Retour de Sorrento et cote Amalfitaine

Forum Italie

Bonjour,

Voici un récit de mon séjour, si ça peut aider certains à organiser leur voyage. Le contexte était de passer quelques jours fin mai dans les environs de la cote almafitaine puis sur l’ile de Capri, avec Madame. Donc c’est dommage dirons certains, mais la visite de Naples ne pouvait pas être ajoutée au programme.
Bien qu’ayant organisé le voyage bien en avance, le prix des hébergements constaté sur la cote almafitaine, et notamment sur positano, m’ont un peu découragé, et orienté vers Sorrente, que je décrirai plus tard.
A l’arrivée à l’aéroport de Naples, Alibus jusqu’à la gare, puis recherche de la gare porta nolana qui était conseillée pour prendre le circumvesuviana (car terminus), compte tenu du peu de place assise à envisager si on prend le train à la gare centrale, l’arrêt suivant. Pas forcément utile dans mon cas, le train était bondé au départ (heure de départ un peu variable par rapport à l’heure théorique), donc pas de siège, et finalement peu de monde à l’arrêt suivant.
Arrivée à Sorrente 50 minutes plus tard, et sièges obtenus à mi-chemin du trajet.
Le prix des logements à Sorrente n’est pas beaucoup moins onéreux qu’à positano, par contre, je pense qu’on peut avoir un confort bien supérieur pour le même prix. J’ai un peu cassé la tirelire pour cette fois, mais nous avons logé dans un hotel du XV ème siècle, idéalement placé au centre historique, jardin public avec vue magnifique sur la baie de naples à 100m, et même petite vue mer de la chambre (clairement, ce n’est pas une adresse de routard, mais je pense qu’on a vite fait de se retrouver dans un endroit beaucoup moins charmant pour le même prix). Première soirée dans un des nombreux restaurants de Sorrente choisit après déambulation dans les nombreuses ruelles.
Personnel très accueillant et professionnel, nous avons pris un plat simple de pâtes mais parfaitement cuisiné, et bien conseillé sur un excellent vin de campanie (falerno del massico) qui va avec (le meilleur que j’ai bu de mon séjour).
Le lendemain matin, bus SITA pris à la gare, direction Amalfi.
A l’aller, le bus est passé par l’ouest de la peninsule, le trajet par les routes sinueuses à la végétation quasiment luxuriante, avec évidemment les nombreux citronniers, est déjà une aventure en soi, et l’arrivée sur la cote almafitaine est impressionnante. La circulation est déjà un peu dense, je n’ose imaginer ce que cela donne un peu plus tard dans la saison. 1er arrêt en haut de positano (chiesa nuova). Le site est magnifique, la visite se fait à pied, à la fois par les escaliers et la petite route qui suit cette ville en amphitéâtre. Finalement, la visite est assez rapide, déjà beaucoup de monde à cette saison. L’appétit nous mène vers un restaurant (bar bruno) doté de tables sur le trottoir de l’autre côté de la route, adossé à la falaise. Plat correct et prix raisonnable pour des plats simples, personnel sympathique, vue imprenable à condition de faire abstraction des véhicules qui circulent entre le restaurant et la terrasse (mais on ne peut pas tout avoir…).
Finalement, c’est une terrible averse qui sonne la fin de la visite, et finalement, le choix se porte sur un retour à sorrente, plutôt que l’idée d’un parcours vers amalfi (40 minutes de bus, puis le retour encore plus long).
A ce moment, beaucoup de monde attend le bus (premier arrêt en venant d’amalfi, pas loin du restaurant justement), et ma crainte est de ne pas avoir de place. Je ne connais pas la situtation en plus haute saison, mais je pense qu’il faut envisager de rencontrer un bus bondé, et de devoir prendre le suivant. En même temps, la route à flan de falaise n’incite pas à prendre un véhicule personnel, sans compter les problèmes de stationnement.
Visite d’une dernière partie de sorrente en fin d’après-midi, passage dans les ruelles menant à Marina Grande, port de pêche ou il est agréable de prendre un café.
Repas le soir au restaurant Sant Antonino, près de la place du même nom, conseillé par un local. Restaurant qui peut paraître un peu kitsch, mais c’est bon, prix correct, et le patron, polyglotte, vient parler avec vous à la fin du repas (avec un limoncello si vous êtes chanceux).
En bref, j’ai vraiment apprécié Sorrento, qui me semble être une ville où passer un peu de temps, avec une topographie très originale voire spectaculaire avec ses falaises bordées de palais, et surtout plus qu’une simple halte vers ailleurs. Suite du voyage vers Capri dans un deuxième message…

