Retour d'expérience voyage Inde du Nord février 2013

Forum Inde

Bonjour,

Mon mari et moi avons passé 3 semaines en Inde du Nord
(Rajasthan + Agra + Delhi) en février 2013. Nos centres d’intérêt étaient la
culture et la nature.

Ayant beaucoup bénéficié des conseils trouvés sur les
forums, voici notre retour d’expérience suivi de notre itinéraire :

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Voyage avec Air India, très bien sans aucun
retard.

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Sur place, parcours en location de voiture avec
chauffeur (Agence ShaluTour, chauffeur Ashok Sharma)

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Voiture = Tata Indica, climatisée (mais pas
besoin à cette période de l’année !) ; peut sembler petite mais nous
étions très à l’aise, et la galerie porte-bagages sur le toit permet
d’envisager facilement d’utiliser ce type de véhicule à 3 adultes voire 2
adultes et 2 enfants en étant un peu tassé à l’arrière. La propreté du véhicule
et son confort ont été appréciables pour les longs trajets. Ashok change
régulièrement de voiture (tous les 4 ans environ), donc aucun problème de
sécurité ou d’entretien. Enfin le choix d’un véhicule avec une bonne puissance
moteur s’est révélé très appréciable pour pouvoir doubler les camions sans
prendre de risque, enfin pour l’Inde.

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Nous avons apprécié sa gentillesse, son humour,
sa disponibilité, son excellente conduite (très souple bien que sportive, mais
c’est vraiment nécessaire pour survivre dans ce pays où le permis s’achète… et
où le code de la route est inexistant). Ashok parle plutôt bien anglais (niveau
oral bien meilleur que le niveau écrit), et a pu partager avec nous des
légendes et anecdotes locales. Il connaît également beaucoup de mots en
français, le comprend « à 50% » mais le parle peu. Sa longue
expérience en tant que chauffeur lui a permis de nous faire découvrir des lieux
un peu écartés des lieux touristiques traditionnels (ou réservés au tourisme
local), comme un impressionnant puits à étages à Abhaneri.

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Enfin, et c’est un gros point fort pour nous qui
souhaitions profiter un peu de la vie sauvage, Ashok connaît des coins nature
très intéressants (je pense notamment à un lac près de Ranakpur, doté de
crocodiles et d’un très grand nombre d’espèces d’oiseaux) et a un regard de
lynx qui lui permet de détecter des bestioles à grande distance ; les
longues étapes ont ainsi été rythmées de nombreux arrêts pour observer
gazelles, vautours, nilgauts, singes de plusieurs espèces, daims,
chauves-souris, mangoustes, entelles et macaques, et d’innombrables espèces
d’oiseaux. Nous avions prévu de passer deux journées « nature » à
Ranthambore et Keoladeo, mais nous avons finalement vu des espèces
intéressantes tous les jours de notre séjour grâce à lui !

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Côté pratique, Ashok nous a demandé 30€ par jour
(ce qui comprenait son salaire, son hébergement et ses repas, l’essence, les
taxes et péages). Nous avons choisi également de nous remettre à lui pour le
choix des hôtels, moyennant 350 euros par personne pour 21 nuits avec petit
déjeuner, un « safari chameau » dans le désert près de Jaisalmer et
une balade à dos d’éléphant pour monter au fort d’Amber.

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Lorsque vous choisissez une agence, je vous
recommande de vérifier la disponibilité du chauffeur. Une agence me proposait
en effet un chauffeur juste pour le transfert d’une ville à l’autre ; or
les distances peuvent être grandes entre l’hôtel, le restaurant, les monuments,
et se débrouiller en rickshaw n’est pas évident (arnaques courantes, danger la
nuit).

