Bonjour à tous,
Vous trouverez ci-dessous le résumé de notre séjour d’une semaine à Grande Canarie début septembre 2021. Vol direct Transavia de Paris-Orly à Las Palmas et location d’une voiture auprès du loueur local Cicar.
Nous avons fait le choix d’un seul lieu d’hébergement pour les sept jours et étions basés dans le sud de l’île, dans le barranco d’Arguineguín, à une dizaine de kilomètres en retrait de la côte.
Barranco d’Arguineguín
Depuis notre port d’attache, nous avons rayonné dans une grande partie de l’île, à l’exception de la région nord-ouest. Dans chaque secteur nous avons fait au moins une randonnée.
De la montagne jusqu’au littoral, du plus proche au plus éloigné…
Commençons par explorer les alentours immédiats de notre lieu d’hébergement. A l’arrière-plan de notre location, un sentier se faufile entre les bouquets d’euphorbes et nous conduit depuis le pied des massifs rocheux des Morros de Gurbia à la colonne de pierre d’El Pilón en passant par une double-arche naturelle, Arco del Elefante.
Arco del Elefante
Un peu plus loin, à une quinzaine de kilomètres de notre base, nous marchons sur les traces des anciens Canariens qui considéraient la Montaña de Tauro comme sacrée. Au sommet de cette pyramide tronquée, la vue balaie toutes les crêtes de l’intérieur de l’île, s’attarde sur la silhouette du célèbre Roque Nublo, laisse deviner quelques lacs-réservoirs et par-dessus l’océan, fait apparaître l’île de Tenerife dont émerge le pic du Teide.
Sur la Montaña de Tauro
D’autres sites sacrés seront encore au programme dans le centre de l’île.
A commencer par l’emblématique Roque Nublo, un doigt rocheux basaltique se dressant telle une gigantesque sculpture à 65 mètres au-dessus de son socle et trônant majestueusement sur la caldera de Tejeda à 1738 mètres d’altitude. Pour faire durer le plaisir, avant de nous incliner devant le maître des lieux, nous avons d’abord réalisé une belle boucle dans une magnifique forêt de pins où nous avons vu un autre rocher sacré s’inviter dans le tableau, Roque Bentayga entouré d’une large ceinture de canyons.
Roque Nublo
Pour ne pas faire de jaloux, après le rocher Nublo, nous sommes allés voir le Roque Bentayga, mais en restant sur le parvis à son pied. Même depuis ce lieu, on peut jouir de vues intéressantes sur le piton rocheux qui, vu d’ici, a l’air d’un énorme paquebot voguant sur les flots d’impressionnants canyons et communiquant avec son alter-égo le Roque Nublo avec lequel il est parfaitement aligné.
Roque Bentayga
Toujours dans le centre de l’île, près de Santa Lucia, cet autre site sacré, La Fortaleza, nous a fait forte impression. Il s’agit, comme son nom l’indique, d’une forteresse rocheuse traversée par un énorme tunnel de 25 mètres de long s’ouvrant sur le canyon voisin. En dehors de l’aspect visuel, le site a un intérêt à la fois historique (il a servi de cachette aux populations indigènes au moment de la conquête espagnole) et archéologique (ses grottes ont jadis servi d’habitat, d’espace funéraire ou de lieu de stockage).
Tunnel dans la Fortaleza
Dans le centre encore, ce n’est pas un site sacré mais une magnifique arche naturelle Ventana del Nublo qui, comme son nom l’indique, offre une vue imprenable sur le célèbre « rocher des nuages » après une marche d’une petite heure aller/retour dans une pinède.
Ventana del Nublo
Du centre, partons dans les contreforts de l’Est pour nous attarder dans le barranco de Guayadeque, classé à la fois monument naturel et bien d’intérêt culturel pour ses nombreuses habitations troglodytes dont certaines sont encore habitées et d’autres ont été transformées en bars et restaurants. Depuis Montaña de las Tierras, située au bout d’une route en cul-de-sac, nous avons exploré le canyon seulement en partie, en aller-retour du point de départ jusqu’au lieu-dit Los Bucios. Réputée pour la floraison de ses amandiers à la sortie de l’hiver et pour ses pentes couvertes d’une multitude de fleurs au printemps, la ravine est un peu moins attrayante en cette fin d’été car seules subsistent sur les versants jaunis par le soleil quelques variétés robustes comme des Agaves, figuiers de Barbarie, Aeonium ou Verodes.
Dans le barranco de Guyadeque
Si nous avions poursuivi après Los Bucios, nous aurions atteint moins d’un kilomètre plus loin le cratère de Los Marteles que nous avions déjà contemplé depuis le mirador en bordure de caldera quelques jours auparavant.
Caldera de Los Marteles
D’un volcan à l’autre, cette fois au nord-est de l’île, nous n’avons pas seulement observé le cratère de Bandama depuis le bord de la caldera, mais sommes descendus « al fondo » où nous avons trouvé des vestiges d’une ancienne propriété agricole entourée de quantité de palmiers, d’oliviers, d’euphorbes, de succulentes et d’arbres à agrumes. Bref, une véritable petite oasis !
Dans le cratère de Bandama
Après la montagne et l’arrière-pays, descendons sur le littoral pour découvrir plages et dunes. Comme nous bénéficions d’une piscine privée, nous n’avons pas ressenti le besoin impérieux de baignade en mer. Cela dit, nous avons quand même pris quelques bains de mer et expérimenté à l’occasion quelques plages. La plus proche de « chez nous » la baie abritée et ourlée de sable noir d’Arguineguín. La plus éloignée et sans doute l’une des plus grandes de l’île, la plage de Las Canteras dans la capitale, aux eaux beaucoup plus agitées. Enfin, la plus confidentielle, la petite crique de Playa Chica à l’ouest de l’île, dont l’accès se mérite mais qui vaut largement l’effort consenti.
Playa Chica
Enfin, on ne peut pas visiter Grande Canarie sans aller voir les dunes de Maspalomas, classées parc national depuis 1994. L’endroit est parfois décrié par certains visiteurs, mais en optant pour un large circuit d’une dizaine de kilomètres débutant au pied du phare rejoignant par la plage la Punta de Maspalomas, puis longeant et traversant les dunes, nous avons finalement bien apprécié ce « Sahara de Grande Canarie », d’autant qu’à cette heure, le soleil levant avait teinté le sable de flaques d’or et d’argent.
Plage de Maspalomas au lever de soleil
Ce ne sont pas les seules teintes à nous avoir marqués. Nous revenons en effet de ce fabuleux voyage avec des couleurs plein la tête : du noir des cratères volcaniques au vert tendre des pins, du bleu émeraude des lacs à l’azur du ciel, du blond des dunes au jaune roussi des versants et au gris basalte des rochers, autant de nuances pour dépeindre cette île souvent comparée à un continent en miniature.
Vous trouverez plus de détails, de cartes et de photos dans la version publiée sur notre site. Vous y trouverez aussi le récit de notre voyage précédent aux Canaries (Tenerife et La Gomera) ainsi que toutes nos autres fabuleux voyages, en France, en Europe et ailleurs.
https://sites.google.com/view/fabuleux-voyages-canaries2/accueil-grande-canarie
Bonne lecture et d’avance, merci de nous avoir lus
Krikri et RV