Bonsoir, je pars dans 10 jours au Brésil et j’aimerais savoir dans quels endroits me conseillez-vous de changer mes euros en réal ?
Est-ce plus intéressant que je retire directement à un distributeur ou que j’échange mes euros à un bureau de change?
Merci d’avance.
Je vis au Brésil, mon conseil serait : vous prenez avec vous 100 ou 200 reais “au cas où”, taxi à la sortie de l’aéroport, petites dépenses à l’arrivée et vous changez dans un distributeur dès que vous pouvez, au Banco do Brasil, ça vous coutera environ 3,5% si vous demandez le maxi c à dire 1000 reais et le cours est celui du marché, sans commissions. Il y a beaucoup de distributeurs et ils marchent très bien, mais pas tous n’acceptent les cartes internationales, regardez les auto-collants qu’ils présentent en façade.
2 observations : 1) il faut voir si ça correspond à votre budget, en principe au BB c’est 1000 reais/semaine,
2) Prenez bien sûr toutes les précautions d’usage (voir conseils du consulat), distributeurs à l’intérieur des banques, en plein jour, éviter de montrer quoi que ce soit, ne mettez pas l’argent dans votre poche et déposez-le rapidement dans un endroit sûr.
Sinon pour vous autres achats vous pourrez utiliser votre carte française (vérifiez avec votre banque au cas où), sauf restrictions dans certains commerces. Si vous restez plus d’un mois, la carte peut ne plus être valable chez les commerçants (ça m’est arrivé).
Voilà mon expérience, inutile donc de vous charger en France avant de partir.
Cordialement
Claude
PS au Brésil c’est inutile, mais si vous passez en Argentine, on conseille d’y aller avec des dollars qui ont un cours parallèle très élevé.
les retraits dans les DAB, de préférence dans les établissements bancaires pour des questions de sécurité, c’est le mieux. Je vais en général à HSBC, sans faire une fixette.
Comme partout, risque limité de piratage donc: vérifiez si un dispositif n’a pas été ajouté sur la fente, qui “lit” la carte au passage (plus facile d’en poser un dans la rue que dans une banque) et quand vous tapez votre code, masquez la frappe avec un journal au dessus (micro caméras)
J’ai toutefois trouvé un bureau de change à commission très faible, dans l’aéroport de Lisbonne (si vous passez par cette ville)
bonjour,je reviens du bresil et y repart sans aucun problème le mieux c’est de passer par votre banque en france pas de mauvaise surprise quand au cour du réal et pas plus de commissions qu’ailleurs
Il y a au moins 15% de perte si on change en France plutôt qu’au Brésil! Et bis repetita, le plus rentable est d’utiliser sa carte dans les DAB
bonjour,
c est meilleur de changer sur paris.
quand je pars en voyage:je change mes euros contre des reais.
je gagne plus et je ne change pas au pays.
ni a l aeroport , ni en banque.
il y a des multi change.
bon voyage!
… Mais je peux confirmer que, à mon avis, vous avez intérêt à changer sur place dans les DAB, pour moi ça ne fait pas de doute, juste cinq ans d’expérience de ce type d’opération avec des aller-retour en France, au Banco do Brasil ça me coute en moy. 3,5% pour en général 1000 $R à chaque fois. Attention il s’agit bien d’un cours du marché (voir sites spécialisés sur le net) et pas de celui “achat” affiché dans les bureaux de change à l’étranger, lequel vous noie parfois la commission.
est effectivement la meilleure solution, mais il y a des obstinés qui persistent…
Quant au change des réais plus avantageux à Paris qu’au Brésil, là j’étais plié de rire. Mais bon, chacun a le droit de s’exprimer
Mon séjour touche à sa fin et je pense que la meilleure façon d’obtenir des reals est de retirer de l’argent avec sa carte bleue une fois sur place. Pour 1000 reals retirés, ma banque m’a retenue environ 8€ de frais. J’ai en plus effectué quelques paiements par carte bleue directement en magasin, comptez environ 1€ de frais pour 30€.
Je sois aller en Argentine et au Brésil dans 3 semaines, et il semble que le Brésil n’ait pas de marché parallèle de devises, contrairement à l’Argentine, où il semble en exister 3, un officiel et deux parallèles.
Quelqu’un sait-il pour quelles raisons le marché est si différent dans ses deux pays ?
comme l’Argentine s’est déclarée en défaut de paiement de manière unilatérale et n’a pas négocié le remboursement de ses dettes, le peso ne vaut pas un clou faute d’une confiance minimale.
