Lire Leonardo Padura

Forum Cuba

je ne suis jamais allée à Cuba, mais quelque part si, quand même…à trvaers la littérature
ceux qui ont envie de mieux connaitre cette, je les invite à lire Leonardo Padura, brillant écrivain qui parle si bien de son île, en ce moment je lis Hérétiques, i est très connu aussi pour l’homme qui aimait les chiens et des polars car il n’a pas écrit que des romans. C’est ma libraire qui m’a parlé de lui, une belle découverte.

Oui je confirme, notamment pour le roman les Hérétiques, et aussi le beau film “retour à Itaque” sur les discussions tenues sur les terrasses de la Havane à propos de la vie cubaine, de l’exil, du retour…

El hombre que amaba los perros

Bonjour,

Hérétiques, je ne l’ai pas encore lu… mais tous les autres …oui!

“L’homme qui aimait les chiens” ne parle pas ou peu de Cuba mais de la vie de Ramon Mercader, l’homme qui assassina Trotsky.

Le Cuba de Padura, on le retrouve dans sa tétralogie “les quatre saisons” (dont deux des ouvrages ont reçu le prix Hammet), avec Mario Conde, le héros policier récurrent et ses amis, le Flaco devenu obèse et handicapé, sa mère Joséphina et ses recettes (clin d’oeil à Montalban?), Tamara…

Le Cuba des désillusions et de la “période especial” (que nous sommes peut-être quelques uns ici à avoir connue?).

Conde, on le retrouve dans “Mort d’un Chinois…” (pas le meilleur), et ensuite -il n’est plus dans la police- dans “Adios Hemingway” (pas extra non plus à mon avis).

D’ailleurs, contrairement à ce qui est dit plus haut, Padura n’a jamais écrit des “polars” mais des romans “noirs”…
Ne pas confondre svp.

Code réapparait dans “les brumes du passé”, deux voix comme les aiment Padura, le Cuba des années 50 et de la musique et celui des livres des années 2000…
Vraiment magnifique.

Il y a aussi “Le palmier et l’Etoile”, exigeant, la vie de Heredia (l’autre), en trois voix, compliquée de l’histoire de la maçonnerie Cubaine.

On peut aussi lire Guttierez, Chavarria ou même Valdes…

Mais, à mon humble avis, ce n’est absolument pas du niveau e Padura.

Bonnes lectures et bons voyages puisque , tout ausi bien, on peut voyager par la fenêtre…

zapata33.

Effectivement lire Padura en suivant Conde c’est ressentir La Havane, le lire avant d’aller à Cuba pour la premiére fois c’est se donner envie de se promener ailleurs que sur les lieux touristiques , déambuler dans les rues de la vieille Havane.

Pour ma part, connaissant Cuba, ayant des amis cubains ,vivant dan sla vieille Hvane j’ai une sympathie sur Gutierez qui met clairement en lumiére ce petit peuple vivant d’expedient dans les quartiers populaires

Par contre, je ne pense pas que Valdés à un grand intéret , cette personne issue de la Nomenclatura , immigrée suite à des problémes rencontrés nullement politique. Elle ressasse ces ressentiments , coupée du pays depuis plus de 15 ans ,elle n’a ne voit pas la transformation de ce pays

Bonjour,

Le regard de Leonardo Padura sur Cuba:

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour,

Conférence de presse Leonardo Padura aux îles Canaries (Juillet 2022):

"No escapo de la censura, sino que la busco" (14ymedio)

Padura aseguró que la situación de Cuba es “económicamente muy tensa y socialmente muy complicada”, porque a los efectos de la pandemia en activos económicos como el turismo, se suma una serie de deficiencias económicas “arrastradas durante años”.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour,

“Personas decentes” Leonardo Padura

Una novela policial que apunta a la corrupción y la represión en su país.
“Mientras entre ellos se repartían lo bueno, a nosotros nos pedían más sacrificios”: el cubano Leonardo Padura vuelve, cada vez más crítico.

>>> Article infobae.com <<<

Hasta pronto
Chavitomiamor

Leonardo Padura: El futuro de Cuba pasa por la conciliación entre los cubanos

Interview CNN en Espagnol 24 octobre 2022

Ses livres dans toutes les librairies du Monde…sauf à Cuba !

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Padura reçoit des questions sur la situation complexe de l’île. Il a récemment décrit la vague actuelle de migration cubaine comme “une hémorragie qui ne s’arrête pas, parce que les gens ne croient plus que les choses peuvent s’améliorer dans un sens social, dans un sens général, et ils recherchent des solutions individuelles à leurs besoins”.

