Le Botswana a tenu toutes ses promesses, et plus encore !

Forum Botswana


Pourquoi le Botswana ?

Pour le delta de l’Okavango, pardi !

Mon mari avait ce rêve d’enfant chevillé au coeur… lors des discussions récurrentes sur nos projets de voyage, il y avait toujours un moment où, le regard perdu vers l’infini, il glissait ces 4 syllabes (O-ka-van-go) avec la même ferveur que s’il s’était agi d’aller aux confins de l’espace…

Alors j’ai fini par m’y intéresser, à cet Okavango… lieu mythique où un fleuve puissant se confronte au désert, pour finir par s’y engloutir. Mais avant de se fondre dans les sables du Kalahari, le fleuve se sépare en dizaines de rivières et de bras d’eau, formant une région fertile, sanctuaire de la vie sauvage. Chaque année, en juillet, les eaux tumultueuses grossies par les pluies de l’Angola transforment le delta en une mer parsemée d’îlots.

Séjour court mais intense !
(2 nuits à Victoria Falls, puis 8 nuits au Botswana: Chobe, Khwaï, Pom-Pom)

Que dire de la faune, sans user de trop de superlatifs ? Elle est tout simplement extraordinaire ! Ici, on se sent l’invité : ce sont les animaux qui sont chez eux, et qui consentent à nous laisser les admirer.

Voilà pour les considérations générales… maintenant, place au récit et aux photos !

Victoria falls

Avant de nous rendre au Botswana, nous sommes passés admirer les mythiques Victoria Falls, révélées au monde occidental par l’explorateur David Livingstone en 1855. Ici, le majestueux fleuve Zambèse se précipite dans une longue et étroite faille du plateau, pour rugir ensuite dans une série de canyons.

Nous partons de l’hôtel à pieds. Nous sommes guidés par un panache de brume, qui s’élève là-bas au-delà des arbres, puis, plus on approche, un grondement qui va s’amplifiant… On s’acquitte des droits d’entrée, on continue à marcher au milieu des arbres. C’est moi, ou l’air est de plus en plus moite ? On arrive alors au bord de cette énorme déchirure, qui ressemble à un furieux coup de griffe dans le plateau. Face à nous, le bouillonnement incroyable des eaux tumultueuses du Zambèze, encore puissant à cette époque (nous sommes début mai)… Les milliards de gouttes d’eau qui s’élèvent nous empêchent de voir le fond, et retombent sur une végétation tropicale… et sur les visiteurs !

Sous les rayons du soleil naissent de magnifiques arcs-en-ciel, qui nous accompagnent tout au long de la balade.

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, on se retrouve trempé… opération tee-shirt mouillé pour tous ceux qui n’ont pas prévu la cape en plastique. C’est notre cas, mais cette bruine est rafraîchissante, et comme il fait chaud… c’est finalement très agréable. Il faut juste prendre garde aux appareils photo !


Nous continuons à longer la faille jusqu’aux abords du pont Livingstone, qui enjambe le premier canyon où se ruent les eaux bouillonnantes au sortir des chutes. De l’autre côté du pont, d’où certains sautent à l’élastique, c’est la Zambie.
Nous revenons sur nos pas, mais avant de quitter les lieux, nous poursuivons jusqu’à la statue de Livingstone. C’est comme si nous allions rendre hommage à un vieil oncle dont les histoires nous ont fait rêver, enfants…

Le lendemain matin, survol en hélicoptère. MAGIQUE. Le panorama est absolument splendide et on prend vraiment la mesure des lieux.




C’est enfin départ pour le Botswana. Nous sommes terriblement EXCITES !
Notre première destination est le parc national de Chobé, en bordure de la Namibie.


A cet endroit, c’est la rivière Chobé qui sert de frontière, ce qui a d’ailleurs occasionné une querelle durable pour la possession d’un îlot au milieu des eaux.
Pour rejoindre Chobé depuis Victoria Falls, nous empruntons la route. Passage de la frontière très simple : un tampon sur le passeport, on trempe nos semelles dans un bain désinfectant, et hop ! Chobé est ensuite tout à côté. Au total, nous avons eu environ 2 heures de trajet.