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Coté hôtels, le choix était globalement correct,
nous avons regretté à deux ou trois reprises qu’Ashok ne nous ait pas proposé
un forfait légèrement plus cher pour éviter certaines adresses. Dans certains
villages, il n’y a en effet rien en catégorie intermédiaire, on passe de
l’hôtel « routard pas trop regardant » au palace… Certaines adresses
ont été très très bien (hôtel Mandawa Heritage pour ses décorations, mais surtout
l’excellent et très confortable Sunder Palace à Jaipur). A noter tout de même
que nous avons quasiment tout le temps eu de l’eau chaude (pas évident en
Inde), évidemment pas pendant des heures mais c’est déjà ça. La cuisine de la
majorité de ces adresses était également bonne. Par contre, il ne faut pas du
tout s’attendre à des catégories de confort équivalentes à ce que l’on peut
trouver en Indonésie par exemple pour le même genre de prix, au risque de très
grosses déceptions. Il ne faut pas hésiter à réclamer très vigoureusement des
draps (les Indiens n’en utilisent pas), ainsi que du PQ. Nous avions dans nos
valises des draps de soie mais n’avons eu à les utiliser qu’une seule fois, à
Bundi. Et comme plusieurs voyageurs l’ont déjà écrit, mieux vaut fermer sa
porte à clé quand on est dans la chambre, les garçons d’étage ne frappent pas
toujours avant d’entrer. Enfin notre chauffeur montait vérifier avec nous la
qualité et la propreté de la chambre au moment de l’arrivée dans l’hôtel, et
s’est révélé d’une précieuse aide.

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La paire de boules quies est ZE accessoire
indispensable pour espérer fermer l’œil. Un masque pour les yeux du type de
celui qui est distribué dans les avions est également appréciable.

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Il faut savoir que, quelle que soit la catégorie
de confort, l’entretien laisse franchement à désirer ; une chambre peut
être équipée d’une TV écran plat géante et d’un lit king size tout confort,
mais avoir des fenêtres aux vitres fêlées, des tâches de peinture partout sur
le sol, des moisissures sur les murs… Cela ne dépend absolument pas du standing
de l’hôtel ou du restaurant, nous en avons fait la triste expérience dans un
palace 5* d’Udhaipur où les nappes du restaurant étaient très tâchées. Là
encore le Sunder Palace de Jaipur est une exception très agréable. A noter
toutefois que même si la propreté pouvait être améliorée, nous n’avons jamais
trouvé de cafards ou d’autres insectes dans les hôtels où nous sommes allés.

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Côté restaurants, il était rare de trouver des
nappes et serviettes propres, et les verres et couverts étaient souvent tâchés
et/ou gras. Ne pas hésiter à relaver avec de l’eau minérale, c’est notre guide
qui nous l’a lui-même suggéré. Très peu d’adresses en dehors des villes
disposent de toilettes, celles qui en ont sont souvent de gigantesques
restaurants pour cars de touristes. Par deux/trois fois nous avons préféré un
restaurant plus « populaire », et nous l’avons amèrement regretté,
pas pour le goût (mais alors vraiment pas) mais pour l’hygiène : cafards, rats,… Ne pas hésiter à demander à
manger dehors, les Indiens préfèrent les intérieurs mais des tables sont
souvent prévues pour les touristes dans le jardin. Il a été très difficile d’obtenir un plat non
épicé, malgré notre demande pressante. La nourriture végétarienne est bonne
mais très grasse… les légumes baignent dans l’huile. Tout est
« très » dans la cuisine indienne, un plat épicé est très épicé, un
dessert forcément très sucré, un plat salé très salé… Le service est souvent
très lent. Si vous ne faites pas l’appoint, le serveur peut ne pas vous ramener
la monnaie, faisant semblant de considérer que le reste constitue son pourboire…
même si la somme constitue 50% du prix du repas !

