Récit de voyage à Cuba

Forum Cuba

Bonjour!

Nous revenons tout jousted’un voyage de deux semaines à Cuba qui nous a vraiment enchanté. Comme ce forum m’a beaucoup aidé lors de la préparation de notre voyage, j’ai eu envie d’y ajouter ma petite contribution, soit le récit de ce voyage.

Tout d’abord, nous n’étions que trois à partir: ma mère, mon amie et moi-même. Mais c’est moi qui ai planifié l’entièreté du voyage. Et je suis plutôt du genre à vouloir tout préparer à l’avance et ne rien laisser au hasard. J’ai donc suivi mes principes jusqu’au bout et j’ai travaillé sur la préparation de ce voyage durant plus de 350 heures. À chaque jour, je regardais tous les nouveaux messages du forum et j’ai lu absolument tous les récits de voyage que j’ai pu trouver sur internet. Ça peut paraitre un peu compulsif (et c’est certainement le cas) mais la planification d’un voyage est presque la partie que je préfère. Par contre, ça a son côté négatif: j’avais d’énormes attentes envers mon voyage. Mais croyez-moi ou non, Cuba ne m’a pas déçu. Trinidad est encore plus belle que sur les photos et les paysages de vinales sont plus époustouflants que ce que j’avais imaginé.

Itinéraire

-1 nuit à Cienfuegos

-4 nuits à Trinidad

-2 nuits à Playa Larga

-4 nuits à Vinales

-3 nuits à La Havane

Hébergement

Tout au long du voyage, nous n’avons logé qu’en casa particular. Et franchement, aucun regret. Certaines étaient meilleures que d’autres mais nous avons toujours reçu un excellent accueil et les chambres étaient de qualité plus que respectable. Ayant entendu des histoires de touristes n’ayant pas pu trouver de casas pour dormir, nous avons préféré réserver à l’avance, ce qui nous a en plus permis de toujours avoir les casas que nous avions sélectionné. Mais finalement, dans chaque endroit où nous sommes allé, il y avait une tonne de casas disponibles. Donc, si vous êtes plutôt du genre à vouloir aller à l’aventure et ne rien prévoir à l’avance, vous aller pouvoir trouver un endroit où dormir. Par contre, ce ne sera certainement pas la meilleure casa en ville. J’ai souvent lu des histoires dans lesquelles des voyageurs avaient réservé leurs casas et à leur arrivée là-bas, on leur disait qu’il y avait eu une erreur ou quelque chose d’autre dans la réservation. Mais pour nous, tout c’est très bien passé. Nous avons toujours eu une place là où on avait réservé.

Cienfuegos: À Cienfuegos, nous sommes restées à l’Hostal Cascada, à deux coins de rue du Prado et du Malecon.

Points positifs : Les lits étaient confortable et la chambre propre (La propreté était l’un de nos principaux critères de sélection). On y sert le dîner et le petit-déjeuner dans une petite cour intérieure où on a installé un hamac et où des arbres passent à travers les murs. Les hôtes (un couple sans enfants) ont été très accueillant, tout comme leur aide-cuisinière. Comme les chambres (il y en a deux) ne donnent pas directement sur la rue, on y passe une nuit au calme. Le dîner y était excellent, mais le petit-déjeuner n’est peut-être pas le meilleur qu’on a pris à Cuba.

Points négatifs : Le seul point négatif que je peux trouver est la climatisation qui est très bruyante. Il faut avoir le sommeil très lourd si on veut dormir avec.

Prix : 25 cuc la nuit pour une chambre à 3 et 5 cuc le petit-déjeuner

Trinidad : À Trinidad, nous sommes restées à l’Hostal Colina, situé sur la calle Antonio Maceo, à 3 coins de rue de l’hyper-centre. Cette casa est véritablement un havre de paix et nous nous accordons toutes pour dire qu’elle a été la meilleure de notre séjour.

Points positifs : Il y a au centre de la casa un immense jardin intérieure remplies de plantes tropicales et de cages à oiseaux. Le petit-déjeuner est tout simplement fantastique : des œufs, des crêpes, du yogourt, des fruits, café, chocolat chaud, jus de fruit frais, pain, du fromage,… La chambre est vraiment très propre et est faite à tous les jours. On n’entend presque pas la climatisation et la chambre est décorée avec goût. De plus, la situation est vraiment idéale. Aucun bruit de l’animation de la Plaza Mayor et des alentours ne parvient à la chamber, mais nous pouvons tout de meme nous render à cette place ne moins de 2 minutes de marche.

Points négatifs : Attention, malgré les très bons commentaires que vous pouvez lire sur le dîner sur Trip Advisor, on ne sert plus ce repas à la casa. De plus, malgré que tout le monde soit très gentil, c’est un peu plus un hôtel qu’une chambre chez l’habitant (il y a tout de même 5 chambres à louer).

Prix : 25 cuc la nuit pour une chambre à 3 et 4 cuc le petit-déjeuner (vraiment un excellent rapport qualité prix)

Playa Larga : À Playa Larga, nous sommes restées à la casa Otto. Il n’y avait qu’une seule maison entre la nôtre et la mer.

Points positifs : Otto, sa femme, leur fille de 5 ans Annika et l’aide-cuisinière sont vraiment adorables. Ils nous ont même offert à chacune un bracelet comme cadeau de départ. Pendant le dîner, Otto, qui parle un très bon anglais, est venu s’asseoir à côté de nous et nous a parlé de la vie à Cuba. Il a répondu à toutes les questions que nous lui avions posées. Les dîners tout comme les petits déjeuners sont excellent et très copieux. Le potage de légume était mnémorable! Personne n’a pu finir son assiette.

Points négatifs : Il n’y a qu’un seul point négatif pour cette casa; les matelas. Attention aux dos fragiles!

Prix : 25 cuc la nuit pour une chambre à 3 et 5 cuc le petit-déjeuner

Vinales : À Vinales, nous sommes restées à la Villa Victor, située à deux coins de rue de la rue principale en direction des mogotes et à 3 coins de rue de la place principale.

Points positifs : Annabelle et sa mère sont d’une extrême gentillesse. Comme elles ne louent qu’une seule chambre, l’accueil est très personnalisé et elles font elles-mêmes la cuisine pour leurs locataires. La climatisation est silencieuse, les lits très confortables et la chambre bien décorée et très propre. Les petits déjeuners sont bons et copieux avec chaque jour un gâteau maison différent. On y sert le café produit à la casa même, des œufs, des fruits et des paninis jambon-fromage.

Points négatif : La chambre n’est pas faite à tous les jours.

Prix : 25 cuc la nuit pour une chambre à 3 et 5 cuc le petit-déjeuner

La Havane : À La Havane, nous somme restées à la casa Christo 461, la seule casa de notre séjour que je déconseille. Même si elle est très bien située (sur la Plaza del Christo) et que la chambre est très propre, celle-ci n’a aucune fenêtre et coûte 40 cuc la nuit. Le petit-déjeuner, qui coûte 5 cuc, est le moins bon du séjour.

Nourriture

Si vous opter pour les casas particulars, je vous conseille fortement d’y prendre le petit-déjeuner. Ça ne coûte normalement que 4 ou 5 cuc par personne et c’est toujours très copieux. Dans notre cas, ça nous servait aussi de déjeuner.

Dans la grande majorité des restaurants cubains, on sert toujours la même chose: cuisse de poulet, porc, poisson et crevette, langouste, bœuf dans les restaurants touristiques. La viande est toujours accompagnée de riz, de crudité et souvent de chips de banane plantain ou haricot. Dans les endroits populaires auprès des touristes, on trouve par contre une certaine quantité de restaurants de style italien servant des pâtes et des pizzas, ce qui est un bon plan pour échapper au fameux riz-haricot-crudité.

À Trinidad, je vous conseille fortement de manger au restaurant San José (nous y sommes allé 3 fois). C’est un excellent restaurant, pas trop cher et qui sert des plats variés. Le seul hic, c’est la file d’attente. Il est situé sur la Calle Antonio Maceo, juste à côté de l’Hostal Colina. Je déconseille par contre le restaurant Rintintin qui sert une nourriture horrible qui nous a tous donné mal au ventre.