Nous sommes tout de suite charmés par l’accueil chaleureux, et cela sera ainsi à chaque fois. Devant la terrasse du lodge, la rivière, puissante, qui plus loin en aval viendra grossir les eaux du Zambèze.


Cet après-midi, c’est bateau… Superbe entrée en la matière ! Après une courte route, nous arrivons à l’embarcadère. A cet endroit, la rivière Chobé est très large, la Namibie est loin, là-bas, de l’autre côté. Entre les deux rives, les eaux se faufilent parmi des dizaines d’îlots recouverts d’herbes hautes. Un espace ouvert, où le vert et le bleu se confondent, sous la lumière vive de l’après-midi. Nous distinguons ça et là de grosses taches sombres, certaines immobiles, d’autres mouvantes… Ce sont autant d’éléphants, seuls ou par petits groupes, en partie immergés ou sur un ilot, en train de brouter ou de se recouvrir de boue.

Nous n’avons qu’une envie, c’est aller tout de suite voir ces éléphants… mais notre bateau remonte d’abord la rivière le long de la berge. Ici, un beau crocodile. Là, un varan, qui nous tire sa langue bleue. Des impalas, des kudus, girafes. Oh ! une éléphante et son petit.






Enfin, nous nous dirigeons vers les îlots ! Nous restons un moment à regarder cet éléphant qui nettoie très énergiquement l’herbe, en la fouettant dans l’eau, avant de l’engloutir.

Un autre traverse le bras de rivière et longe notre bateau pour aller retrouver ce qui a l’air d’être son trou de boue habituel. Cela ressemble à une grosse baignoire …


Puis nous allons vers ce groupe d’hippopotames… Des petits suivent, collés à l’arrière-train de leur mère. Nous voyons leurs yeux ronds comme des billes nous observer. Un(e) caïd de la bande nous fixe d’un air vicieux puis ouvre grand la gueule, pour nous signifier qu’il ne faut plus avancer. Oui-oui, on sait qu’il ne faut pas plaisanter avec vous, Madame ou Monsieur l’Hippopotame.




Nous avançons de découverte en découverte, et c’est chaque fois un émerveillement. Des oiseaux à profusion, bien évidemment : jacanas, hérons, ibis, grues … Voici un buffle, qui nous regarde passer d’un air détaché. Des waterbucks, ces antilopes avec un poil épais et dru et un rond blanc sur l’arrière-train. Et puis, de plus en plus d’éléphants, tandis que le soleil baisse à l’horizon.





Il est temps de rentrer. Nous prenons le temps d’admirer un somptueux coucher de soleil.


C’est le cœur allègre et la tête dans les étoiles que nous rentrons au camp. La soirée sera belle… des chants, quelques histoires, autour d’un grand barbecue.

Pour notre deuxième jour au Botswana, toujours à Chobe, nous nous levons de TRES bon matin (5 heures).
J’adore la manière dont on nous réveille : une voix douce qui à l’extérieur de la hutte nous dit “knock – knock ! Good morning”. Départ à 5h45 pour le parc national de Chobé, environ 20 mn de route jusque l’entrée. Il fait très frais… ça pique ! Les couvertures sont les bienvenues même si nous avons mis nos pulls et nos doudounes.

Nous profitons des couleurs de l’aube…


Le matin, comme dans la plupart des safaris, est consacré à la recherche des félins, même si cela n’est pas facile à Chobé, puisque les jeeps doivent rester sur les chemins. Nous sillonnons donc le parc, en guettant les empreintes fraîches dans la poussière des pistes. On est aux aguets, tendus… on scrute les fourrés, les touffes d’herbe, on croit mille fois voir quelque chose là où ce n’est qu’une souche d’arbre.
Bon, tout en cherchant les “cats”, on croise bien sûr plein d’animaux, les plus nombreux étant les impalas et les phacochères…




Mais on croise aussi une véritable curiosité, le pangolin.


C’est vrai on dirait un peu le croisement d’un fourmilier avec un artichaut, mais je le trouve magnifique. La nature a un de ces talents ! Je ne savais pas qu’il était si rare d’en observer, ni qu’il était victime d’une terrible contrebande pour alimenter des marchés asiatiques qui lui prêtent des vertus “médicinales”.

