Bonjour,
Après la description sur la qualité spécifique de l’accueil à Tinos, et des détails de la vie de tous les jours, je vais tenter de vous décrire les raisons pour lesquelles les messages de compte rendu de nombreux membres sont si positifs :
Parfois je prends l’exemple suivant : Ext ce que les touristes qui vont voir le site magnifique de Gavarnie ( Pyrénées ) sont rebutés par l’activité de la ville de Lourdes ?
En effet, l’ île de Tinos possède un monastère très fréquenté par la communauté orthodoxe. Il est sur le haut du port, au bout d’une grande avenue. Et les guides, pat facilité, annoncent celui ci. De plus, comme à Fatima au Portugal et bien d’autres lieux religieux, des croyants rampent sur le sol.
Cet écran a masqué depuis des années l’intérieur de l’île, comme l’article des guides le masque aussi.
Ceci a plusieurs conséquences, et j’ ai tellement entendu la réflexion que je vous révèle de la part de visiteurs que je vous en fais part, les gens disent : Nous pensions arriver sur une île avec foule comme à Lourdes que nous sommes surpris par le contraste par rapport à ce qui nous était annoncé ! Et de suite leur opînion suit par cette phrase : Les villages en intérieur de l’île sont magnifiques !
Et ensuite ils enchaînent leur nom et ce qu’ ils y ont vu.
Et bien je vais tenter de vous faire la liste de ce qu’ ils y ont vu, ceci servira à ceux qui vont y séjourner, en appui à ce qu’ ils lisent sur les guides, mais il y aura aussi des détails vécus qui n’y sont pas spécialement inscrits et qui peuvent attirer l’intérêt de certains. Mais cette liste permettra aussi à ceux qui souhaitent savoir à l’avance ce qu’ ils vont trouver, d’ en avoir une idée.
Je vais procéder comme ceci : je vais faire comme si un touriste débarque du ferry , séjourne et visite sans stopper, puis repart. Ce que je vous décrirai en fin de récit est du réel, du vécu, mais je sais aussi que ceux qui liront vont se reconnaître…car je l’ai vu, ils sont nombreux …!
Bon, je suis sur le ferry qui manoeuvre pour venir accoster, ils ont ouvert le “pont-levis” arrière afin d’ aérer la cale car des “pressés” se sont précipités pour mettre en route leur moteur et enfument les piétons qui attendent devant la porte!
Sur le quai, des agents de la police maritime s’ essoufflent dans leur sifflet, car il est dangereux de se positionner devant les amarres qui risquent de se rompre et de blesser mortellement une personne.
Une fois les amarres tendues, c’est la ruée… et sur la droite une sortie bordée de gens avec des pancartes de location de studios, des taxis, et des voitures de la famille qui attend …
Les loueurs ont des astuces qui leur permettent de repérer les touristes qui vont chercher une location :
D’abord ils ont le guide du Routard à la main… ce qui leur permet s’ils ont une pancarte avec un nom de voir de suite s’il est sur le guide et les opinions écrites…
Ensuite très souvent ils sont d’une pâleur qui indique que c’est le début des vacances.
Puis par rapport aux grecs qui connaissent et marchent vite, ils sont plus lents, de la vitesse de la découverte… ils regardent de tout côté…
Et encore ils parcourent les pancartes afin de faire leur choix…
Mais aussi le type de bagages, car les grecs sont plutôt " sacs à main" et les touristes "valises et sacs à dos.
Voici pour le rite de la location.
Par téléphone j’ ai donc réservé une voiture chez Marianna VIDALIS, elle a son propre garage d’entretien, et ses voitures sont impeccables. Ceci pourrait paraître un passage de pub, mais voici l’autre raison essentielle :
Elle a déposé à la descente du ferry la voiture, avec pendu au rétroviseur mon nom, et les clés sont sur la tableau de bord.
Je vois déjà votre première surprise : Mais elle sera volée ? Et bien non, il faut changer de culture… sur Tinos les vols de voitures sont exceptionnels, et quand je dis exceptionnels, c’est après en avoir eu la confirmation auprès des flics locaux. ‘ailleurs quand je leur ai demandé depuis quand avait eu lieu le dernier vol, ils se sont disputés entr’ eux pour enfin le dire qu’ ils n’étaient pas d’accord entre 1953 et 1954 ! Ils ont même précisé qu’ une autrichienne avait tenté de rappatrier une voiture de location dans son pays et qu’elle n’avait pas passé l’entrée du ferry !