À Vinales, je conseille le restaurant El Olivo, de style méditerranéen, qui sert d’excellentes pâtes et qui est situé à côté de la place principale. Essayez la soupe de légume!

À La havane, je conseille les restaurants La domenica, situé sur la calle O’Reilly à côté de la Plaza de Armas, et 5 esquinas trattoria, situé sur la petite rue piétonne à côté de l’Iglesia del Santo Angel Custodio. Tous deux sont deux restaurants italiens qui servent d’excellentes pizzas.

Moyen de transport

J’ai déjà parlé de notre chauffeur Yosvani dans un post dédié. Ceci n’est qu’un supplément d’information pour ceux qui ne l’auraient pas lu.

Pour ce voyage, nous avons décidé de prendre les services d’un chauffeur absolument incroyable; Yosvani. J’ai rarement croisé quelqu’un d’aussi gentils et attentionné. À chaque jour, il nous achetait des fruits sur le bord de la route et les ouvrait pour nous avec son couteau. Le matin de l’anniversaire de mon amie, il nous a apporté à notre casa un gigantesque gâteau rose qui aurait largement suffi à nourrir une bonne trentaine de personne! De plus, c’est une véritable mine d’information sur son pays. À quelques reprises, il nous a accompagné lors de nos visites (nous l’avions bien sûr invité) et nous a véritablement servi de guide. Je pense entre autre à notre arrêt à une hacienda dans la Valle de Los Ingenios où il nous expliquait le fonctionnement de la plantation et le processus de «fabrication» du sucre. Avec lui, la route n’a jamais été ennuyeuse. Il nous expliquait tout ce qu’on pouvait voir autour de nous. Et malgré mes 350 heures de préparation pour le voyage, il a tout de même su nous trouver des activités que je n’avais pas repérées. Yosvani connait toute les routes de Cuba par cœur. Il ne s’est jamais perdu et n’a jamais refusé d’emprunter les routes (parfois de terre) que nous lui demandions de prendre. Il conduit une magnifique Chevrolet 1952 toute bleu au toit blanc qui se passe dans sa famille de père en fils. Malgré l’âge de sa voiture, celle-ci n’est jamais tombée en panne et elle est très confortable (c’est un véritable divan). Même si ça ne fait que 5 ans qu’il exerce son métier de chauffeur, il a beaucoup d’expérience dans la conduite puisqu’il était au paravent chauffeur de camion. Nous avons beaucoup appris de Yosvani. Non seulement sur la culture cubaine, mais aussi sur la façon dont vivent les gens et sur le fonctionnement du pays. Nous nous sommes réellement attachées à lui et à toute sa famille qui nous a si gentiment reçu et nous allons essayer de garder le contact avec eux.

Yosvani est un excellent chauffeur, mais ne parle qu’espagnol. Pour organiser votre voyage avec lui, il vous faudra donc connaître quelques bases d’espagnol. Pour ce séjour, nous avons déboursé 85 cuc par jour tout compris (son logement, sa nourriture, l’essence, etc.).