Bonsoir,

Merci pour ce début de carnet de voyage avec des détails bien utiles.
Je lirai la suite avec grand plaisir !

Départ vers l’embarcadère pour Capri à pied depuis l’hotel. Nous comptions rester deux nuits sur l’île, et notre choix d’hébergement s’est vite porté sur la ville d’Anacapri, reputée plus calme, et moins onéreuse. J’avais réservé un B&B, très joli avec une vue mer, au bout d’Anacapri, mais tout prêt du terminus du bus. Ensuite, tout se fait à pied. Depuis le port de Capri, il faut faire la queue (très bien organisée par un dispositif de barrières) pour prendre les bus vers Anacapri, qui compte tenu de la route étroite à flanc de falaise qui mènent à cette ville, sont très petits et rapidement bondés. Première visite de la ville assez rapide, charmante, et repas de midi dans un restaurant près de la place principale, près du premier des 4 arrêts de bus qui désservent Anacapri. Lors de nos voyages, nous faisons en général une erreur dans le choix de restaurant, eh bien c’était celui-là, ristorante Barbarossa, une cantine avec ses flots de touristes. La plus mauvaise pizza que j’ai mangée depuis longtemps, à éviter donc. Ensuite, montée au Monte Solaro, à pied contrairement à la plupart des visiteurs qui prennent le télésiège. La montée est facile, les panneaux au départ de la marche indiquent une montée en plus d’une heure. En réalité, c’est bien plus rapide, j’ai mis 25 minutes. J’habite dans les Alpes, certes, mais je me suis demandé si le panneau n’était pas là pour décourager les téméraires pour les orienter vers le télésiège (payant). La-haut la vue est imprenable.
Le soir, nous avons testé une autre pizzeria, au bout de la ville, près du B&B, avec beaucoup plus de locaux, et cela n’avait rien à voir. Pizza excellente (Il Boccone, près de la Piazza Caprile) et personnel très amical… A ce propos, ce qui m’a le plus impressioné lors de ce séjour, est la gentillesse, voire la patience des habitants et commerçants, pourtant confrontés à un tourisme dense. C’est loin d’être le cas dans d’autres coins très touristiques que j’ai visité.
Le lendemain, il fallait bien aller visiter l’autre ville Capri. Notre hôte nous avait indiqué qu’il était possible d’aller à pied à Capri, afin d’éviter de faire la queue pour les bus. Alors effectivement, c’est possible, et pas si long. Le début du trajet passe la par Villa San Michele, puis il faut descendre les escaliers phéniciens. Ensuite, on finit par la route sinueuse et étroite empruntée par les bus, et là c’est moins drôle, un peu dangereux même car il n’y a pas de trottoir, et la circulation est fréquente.
Le trajet prend une demi-heure à pied, et la ville de Capri est telle que décrite dans les guide. Glamour, mais bondée.
Le retour vers Anacapri s’est fait en bus, et en cette dernière journée, pendant que Madame se reposait, je souhaitais visiter une dernière partie de l’île, la côte Ouest. Depuis la piazza Caprile, c’est tout en descente, au travers de charmantes ruelles, qui deviennent des sentiers, puis Capri devient sauvage, sans personne. Un moment agréable. Le sentier m’amène jusqu’à un ancien fort, au bord de l’eau, presque au niveau de la mer. Et il est temps de remonter vers le village, pour une dernière soirée au B&B avec sa terrasse, et son superbe coucher de Soleil, devant Ischia. Le lendemain matin, tôt, le retour se fait en bus, puis Ferry (Rapide) jusque Naples avant de rejoindre l’aéroport.

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