« Espérons que les choses s’améliorent à Cuba, car l’option de l’exil n’est pas celle qui peut guider le pays. C’est une solution personnelle. Mais beaucoup de choses doivent changer. Beaucoup de choses devraient être inversées, à commencer par l’économie, et cela, d’une certaine manière, aura également une influence sur la politique et la société », a déclaré le Prix Princesse des Asturies de littérature 2015.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Il y a Izzo à Marseille, Scerbanenco à Milan, Montalbán à Barcelone… Et Padura à la Havane.

Tous ont écrit et décrit la vie dans leur ville à travers des enquêtes policières dans lesquelles les dessous troubles de la société sont explorés.

Tous ces auteurs adorent décrire les petits plats de leurs terroirs… Leurs héros sont toujours saisis par le doute et l’alcool quand il se promènent sur la frontière mouvante entre le bien et le mal.

Il y a une série Netflix regardable intitulée “Cuatro estaciones en la Habana” avec Perugorria dans le rôle du détective Mario Conde, tirée de 4 romans de Padura et tournée à la Havane.

Je viens d’attaquer “Personas decentes”, le tout dernier. Comme d’habitude on y retrouve une critique assez aiguisée de cette “Revolución” enlisée. Le thème de l’exil y est assez présent.

Même s’il se refuse à quitter Cuba, Padura est inconnu pour les médias cubains.

Son éditeur est catalan, ses interviews sont toujours le fait de médias étrangers… Et pourtant beaucoup le considèrent comme le plus grand auteur cubain contemporain.

N’attendez pas d’être à Cuba pour chercher ses livres, on ne les trouve pas dans les circuits officiels. C’est très certainement une bonne préparation avant d’aborder Cuba, enfin, la Havane.

Oui super auteur ce Padura.
Vous m’avez donné envie de découvrir Gutierrez. Cha aria, aucune idée Dès demain, je vais faire un tour à la librairie
Merci pour le conseil

Bonjour,

On peut rajouter à cette liste bien sympa Donna Leon pour Venise
Pour revenir à Padura, j’ai été un peu déçu par la série Netflix, même si elle reste “regardable”.
Je préfère de loin les versions écrites.
Un bon film à voir: “Retour à Ithaque” de Laurent Cantet dont Padura est co-scénariste (en vod).
Il y a également un auteur cubain plus confidentiel (on trouve trois de ses ouvrages en traduction française) qui écrit sur Santa Clara: Lorenzo Lunar.
Bonnes lectures!
zapata.

Quand je suis tombé sur mon premier livre de Gutiérrez, j’ai lu ensuite toute son oeuvre disponible alors en une semaine…

Grâce aux indices qu’il distille dans ses différents romans, j’ai tenté ma chance et j’ai sonné à une porte dont je pensais que c’était la sienne.

Et je me suis retrouvé à prendre l’apéro sur sa terrasse avec vue imprenable… Gutiérrez est un mec super gentil, brillant et désabusé, pas très ressemblant à cette image qu’il s’est fabriquée.

C’était il y a bien 10 ans… Sa veine comédie humaine de la Havane s’est tarie, il a quitté centro Habana pour Guanabo.

Sa production artistique donne maintenant dans le concis, quelques poèmes et des oeuvres graphiques qui valent surtout par les phrases dont il émaille des tableaux abstraits.

Dans ses romans il fait jaillir une vie brute, des désirs et des perversions sans filtre. On y voit évoluer une humanité qui préfère un plaisir immédiat au bonheur officiel fictif.

Il ne traite pas du système politique cubain à la manière d’un Padura, dissection et analyse, ou d’une zoé Valdés, rejet et allergie… Les personnages de Gutiérrez évoluent dans un monde où le récit officiel ne fait pas l’objet de critiques ou de commentaires… Il n’est même pas nié, il est tout simplement absent.

Voilà qui me donne encore plus envie de découvrir Gutierrez.
Vos références à Izzo, Montalban et Scerbanenco avaient déjà attiré mon attention.
J’envisage aussi de regarder la série, j’adore la langue espagnole. Mes parents décédés depuis plusieurs années étaient réfugiés politiques espagnols ( je suis la plus jeune de la fratrie). J’ai toujours été très fière de leur engagement ( oups dépression, digression…)

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Saint-Domingue, 25 juillet (EFE).- A Cuba “nous avons touché le fond”, “nous vivons l’une des crises les plus profondes” et, plus que la nourriture ou la lumière, “aujourd’hui ce qui manque le plus, c’est l’espoir”, a affirmé dans une interview à EFE l’écrivain Leonardo Padura, chroniqueur de la réalité sociale cubaine à travers son œuvre.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Leonardo Padura : « À Cuba, quand on n’a plus d’illusion, il reste le cynisme »

Son nouveau roman, Personas decentes (publié en France sous le titre Ouragans tropicaux, aux éditions Métaillés) sortira en septembre.

https://www.ouest-france.fr/culture/livres/entretien-leonardo-padura-a-cuba-quand-on-na-plus-dillusion-il-reste-le-cynisme-2d91f8da-f49d-11ed-9208-e33b7057b8d1

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

«Ouragans tropicaux» de Leonardo Padura, enquête policière au printemps où Obama vint à Cuba

Hasta pronto
Chavitomiamor

Tous les romans de Padura sont un plaisir à lire . Il decrit trés bien la Société Cubaine.