Voilà son email : ymmd@nauta.cu

Jour 1C’est à 7h du matin que nous quittons la ville de Québec sur un vol d’Air Transat en direction de Varadero. Malgré notre heure de retard due en grande partie aux interminables files d’attente de l’aéroport, Yosvani nous attend fièrement avec une pancarte au nom de ma mère. Comme j’avais entendu dire que les dollars canadiens étaient plus difficiles à faire changer en cuc, c’est avec des euros que nous ferons la transaction.Avis aux voyageurs canadiens: En fait, ce n’est pas plus difficile de faire changer des dollars canadiens que des euros. Par contre, je conseille à tous ceux qui veulent sortir des tout inclus d’apporter des devises à faire reconvertir en cuc, puisque les guichets automatiques sont beaucoup plus rares que chez nous.Aussitôt la transaction terminée, nous sautons dans l’auto de Yosvani et filons vers Cienfuegos (environ 4h de trajet). Nous serons environ 70% du temps sur de petites routes de campagne. J’ai adoré ce trajet. D’ailleurs, il n’y a pas un seul trajet en voiture à Cuba qui m’ait ennuyé. Il y a toujours quelque chose à regarder! Un troupeau de chèvre sur le bord de la route, un match de baseball, des travailleurs qui ramassent la canne à sucre, des gens qui vendent poulet, ail, oignons, fruits, galettes sur le bord de la route, des villages où on peut jeter un œil indiscret dans les petites maisons de bois qui doivent très certainement laisser l’eau couler lorsqu’il pleut, les affiches de propagande, les carrioles à cheval, les camions transportant leur cargaison de travailleurs…En arrivant à Cienfuegos, je suis ébahie par la quantité de colonnes qu’on peut y voir, par les couleurs et les moulures différentes de chaque maison. À peine après avoir posé les valises, nous sortons pour aller nous promener en ville. Mais un coin de rue plus loin, il commence à tomber des cornes. Vite vite, on se réfugie en dessous d’un porche. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, voyant que ça n’a pas l’air de s’éclaircir, on décide d’aller marcher malgré tout. Au pire, on sera trempé! À Cienfuegos, il y a deux rues piétonnes; les deux bulevards qu’on peut rejoindre à partir de la place centrale, la place Jose Marti. Avec le Prado et sa promenade bordée d’arbre au milieu et le Malecon, ces deux rues et cette sont ce qu’il y a de plus beau à voir à Cienfuegos. Le lendemain, nous sommes allés en auto jusqu’à Punta Gorda. J’en avais lu du bien, mais ce quartier m’a déçu. Personne ne marche dans les rues et malgré quelques beaux bâtiments, la majorité ne paie pas de mine. Je ne vous conseille donc pas de vous y attarder. Mais pourquoi pas aller faire un petit tour rapide pour aller jeter un coup d’œil au Palacio del Valle?Jour 2La promenade de la veille ne m’ayant pas rassasié, je pars à 7 heures toute seule pour visiter un peu plus Cienfuegos. Je me suis entre autre balader dans le quartier à droite du Prado, à l’opposé de la Plaza Jose Marti. J’ai bien apprécié ce quartier qui dégageait beaucoup de vie: des vendeurs ambulants voulant crier leur marchandise au monde entier, des enfants allant à l’école, des gens en route pour leur travail dans une carriole à cheval…Pour cette journée, j’avais prévu d’aller à Topes de Collante pour faire de la randonnée. Mais Yosvani nous dit que ça ferait beaucoup de route et nous décidons plutôt d’aller à la Laguna Guanaroca pour observer les flamants roses. Nous irons à Topes de Collante une autre journée. En arrivant à la lagune, nous avions comme idée de faire le tour de barque. Mais on nous dit que les tours de commenceront pas avant midi. N’ayant pas envie d’attendre deux heures, nous prenons le tour à pied avec une guide (obligatoire). C’est avec un couple belge que nous partons vers la lagune à travers la forêt, mais c’est à peine une trentaine de taches roses que nous voyons au loin. Je vous déconseille cette visite non seulement car il y a peu de flamand roses à observer, mais également car au paravent, il y en avait une vrai colonie de 2000 si ma mémoire est bonne. Mais avec les touristes qui les dérangeaient, ils sont presque tous parti ailleurs. Il est donc évident que notre venu est néfaste pour eux. Après cette visite, nous sommes partis pour Trinidad. Mais comme la plage de Rancho Luna n’était qu’à 5 minutes de route de la lagune, Yosvani a voulu nous la montrer. J’avais entendu beaucoup de mal de cette plage, que ce n’était qu’un grand dépotoir. C’est vrai nous ne nous sommes arrêtés que pour la regarder, mais d’après ce que j’ai vu, c’est loin d’être la plus belle plage de Cuba, mais au moins, elle est propre. Peut-être que je suis tout simplement bien tombée? En arrivant à Trinidad, je sautillais littéralement sur la banquette arrière. Tout était tellement beau, il y avait tellement de vie… J’avais vraiment hâte d’aller me promener en ville!Voici donc l’itinéraire que je vous conseille:Commencez par vous rendre à la Plaza Mayor. Faites le tour de la place, admirez les palais et si c’est ouvert, visiter le Museo Romantico, juste à gauche de l’église. Nous avons malheureusement pas pu le visiter puisqu’il était fermé, mais j’avais entendu beaucoup de bien sur ce musée; un ancien palais qui a conserver ses meubles d’origine. Promenez-vous ensuite dans les rues à droite de la Plaza Mayor (en direction de la Plaza Santa Ana). C’est dans ces rues que se trouvent les marchés de souvenirs. Aller ensuite jusqu’à la Plaza Santa Ana et revenez vers la Plaza Mayor par la Calle Santa Ana, l’une de mes rues coup de cœur. Avant d’arriver sur la Plaza Mayor, prenez une rue vers la droite. Vous vous promenez alors dans des quartiers populaires avec des maisons défraichies, des enfants qui jouent dans la rue… tout ça sans plus aucun touriste (ça fait du bien!). Allez ensuite vers le Covento San Francisco de Asis et montez dans la tour. Une vue superbe sur les toits de tuiles de Trinidad avec les montagnes de l’Escambray en arrière-plan vous attend. Le couvent a été reconverti en musée de la lutte contre les bandits dans les montagnes. Il représente très peu d’intérêt…marchez ensuite vers la Plaza de la Tres Cuces. La place en tant que telle est quelconque, mais les maisons qui l’entoure sont magnifiques, toutes petites et toutes colorées. Revenez ensuite en direction de la Plaza Mayor par la rue Juan N. Marquez (Amargura), une autre de mes rues coup de cœur. Un peu plus loin, prenez la rue Simon Bolivar. Suivez-la jusqu’au bout et vous arriverez au Cierro de la Vigia. Une vue époustouflante sur la mer, la ville, les montagnes et la valle de los ingenios vous attend. Le gardien de la tour de télécommunication vous expliquera ce que vous pouvez voir. Si vous avez encore envi de marcher, je vous conseille de vous éloigner de l’hyper-centre et d’aller dans des quartiers populaires, notamment autour du Parque Cespedez qui est vraiment grouillant de vie.Trinidad est vraiment une ville exceptionnelle. Tant par sa beauté que par la vie qui y règne si on se donne la peine de sortir des rues les plus fréquentées par les touristes. J’avais lu le tourisme y était vraiment oppressant. C’est vrai que les touristes sont très présents, mais il n’y en a pas assez pour gâcher la beauté et le charme de la ville. D’autant plus qu’il est facile d’éviter la foule en sortant de l’hyper-centre.Jour 3Comme nous n’avons pas pu aller marcher dans les forêts de Topes de Collante la veille, nous décidons d’y aller aujourd’hui. La route pour aller en haut des montagnes est vraiment très apique. Si les freins lâchent, on est fichu… Donc, si vous compter vous rendre en taxi dans ces montagnes, je vous conseille de choisir une voiture qui n’est pas trop délabrée. Le premier arrêt sera au mirador, d’où on a une vue exceptionnelle sur les montagnes, la forêt et même la mer à l’horizon. Pour avoir accès à cette vue, il faut s’arrêter au Restaurante Mirador del Caribe et prendre l’escalier jusqu’à la plate-forme d’observation. Notre première marche sera la plus célèbre de la région, le Sendero Carburni qui mène à une chute et à une piscine naturelle. Le principe de ce sentier : On descend sur 2,6 km, on se baigne, puis on remonte sur 2,6 km. Ce n’est pas la marche la plus facile que vous pourrez (je conseille d’ailleurs fortement les souliers de marche) dans cette forêt, mais elle est très agréable pour ceux qui sont capables de faire un peu d’activités physiques. La végétation qui nous entoure est dense et la chute est magnifique (juste après la piscine naturelle). Nous arrêterons ensuite au Museo del Café où on peut non seulement prendre un excellent café, mais où on peut également également marcher à travers la plantation. Mais ne vous attendez pas à grand-chose, elle est très petite. Par contre, il part à côté de ce musé un sentier en rond d’à peine 1 km, le Jardin Gigante. Ce sentier porte très bien son nom, puisque lors de cette promenade, on passe entre des arbres absolument gigantesques. Ils sont tellement hauts, tellement impressionnants! Après avoir mangé un ananas que Yosvani nous avait préparé, nous redescendons à Trinidad où un ami de Yosvani nous attend pour un tour à cheval vers le Parque el Cubano. Si vous prenez Yosvani comme chauffeur et que vous comptez faire du cheval à Trinidad, vous devriez en faire avec son ami. Il n’était pas du tout contrôlant, nous laissait aller à la vitesse qu’on voulait. Ses chevaux étaient très calmes, mais