Plus loin, nous prenons aussi le temps d’observer une grande colonie de babouins. Cris, cavalcades, acrobaties en tout genre…






Ne vous moquez pas, mon fils a porté ainsi son pantalon il n’y a pas si longtemps…

Tiens, une belle antilope Sable.


Et puis, en fin de matinée, nos recherches sont couronnées de succès… voici ce très beau léopard, tranquille.


Nous sommes très heureux : nous rêvions vraiment d’en voir un, car il y a quelques années en Namibie nous n’avions pas eu cette chance. Quelle majesté ! Sa beauté est à couper le souffle.

Retour au camp, déjeuner, siesta-time… c’est chaud-patate (chez nous dans le Nord on dit même « chaud comme une baraque à frites ») que nous reprenons la jeep à 15h pour filer à nouveau vers l’entrée du parc. L’après-midi étant consacrée aux gros animaux, nous irons au bord de la rivière. Là, c’est tout juste une déferlante d’éléphants, qui avancent par clans entiers, pour se précipiter dans l’eau, en frôlant la jeep. En comptant grossièrement, nous estimons en avoir vu une centaine cet après-midi là.
Incroyable.












Pour finir ce post sur Chobe, une sélection de ce que nous avons de plus, mais c’est un crève-coeur que de devoir choisir ! Les buffles, animaux fascinants par leur puissance…




Les marabouts, les girafes, les kudus, des mangoustes, un chacal, des vautours, des aigles dont ce superbe spécimen.





Re: Le Botswana a tenu toutes ses promesses, et plus encore !  - fabienne65


Les vervet monkeys


Et puis nous avons eu la chance de croiser encore à 3 reprises un léopard, à différents moments de la journée et dans des postures différentes : assis, couché les pattes en l’air (oui) et en maraude…


En revanche, pas de lion, même s’ils sont nombreux dans le parc. Mais on a foi en notre chance, ça finira par venir… OU PAS !Bon allez on quitte Chobé avec le crépuscule…

A suivre: Khwaï river

Merci Fabienne, pour ce magnifique reportage qui donne envie. A quelle période de l’année, avez-vous réalisé votre voyage ?
Merci de votre retour.

Merci Isabelle
C’était en mai
Cordialement

Nouvelle étape: le delta de l’Okavango, à Khwaï river, au nord-est de la réserve Moremi.

Nous rejoingons Khwaï river en avion taxi. En arrivant à Khwai,alors que l’avion vole plus bas, la vue est superbe, avec toutes ces petites rivières qui serpentent au milieu de l’herbe verte, avec ça et là un éléphant…Ci-dessous deux ohotos qui ne sont pas d’une grande qualité mais qui vous mettront en situation.



L’avion fait un tour complet de l’aerodrome avant de ses poser, nous saurons ensuite que c’et une manoeuvre qui permet de s’assurer qu’il n’y a pas d’animal sur la piste… les clotures n’arrêtent pas les éléphants!
Le camp où nous logeons est juste en bordure de rivière. Quelques “tentes”… dans l’esprit des safaris d’autrefois, donc très confortables… et une petit terrasse pour profiter du spectacle des animaux qui passent ou s’arrêtent patauger (éléphants, hippos, phacochères, antilopes). La nuit, interdiction de circuler seul dans le camp, qui n’a pas de clôture (on nous expliquera que de toute manière les clotures ne durent pas longtemps!).

« Mais, me direz-vous, qu’y a-t-il à voir à Khwaï river ? » Et bien l’intérêt du lieu c’est qu’on est à la frontière de deux environnements radicalement différents :

  • Un côté pile avec du bush, des espaces dégagés et de l’herbe sèche,
  • un côté face avec des petites rivières et des canaux naturels, des bosquets, des joncs et des roseaux, de l’herbe verte à foison.