Je quitte le port par la droite car à environ 1 km, ils ont constrit un “périférique”, une route de contornement du port qui permet d’ éviter la circulation d’ en ville et de monter de suite vers les villages.
Je connais bien les choses à voir dans le port, c’est assez simple :
Bon, remonter la rue des bondieuseries, et visiter le monastère avec ses nombreux objets en argent massif, des dons des gens… mais sur al gauche il y a un musée de peintures, de superbes meubles et objets très interessant. Il est aussi interessant d’ aller voir l’ exposition des dons, c’est sur la droite au premier étage.
Ensuite en haut de la grande avenue de la Panagia, à gauche, il y a le musée archéologique, lui aussi il est à voir.
Ce qui est aussi très agréable, c’est que comme à Mikonos et bien d’autres Cyclades, le port est constitué de nombreuses ruelles étroites pour éviter le vent en hiver, et la chaleur en été ( ombre ) , c’est un dédale à arpenter …
Trois curiosités : Sur le port, par la gauche de la ruine qui est soutenue avec de nombreuses poutres, une ancienne maison turque avec une cour intérieure, qui par le passé avait en son centre un jet d’ eau.
Autre cuiriosité, à partir du port, lorsque vous remontez la rue bordée sur la droite par une banque, et sur la gauche d’une pharmacie et une boutique d’accastillage, vous prenez la première à droite et le premier café sur la droite, entrez, traversez le et au fond, un ancien hammam où vous pourrez savourer un ouzo-mézzés , probablement les meilleurs mézzès de Tinos. En cet endroit, vous verrez ce qu’ est la vie locale traditionnelle, les papis qui refont le monde, et des fanatiques du foot qui ont les yeux rivés sur une chaine de télé qui diffuse en continu… que du foot ou du basket. Ils sont dans la première salle, et lorsqu’ unbut est manqué, vous les entendrez reprendre leur souffle après un moment de grande angoisse !
Bon, je remonte le périférique… il est bordé de trottoirs en… marbre… eh oui, du marbre c’est qu’il y en a partout…don 5 km de trottoirs en marbre…
Premier petit village en montant : Tripotamos. Il est sans voitures, ni motos … donc pour ceux qui veulent du calme, en voici la raison. Se garer sur le haut du village le long de la route. Et emprunter l’escalier. Et vous tombez de suite dans le beau…le très beau, car ce village a été choisi par de nombreux artistes grecs, ils y ont trouvé une raison, même plusieurs. Des fontaines par ci par là, des passages couverts sous des maisons, des enchevètrements de ruelles, des felurs partout, des bougainvilliers de plusieurs couleurs, des glycines, tout ceci ruisselle sur fond blanc, c’est superbe. Et quand vosu croisez des gens c’est le sourire assuré.
Un point important : sur Tinos pendant 240 ans, le monastère d’ursulines de Loutra a enseigné un français de très bonne qualité à des générations de jeunes. Aussi ne vous étonnez pas si au détour de votre visite, les grecs vous ayant entendu parler dans les ruelles, vous inetrpellent en vous souhaitant la bienvenue. Si vos notions de grecs sont faibles, et que vous entendez "KALOS ILSTATAI "c’est " Bienvenue à vous " ! Accompagant de nombreuses fois des amis, et ils se sont retrouvés face à cette phrase, ils furent surpris après la traduction. Et encore plus surpris lorsque c’était dit en français par une mamie de 80 ans ex élèves des ursulines et qui n’ avait rien oublié ! Ils s’ en suit très souvent une conversation qui nous le confirme lorsque nous l’entendons utiliser des subjonctifs sans recherche…!
Je quitte Tripotamos, et au carrefour, il y a ce que j’appelle une usine à gâteaux grecs. La firme KALARIS qui ravitaille la boutique du port et qui ne désemplit pas.
Si vous entrez et que vous faites du lèche vitrine, et que vous hésitez, une dame vient vous faire déguster. Comme le miel est sur plusieurs gâteaux, parfois lors de la dégustation, une goutte tombe au sol. Et en fin de journée, vos semelles de tatanes d’ été collent au sol, on peut entendre un swippp… de colle lorsque l’ on marche !
