L'envoûtante Terre de Feu

Forum Argentine

Au bout de la Patagonie, faites escale en Terre de Feu. Le détroit de Magellan sépare la “Tierra del Fuego” du reste de l’Amérique du Sud. C’est en fait un véritable archipel, avec un ensemble d’îles, dont la plus vaste est l’île Grande. Il semblerait que les premiers habitants de la Terre de Feu se soient installés il y a 10 000 ans, alors que le groupe d’îles n’était pas séparé du continent et que le détroit de Magellan n’était pas encore constitué. Au 19e siècle et au début du 20e siècle, l’endroit attira des chasseurs de peaux de phoque, des pêcheurs de baleines ou encore des chercheurs d’or et des aventuriers venus d’Europe ou du continent nord-américain. Ceux-ci apportèrent avec eux des maladies (tuberculose, typhoïde, rougeole) qui ont décimé petit à petit les Indiens de la Terre de Feu.

Balade dans le Parque nacional Tierra del Fuego

Le Parc national de la Terre de Feu est le seul parc argentin ayant une côte marine. Les lieux sont propices aux randonnées, dans un paysage naturel exceptionnel, donnant sur la chaîne de montagnes des Andes, des lacs et des rivières. Un véritable havre de paix.
Prenez le bus à Ushuaia (chaque jour et toutes les heures, des bus emmènent les touristes à l’entrée du Parc situé à une quinzaine de kilomètres seulement). Arrivé à la bahia Ensenada Zaratiegui la balade à pied dans la forêt et le long de la baie de Lapataia peut commencer. Ne reste plus qu’à savourer l’instant en communion avec la nature.

Pas de fumée sans feu…

Pour comprendre l’origine du nom « Terre de Feu », il faut remonter à l’époque de Magellan. En novembre 1520, lorsque le navigateur portugais arriva à l’extrême sud de l’Amérique, il vit des feux de camps des indiens Yámanas et nomma ce lieu « Tierra del Humo » (« Terre de Fumée »). Charles Quint, à qui les expéditions de Magellan avaient été contées, pensa, en toute logique, qu’il n’y avait pas de fumée sans feu, et rebaptisa alors l’archipel « Terre de Feu ».

Jules Verne et la Terre de Feu

Pendant plusieurs siècles, ces confins de l’Amérique du Sud portèrent le nom de « Terres Magellaniques », nom oublié aujourd’hui et qui inspira Jules Verne pour son roman En Magellanie. L’auteur a été inspiré par cette contrée lointaine puisqu’un autre de ses romans, Le Phare du bout du monde, retrace un récit en Terre de Feu.

Ici, le castor prend ses aises

En 1946, le ministère de lac Marine importa du Canada 25 couples de castors pour développer le commerce de la fourrure. Mais les castors se sont reproduits comme des lapins et le parc de la Terre de Feu en compte aujourd’hui plus de 250 000 ! Ils sont responsables de dégâts (forêts décimées, rivières détournées, inondations, destruction de routes…). Pour éradiquer le fléau, les chercheurs ont préconisé de consommer leur viande, à haute valeur nutritionnelle.


Retrouvez le reportage dans son intégralité en vous rendant sur mon blog de voyage : L’ENVOÛTANTE TERRE DE FEU


POUR ALLER PLUS LOIN… Rendez-vous sur mon blog de voyage : « Pachacútec, la route des Andes »

BOGOTÁ, COLOMBIE. L’aventure commence ici. A 8 630 kilomètres de Paris. Comme une envie d’ailleurs, d’explorer d’autres horizons, de faire route vers l’inconnu.

L’ambition de PACHACÚTEC, LA ROUTE DES ANDES est simple : vous emmener avec moi dans ce périple. Ensemble, nous partirons à la découverte d’un continent et de ses trésors. Nous irons à la rencontre de ses habitants et de leurs cultures : des Caraïbes colombiennes à Rio de Janeiro, en passant par l’ancienne cité inca du Machu Picchu ou encore la Terre de Feu. Ensemble, nous allons explorer les richesses de l’Amérique latine et pourquoi pas en percer quelques secrets. Dans mon aventure, je serai muni d’une caméra pour immortaliser ces découvertes et vous les faire partager. Allez, suivez-moi ! C’est ici le début du chemin.

Lien vers le site internet : PACHACÚTEC, LA ROUTE DES ANDES

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