A chaque environnement ses animaux privilégiés, bien sûr :

Maintenant, allons un peu nous sécher du côté bush !
Là, nous avons retrouvé un paysage que nous connaissions déjà : comme il y a des espaces ouverts, nous avons eu le plaisir de voir un certain nombre de zèbres (nous n’en avions pas vu à Chobé), et c’est toujours un émerveillement. Les esprits sarcastiques diront que de face (ou de derrière) leur silhouette tient un peu du tonneau (ou de la petite barrique), mais ce sont des animaux magnifiques. Je suis toujours éblouie quand je les vois… la crinière qui prolonge leurs zébrures, le diamant sur leur front…




Nous avons aussi observé un assez long moment une bande de girafes. Eloge de la lenteur…




« Hein ? Quoi ? C’est quoi ces petites voix que j’entends en permanence ? »

Seul moment d’excitation… quand trois d’entre elles se sont courues après autour d’un bosquet…

On a cru qu’on allait assister à une bagarre ou un accouplement, et puis finalement non, après deux ou trois tours de bosquet cela s’est arrêté. Retour à la lenteur. Zen, on machouille les feuilles d’un air placide. Mais qu’est-ce qu’il y a dans ces feuilles ???

Bien sûr nous aussi avons croisé pas mal d’éléphants solitaires (ou par petites bandes). Ces deux là sont assez joueurs:


Des oiseaux, en particulier les petits calaos à bec jaune, mais aussi des grands calaos terrestres.
Okavango / khwai river, suite - fabienne65


Ah, j’ai aussi envie de vous partager ces photos de singe, surtout cette maman et ce bébé qui n’est pas né depuis très longtemps !



« Alors, et les félins ? »
Benh on a tourné et tourné très longtemps pour trouver un léopard, mais pas vu pas pris !
En revanche on a croisé un couple de lions. On aurait vraiment pu ne pas les voir, affalés qu’ils étaient dans l’herbe.
Monsieur n’a pas bougé d’un poil, ni levé un sourcil ni fait frissonner une moustache. Madame a fini par ouvrir un oeil et lever la tête, pour la reposer aussitôt.


Voilà, ceci clôt le chapitre de Khwaï river… et on s’achemine vers notre dernière destination, au sud-ouest de la réserve Moremi, Pom Pom. Là, beaucoup de choses à voir, attention les yeux !

Déjà la dernière étape de notre séjour… Un petit saut en avion-taxi et nous voici arrivés à Pom-Pom, au sud-ouest de la réserve Moremi.
Juste en face du camp, pendant la saison des pluies (décembre / février), un grand plan d’eau… et en juillet, quand le flow arrive d’Angola, tout n’est plus qu’îles… et on circule en bateau.
Mais nous sommes mi-mai et il n’y a déjà plus beaucoup d’eau dans les environs, sauf dans certains trous où se concentrent les hippos et les crocos. Cette année, la saison des pluies a été courte et de faible intensité. Les témoins de cette sécheresse sont les feux de brousse, dont on verra certains de très près.

Exit le bateau, les drives se feront donc tous en jeep… avec le célèbre “massage africain”, puisqu’ici on fait presque exclusivement du hors-piste… on a beau ralentir en passant au-dessus des « hippo highways », ces étroits et longs sentiers creusés par les hippo d’un point d’eau à un autre, ou essayer de contourner les « elephant bathrooms », ça secoue de tous les côtés !Quelques images de paysages, d’abord… De grandes étendues d’herbe jaune ponctuées d’arbres torturés, aux pieds desquels s’élèvent de grandes termitières.





Quelques rares baobabs, non pas qu’ils ne se plaisent pas ici mais les éléphants les martyrisent systématiquement… trop tendres, les gars (je parle des baobabs).
Et en ce qui concerne les animaux…
C’est ici que nous avons vu les plus grands troupeaux de buffles et de gnous, de zèbres et d’antilopes,
C’est ici que nous avons vu le plus grand nombre de crocodiles… Je dois dire que les voir débouler du bush comme une bande de dinosaures m’a laissé une impression durable… et ôté l’envie de folâtrer dans les herbes.
C’est ici que nous avons vu le plus grand amoncellement d’hippopotames dans des trous d’eau boueux…
C’est ici que nous avons vu ces grands meetings de marabouts, qui n’ont qu’à se baisser pour ramasser les poissons chats piégés dans des flaques qui ne cessent de diminuer.
Et bien d’autres choses encore…Alors, moteur !