Je roule sur une route avec sur la gauche un panorama sur Syros, et les baies de Kionia. Sur la gauche le village de Ktikados avec une taverne réputée : Drossia , qui se traduit par fraicheur, donc en été chaud, vous savez de suite la température du lieu où manger…
Puis le village en centre bas de Chatzirados, avec là aussi une taverne réputée…
J’ arrive à un carrefou : sur la gauche Kardiani et Isternia, Pirgos et Panormos.
Cette route est complètement en balcon, donc un panorama extraordinaire vers Naxos, Paros, Syros, Délos et lorsque le degré d’humidité est très faible, on peu deviner Ios et très faible Santorin…!!!
Un arrêt en route à Kardiani : une astuce, ne pas descendre par la route principale, continuez votre chemin, il y a mieux ! Une fois arrivé bien plus loin sur la gauche un petit monument , et à côté une batisse avec l’inscription KREOPOLEION ( boucher ) , tournez à gauche et descendez jusqu’ au bout , il y a un petit parking à niveau par rapport au village qui est accroché à la montagne.
Kardiani est superbe… arpentez jusqu’ au bout du bout du village…bien au dela de la fontaine, vous pouvez en passant vous asseoir sur les bancs du jardinet sous les ciprès, et contempler le spectacle de la vue…
Bon, départ de Kardiani, arrivée à Isternia. Même route en balcon avec vue superbe, et une fois arrivé à Isternia, en sortie de village un chemin étroit sur la gauche, pernez le, c’est un raccourci connu que des locaus qui évite un croisement et plusieurs centaines de mètres.
puis descente vers O Ormos Isternias… route en lacets impressionnante… tout el long des carrières abandonnées de pierres, et tout en bas, un parking ombragé.
Sur la gauche bonne taverne, et sur la droite le Naftilos, une taverne de coquillages, kalamars frais farcis etc… de plus le soir des tables à 1 m du quai, et le patron qui joue de la guitare entonne des anciennes chansons qui sont reprises en choeur par les grecs présents. Le patron joue et chante plus souvent les jours de “grand vent”, et ce n’est pas le vent qui vient de la mer, je crois que nous nous sommes compris ! Et ces récitals durent des heures, et ensuite un grand travail de ramasage des bouteilles consommées… et ceci se termine très souvent par un bain “régénérateur” dans le port derrière les tables.
Départ de O Ormos Isternias et grimpette vers Pirgos. Nous passons un col avec de chaque côté des ruines de moulins. Dommage qu’ à l’époque où ces moulins étaient encore “restaurables” que la Grèce était pauvre, car ils n’ont donc pu consacrer de l’argent dans ces restaurations.
Puis descente vers Pirgos la magnifique. Deuxième village de Tinos. Dommage que son extême beauté ait entrainé de nombreuses nouvelles constructions, mais le charme demeure…et les gens ne s’ y trompent pas ! Beaucoup d’ artistes et écrivains grecs y ont élu dommicile. Le soir place du platane et été, c’set la Grèce authentique… le verre de retsiné, les papis avec la canne et la casquette de marin, le cliché dans toute sa plendeur. Les glagues et échanges la voix forte, les verres elvés en direction du copian qui passe… etc Et la galactovouriko de chez Alexandra… pas besoin de décrire, goutez une fois et vous verrez pourquoi j’en parle. J’ ai même vu des grecs en commander " à emporter " alors qu ec’est à manger sur place…En résumé, c’est une pâte feuilletée genre mille feuilles fourré à la crème et soupoudré de cannelle.
Bon, Pirgos est la cité des sculpteurs grecs. En se garant sur le parking d’ entrée du village on a de suite compris ! Un abri bus de 12 tonnes de marbre massif!
Vous avez bien lu… un abri bus !
Sur la droite un chemin qui entre dans le village car il est sans voitures ni motos. Donc calme assuré.
Sur votre droite en montant une boutique avec comme spécialité du patron : poèmes et objets en tole de bidons d’huile …
En hiver à partir de la tole récupérée des anciens bidons d’huile, il construit des moulins, des barques de pêche miniatures, des entonnoirs des boites aux lettres etc… et devant chaque objet un petit papier en grec avec un petit poème différent.
Dans cette boutique traditionnelle, vous pourrez aussi voir des séries de burins différents qui servent à la sculpture du marbre.
