C’est un « rocher » qui jailli de l’eau pour s’élever haut vers le ciel de Rio. Dominant l’entrée de la baie de Guanabara, le mont du Pain de Sucre est un incontournable de la cité carioca, au même titre que le célèbre Christ du Corcovado auquel il fait face. Un authentique et naturel symbole de la ville. Majestueux, le pic de granit culmine à 396 mètres et sa visite offre une vue panoramique sur la métropole brésilienne.
Depuis le mont Corcovado, vue sur Botafogo et la baie de Guanabara avec son célèbre Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais), un pic de granit de 396 mètres d’altitude
Plus vieux téléphérique du Brésil :
Pour atteindre son sommet, la solution la plus simple est d’emprunter deux téléphériques. Moyennant 80 reales (environ 23 euros), le premier téléphérique amène le visiteur au Morro da Urca, à 220 mètres d’altitude. Lors de ce premier arrêt, la vue sur Rio vaut déjà le coup d’oeil. C’est aussi l’endroit où se posent les hélicoptères pour un tour de la baie en quinze minutes. Le second téléphérique transporte le visiteur jusque sur les hauteurs du légendaire Pain de Sucre, où toute la baie de Guanabara se dévoile, ainsi que l’aéroport Santos Dumont, ou encore les plages de Copacabana, Botafogo ou Flamengo. En haut, le visiteur sera en compagnie de charmants petits singes typiques de la jungle de Rio, appelés macaco-estrela. Peu timide, ils n’hésiteront pas à s’approcher des touristes à la recherche d’un peu de nourriture.
Le téléphérique ne date pas d’hier. En 1907, l’ingénieur brésilien Augusto Ferreira Ramosa avait comme projet de relier les collines par câble aérien. Commencé en 1910, le téléphérique est achevé en 1912, devenant ainsi le premier du pays et le troisième au monde.
Pau-nh-acuqua :
L’origine du nom de ce célèbre mont n’est pas totalement élucidée. Pour certains historiens, le nom « Pain de Sucre » (Pão de Açúcar en portugais) viendrait de sa forme particulière, semblable aux blocs de sucre transportés par bateau à l’époque du commerce de la canne à sucre au 16e siècle. D’autres estiment que son appellation est dérivée de la langue tupi (celle des indigènes originaires de cette région) et notamment du mot Pau-nh-acuqua, qui signifie « grande colline ».
Retrouvez le reportage dans son intégralité en vous rendant sur mon blog de voyage : PAIN DE SUCRE, LE PIC DE GUANABARA
POUR ALLER PLUS LOIN… Rendez-vous sur mon blog de voyage : « Pachacútec, la route des Andes »
BOGOTÁ, COLOMBIE. L’aventure commence ici. A 8 630 kilomètres de Paris. Comme une envie d’ailleurs, d’explorer d’autres horizons, de faire route vers l’inconnu.
L’ambition de PACHACÚTEC, LA ROUTE DES ANDES est simple : vous emmener avec moi dans ce périple. Ensemble, nous partirons à la découverte d’un continent et de ses trésors. Nous irons à la rencontre de ses habitants et de leurs cultures : des Caraïbes colombiennes à Rio de Janeiro, en passant par l’ancienne cité inca du Machu Picchu ou encore la Terre de Feu. Ensemble, nous allons explorer les richesses de l’Amérique latine et pourquoi pas en percer quelques secrets. Dans mon aventure, je serai muni d’une caméra pour immortaliser ces découvertes et vous les faire partager. Allez, suivez-moi ! C’est ici le début du chemin.
Lien vers le site internet : PACHACÚTEC, LA ROUTE DES ANDES