Tout d’abord, honneur aux babouins, qui traversent juste devant notre bungalow, avec ces postures et mimiques impayables. Du coup, nous fermons bien nos portes, parce que ce sont des chapardeurs intrusifs… je ne tiens pas à ce qu’ils viennent me bouffer mon dentifrice…
La première photo n’est pas d’une grande qualité, mais nous avions dans ce bouquet d’arbres en face de nous ce mâle dominant qui se comportait comme un pacha…






Plus loin, pendant le drive, nous réveillons une hyène solitaire qui dormait dans les hautes herbes,


Un peu plus loin, qu’est-ce que c’est ? non ce n’est pas une scène post-apocalyptique à la Mad-Max… c’est ce qui reste d’un buffle. D’ailleurs ce vautour qui s’envole à notre passage a sans doute participé au nettoyage…


Plus loin encore nous arrivons à proximité d’un point d’eau… nous notons quelques crocodiles qui se font tous petits au milieu de la mare.





Les buffles : impressionnants de présence… il y a toujours plusieurs d’entre eux qui se mettent aux avant-postes et vous regardent fixement.


N’est-ce pas la puissance incarnée ?

Le jour baisse…

Ce soir-là, nous avons eu un des plus sublimes couchers de soleil auxquels nous n’ayons jamais assisté.







Puis nous avons eu droit à un beau lever de lune.


Nous rentrons la nuit tombée. Un projecteur permet de balayer les buissons et les arbres, à la recherche d’animaux, les félins ayant des yeux orange ainsi éclairés. Ainsi, nous apercevrons une genette et un serval… qui restent fixés dans notre mémoire à défaut de l’avoir été en photo!

La suite dans un prochain post, là on n’est qu’au début !!!

**Une rencontre tant espérée…**De bon matin, voici Germaine qui surveille les alentours.


Et un peu plus loin sa soeur Josette, elle aussi aux aguets.

Un beau groupe de zèbres, et puis des gnous. C’est bizarre, ici les gnous sont tranquilles, alors qu’en Namibie il y a quelques années je n’avais jamais réussi prendre une photo nette, ils étaient toujours en train de se détaler à toute vitesse en faisant des zig-zags…






Mais voici maintenant le plat de résistance de ce post. Deux superbes lions. Ils regardent d’un air détaché un troupeau de buffles, au loin (mais ils ne les quittent pas des yeux)…








**La plage …**Par-dessus le bush, soudain j’ai vu, passer un vol d’ibis… (hommage à Delpech)…


Dites, ça vous dit d’aller à la plage ? J’en ai une sous le coude rien que pour vous… heu… enfin, que dire ? Elle est tout de même pas mal fréquentée…

Conjonction de la nature du sol et du ciel bleu, ce trou d’eau est d’un superbe bleu lagon. Ce sont à peu près les mêmes couleurs qu’au lac Powell dans l’ouest américain… en un peu plus petit.


Oui, des crocodiles, bien sûr !


Une telle concentration de crocos, ça me fait penser à l’accumulation de sacs Gucci sur une plage privée d’un palace de la riviera italienne …

Des hippopotames, des marabouts… des hérons …









Beurk… là le lagon perd un peu de sa superbe… je pense que la plage va se voir retirer son pavillon bleu…
Attention, y’en a un qui est de mauvaise humeur semble-t-il !



Qui a dit qu’il ne manquait plus qu’une bande d’éléphants ?

Bonjour et merci de nous faire partager votre expérience de façon très complète
Nous envisageons de partir 2 semaines début avril sur cette zone frontalière entre la zambie le Zimbabwe et le botswana
On nous a dit que l’okavango n’etait pas praticable en cette saison car c’était la fin de la saison des pluies mais aussi que le botswana etait beaucoup plus cher que le Zimbabwe où il est possible de voir autant d’animaux
Qu’en pensez-vous ? Comment avez-vous organiser votre voyage ? Quel budget faut-il prevoir ?
Merci d’avance de vos réponses
Hervé

bonjour Hervé
je ne prétends pas avoir une connaissance approfondie.
Pour avoir échangé avec d’autres voyageurs, dont certains avaient déjà voyagé dans plusieurs pays dont le zimbabwe, les conditions ne sont pas les mêmes ni en terme d’observation ni en terme de structures d’accueil, de guides, ni de sécurité. Néanmoins le Zimbabwe a entrepris des efforts et veut faire revenir les touristes: c’est donc peut etre une piste à explorer.