Au bout de ce chemin, sur la gauche un très gros antiquaire de Tinos, entrez dans la boutique, et vous verrez… si celui ci amenait tous ces objets à Paris , en 8 jours il fait fortune…
De la place du platane, en remontant l’escalier, il y a le cimétière, avec les tombes des sculpteurs, superbes, et regardez au sol les dalles sur la gauche, les dates … 1857 etc… et les symboles des métiers de ceux qui ont été enterrés.
En regagnant le parking de l’abri bus, derrière le monument aux morts, remontez et entrez dans l’ atelier de sculpture de Mikaélis SALTAMANIKAS. Incontournable.
Faites en le tour, et observez son travail, et au besoin demandez lui son press book, car l’essentiel des merveilles qu’ il a faites sont parties évidemment.
Il a environ 40 ans et a succédé à son père, et s’il vous parle de son travail, comme il le fait si souvent à ceuix qui admirent ce qu’ il fait, vous allez de suite comprendre qu’ il aime son métier, mieux …qu’ il adore ce qu’ il crée…!
Le résultat est là …!
Bon départ de Pirgos et en quelques minutes arrivée à Panormos. La route arrive perpendiculaire au port, et on le découvre qu’ au dernier virage… et là aussi le cliché des photos… quai avec tavernes le long… une baie magnifique et une île qui ferme la baie : Planitis.
Si l’ on veut se baigner tyranquille, la plage sur la gauche, et on peut même traverser cette plage, sur le sable dur, et au bout emprunter le chemin qui borde la montagne et part vers la droite. Au bout de 1 km de piste difficile, on stationne car en contre bas une plage avec en bordure une petite chapelle, Agia Thalassa ( la sainte mer ). On y descent facilement et longer le chemin qui monte à la chapelle et continuer environ 200 m, vous arrivez à une plage de sable fin et pente douce, abritée et pratiquement personne, que les connaisseurs…du lieu.
Sur votre gauche , allez voir les rochers, ils sont de plusieurs couleurs, pour ceux qui connqissent on a l’impression d’ être à Pétra en Jordanie !
Bon assez rêvé et flané, on quitte Pirgos et après le village de Platia, on prend sur la gauche en direction de Kalloni etc…
Attention, la route neuve est superbe, faites attention car le paysage est si sauvage et superbe que j’ y ai déja vu des voitures zigzaguer en regardant autour d’ eux ! De plus parfois des biquettes en liberté sur la route et qui partent dans tous les sens quand on arrive…cette route est assez longue et au printemps c’est fleuri partout !
Regardez les murets avec des rochers énormes dont nous nous demandons comment ils ont pu les faire bouger.
Après de nombreux virages, vous arrivez enfin en surplomb de la vallée qui va de Kalonni à Loutra.
Kalonni et Komi sont les centres agricoles de Tinos, car la vallée est verte, avec de l’eau de source , et des champs de citronniers d’ orangers et de légumes divers. Mais aussi des vignes… et le vin de Komi est très réputé, et je confirme, il est BON !
Particuarité de l’ église de Komi, elle est un peu penchée, bon la blague voudrait qu’ il y ait un rapport avec le vin local, mais en réalité pas de géologe à l’époque et le terrain devait être un peu moins stable qu’ ailleurs.
Juste après Aétofollia et Kalonni , puis Komi, un croisement avec un pont, et en face la route de Kolymbithira. Au bout une baie sur la gauche , ne pas s’ y baigner car des rouleaux dangeureux selon les avis locaux, mais sur la droite une plage abritée avec taverne en hauteur et taverne près des flots…cette petite baie est abritée de tous les vents …nord sud etc…
Entre Komi et ces baies, une forêt d’ arbustes divers des milliers de citronniers et orangers et de champs avec artichauds sauvages, choux, légumes … c’est le lieu de ravitaillement des tavernes de l’ île.
Retour sur nos pas, et au petit pont de Komi, nous tournons à gauche… nous avançons et à un prochen croisement = le village d’ Agapi ( se traduit par … amour ) … arrêt sur le parking du haut du village car pas de voitures ni motos…et attenton, ce village parle beaucoup français…vous passez devant une épicerie et lieu de rassemblkement des papis du village… et environ à 150 m sous un tunnel sous les maisons une taverne : la moins chère de Tinos… et la qualité y est !
Vous traversez la taverne et aboutissez sur un balcon avec superbe vue sur une vallée, sur le village de Slavo Choria, et sur 11 pigeonniers magnifiques eux aussi.