n’étaient pas sur un mode automatique; on pouvait les contrôler. De plus, ils avaient l’air bien nourri et ne portaient pas de blessures comme, malheureusement, beaucoup d’autres chevaux à Cuba. Le guide nous a chargé le prix classique, soit de 15 cuc par personne. La balade à travers la campagne était vraiment magnifique. C’était formidable de pouvoir se balader à cheval à travers les vaches et les autres animaux. Malheureusement, le Parque El Cubano était fermé à notre arrivée. Mais au bout du compte, je crois que j’ai préféré ça ainsi, puisqu’on a pu se balader plus longtemps dans la campagne et à travers les villages, puisque le guide nous a amenés à une autre chute dont je ne peux plus me souvenir du nom.Jour 4Aujourd’hui, nous partons pour la Valle de los Ingenios en direction de la ville de Sancti Spiritus. Comme la veille, notre premier arrêt sera à un mirador. Au mirador de la Loma del Puerto, vous aurez une magnifique vue sur la vallée et les montagnes. Personnellement, j’ai préféré la vue depuis Cerro de la Vigia, à côté de Trinidad. Elle était plus saisissante. Notre deuxième arrêt sera à l’Ingenio San Isidro de los Destilateros, une ancienne hacienda que j’ai beaucoup appréciée, surtout pour caractère de ruine. Bien que la maison des maîtres ait perdu de son cachet d’antan face aux ravages du temps, il est très intéressant de s’aventurer dans ce qui était autrefois les cases des esclaves, sur les abords de l’ancienne raffinerie de sucre et d’observer cette petite tour de trois étages conçue pour prévenir les éventuelles évasions. C’est ensuite au village de Manaca Iznagua que nous nous sommes arrêtées. La rue principale est bordée de petits «stands» de souvenir, surtout des broderies. On se rend facilement compte que ce petit village vibre au rythme du tourisme. En son centre, une vielle tour de plusieurs étages s’élève. Pour seulement 2 cuc (si mes souvenirs sont bons), on peut monter jusqu’en haut pour avoir une superbe vue panoramique de la région. C’est ensuite vers Sancti Spiritus que nous nous dirigeons. Cette ville bien que ses maisons soient dans le même style que celles de Trinidad, n’a pas gardé tout son charme colonial. Elle a malgré tout un gros avantages sur sa petite voisine si prisée des touristes. Durant notre promenade, nous n’avons croisé qu’un seul groupe de 4 touristes. Comme ceux-ci se font rares, c’est avec tranquillité que l’on peut marcher dans les rues pavées du centre. Personnellement, je définirais Sancti Spiritus comme un mélange entre Trinidad et Cienfuegos. Elle a, comme Trinidad, un aspect colonial dans son centre historique et elle a une place principale et un Bulevard (grande rue piétonne) qui s’apparentent à ce que l’on trouve à Sancti Spiritus. Sur le chemin du retour vers Trinidad, nous avons fait un dernier arrêt au village de Banao. Cet arrêt a été l’un des plus enrichissants du voyage. En effet, Banao sort complètement des circuits touristiques habituels. Lorsqu’on se promenait dans les rues, beaucoup d’enfants étaient si étonnés de nous voir qu’ils marchaient avec nous pour nous poser des questions sur notre pays d’origine. Même s’il régnait dans ce village une certaine pauvreté, leur intérêt envers nous était complètement désintéressé. Aucun ne nous a demandé un cadeau. Sur la rue principale, de nombreux commerçants vendent leurs marchandises : beaucoup de chapelets d’oignions, de l’ail, de la viande suspendue en l’ail par une corde… Si vous passez par-là, je vous conseille d’y faire un petit saut, simplement pour observer la vie locale.Jour 5Aujourd’hui, nous avons décidé de louer des vélos pour nous rendre à la Playa Ancon en passant par La Boca, un parcours d’environ 30 km. Un petit conseil : Si vous voulez louer des vélos à Trinidad, pensez à les réserver la veille. Il n’était que 10h00 du matin quand nous sommes partis avec les 3 derniers vélos du loueur. Nous sommes donc partis vers La Boca sur une superbe route qui a descendu presque tout le long. Nous nous sommes ensuite dirigés vers Playa Ancon en passant par la route sur le bord de mer. Cette route est magnifique. D’un côté il y a une forêt et de l’autre une mer aux couleurs turquoises. Si vous empruntez ce chemin, vous devriez vous arrêter pour faire du snorkeling à n’importe quelle crique que vous allez voir. Le littoral est bordé de band de coraux séchés. Ne vous attendez donc pas à voir un littoral de sable blanc. Pour faire du snorkeling (qui était génial, soit dit en passant), nous avons attaché nos vélos à un poteau sur le bord de la route, avons marché sur ces anciens bands de coraux et avons sauté à l’eau. Nous étions donc toute seule, dans une eau limpide non troublée par la crème solaire, pour observer tous les beaux poissons qui étaient auprès de nous. Si vous voulez du sable quelques criques payantes s’offrent également à vous. C’est à la magnifique Playa Ancon que nous avons passé le reste de la journée. Si, lors de votre prochain voyage à Cuba, vous voulez faire ce circuit en vélo, assurez-vous d’en avoir des bons. Les nôtres étaient de piètre qualité et le retour, en passant par Casilda (beaux petit village de bord de mer) a été très douloureux.Jour 6C’est aujourd’hui le jour du grand départ de Trinidad pour nous rendre à Playa Larga. En chemin, nous nous sommes arrêtés à Caleta Buena, un centre de snorkeling situé à côté de Playa Giron. Avec le prix d’entrée de 15 cuc par personne, on a droit à un buffet et à des cocktails à volonté. Mais la nourriture et les cocktails sont loin d’être excellents. Si vous marchez vers la droite du buffet en partant de l’entrée, vous allez arriver à une petite cenote remplie de gros poissons. Sur le bord de la mer à l’opposé de cette cenote se trouve un magnifique band de corail. Par contre il y ici tellement de crème solaire dans l’eux que celle-ci devint trouble. Bien que l’expérience soit intéressante, je vous déconseille de payer 15 cuc par personnes pour ça. Si l’eau n’avais pas été si trouble et si le buffet avait été meilleur, le prix d’entré en aurait alors valu la peine. C’est donc en fin de journée que nous sommes arrivé à Playa Larga, dans une casa à deux pas de la mer.Jour 7Aujourd’hui, c’est avec un guide que Yosvani a réservé pour nous que nous partons explorer le parc de Zapata. Malheureusement, je ne me souviens pas du nom de ce guide. Si vous prenez Yosvani comme chauffeur, je vous conseille de prendre sa connaissance avec vous pour aller visiter la réserve. Il marchait à un bon rythme, pas trop lent ni trop rapide, et nous a expliqué pleins de choses intéressante sur ce qu’on pouvait voir autour de nous, notamment sur les termitières. Par exemple, la reine de la termitière a une durée de vie d’environ 4 ans. Vers la fin de sa vie, sa production commence à diminuer et les autres termites s’en aperçoivent. Elles gavent alors un nouveau-né d’une gelée royale qu’elles fabriquent. Lorsqu’il arrivera à maturité, la nouvelle reine s’envolera haut dans les airs et les termites bâtiront une nouvelle termitière là où elle retombera. Avec notre guide, nous nous sommes arrêtées à 3 endroits; une forêt, une caverne remplie de chauve-souris et une autre forêt, mais qui a poussée sur un ancien banc de corail séché. À la première forêt, nous avons vu un gros serpent que notre guide a pris dans ces mains et que nous avons pu toucher, une colonie de perroquets en vol et de nombreux autres oiseaux. La faune est telle que vous êtes pratiquement certain de voir quelque chose, au moins des oiseaux colorés. La grotte était vraiment très impressionnante. Les chauves-souris étaient à peine à un mètre de nous. On les entendait voler au-dessus de nos têtes! Si vous passez par le parc de Zapata, demandez à votre guide de vous amener à cette grotte (s’il connait son existence, bien sûr), mais aussi au El Sendero de la Roca (je suis presque certaine qu’il connaîtra). La marche dans cette partie de la forêt est magnifique. Le fait qu’elle est poussée sur un ancien banc de corail la rend très spécial. En prime, vous aurez le droit de vous baigner dans une cenote avec quelques tortues. Mais pour nous, le clou de la ballade était de voir un crocodile en liberté. Après avoir reporté le guide chez lui, nous nous sommes dirigées vers la Cueva de los Pesces pour faire encore un peu de snorkeling. C’est d’abord du côté de la mer que nous nous dirigeons. Si vous voulez passez è travers de gros bancs de poissons et en voir vous passer entre les jambes, c’est sur le bord du littoral que ça se passe. En effet, ils sont attirés par la nourriture que leur donne les plongeurs et ne sont pas du tout craintif. Mais plus vous vous éloignez du bord, plus les coraux sont beaux et diversifiés. Ça a clairement été le plus beaux snorkeling du voyage. Malheureusement, en sortant de l’eau, on avait beaucoup trop froid pour sauter à l’eau du côté de la cenote. Pour finir la journée, nous sommes allées visiter la ferme des crocodiles, à côté de l’embarcadère pour se rendre à Guama. Heureusement que le prix d’entrée n’est pas très élevé, car on en a vite fait le tour. Si vous êtes déjà allé à une ferme de crocodile en Floride, par exemple, et que vous êtes pressé, passez votre chemin. Mais si vous voyagez avec des enfants, cela pourra certainement les intéresser. Contre un petit supplément, ils pourront même nourrir un de ces géants avec un bout de poisson accroché à une canne à pêche.