Je suis étonnée qu’on vous ait dit qu’on ne pouvait aller dans l’okavango en avril. Peut etre ne peut on pas circuler en voiture d’un point à l’autre mais on peut rallier un camp par avion et ensuite circuler en bateau s’il y a trop d’eau. C’est ce que proposait Pom Pom camp (mais la pour nous il n’y avait pas d’eau, début mai).
je suis passée par une agence dont je vous donnerai les coordonnees par message privé et vous pourrez regarder leurs tarifs qui varient suivant les périodes et les caractéristiques du voyage (cela peut aller du simple au double). Mais le Botswana est effectivement très cher, aussi parce que les structures y sont petites, les standards en terme de service élevés et les les salariés correctement payés.

Bien cordialement

**Oh les belles bleues !**Dans cette période où les bleus du 15 de France nous régalent, honneur à cette couleur ici très fièrement portée par les vervet monkeys.





A suivre : une rencontre inespérée

Une rencontre inespérée…

Nous nous estimions déjà chanceux d’avoir vu des léopards à Chobé, mais nous n’étions pas contre un peu de rab’… et nous avons été servis !

Alors je plante le décor : c’est un peu plus loin que le “lagon bleu” que je vous ai présenté précédemment. Nous arrivons dans une zone boisée, avec des bouquets d’arbres tous les dix mètres environ. Après avoir scruté le sol ça et là, notre guide partage avec nous sa conviction que il y a sans doute un léopard, les traces étant très fraîches. Nous voici donc en train de quadriller la zone (en jeep), tous les sens aux aguets.

Et soudain la vision de 4 pattes et d’une queue qui pendent d’une branche d’arbre…


A y regarder de plus près, c’est un très jeune léopard, un grand bébé pour ainsi dire.

La jeep avance un peu, pour qu’on puisse l’observer, mais il est caché par les feuilles… C’est alors qu’on tombe sur son frère (ou sa soeur) tranquillement allongé-e au sol.
Emerveillement. Adorable, non ?



On se tait, on n’entend que le clic-clic des appareils photos. On se dit que la mère ne doit pas être loin, qu’elle est même peut être en train de nous observer (au moins ne nous prend-elle pas en photo).
Ryder fait avancer un peu la jeep, en tournant autour du bosquet. Et bien maintenant voici la maman.
On a même droit à une petite séance de câlin… pour peu, on s’y joindrait…




Derrière elle, dans l’arbre qui sert de garde-manger, un cadavre d’impala.

On a eu du mal à partir, vous vous en doutez bien.
Le lendemain après-midi, comme nous passions à proximité, nous n’avons pas résisté au plaisir d’essayer de les revoir… La petite famille était encore là…



Mmmm qu’est-ce qui se passe ?


Allez, direction le garde-manger…


C’était une petite faim…

Encore une rencontre inespérée…Nous sommes de très très bon matin, le jour à peine levé et l’air encore très froid. Mais avant de poursuivre, je voudrais savoir s’il y a quelqu’un dans l’assistance qui puisse dire "Y’en a marre des félins » ?
Non ? Bon … Go !

La Jeep ralentit, Ryder nous montre une empreinte TRES fraîche. Pas de trace de griffe, c’est un félin. Trop petite pour un lion… oui, c’est un léopard !


Alors je repose la question : « y a-t-il quelqu’un qui puisse dire : Y’en a marre des léopards » ?
Hein ? Répétitif, les léopards ? Bon, toi, tu descends de la jeep. Tu grimpes à un arbre si tu veux, et tu nous attends. Tu as peur ? Benh t’as qu’à chanter du Céline Dion. Hein ? Quoi ? Finalement tu veux quand même venir ? Bon. On est sympa, on est là pour le plaisir, quand même.
Andiamo !
Mmmm on tourne autour de ce bosquet… autour de celui-là… on scrute les fondaisons… les herbes alentour… et qu’est-ce qu’on aperçoit là-bas ?