Glycines centenaires, bougainvilleirs, fleurs de partout, des photos en pagaille à envisager.
Et si vous croisez un âne, pas étonnant car Tinos est restée authentique et les ânes sont très courants.
On quitte Agapi et nous revenons sur nos pas jusque la route principale, nous tournons vers la gauche en direction de Loutra… traversée du village de Krokos, et en sortie après les 2 pigeonniers de droite, au croisement , prendre à gauche en remontée…le paysage devient suoperbe avec panorama sur la vallée verte.
Arrivée à Skalados, sur la droite une taverne bleue la taverne GOURNI, avec en interne une aire de jeu pour les enfants très appréciée des parents aussi … ;o)
Et en remontant sur la droite une épicerie café où vous trouverez un peu de tout.
La dame est aussi factrice et compte tenu des chemins et de la dissémination des maisons, le courrier est déposé sur une table et chacun vient le chercher.
Nous remontons un peu et sur la droite un parking de l’ancienne école. Arrêtez vous.
Sur la gauche de l’école un chemin remontez le et allez jusque l’église au bout , ouvrez la barrière et refermez à cause des animaux possibles, et allez sur le balcon de cette église, et regardez le paysage…je vois déjà votre mine ébahie…ceci n’est pas sur les guides… évidemment !
Retour et montée vers le col en haut de Skalados, et juste après le col pensez à vous arrêter avant de regarder. Les paysans du lieu racontent encore… une fois, deux jeunes femmes dans une voiture de location furent tellement étonnées du paysage qu’ elle en sont allées au fossé. Les paysans les ont aidés à sortir la voiture du fossé ( qui était peu profond ) et elles sont reparties…cet épisode qui a eu lieu il y a des années fait encore l’objet de rigolades…
La vue est à la fois superbe et surprenante…au milieu de ce fracas de millions de pierres énormes en fond de vallée, un village blanc sur fond gris = Volax .
Volax… 18 personnes en hiver… et une moyenne d’ âge d’ environ 70 ans…mais des gens sensationnels :
Adonis Philipousis qui fait gouter son raki maison, et Thérèza qui parle un français impeccable, quand ils hébergent des gens ils agissent comme s’ils hébergeaient leurs propres enfants.
Kostas et Alexandros qui continuent la tradition de vanniers, et Alexandros qui travaille au bout du village dans une ancienne étable et qui a une réserve de raki dans un vieux frigo en panne et qui fait gouter aux visiteurs…
Marco qui chantait à l’ église et qui a environ 80 ans, et qui profite du passage d’ un touriste pour lui offrir un raki, un chocolat, un koulouria ( biscuit à la canelle ) car l’ hiver est long et calme et il est si joyeux lorsque la saison des touristes revient.
Et Marco, malgré son âge chante encore superbement bien ! Le raki a dû entretenir ses cordes vocales semble t il !
N’ oubliez pas en contre bas la fontaine où ils font ramillir les joncs qui vont servir aux vanniers. Et compte tenu de l’âge des vanniers et de la non succession des jeunes, très bientôt ce sera fini de cette tradition.
Quand vous arrivez au village sur la gauche il y a une route avec au bout une agora. En été de nombreuses animations… et à côté une taverne ayant pour nom O ROKOS. Le meilleur rapport qualté / prix de Tinos. C’est très très bon. Le serveur est une amusette , mais il parle un peu français et explique le contenu des plats.
Une autre particularité qui n’est pas sur les guides :
Vous avez le parking d’ entrée du village sur la gauche, et sur votre droite une route qui descend vivement sur la droite vers le fonde de vallée, elle a été bétonnée rapidement… vous la prenez et continuez environ 300 m. Vous arruvez à une barrière métallique. Garez vous , ouvrez cette barrtière et refermez derrière vous ( moutons ) vous remontez et à droite une chapelle, en face une vieille maison restaurée, passez par la gauche de cette maison.
Sous cette immense rocher dont le poids a été évalué par des géologues à 140 tonnes, un abri pour moutons et berger.
Ce rocher est posé sur 3 ou 4 autres rochers et tient, jadis en l’ absence de la chapelle et de la maison, il servait d’ abri au berger et aux moutons qui au nombre d’ une cinquantaine y trouvaient refuge.