désolé!

J’avais fait des espaces pour faciliter la lecture, mais ils semblent avoir disparu…
voici le même texte, mais avec les barre d’espacement…

Jour 1C’est à 7h du matin que nous quittons la ville de Québec sur un vol d’Air Transat en direction de Varadero. Malgré notre heure de retard due en grande partie aux interminables files d’attente de l’aéroport, Yosvani nous attend fièrement avec une pancarte au nom de ma mère. Comme j’avais entendu dire que les dollars canadiens étaient plus difficiles à faire changer en cuc, c’est avec des euros que nous ferons la transaction. Avis aux voyageurs canadiens: En fait, ce n’est pas plus difficile de faire changer des dollars canadiens que des euros. Par contre, je conseille à tous ceux qui veulent sortir des tout inclus d’apporter des devises à faire reconvertir en cuc, puisque les guichets automatiques sont beaucoup plus rares que chez nous. Aussitôt la transaction terminée, nous sautons dans l’auto de Yosvani et filons vers Cienfuegos (environ 4h de trajet). Nous serons environ 70% du temps sur de petites routes de campagne. J’ai adoré ce trajet. D’ailleurs, il n’y a pas un seul trajet en voiture à Cuba qui m’ait ennuyé. Il y a toujours quelque chose à regarder! Un troupeau de chèvre sur le bord de la route, un match de baseball, des travailleurs qui ramassent la canne à sucre, des gens qui vendent poulet, ail, oignons, fruits, galettes sur le bord de la route, des villages où on peut jeter un œil indiscret dans les petites maisons de bois qui doivent très certainement laisser l’eau couler lorsqu’il pleut, les affiches de propagande, les carrioles à cheval, les camions transportant leur cargaison de travailleurs… En arrivant à Cienfuegos, je suis ébahie par la quantité de colonnes qu’on peut y voir, par les couleurs et les moulures différentes de chaque maison. À peine après avoir posé les valises, nous sortons pour aller nous promener en ville. Mais un coin de rue plus loin, il commence à tomber des cornes. Vite vite, on se réfugie en dessous d’un porche. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, voyant que ça n’a pas l’air de s’éclaircir, on décide d’aller marcher malgré tout. Au pire, on sera trempé! À Cienfuegos, il y a deux rues piétonnes; les deux bulevards qu’on peut rejoindre à partir de la place centrale, la place Jose Marti. Avec le Prado et sa promenade bordée d’arbre au milieu et le Malecon, ces deux rues et cette sont ce qu’il y a de plus beau à voir à Cienfuegos. Le lendemain, nous sommes allés en auto jusqu’à Punta Gorda. J’en avais lu du bien, mais ce quartier m’a déçu. Personne ne marche dans les rues et malgré quelques beaux bâtiments, la majorité ne paie pas de mine. Je ne vous conseille donc pas de vous y attarder. Mais pourquoi pas aller faire un petit tour rapide pour aller jeter un coup d’œil au Palacio del Valle? Jour 2La promenade de la veille ne m’ayant pas rassasié, je pars à 7 heures toute seule pour visiter un peu plus Cienfuegos. Je me suis entre autre balader dans le quartier à droite du Prado, à l’opposé de la Plaza Jose Marti. J’ai bien apprécié ce quartier qui dégageait beaucoup de vie: des vendeurs ambulants voulant crier leur marchandise au monde entier, des enfants allant à l’école, des gens en route pour leur travail dans une carriole à cheval… Pour cette journée, j’avais prévu d’aller à Topes de Collante pour faire de la randonnée. Mais Yosvani nous dit que ça ferait beaucoup de route et nous décidons plutôt d’aller à la Laguna Guanaroca pour observer les flamants roses. Nous irons à Topes de Collante une autre journée. En arrivant à la lagune, nous avions comme idée de faire le tour de barque. Mais on nous dit que les tours de commenceront pas avant midi. N’ayant pas envie d’attendre deux heures, nous prenons le tour à pied avec une guide (obligatoire). C’est avec un couple belge que nous partons vers la lagune à travers la forêt, mais c’est à peine une trentaine de taches roses que nous voyons au loin. Je vous déconseille cette visite non seulement car il y a peu de flamand roses à observer, mais également car au paravent, il y en avait une vrai colonie de 2000 si ma mémoire est bonne. Mais avec les touristes qui les dérangeaient, ils sont presque tous parti ailleurs. Il est donc évident que notre venu est néfaste pour eux. Après cette visite, nous sommes partis pour Trinidad. Mais comme la plage de Rancho Luna n’était qu’à 5 minutes de route de la lagune, Yosvani a voulu nous la montrer. J’avais entendu beaucoup de mal de cette plage, que ce n’était qu’un grand dépotoir. C’est vrai nous ne nous sommes arrêtés que pour la regarder, mais d’après ce que j’ai vu, c’est loin d’être la plus belle plage de Cuba, mais au moins, elle est propre. Peut-être que je suis tout simplement bien tombée?En arrivant à Trinidad, je sautillais littéralement sur la banquette arrière. Tout était tellement beau, il y avait tellement de vie… J’avais vraiment hâte d’aller me promener en ville!

Voici donc l’itinéraire que je vous conseille:Commencez par vous rendre à la Plaza Mayor. Faites le tour de la place, admirez les palais et si c’est ouvert, visiter le Museo Romantico, juste à gauche de l’église. Nous avons malheureusement pas pu le visiter puisqu’il était fermé, mais j’avais entendu beaucoup de bien sur ce musée; un ancien palais qui a conserver ses meubles d’origine. Promenez-vous ensuite dans les rues à droite de la Plaza Mayor (en direction de la Plaza Santa Ana). C’est dans ces rues que se trouvent les marchés de souvenirs. Aller ensuite jusqu’à la Plaza Santa Ana et revenez vers la Plaza Mayor par la Calle Santa Ana, l’une de mes rues coup de cœur. Avant d’arriver sur la Plaza Mayor, prenez une rue vers la droite. Vous vous promenez alors dans des quartiers populaires avec des maisons défraichies, des enfants qui jouent dans la rue… tout ça sans plus aucun touriste (ça fait du bien!). Allez ensuite vers le Covento San Francisco de Asis et montez dans la tour. Une vue superbe sur les toits de tuiles de Trinidad avec les montagnes de l’Escambray en arrière-plan vous attend. Le couvent a été reconverti en musée de la lutte contre les bandits dans les montagnes. Il représente très peu d’intérêt…marchez ensuite vers la Plaza de la Tres Cuces. La place en tant que telle est quelconque, mais les maisons qui l’entoure sont magnifiques, toutes petites et toutes colorées. Revenez ensuite en direction de la Plaza Mayor par la rue Juan N. Marquez (Amargura), une autre de mes rues coup de cœur. Un peu plus loin, prenez la rue Simon Bolivar. Suivez-la jusqu’au bout et vous arriverez au Cierro de la Vigia. Une vue époustouflante sur la mer, la ville, les montagnes et la valle de los ingenios vous attend. Le gardien de la tour de télécommunication vous expliquera ce que vous pouvez voir. Si vous avez encore envi de marcher, je vous conseille de vous éloigner de l’hyper-centre et d’aller dans des quartiers populaires, notamment autour du Parque Cespedez qui est vraiment grouillant de vie.

Trinidad est vraiment une ville exceptionnelle. Tant par sa beauté que par la vie qui y règne si on se donne la peine de sortir des rues les plus fréquentées par les touristes. J’avais lu le tourisme y était vraiment oppressant. C’est vrai que les touristes sont très présents, mais il n’y en a pas assez pour gâcher la beauté et le charme de la ville. D’autant plus qu’il est facile d’éviter la foule en sortant de l’hyper-centre.

Jour 3Comme nous n’avons pas pu aller marcher dans les forêts de Topes de Collante la veille, nous décidons d’y aller aujourd’hui. La route pour aller en haut des montagnes est vraiment très apique. Si les freins lâchent, on est fichu… Donc, si vous compter vous rendre en taxi dans ces montagnes, je vous conseille de choisir une voiture qui n’est pas trop délabrée. Le premier arrêt sera au mirador, d’où on a une vue exceptionnelle sur les montagnes, la forêt et même la mer à l’horizon. Pour avoir accès à cette vue, il faut s’arrêter au Restaurante Mirador del Caribe et prendre l’escalier jusqu’à la plate-forme d’observation. Notre première marche sera la plus célèbre de la région, le Sendero Carburni qui mène à une chute et à une piscine naturelle. Le principe de ce sentier : On descend sur 2,6 km, on se baigne, puis on remonte sur 2,6 km. Ce n’est pas la marche la plus facile que vous pourrez (je conseille d’ailleurs fortement les souliers de marche) dans cette forêt, mais elle est très agréable pour ceux qui sont capables de faire un peu d’activités physiques. La végétation qui nous entoure est dense et la chute est magnifique (juste après la piscine naturelle). Nous arrêterons ensuite au Museo del Café où on peut non seulement prendre un excellent café, mais où on peut également également marcher à travers la plantation. Mais ne vous attendez pas à grand-chose, elle est très petite. Par contre, il part à côté de ce musé un sentier en rond d’à peine 1 km, le Jardin Gigante. Ce sentier porte très bien son nom, puisque lors de cette promenade, on passe entre des arbres absolument gigantesques. Ils sont tellement hauts, tellement impressionnants! Après avoir mangé un ananas que Yosvani nous avait préparé, nous redescendons à Trinidad où un ami de Yosvani nous attend pour un tour à cheval vers le Parque el Cubano. Si vous prenez Yosvani comme chauffeur et que vous comptez faire du cheval à Trinidad, vous devriez en faire avec son ami. Il n’était pas du tout contrôlant, nous laissait aller à la vitesse qu’on voulait. Ses chevaux étaient très calmes, mais n’étaient pas sur un mode automatique; on pouvait les contrôler. De plus, ils avaient l’air bien nourri et ne portaient pas de blessures comme, malheureusement, beaucoup d’autres chevaux à Cuba. Le guide nous a chargé le prix classique, soit de 15 cuc par personne. La balade à travers la campagne était vraiment magnifique. C’était formidable de pouvoir se balader à cheval à travers les vaches et les autres animaux. Malheureusement, le Parque El Cubano était fermé à notre arrivée. Mais au bout du compte, je crois que j’ai préféré ça ainsi, puisqu’on a pu se balader plus longtemps dans la campagne et à travers les villages, puisque le guide nous a amenés à une autre chute dont je ne peux plus me souvenir du nom.

