Je suis dans une région continentale proche de 2 bases d’ULM, 2 aérodrommes à moins de 20km, 5 grands aéoports à moins de 100km. Il y a une période un peu plus bruyante à cause des avions débarquant massivement les skieurs des pays de l’est en hiver… À vrai dire, si je n’avais pas expérimenté la situation de l’île de la Réunion, je ne l’aurais pas imaginé: là bas c’est carrément 10 fois plus ou même 100 fois plus, et plutôt choquant par ce que c’est dans un Parc National en des lieux qui étaient un paradis de la randonnée…
Il s’agit là d’évaluer les effets du sur-tourisme à travers l’invasion de bruit de moteurs d’origine aérienne, aspect rarement évoqué malgré un impact parfois global (contrairement aux bruit urbain, ça s’etend “partout” et chasse le calme des zones les plus retirées derniers refuges).
je récolte ici les “retours” à propos de destinations suceptibles de rencontrer ce problème (voir liste en bas du message) en référence d’une situation extrême installée à l’île de la Réunion où l’on a choisi de concentrer les survols dans le parc national.
Question à élucider: si on est un touriste ou un aspirant à habiter les lieux: peut-on on profiter d’un paysage serein et accéder à la tranquilité dans la nature? En touriste il suffit de CHOISIR en le sachant.
La réponse précédente est intéressante: elle se résume au rejet de ceux qui recherchent, ou ont besoin de cette tranquilité. Pour un touriste c’est simple à résoudre, il suffit d’aller ailleurs. C’est mieux d’être informé avant.
Pour un habitant, on lui demande pas son avis: c’est les dégâts collatéraux d’activités “économiques” et si il ne supporte pas le bruit il est donc un intolérant, ou un malade qui doit se soigner, ou aller ailleurs…
On se pose alors bien d’autres questions concernant l’économie au service des touristes visitant alors ces pays: dans quel état d’esprit va t’-on CONSOMMER ces paysages où d’autres vivent, où d’autres visites aussi.
Trop souvent la population est soumise aux dikta de l’économie et doit suivre la logique du sacrifice de l’environnement pour l’économie, tourisme inclu: Sur l’île de la Réunion cela a été anticipé: on a donc inscrit les lieux au Parc National et à l’Unesco pour éviter les effets négatifs de l’économie sur le bien inscrit: mais malgré cela, les nuisances ont empiré.
La solution est t-elle de chasser les touristes qui aiment le calme jusque dans des Parc Nationaux et de chasser ou interner les habitants qui ne supportent à moins de les bourrer de médocs?
Oui, car en pratique c’est belle est bien cette option qui est appliqué: on enferme ceux qui pêtent les plombs, généralement on ignore la part du bruit dans le pêtage de plomb.
Bien sur, le tourisme aérien n’est qu’un aspect, mais cette discussion est sur ce sujet, car c’est un phénonène “en explosion” lié au sur-tourisme qu’il est temps d’anticiper avant de connaître le sort de La Réunion.
Sur d’autres cibles zone de sur-tourisme: bruit du tourisme aérien précoccupant?
autour_du_mont_blanc? OUI (hélas), au point de s’en détourner pour des randonnées ailleurs (témoignez, confirmez si impact habitants?)
approche_de_l_everest? OUI, au point de se détourner de ce treck.
a_madere? NON (témoignez, confirmez si impact habitants)
aux_acores? NON (témoignez, confirmez si impact habitants?)
iles_d_hawai? (oui, et sur plusieurs îles de l’archipel. Rapelle parfois la Réunion. Et en Région habitée? témoignez, confirmez si impact habitants)
chutes d’iguazu: OUI, rapelle La Réunion, pourtant c’est bruyant (bruit ambiant des cascades)
Iles canaries? Un peu (il existe en effet des prestations héliportées de visite), Parc national respecté.(témoignez, confirmez si impact habitants?)
CILAOS île de la Réunion, à 1km des limites du Parc National où se produisent les survols: Ce lieu est le point de départ de cette “enquête” et sert de référence car des spectrogrammes ont été faits sur des milliers d’heures. Inquiétant: on en est à ce point là sans constater les signes d’une contestation locale.