Il est en chasse… on va essayer de le suivre ! Avec un peu de chance on le verra peut-être passer à l’action…Mais soudain la radio grésille. C’est un autre guide du camp qui prévient ses collègues : Rhinocéros ! Ryder, notre guide, nous demande ce qu’on veut faire. On n’a pas vu de rhino depuis le début de notre séjour, alors… Yallah !

La jeep fonce… enfin, c’est tout relatif, les mouvements se font plus de bas en haut ou de droite à gauche que vers l’avant ! La traque, c’est aussi le shaker ! C’est donc bien secoués que nous arrivons en vue du rhinocéros blanc qui porte encore mieux son nom vu qu’il s’est roulé dans des cendres.



On le suit un petit moment. C’est le seul animal qui soit muni de bracelets ici, mais c’est nécessaire.


Puis on le lâche et on continue à patrouiller dans les environs.Tiens, là-bas de vautours qui tournicotent, allons donc voir.
Que les esprits sensibles détournent le regard… Ça se confirme, pour tout vous dire cet impala me paraît bien mal en point.

Autour de lui, des empreintes de félin mais il s’agit cette fois-ci d’un guépard (empreinte plus petite et plus légère). On le cherche un peu dans les environs. Le voilà !


Vous noterez qu’il ne s’en est pas mis partout en mangeant ou qu’il a très bien fait sa toilette…
Comme il n’a pas l’air de vouloir bouger on s’éloigne pour aller prendre notre pause-café. Pas loin de nous y’a un éléphant qui joue à cache-cache.

On surveille toujours du coin de l’oeil le bosquet où est tapi le guépard, tout là-bas. On voit un mouvement, alors fissa on radine.
Il marche, doucement, mais il est aux aguets.
Il va un peu plus loin, jusqu’à un trou d’eau. Il s’étend pour boire. Il n’arrête pas de relever la tête pour regarder à droite et à gauche, toutes les cinq secondes environ.


Oh ! c’est pas pour nous, mais c’est plutôt qu’il craint les lions, qui ne peuvent l’avoir que s’ils le prennent par surprise ! Après avoir étanché sa soif, il retourne vers son bosquet…

Bon. Pour finir, restons dans les carnivores, mais cette fois avec des canidés, plus précisément ce beau groupe de lycaons (plus d’une vingtaine). En cette fin de journée, ils sont au repos. L’un d’eux s’approche pour venir renifler la jeep.





Superbe retour avec plein de belles photos.
Si je ne devais en retenir qu’une, ce serait celle du troupeau de buffle au coucher de soleil : magnifique !

JR

Bonjour, JR, c’est effectivement aussi l’une de mes préférées.
Bien cordialement
Fabienne

Ode à la boueL’odeur est assez épouvantable, ça sent le poisson pourri car l’eau a presque disparu, laissant des dizaines voire des centaines de poissons-chats en décomposition… le buffet est ouvert !



On ne reste pas très longtemps, assez pour saluer Robert qui ronchonne dans son coin (ça ne vous fait pas penser à certains séminaires ?)

Et pour voir Guy faire sa danse de la joie, un résidu de poisson-chat dans le bec.
Mais le point culminant c’est ce trou boueux près duquel nous nous sommes arrêtés en fin de journée. Nous avons d’abord aperçu ces quelques hippos,


avant de réaliser qu’ils étaient beaucoup plus nombreux… on dirait des gros grumeaux dans une pâte à crêpe!


Soudain on a vu débarquer une troupe de crocodiles, tel un commando : ils arrivaient des buissons voisins en marchant d’un bon pas… ils se laissaient parfois brusquement tomber sur le ventre, avant de repartir, toujours aussi déterminés, en direction du trou d’eau.



Je n’avais jamais vu ça, et j’ai trouvé cela assez effrayant je dois dire.
Et regardez leur crête de boue…

Ils sont allés se jeter dans la vase.

Sauf cet énorme spécimen, là. Lui, il est resté là où il s’était posé.

Dort-il?



Voici… quoi de mieux que ce sourire pour terminer ce carnet… et nous inciter à croquer la vie à belles dents ?