Jour 4Aujourd’hui, nous partons pour la Valle de los Ingenios en direction de la ville de Sancti Spiritus. Comme la veille, notre premier arrêt sera à un mirador. Au mirador de la Loma del Puerto, vous aurez une magnifique vue sur la vallée et les montagnes. Personnellement, j’ai préféré la vue depuis Cerro de la Vigia, à côté de Trinidad. Elle était plus saisissante. Notre deuxième arrêt sera à l’Ingenio San Isidro de los Destilateros, une ancienne hacienda que j’ai beaucoup appréciée, surtout pour caractère de ruine. Bien que la maison des maîtres ait perdu de son cachet d’antan face aux ravages du temps, il est très intéressant de s’aventurer dans ce qui était autrefois les cases des esclaves, sur les abords de l’ancienne raffinerie de sucre et d’observer cette petite tour de trois étages conçue pour prévenir les éventuelles évasions. C’est ensuite au village de Manaca Iznagua que nous nous sommes arrêtées. La rue principale est bordée de petits «stands» de souvenir, surtout des broderies. On se rend facilement compte que ce petit village vibre au rythme du tourisme. En son centre, une vielle tour de plusieurs étages s’élève. Pour seulement 2 cuc (si mes souvenirs sont bons), on peut monter jusqu’en haut pour avoir une superbe vue panoramique de la région. C’est ensuite vers Sancti Spiritus que nous nous dirigeons. Cette ville bien que ses maisons soient dans le même style que celles de Trinidad, n’a pas gardé tout son charme colonial. Elle a malgré tout un gros avantages sur sa petite voisine si prisée des touristes. Durant notre promenade, nous n’avons croisé qu’un seul groupe de 4 touristes. Comme ceux-ci se font rares, c’est avec tranquillité que l’on peut marcher dans les rues pavées du centre. Personnellement, je définirais Sancti Spiritus comme un mélange entre Trinidad et Cienfuegos. Elle a, comme Trinidad, un aspect colonial dans son centre historique et elle a une place principale et un Bulevard (grande rue piétonne) qui s’apparentent à ce que l’on trouve à Sancti Spiritus. Sur le chemin du retour vers Trinidad, nous avons fait un dernier arrêt au village de Banao. Cet arrêt a été l’un des plus enrichissants du voyage. En effet, Banao sort complètement des circuits touristiques habituels. Lorsqu’on se promenait dans les rues, beaucoup d’enfants étaient si étonnés de nous voir qu’ils marchaient avec nous pour nous poser des questions sur notre pays d’origine. Même s’il régnait dans ce village une certaine pauvreté, leur intérêt envers nous était complètement désintéressé. Aucun ne nous a demandé un cadeau. Sur la rue principale, de nombreux commerçants vendent leurs marchandises : beaucoup de chapelets d’oignions, de l’ail, de la viande suspendue en l’ail par une corde… Si vous passez par-là, je vous conseille d’y faire un petit saut, simplement pour observer la vie locale.

Jour 5Aujourd’hui, nous avons décidé de louer des vélos pour nous rendre à la Playa Ancon en passant par La Boca, un parcours d’environ 30 km. Un petit conseil : Si vous voulez louer des vélos à Trinidad, pensez à les réserver la veille. Il n’était que 10h00 du matin quand nous sommes partis avec les 3 derniers vélos du loueur. Nous sommes donc partis vers La Boca sur une superbe route qui a descendu presque tout le long. Nous nous sommes ensuite dirigés vers Playa Ancon en passant par la route sur le bord de mer. Cette route est magnifique. D’un côté il y a une forêt et de l’autre une mer aux couleurs turquoises. Si vous empruntez ce chemin, vous devriez vous arrêter pour faire du snorkeling à n’importe quelle crique que vous allez voir. Le littoral est bordé de band de coraux séchés. Ne vous attendez donc pas à voir un littoral de sable blanc. Pour faire du snorkeling (qui était génial, soit dit en passant), nous avons attaché nos vélos à un poteau sur le bord de la route, avons marché sur ces anciens bands de coraux et avons sauté à l’eau. Nous étions donc toute seule, dans une eau limpide non troublée par la crème solaire, pour observer tous les beaux poissons qui étaient auprès de nous. Si vous voulez du sable quelques criques payantes s’offrent également à vous. C’est à la magnifique Playa Ancon que nous avons passé le reste de la journée. Si, lors de votre prochain voyage à Cuba, vous voulez faire ce circuit en vélo, assurez-vous d’en avoir des bons. Les nôtres étaient de piètre qualité et le retour, en passant par Casilda (beaux petit village de bord de mer) a été très douloureux.

Jour 6C’est aujourd’hui le jour du grand départ de Trinidad pour nous rendre à Playa Larga. En chemin, nous nous sommes arrêtés à Caleta Buena, un centre de snorkeling situé à côté de Playa Giron. Avec le prix d’entrée de 15 cuc par personne, on a droit à un buffet et à des cocktails à volonté. Mais la nourriture et les cocktails sont loin d’être excellents. Si vous marchez vers la droite du buffet en partant de l’entrée, vous allez arriver à une petite cenote remplie de gros poissons. Sur le bord de la mer à l’opposé de cette cenote se trouve un magnifique band de corail. Par contre il y ici tellement de crème solaire dans l’eux que celle-ci devint trouble. Bien que l’expérience soit intéressante, je vous déconseille de payer 15 cuc par personnes pour ça. Si l’eau n’avais pas été si trouble et si le buffet avait été meilleur, le prix d’entré en aurait alors valu la peine. C’est donc en fin de journée que nous sommes arrivé à Playa Larga, dans une casa à deux pas de la mer.

