunes avec 150 personnes n’ont pas le charme que l’on attend. Il faut donc jongler entre services privés (Atins et Barreirinhas) et utliser des transferts collectifs pour faire baisser les couts, specialement quand on est un couple. à partir de 4 personnes, le privé devient parfois très avantageux.
Bons sejours !

Bonjour, Je rentre d’un circuit de 3 semaines au Brésil en solo organisé par l’agence ELDORADO VOYAGES à Paris. D’ordinaire je prépare moi-même mes voyages mais je tiens à conseiller vivement cette agence qui a parfaitement répondu à mes attentes. Après avoir exposé mes souhaits, j’ai reçu un devis très détaillé avec un programme formidable : Rio, Iguazu, Sao Luis, Lençois, Jéri, Fortaleza et Salvador. Voici les points forts de mon voyage : - des étapes en petit groupe d’une ou deux personnes avec guides professionnels aux petits soins, - des étapes en toute liberté en solo, - des petits hôtels de qualité proches des points de visites et des transports, - pas d’attente pour les transferts et des conducteurs prudents, - des moyens de locomotion variés : 4X4, bâteau, buggy, Jeep, pirogue et vols intérieurs. Je recommande vivement cette agence qui prépare pour vous le voyage de vos rêves à la carte. Bon rapport qualité/prix.

Bonjour, je viens de lire votre récit et vos aventures sur la route des Lencois et je me demandais quelle intermédiaire ou guide avez vous pris pour découvrir ces parcs en 4x4Je prépare mon voyage avec une copine et après quelques jours à Salvador, nous partons découvrir la route des émotions avec 2j à Sao Luis, puis 5/6 jours avant d’arriver à Jericoacoara.Nous cherchons un bon guide ou chauffeur pour nous aider dans notre voyage sur les 5/6 jours

Merci à vous

Bonjour, j’étais passée par une agence locale tenue par une française, Pascale Ginoux. L’agence s’appelle "Au delà de vos rêves ",elle est basée à côté de Fortaleza. Cdlt

Vous me semblez de bon conseil et je vais prendre contact avec elle
Je cherche une agence réceptive pour faire un circuit de Sao Luis à Jericoacoara,
puis peut être le transfert de Jeri à Fortaleza.

Une copine et moi arrivons à Salvador le 29 juillet 2019 en soirée.
Nous y passons 2 ou 3 jours.
Nous pensons partir de Salvador le 2 août pour Sao Luis ou nous resterons 2 nuits.
Donc notre circuit accompagné serait du 4 août au 9 août.
Nous avons déjà réservé 5 nuits à la pousada Pascador à Jeri du 9 au 14 août, date de départ.

J’ai aimé votre description des étapes en petit groupe avec un guide professionnel, des étapes en toute liberté en solo, des petits hôtels de charme et de qualité, des moyens de locomotion variés 4X4, bateau, buggy, Jeep…
De bons conseil et découvrir des coins encore préservés…

J’espère qu’elle comprendra et que le budget sera raisonnable

Pour ma part, le budget était raisonnable, et elle s’adapte aux demandes. En plus on peut discuter avec elle sur Whatsapp…Bon voyage ! Regalez vous…

Bonjour
Je pars à Rio quelques jours mi-avril et je voulais aller faire un tour au parc des Lençois.
pourriez-vous me dire svp:

  1. Si le mois d’avril reste une bonne période pour visiter le lieu (pas trop de pluie)
  2. Si une journée entière suffit pour voir à minima Lagoa Bonita et Lagoa Azul.
    3 où loger : São Luis (car arrivée en avion à 16h30)
    4 réserver les activités à l’avance ou sur place / et où?
    5 quel budget
    6 sécurité ? Je serai seule

Merci par avance pour votre aide

Merci pour ce recit plus qu interressant , nous sommes actuellement a sao Luis et je souhaiterai savoir quel tour avez vous choisi et qu en avez vous pensé? Et quel prix avez vous payé en partant de Santo Amaro?

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