Nous quittons Volax à regrets, et au bout de la route sur la gauche le village d Koumaros, avec son café en service autonome… j’ en ai déjà parlé…
Pasage du col, et arrivée à un croisement avec en face à gauche une boulangerie, et sur la droite sous les arbres PENDOSTRATOTAVERNA : La taverne des 5 chemins…En été fraicheur garantie. La patronne s’ appelle … Emeraude…et le patron Mikaélis.
Grand problème lors de la visite de choix en cuisine : J’ ai observé depuis plusieurs dizaines d’années… les gens choisissent parmis les nombreuses entrées et oublient qu’ ensuite elle fait découvrir ses plats chauds… et alors c’est la tragédie grecque d’ éliminer des entrées pour pouvoir manger un plat chaud car ils sentent tellement bons et si appétissants…J’ ai bien repéré le calcul des gens… ils y reviennent !
Et quand vous demandez l’ addition, ils débarrasent la table ce qui surprend une grande majorité de nons habitués, et Sophia la fille de la maison vous parle de glicas…bon nombre de touristes pensent qu’ on vous pousse à la consommation et refusent. Grosse erreur car cette attention est offerte. Mia sil faut savoir que " Emeraude " a préparé ces fruits au sirop tout l’ hiver en vue de les offrir à ses clients en été et qu’ un fois que vous y aurez gouté, vous allez prendre la mesure de ce que vous avez raté…!
Si vous me permettez un petit conseil de choix :
Les raisins ( stafilia ) la bergamotte ( bergamotto ) , la pulpe de citron…j’ ai vu de nombreux touristes lécher leur assiette, un moment de honte est si vite passé !
Bon je stoppe ici pour aujourd’ hui. Et je me rends compte que je n’ ai parlé que de 10 villages environ, et il y en a 60 !
Donc pratiquement 20 % des curiosités de Tinos. La suite pour plus tard… promis.
Je vous décris le départ observé sur les ferries, comme je l’ ai pris pratiquement plus de 1.000 fois à ce jour, cette observation relate du réel et du fréquent.
Les gens montent sur le ferry pour réserver une place et très vite montent sur le pont avec leur caméra et appareil photo.
Ceci est fréquent sur beaucoup de Cyclades me direz vous , vous qui avez déjà vécu ceci, et je suis d’accord avec vous, car mes multiples ratissages des îles m’ a permis de le constater.
Mais bien des fois, au départ de cette île de Tinos j’ ai vu des scènes très émouvantes de gens qui ont les larmes aux yeux, et qui tentent de les contenir . Je respecte leur émotion et plus tard lorsque je les croise , j’ amorce la conversation au sujet de leur séjour. Et chaque fois j’ ai droit à un débit de “vécu” qui les a rendu admiratifs. C’est à peu de choses près toujours le même : les gens, les villages, les tavernes , l’ authenticité, le calme, les belles plages et les comparaison avec les autres îles qu’ ils viennent de visiter en faveur de Tinos pour ces raisons… et les sculptures de marbre au dessus de toutes les portes et fenêtres des maisons, les pigeonniers sculptés… je les laisse débiter leurs arguments car ils ont besoin de parler;
Et très souvent la conclusion est la même :
Nous avons vu Tinos en fin de parcours des Cyclades et nous n’avions pas prévu assez de jours! Et puis c’est le " on va y revenir " !
Pour ma part je connais l’ avis des loueurs locaux : ils savent que bon nombre de gens demandent à prolonger leur séjour, et ceci leur pose problème dans leur planning de locations, mais ceux qui connaissent les grecs savent qu’ à ce problème il y a toujours une solution, et après un coup de fil, ils vous la trouvent.
Le ferry s’ éloigne du port, les gens restent dehors avec un dernier regard vers la côte car le ferry longe l’ île et ils revoient Agios Romanos avec son petit port super mignon et sa plage longue et superbe avec des tamaris sous lesquels les gens bouquinnent, puis ce sera Kardiani bloc balc accroché à la montagne, puis Isternia en hauteur, et le phare du bout de l’île de Tinos.
Alors ils rentrent en intérieur du ferry et rangent leurs appareils photos ou caméra qui ont encore " chauffé " et leur regard pensif traduit bien des choses nostalgiques je crois…
Bon, il est temps de conclure… merci d’ avoir passé ces quelques instants ensemble…je pense que vous y étiez… un peu… ;o) et à très bientôt pour la suite…
Cordialement,
Christi@n