Jour 7Aujourd’hui, c’est avec un guide que Yosvani a réservé pour nous que nous partons explorer le parc de Zapata. Malheureusement, je ne me souviens pas du nom de ce guide. Si vous prenez Yosvani comme chauffeur, je vous conseille de prendre sa connaissance avec vous pour aller visiter la réserve. Il marchait à un bon rythme, pas trop lent ni trop rapide, et nous a expliqué pleins de choses intéressante sur ce qu’on pouvait voir autour de nous, notamment sur les termitières. Par exemple, la reine de la termitière a une durée de vie d’environ 4 ans. Vers la fin de sa vie, sa production commence à diminuer et les autres termites s’en aperçoivent. Elles gavent alors un nouveau-né d’une gelée royale qu’elles fabriquent. Lorsqu’il arrivera à maturité, la nouvelle reine s’envolera haut dans les airs et les termites bâtiront une nouvelle termitière là où elle retombera. Avec notre guide, nous nous sommes arrêtées à 3 endroits; une forêt, une caverne remplie de chauve-souris et une autre forêt, mais qui a poussée sur un ancien banc de corail séché. À la première forêt, nous avons vu un gros serpent que notre guide a pris dans ces mains et que nous avons pu toucher, une colonie de perroquets en vol et de nombreux autres oiseaux. La faune est telle que vous êtes pratiquement certain de voir quelque chose, au moins des oiseaux colorés. La grotte était vraiment très impressionnante. Les chauves-souris étaient à peine à un mètre de nous. On les entendait voler au-dessus de nos têtes! Si vous passez par le parc de Zapata, demandez à votre guide de vous amener à cette grotte (s’il connait son existence, bien sûr), mais aussi au El Sendero de la Roca (je suis presque certaine qu’il connaîtra). La marche dans cette partie de la forêt est magnifique. Le fait qu’elle est poussée sur un ancien banc de corail la rend très spécial. En prime, vous aurez le droit de vous baigner dans une cenote avec quelques tortues. Mais pour nous, le clou de la ballade était de voir un crocodile en liberté. Après avoir reporté le guide chez lui, nous nous sommes dirigées vers la Cueva de los Pesces pour faire encore un peu de snorkeling. C’est d’abord du côté de la mer que nous nous dirigeons. Si vous voulez passez è travers de gros bancs de poissons et en voir vous passer entre les jambes, c’est sur le bord du littoral que ça se passe. En effet, ils sont attirés par la nourriture que leur donne les plongeurs et ne sont pas du tout craintif. Mais plus vous vous éloignez du bord, plus les coraux sont beaux et diversifiés. Ça a clairement été le plus beaux snorkeling du voyage. Malheureusement, en sortant de l’eau, on avait beaucoup trop froid pour sauter à l’eau du côté de la cenote. Pour finir la journée, nous sommes allées visiter la ferme des crocodiles, à côté de l’embarcadère pour se rendre à Guama. Heureusement que le prix d’entrée n’est pas très élevé, car on en a vite fait le tour. Si vous êtes déjà allé à une ferme de crocodile en Floride, par exemple, et que vous êtes pressé, passez votre chemin. Mais si vous voyagez avec des enfants, cela pourra certainement les intéresser. Contre un petit supplément, ils pourront même nourrir un de ces géants avec un bout de poisson accroché à une canne à pêche.

Jour 8

Aujourd’hui sera une journée de transport vers Vinales. Nous ne ferons donc qu’un arrêt à Soroa pour monter au Mirador. La végétation de cette promenade dans la forêt (qui par du restaurant El Salto à côté du jardin des orchidées) est sublime. On se croirait presque dans une jungle tropicale. Personnellement, j’ai trouvé cette marche plus belle encore que celle pour se rendre au Salto del Caburni dans Topes de Collante. Tout en montant, vous rencontrez quelques vendeurs de fruits et de colliers. Bien que la marche soit assez courte (seulement 2,4 km aller-retour) vous vous retrouverez au sommet d’une montagne avec une vue tout simplement époustouflante sur des montagnes recouvertes de forêt vierge, sur des urubus à tête rouge volant autour de vous et sur la mer qui se pointe à l’horizon.

Jour 9

Depuis Québec, nous avions déjà réservé avec notre casa un tour de cheval avec le fils de la propriétaire. C’est donc avec lui que nous partirons pour 5 heures de balade à cheval, ce que nous allons un peu regretter. Nous avons toute adoré les paysages que nous avons vu. Nous étions dans une vallée derrière le mogote del Valle. Beaucoup de champs de tabacs, des maisons au toit de palme, des agriculteurs en train de labourer leurs champs avec des bœufs… Tout était vraiment magnifique. Par contre, malgré le fait que nous Avions un guide rien que pour nous, c’est en file indienne d’une bonne trentaine de cavaliers ou plus que nous avons avancé plus de la moitié du temps. Notre premier arrêt fut à une plantation de tabac. Mais c’était loin de ce que je m’imaginais avant notre randonnée à cheval. C’est par groupe d’environ 10 personnes qu’un des garçons travaillant là-bas nous a fait visiter. Après une marche en groupe d’une dizaine de mètres à travers la plantation, on rentre tous à l’intérieur de la fameuse maison au toit de palme pour recevoir des explications sur le séchage du tabac. Les explications À peine le garçon s’assoit sur son banc pour faire la démonstration de la fabrication d’un cigare qu’un autre groupe, d’une vingtaine de touriste cette fois, entre à son tour dans la cabane. Au même moment, un nouveau groupe se forme. Je savais bien que ça allait être touristique, mais à ce point, on ne pouvait plus apprécier la visite. Le principe a été exactement le même à notre deuxième arrêt à une plantation de café. C’est encore en file indienne que nous nous rendons à notre dernier arrêt, la Cueva del Palmarito. Une vraie arnaque! 2 cuc par personne pour voir une toute petite grotte. Si vous ne comptez pas vous baigner dans le fond de la grotte (il y fait bien trop froid pour moi), passez votre chemin, c’est vraiment de l’argent jeté par les fenêtres. Rendu à ce point, nous étions vraiment tannées de ce guide qui ne voulait prendre les chemins déjà emprunté par des dizaines d’autres personnes et qui nous faisait arrêter dans de vraies attrapes touristes. De plus, depuis le début, notre chère guide nous crie après si on va trop vite, pas assez vite ou si on se rapproche trop des autres. En effet, il exige de nous que l’on reste séparé d’au moins deux mètres. Il a peur que les chevaux se battent. Enfin, un chemin libre devant nous qu’on emprunte. Mon amie, qui est une cavalière expérimentée, demande à notre guide si elle peut galoper. Il lui répond un non catégorique, car si elle tombe, il dit qu’il aura des problèmes avec nous. Un peu plus loin, mon cheval se fait de lui-même à galoper pour rejoindre celui qui était en avant, sans que je puisse le contrôler. Lorsqu’il s’arrête, le guide commence à m’engueuler en disant que c’était de ma faute et que je devais tenir les reines plus fermement. Résultat : Un mauvais guide nous a fait rater notre promenade à cheval et n’a pas eu de pourboire. La Villa Victor est une casa que nous avons toute beaucoup aimé. Par contre, je vous déconseille fortement de faire du cheval avec le fils de la propriétaire. Si c’était à refaire, nous referions certainement un tour de cheval, mais cette fois-ci en s’assurant au préalable avec notre guide de ne pas faire de cheval dans cette vallée, aussi belle soit elle. Par contre, ne raté pas la beauté de cet endroit. Allez-y au coucher du soleil, lorsque les tours de cheval sont terminés. En début d’après-midi, nous avons demandé à Yosvani de nous conduire à la Casa de la Carridad, le jardin botanique de Vinales. Bien qu’il soit très petit, il est intéressant d’entendre le guide nous parler de l’utilité des plantes qui s’y trouvent. Allez-y si vous avez un trou au milieu de votre journée. Pour terminer, Yosvani nous a conduit à l’hôtel Los Jasmines. La vue sur les mogotes depuis cet hôtel est saisissante. Une superbe marche d’environ 5 km vous reconduira à Vinales à travers les champs. Du côté opposé de l’hôtel, il y a une barrière de métal. Suivez-là vers la route d’où vous êtes venu. Lorsque vous pourrez passer de l’autre côté de la barrière, suivez-là en sens inverse. À sa fin, tournez à gauche. Il y aura un petit escalier vous permettant de descendre dans la vallée. À la première intersection, tournez à gauche et continuez jusqu’à une petite maison. Si les habitants sont présents, demandez-leur le reste du chemin pour retourner au village. Sinon, traverser leur cour et prenez le sentier de l’autre côté de la maison, puis tournez à droite. Vinales se trouve en face de vous, mais vous ne pouvez pas la voir encore. Essayez de rester dans cette direction malgré les quelques tournant que vous allez encore devoir emprunté. De toute façon, les paysages sont si beaux que vous allez vouloir vous y perdre volontairement.