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La mendicité est omniprésente, et très agaçante.
Certains mendiants nous ont accompagnés pendant 30 minutes sans se décourager. Les
arnaques à la monnaie rendue sont courantes, et ce quelle que soit la somme
considérée. Félicitations au gardien de chaussures du temple Lakshmi Narayan de
Jaipur pour sa très grande honnêteté (il a tenu à nous rendre la monnaie sur 5
roupies !), et honte au « gardien des toilettes » des tombeaux
d’Humayun de Delhi, qui refusait de me laisser entrer si je ne multipliais pas
le prix affiché (5 roupies) par 20 ( !) ; il a fallu que des
touristes indiens à proximité interviennent… Et bravo à la poste centrale
d’Agra qui m’a vendu un timbre fiscal pour oblitérer mes lettres ! et qui
m’a indiqué un mauvais tarif (les cartes doivent être affranchies à 15 roupies, les lettres à
25…). Ne parlons pas non plus de certains gardiens vénaux de monuments,
certaines portes se fermaient à notre arrivée pour ne se rouvrir que contre 50
à 100 roupies supplémentaires. Dans les plus gros palais, il suffisait
d’attendre l’arrivée d’un groupe de touristes indiens pour que par magie ces « péages »
disparaissent, mais dans les coins les plus reculés, il fallait bien céder.
Franchement au bout de 3 semaines, c’est vraiment très fatigant. Nous avions le
sentiment de ne plus pouvoir faire confiance à qui que ce soit.

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En ce qui concerne l’artisanat local, nous avons
trouvé que globalement les prix étaient très similaires aux prix européens…
après marchandage ! et exorbitants avant. Exemple après marchandage une
écharpe en cachemire à 30€, un dessus de lit à 50€ pour les premiers prix, un
tabouret avec ornementations en pierre à 250€ ! Mais il faut reconnaître
que nous n’aimons pas beaucoup cette pratique, et avons souvent préféré ne rien
acheter.

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Dans les magasins, ne pas espérer faire un achat
rapide : il faut s’asseoir, accepter une tasse de thé, et surtout endurer
le déballage commercial des « plus belles » pièces du magasin avant
de pouvoir commencer à regarder ce qui nous intéresse vraiment. Les
argumentaires des vendeurs sont toujours les mêmes, et franchement on se pose
vite des questions sur leur véracité. Bref pas moyen de s’en sortir à moins
d’une demi-heure de palabres, ce qui amène à acheter pour rentabiliser
l’investissement en temps… ou à supprimer toutes les haltes shopping du
parcours pour ne justement pas perdre de temps !

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Les routes sont plutôt de très bonne qualité
(quelques ornières à proximité de Mandawa et de Bundi) ; mais le non
respect du code de la route par leurs usagers fait qu’il est difficile d’y
rouler très vite. Au maximum nous sommes allés à 90 km/h. La signalisation est
presque uniquement en hindi… Il est difficile de prévoir un temps de parcours
entre deux villes, le moindre aléa (accident par exemple et ils sont fréquents)
peut provoquer de grands bouchons et immobiliser complètement le trafic pendant
plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures. A part sur Delhi, pas de
bouchons dus aux heures de pointe, nous avons été surpris de la fluidité du
trafic même dans les grandes villes (Jaïpur, Jodhpur…)

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Côté pourboires, il faut compter 5 roupies pour
des toilettes (sauf lorsque le prix est affiché), 10 roupies pour le
gardiennage de 2 paires de chaussures, 10 roupies par bagage dans les hôtels
(dans les grandes villes ils demandent plus), 50 à 100 roupies pour un guide
improvisé (ou 10% de la somme pour les grands parcs), 50 roupies ou 10% au
restaurant… Dans certains hôtels des boîtes à pourboire sont laissées à la
réception, et cela évite bien des dérives et permet un partage plus équitable
entre l’ensemble des membres du personnel. Les offrandes dans les temples ne
sont pas obligatoires, dans les temples sans droit d’entrée nous avons laissé
10 roupies lorsqu’il n’y avait pas de visite guidée.

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Il est très difficile d’obtenir de petites
coupures, c’est incroyable le nombre d’indiens qui n’ont plus de monnaie
lorsqu’on leur tend un billet de 50 ou 100 roupies. On m’a même dit que les
billets de 5 roupies n’existaient plus, ainsi que les pièces. C’est faux. Amis
collectionneurs de pièces de monnaie, bon courage ! Notre guide avait
prévu le coup et nous en avait mis de côté (lui n’avait curieusement aucune
difficulté à en obtenir :wink: ).