Bonjour !
Merci de cette information intérressante !
Vous l’avez lu ?
Vous en pensez quoi ?
Merci .

Celui la pas encore, je le prendrai pour mon prochain voyage en Avion

Bonjour :slightly_smiling_face:,

« Ouragans tropicaux » : pleins feux sur Cuba

Ce polar dense, avec crimes sordides et personnages inquiétants, se double d’un roman historique et sociologique jubilatoire sur Cuba. Des immeubles décatis aux palaces, il nous promène dans un pays malade de la corruption, où excès et débrouille sont la norme. Récit polyphonique, irrigué par les sentiments, les émotions et les couleurs, c’est aussi une réflexion sur ce que signifie être honnête pour un policier et sur les espoirs soulevés par des changements vécus tels des ouragans.

Leonardo Padura, Ouragans tropicaux, Métailié, 2023, 496 p., 23,50 €.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bizarre cette traduction du titre, en version originale nous avons “Personas decentes”. Ça correspond bien mieux au contenu, mais il n’y a pas le côté exotique avec de vrais morceaux de tropiques à l’intérieur.

Comme d’habitude, Padura fait le funambule, une double intrigue, deux époques en un seul livre, et surtout il expose les turpitudes que la “Revolución” essaie de dissimuler derrière sa façade de mots creux. Le tout sans compromettre son statut d’écrivain qui s’obstine à résider dans son pays malgré un refus constant des autorités à éditer ses livres et à lui faire un peu de place dans les médias.

On ne perd jamais son temps à lire Padura.

On pourrait ajouter en sous titre à la plupart de ses bouquins “La Havane sans filtre”

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

Padura : à Cuba, l’option restante est de partir et 10 % de la population a déjà quitté le pays

La détérioration de la réalité cubaine, à l’heure actuelle, “est plus grave que jamais”, affirme l’écrivain.

L’écrivain cubain Leonardo Padura, Prix Prince des Asturies de Littérature, considère que Cuba traverse actuellement la pire crise de son histoire, au point qu’un million de personnes, 10% de la population, ont quitté le pays au cours des trois dernières années.

« L’option laissée aux gens est de partir. Et ce n’est pas celui qui veut partir, mais celui qui peut, car une sortie via le Nicaragua et les coyotes coûte environ 10 000 dollars. Et plus d’un million de personnes sont parties, vous pouvez donc imaginer le niveau de désespoir et de désespoir que vivent de nombreuses personnes », a déclaré Padura dans une interview accordée à EFE.

L’auteur a déclaré que, tout comme le détective Mario Conde, son alter ego et protagoniste de plusieurs de ses romans, il est devenu plus pessimiste quant à la réalité cubaine au cours des presque 35 années qui se sont écoulées depuis qu’il a écrit son premier roman policier.

« Nous avons tous les deux vieilli, Condé et moi. Et nous avons assisté à un processus de détérioration de la réalité cubaine, qui en ce moment est plus grave que jamais, plus grave même que dans cette période particulière où tout manquait (avec la disparition de l’Union soviétique et l’aide envoyée au Island)», a-t-il déclaré.

« Et cela parle d’une détérioration, d’une perte de confiance, d’un manque d’espoir. Et je crois qu’une société sans espoir a du mal à vous offrir ce dont vous avez besoin en tant qu’individu. Et c’est ce qui se passe à Cuba et je l’ai appris ainsi que Condé », a-t-il déclaré.

Hasta pronto
Chavitomiamor

Bonjour :slightly_smiling_face:,

“Allez à La Havane”, Leonardo Padura, une ville en larmes

Témoin et chroniqueur de la lente et imparable défiguration de sa population natale, Leonardo Padura récupère les personnages, les lieux et les environnements qui ont peuplé ses romans.

Leonardo Padura avoue que c’est le livre qu’il a toujours voulu écrire : une chanson d’amour profond et conflictuel, rempli de douleur, aliéné, envers sa ville natale, où il a vécu la majeure partie de ses près de 70 ans et dont il a assisté impuissant à la dégradation. Padura, né en 1955 dans le quartier périphérique de Mantilla, où il continue de vivre de son plein gré (ces rues sont sa place dans le monde), a été témoin et chroniqueur de la lente et imparable défiguration de sa ville. sous la promesse du paradis communiste depuis 1959.

NB: Son livre, Ir a La Habana (Tusquets Editores) est paru début octobre 2024 en espagnol. En France, il sortira en 2025 aux éditions Métailié, maison qui a publié l’ensemble de son œuvre.

Hasta pronto
Chavitomiamor

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