Jour 10

Ce matin, je suis malade. Ce n’est donc que vers midi que nous partons de la casa. Puisqu’il est déjà tard, nous ne ferons aujourd’hui que deux arrêts. Le premier sera à la grotte Santo Tomas. Cette grotte est très différente de toutes celles que l’on peut voir en Europe ou ailleurs. En effet, elle n’a aucunement été touchée par la main de l’homme : aucune lumières au plafond, aucun ciment par terre. C’est donc avec un casque lanterne que nous partons «explorer» cette caverne. Le tour dure environ une heure, une heure et demi et vous verrez toutes sortes de merveilles, comme des stalactites musicaux (oui, oui!), quelques chauves-souris et des immenses stalactites et stalagmites. Nous avons beaucoup aimé l’expérience, très différentes de celles qu’on a faites auparavant. Comme il nous reste encore du temps avant la fin de la journée, nous décidons d’alleer faire la marche des « Los Aquaticos ». J,avais lu que cette marche commençait èa côté du mur de la préhistoire et montait tranquillement dans la forêt. Mais Yosvani connait une autre entrée pour se rendre chez les Los Aquaticos. Je ne peux malheureusement pas vous dire où c’était, car je ne peux tout simplement pas localiser cet endroit sur une carte. La marche que nous avons faite était encore une fois magnifique, mais de toute façon, je crois que n’importe quelle marche dans la Vallée de vinales est exceptionnelle.

Jour 11

Aujourd’hui, nous nous rendons au Cayo Jutias pour une journée de plage. Au bout de cette presqu’île se trouve une magnifique plage de sable blanc bordée de mangrove. L’eau est d’une couleur turquoise et la partie gauche de la plage est remplie de morceau de bois polis par la mer qui ferons de très jolies photos. À côté du restaurant (que nous n’avons pas testé) il y a certes beaucoup de monde sur des transats, mais si vous vous éloignez u peu, vous vous retrouverez presque tout seul.

Jour 12

Avant de quitter Vinales pour La Havane, nous allons nous promener dans la Valle Ancon, Vallée quelque peu oubliée des touristes (en tout cas, quand on y était). Dès que nous sommes descendus de la voiture, quelqu’un nous a demandé si nous voulions bien être guidées par lui. Comme nous avions déjà eu un certain nombre de guides dans ce voyage, nous avons refusé, préférant être un peu toutes seules. Finalement, nous aurions peut-être dû accepter, car nous n’avons trouvé aucun chemin de randonnée. Nous n’avons fait que tourner en rond. Cette vallée est très différente des autres de la région de Vinales. Les terres sont beaucoup moins déchiffrées, elle a un côté plus sauvage. On y pratique presque exclusivement la culture du café. Arrivées à La Havane, comme il reste un peu de temps avant le coucher du soleil, nous allons visiter le Castillo de los Très Reyes del Moro, un beau petit fort qui est intéressant pour sa vue sur la mer et sur La Havane. Pour terminer la journée, nous demandons à Yosvani de nous faire faire un tour d’auto sur le Malecon et dans le quartier chic de Miramar.

Jours 13 et 14Voilà, il ne nous reste maintenant que deux journées à La Havane. J’ai pensé vous présentez la visite de cette ville d’une manière différente soit quartier par quartier.

Habana Vieja (la partie restaurée)

-Les 4 places principales, la Plaza de Armas, la Plaza de la Catedral, la Plaza Vieja et la plaza de San Francisco de Asis, toutes plus belles les unes que les autres et qui ont toutes une personnalité bien différente.

-Le Taller expérimental de Grafica : Au bout du Callejon del Chorro qui part de la Plaza de la Catedral se trouve une galerie d’art gratuite où l’on peut observer des artistes à l’œuvre.

-La Bodeguita del Medio : Même si vous ne prenez pas un ver, aller tout de même jeter un coup d’œil à ce bar mythique. Apporter un crayon avec vous pour inscrire votre nom sur la bâtisse.

-Le Castillo de la Real Fuerza : Nous n’avons pas visité l’intérieur (je crois qu’il a été reconverti en musée maritime), mais il vaut la peine qu’on lui prête une petite attention particulière en l’observant de l’extérieur. Il se trouve au coin de la Plaza de Armas.

-Le Palacio de los Capitanes Generales : Rentrez pour observer sa magnifique cour intérieure. Personnellement, j’ai trouvé que la visite ne représentait que peu d’intérêt. On y voit une collection de peinture, une collection de statues, de calèches, de modèles réduit de locomotives (quand même à grandeur humaine) et quelques salles qui ont gardées leur ancien mobilier.

-Le Museo del Chocolate : Ne vous fiez pas au nom, ce café n’a rien d’un musée. Il sert par contre de très bons chocolats chauds et froids. Il est situé sur la Calle Mercaderes.

-Les rues piétonnes : Il est très agréable de se promener sur les Calles Obispo (la rue marchande par excellence), Mercaderes, Officios et San Ignacio

-Le Jardin Teresa de Calcuta : Très beaux petit jardin à l’abri des regards, à côté de la Plaza de San Francisco de Asis.

-Basilica de San Francisco de Asis : Basilique et couvent aux colonnes de pierres très impressionnante. On peut monter en haut du clocher. La vue est belle, mais pas exceptionnelle puisque la tour n’est pas assez haute.

Habana Vieja (la partie qui n’est pas restaurée)

-Le Musée de la Révolution : L’architecture extérieure est intéressante, mais la visite est, selon moi, une perte de temps et d’argent, à moins que vous ne soyez un passionné de la révolution cubaine et que vous parliez couramment espagnol. Car dans ce musée, il n’y a absolument aucune interactivité et très peu d’objets exposés. Ce musée n’est qu’une série de panneaux explicatifs écrits uniquement en espagnol.

-La Feria San José : Un ancien entrepôt de marchandises transformé en un immense marché d’art. On y vend surtout des peintures.

-L’Iglesia del Santo Angel Custodio : Ce n’est pas cette église en tant que telle qui est à voir, mais la place qui se trouve à ses pieds On dirait vraiment une petite place européenne, comme la petite rue piétonne bordée de restaurant qui se trouve juste derrière.

-La Plaza del Cristo : C’est la cinquième place de La Havane. Elle n’est pas restaurée, ses façades sont décrépies, mais je l’ai trouvée très intéressante pour sa vie.

Habana Centro

Le Malecon : Aller vous marcher sur cette promenade de bord de mer au coucher du soleil. Quelques pêcheurs à la ligne sont installés, on entend de la musique… C’est une promenade aussi bien fréquentée par les touristes que par les cubains.

-Le Prado : Longue promenade de marbre bordée d’arbres qui par du Capitolio et qui se rend au Malecon. Il est très agréable de s’y promener. Des peintres vendent leurs œuvres, et des palais y ont poussé comme des champignons.

-Le Capitolio : Réplique presque identique de la maison blanche, il s’impose entre La Habana Vieja et la Habana Centro.

-Le Praque Central et la Parque de la Fraternidad : deux très beaux parcs aux arbres immenses, de chaque côté du Capitole.

-La Calle Cardenas : J’ai eu un faible pour cette rue qui part de la gare et qui se rend au Parque de la Fraternidad. Elle est bordée de colonne et ses maisons sont toutes très originales, dans un style rococo.

-Le Bulevard San Rafael : À ma connaissance, c’est la seule rue piétonne de La Havane qui est fréquentée en grande majorité par des cubains. Son architecture laisse à désirée, mais c’est la vie qu’elle comporte qui est intéressant à voir.

-Le cartier des stands de fleuristes : À côté du Barrio Chino, la Calle Salud est remplie de petits fleuristes ambulants qui vendent presque tous la même fleur jaune.

-Le Barrio Chino : Ce quartier chinois qui ne contient plus de chinois depuis longtemps se tient autour de la Calle Dragone. À moins que vous ne vouliez manger du chinois, passez votre chemin, il n’y a pas grand-chose à voir.

-Se promener dans Habana Centro : Il est impératif, lors d’un séjour à La Havane, de se promener dans ce quartier rempli de vie. La Partie de Habana Centro que j’ai préféré est celle en face du Malecon, en longeant le Prado.

Voilà, j’espère que mon résumé vous aura aidé à préparer votre prochain voyage pour Cuba. Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à me les poser, ça me fera très plaisir d’y répondre!

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