L’Argentine, à tort ou à raison (il y a débat sur ce point mais ce n’est pas l’endroit ici, forum de voyage) s’est mises au ban des nations sur le plan économico-financier et de ce fait sa monnaie n’a aucune valeur hors de ses frontières.
Le Réal est une monnaie cotée, qui fluctue comme chacune, le Brésil paye ses dettes (d’ailleurs faibles sur le, plan internationale) et les taux directeurs sont soutenus.
Sur la différence énorme entre les deux pays (un populiste, un autre plus responsable), pas la peine d’en dire plus.
Cependant il y a curieusement ici à Florianopolis des vendeurs “à la criée” qui proposent dollars & reais, en centre ville, à côté de ceux qui vendent CD/DVD piratés en plein jour, ils ne détalent que si la PM menace d’intervenir.
Peut-être parce que les principaux touristes ici sont argentins, uruguayens et américains ?
En tout cas je m’y risquerais pas, ça sent l’arnaque ou l’argent à laver, danger…
A Curitiba ou Porto Alegre jamais entendu parler ni vu.
Cordialement
Claude
ville hors la loi s’il en est, on ne trouve pas ça!
Ca existait il y a vingt ans et j’ai décerné l’oscar de la connerie à un touriste qui a voulu changer… Il a donné son argent à un gars qui lui a dit: “je reviens tout de suite”…^^
Vous devinez la conclusion!
En fait, hormis l’Argentine qui est un cas spécial ( voir explications de Benj), on trouve un marché parallèle des devises dans les pays connaissant une hyper-inflation. Pourquoi? parce que c’est le moyen de conserver la valeur de son épargne. Ainsi, jusqu’à l’élection du président Fernando Color au Brésil en 1990 et l’instauration du Réal à la place du Cruzeiro Novo, le pays connaissait des taux d’inflation allant jusqu’à 20% par mois. Quand un Brésilien recevait son salaire il avait deux possibilités pour conserver son pouvoir d’achat: soit tout dépenser le jour même, soit changer son argent en dollars auprès des étrangers puisque la valeur de celui-ci s’appréciait d’autant par rapport à la monnaie nationale que les prix augmentaient.
C’est quand la monnaie est une monnaie de singe.
Oui effectivement en période d’hyper inflation que j’ai connue au Brésil (jusqu’à 2.500% par an en cruzeiros, mais prix en francs ou en dollars étonnamment stables à l’époque: dès que les prix grimpaient de x%, le cruzeiro était dévalué de x%). Pour mettre de l’argent de côté il fallait le convertir en monnaie stable. De nos jours la hausse des prix est évidemment moindre mais comme elle est très imparfaitement compensée par une dévaluation concomitante, nous, européens, perdons du pouvoir d’achat tous les ans au Brésil depuis dix ans environ (il y a en gros une échelle mobile des salaires brésiliens qui prennent de 4 à 8% par an de hausse quand nous sommes heureux, en France, d’en prendre 2%)
Quand la monnaie n’est pas convertible, c’est à dire que le gouvernement du pays interdit son libre échange. Cas du Dirham marocain ou du yuan chinois que les locaux ne peuvent échanger officiellement contre des dollars ou des euros (par exemple) qu’en payant une lourde taxe… De ce fait ils sont tentés de changer directement, encore que comme c’est considéré comme un crime économique en Chine et que les autorités ne rigolent pas du tout avec ça.
Concentré de ces trois cas: la monnaie cubaine…
Quand la monnaie est convertible, mais qu’il y a un contrôle des changes (pas plus de XX par personne et par an… On a connu ça en France)
A certains moments, objectifs ou subjectifs, quand la population a peur d’une chute vertigineuse de la valeur de ses économies par une menace de dévaluation substantielle (des fois sans raison aucune): là elle cherche l’étranger pour lui soutirer ses euros ou dollars.
Il faut savoir que les pays latino-américains, même quand ils ont tenté de se mettre aux standards de la finance internationale, ont subi des crises terribles. Deux faillites pour l’Argentine (la seconde fois, le pays a décidé de ne pas honorer ne serait ce qu’une partie de ses engagements et de ce fait il est coupé de sources de financements) et peu de temps après la création, en 1994, du Réal par FHC, “grand économiste qui inspirait la confiance” sa valeur est passée en une semaine en gros de un pour un dollar à 3,5 pour un dollar…
Merci pour ces explications intéressantes.