Bonjour Fabienne,

Merci pour ces magnifiques photos qui me donnent encore plus envie de visiter le Botswana.
Pourriez-vous me donner les coordonnées de l’agence avec laquelle vous êtes partis.

Bonjour Fabienne, vos photos sont superbes, on en prend plein les yeux ! Superbe voyage que je reve de faire un jour !

merci ! je crédite aussi mon mari pour les photos, c’est un travail d’équipe et quelquefois une petite compétition entre nous !
Mon mari avait un rêve d’Okavango depuis qu’il était enfant, alors il a savouré chaque instant (et moi aussi).
cordialement

Bonjour Fabienne

C’est de fil en aiguille et un peu par hasard, je dois le dire que je suis tombé sur votre carnet.
Vous avez fait un très beau voyage et j’ai bien aimé la façon dont vous l’avez raconté.Les photos sont superbes et la luminosité extraordinaire.
Moi aussi je rêve de l’Okavango .
Par quel organisme êtes vous parti? Pourriez vous me répondre en MP ?

Bonne journée.

Bonjour, j’aimerais faire ce voyage cette année, je n’ai pas encore choisi de date, mais votre récit fait rêver ! Même question que d’autres membres du forum, avec quel voyagiste êtes vous partis ? Merci

Bonjour Fabienne,

Allez, je me joins au choeur!
Même demande, stp! :wink: pour un autre prochain voyage, parce qu’il me manque à moi aussi une partie du Botswana.

Je me suis éloignée un moment de la Tanzanie pour vivre ces quelques instants magiques.
Un grand merci de m’avoir indiqué ton carnet, que je n’avais pas repéré (je ne connais que les chutes Victoria et Chobe NP). L’Okavango fait aussi partie de mes envies - enfin, le delta, bien sûr!-
J’adore tes photos (je suis très très jalouse), mais j’aime encore plus, peut-être, ta façon de raconter tes voyages, c’est un régal.
Et merci pour les lycaons que tu m’avais promis! Je veux les mêmes en novembre en Tanzanie du Sud.
Les rolliers aussi sont tellement beaux (ils font partie de mes chouchous - mais je préfère le nom anglais : lilac breasted rollers, c’est quand même plus poétique, non?-) .
Et puis les lions, et puis les léopards, et puis… et puis…

Rhaaaaa! Que c’est beau!
Encore merci, maintenant je retourne au Serengeti pour la suite de tes aventures.

Belle journée à toi,
Patou

Pourriez-vous, svp, me donner les coordonnées de votre agence? Merci beaucoup!

Bonjour Maria,

Je ne saurais que vous recommandez SIKILIZA Voyage. Je suis partie en selfdrive avec eux au Zimbabwe, Zambie, Botswana et j’y retourne cet été. Ils sont vraiment spécialistes de ces destinations. Je n’ai jamais eue de mauvaises surprises.

Bonne journée.

Bonjour, nous sommes partis avec Bel Africa, comme nous l’avions fait en Namibie (self drive), au Botswana et en Tanzanie (pas en self drive sur ces deux destinations). Nous avons toujours été enchantés. Nous nous sommes rendus compte qu’en Tanzanie Bel Africa s’appuyait sur une grosse agence locale, Maasaï Wanderings, très sérieuse nous semble–t-il.
Cordialement

J’ai crû répondre au forum Tanzanie alors qu’il s’agissait du forum Botswana… la réponse est la même : Bel Africa. Formule fly in safari car nous avions peu de temps mais effectivement il est possible de le faire en self drive (en saison sèche).
Nous y étions en mai 2019.

Bonjour

je suis en contact actuellement avec Nathalie de Sikiliza.

Sommes en étude pour le Botswana en mai 2023.

apres avec échangé, elle me propose:
Victoria Falls 2 nuits Shongwe Lookout
Chobe 3 nuits Kubu lodge
Gweta 2 nuits Planet Baobab
Nxai Pan 2 nuits
Kwai Guest House 3 nuits
Pom Pom 2 nuits

Pouvez-vous me dire votre ressenti sur la proposition. Je pense que vous avez du loger dans certains se ces lodges.

Dans l’attente

Cordialement

Didier

A Kasane, l endroit où loger est absolument senyati pour de l action toutes les nuits !!

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