En conclusion, je peux utiliser ma CB au Brésil sans que ça me coûte plus cher, mais si je conserve des euros pour changer en Argentine, je peux les changer dans une cueva et soulager un peu mon budget (d’autant que je serai chez 3 amis argentins, ils pourront m’assister).
Sauf si la fameuse obligation faite aux touristes de payer leurs dépenses en CB (qui a enflammé le forum Argentine récemment) est effectivement mise en application stricte, ce sui semble difficile, non ?
la mesure sera inapplicable.
Comme le commerçant subit une ponction sur les paiements par carte, il préfèreront toujours du cash.
Fais un peu attention avec ta carte au Brésil, parce que certaines banques prennent des frais fixes par opération. Si tu payes quatre nuits d’hôtel, ça compte de façon marginale, si tu règles trois consommations de bar, ça peut majorer de 50%
D’autre part, dans les hôtels comme dans plusieurs magasins demande le pris et ajoute… e se pagar com dinheiro? (et si je paye en espèces?) Il est très possible qu’on te propose 10% de remise donc ça vaut la peine de retirer de l’argent au DAB pour payer en cash, assez souvent.
Cela dit tu es au Brésil, pas dans un souk marocain: si on te dit 10% ce n’est pas 15 que tu obtiendrais en demandant 20%… Là tu cours le risque d ete faire jeter…
Les commerçants peu habituer à traiter avec les étrangers, au moment des transactions par carte, demandent “credito ou debito” (les Brésiliens peuvent tout payer en plusieurs fois) La plupart de nos cartes ne marchant pas comme ça, il faut répondre “debito” sinon ça ne passe pas
Oui, c’est bien comme ça que je fais dans les pays où le change est fixe ou quasi : espèces pour les petites dépenses, et selon négociation pour le reste, avec recours au distributeur de billets si le liquide présente un avantage décisif.
Voilà le genre d’info bien concrète qu’on aime trouver sur les forums, merci.
pour les fautes d’orthographe monstrueuses que j’ai laissé passer dans mes messages.
Migraine tenace, mais ce n’est pas une excuse^^
En réalités “debito” correspond à un débit instantané sur le compte ( je l’ai vérifié avec ma copine brésilienne qui a un compte à la BRADESCO). J’ai deux cartes Visa, une à débit différé et une à débit immédiat et j’ai pu constaté qu’au moment de payer elles ne passaient qu’en “credito”. Sinon, la règle, pour optimiser son budget,redisons-le, est de faire des retraits DAB de 1000 réals pour régler ses dépenses courantes, et de payer en CB tous les achats d’un montant supérieur à 100 Réals (33 euros) compte tenu du taux de change actuel.
Par ailleurs, comme le dit Benj, si vous êtes amené à négocier un prix (Pousada, souvenirs, fringues, taxi), restez dans la limite de 10%, au-delà c’est insultant et vous n’obtiendrez rien.
Faites attention, parce que cette monnaie est pas mal contrefaite, donc si vous ne connaissez pas bien l’aspect, le dessin et la texture des billets, méfiez-vous des bonnes affaires. En cas de lézard, non seulement vos fausses coupures seront confisquées sur place mais vous aurez affaire à la police brésilienne un peu… rustique, on va dire, et il faudra vous expliquer avec elle. Ça sera un excellent moment d’anthropologie sociale, pas sûr que ce soit un bon souvenir de vacances…
Relisez plus haut, tout est dit sur les “meilleurs plans” pour avoir des réais:
Cambio dans l’aéroport de Lisbonne si on passe par là
DAB au Brésil
Paiements de gros achats par cartes
Dire qu’on trouve un taux de change intéressant à Paris est …intéressant, mais il serait encore plus intéressant de préciser quel est ce taux!Pour info le Réal varie en gros entre 3.22 et 3.28 sur les deux derniers mois sur le marché interbancaire. A ce prix je sais pouvoir changer à l’aéroport de Fortaleza entre 3.05 et 3.10.
3 centimes au dessus du cours pivot à l’aéroport de Lisbonne, et j’ai revendu ce qui me restait, à mon retour (par ce même aéroport)… 1 centime plus cher que ce cours pivot! (apparemment le cambio vendait donc des euros à perte… ça arrive quand un établissement pense qu’une monnaie, en l’occurrence le Réal, grimperait rapidement)
Je ne pense pas qu’en retirant 1.000 R$ à un DAB, on soit perdant par rapport à ce change à Fortaleza.