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Pour les vêtements, les épaules, les jambes et
le haut des bras doivent être couverts. Certains temples demandent à ce que le
bas des bras soit également couvert mais c’est rare (entre parenthèses ce sont
souvent les temples qui sont couverts de fresques érotiques… allez
comprendre !). Pour les femmes, il faut que le T-shirt couvre bien les fesses,
et qu’il soit suffisamment ample pour cacher les formes de la poitrine (ne
parlons même pas des décolletés). Gestes et regards déplacés sont très
courants. En février, un pull se porte bien dès le coucher du soleil, et dans
les intérieurs. Si vous prévoyez une visite matinale à Ranthambore, le bonnet,
l’écharpe et les gants ne sont pas de trop… même si beaucoup d’hôtels prêtent
des couvertures pour se protéger dans la jeep.

En ce qui concerne notre itinéraire :

  1. Paris – Delhi ; arrivée à 10h le matin, routejusque Mandawa, arrivée à 19h ; nuit au Mandawa Heritage
  2. Mandawa – Bikaner ; visite de 3 havelis àMandawa, promenade dans les rues de Fatehpur, route jusque Bikaner ;visite d’une fabrique de miniatures (si vous souhaitez en acheter, elles y sontde bien meilleure qualité et plutôt moins chères que ce que l’on a trouvé parla suite dans les musées et boutiques) et d’un atelier de tissage (je vousrecommande d’attendre Jodhpur, vous y trouverez les mêmes pièces pour des prixplus intéressants) ; nuit au Harasar Haveli.
  3. Bikaner : fort, musée du Lallgahr Palace(intéressante collection de photos et d’objets de l’époque des Maharajas),balade en vieille ville avec rickshaw, temple de Bandhasar ; temple deDeshnoke (temple aux rats, à ne pas louper) ; Camel Farm (aller jusqu’aufond pour voir les bébés chameaux, présence de nombreuses huppes fasciées)
  4. Bikaner – Khuri : arrêt à Khichan pour voirles grues ; arrivée en fin d’après-midi dans un village proche de Khuripour une balade « à chameau » (à notre demande sur une carriole tiréepar un chameau, c’est plus confortable) dans le désert. Je craignais beaucoupce safari, et l’arrivée sur Khuri a confirmé mes craintes (paysages assezsales, très peu sableux, éoliennes à perte de vue) ; mais le hameau lointainchoisi par notre chauffeur évitait ces écueils, il y avait de vraies dunes, eton avait du mal à distinguer les éoliennes tout au loin. Cela fait quand mêmebeaucoup de route pour une balade qui ne vaut pas celles que l’on peut fairedans le Sahara, si vous avez déjà eu cette chance vous risquez d’être déçu.Faune intéressante tout de même, gazelles, vautours égyptiens, mangoustes… Lesoir nuit et dîner/spectacle de danses et chants gitans à l’hôtel Khedani. Lestempératures fraîches et la pluie nous ont dissuadés de passer la nuit dans ledésert. Mais l’hôtel proposait des chambres typiques de cette région, etc’était tout aussi agréable.
  5. Khuri – Jaisalmer : vieille ville,promenade au lac de Ghadisar, nuit au Bharat Villas Hotel (très joli mais malinsonorisé)
  6. Jaisalmer : cénotaphes de Bara Bagh (pluspour la vue d’ensemble que pour le détail de chacun), visite des havelis (les 3principales, Patwa Ki, Nathmal et Salam Singh, sont intéressantes, chacune pourdes raisons différentes ; s’il fallait en supprimer une, ne pas visiterl’intérieur de Nathmal, décevant après les splendeurs des deux autres ; lavisite guidée de Salam Singh est vraiment nécessaire pour ne pas passer à côtédes 1001 curiosités de cette maison dont les pierres sont assemblées selon leprincipe des légos), du Mandir Palace (aujourd’hui un hôtel mais la déco vautle coup, musée décevant par contre) et coucher de soleil au Vyas ChhattriSunset Point (venir un peu avant pour une jolie lumière sur les cénotaphes,puis attendre le coucher de soleil)
  7. Jaisalmer – Jodhpur : visite des extérieursdu fort le matin tôt ; départ vers Jodhpur ; sur la route arrêt àRamdeora (très longue queue mais l’arrêt vaut le coup, plus pour la ferveur desfidèles que pour la richesse architecturale) puis arrêt à Osiyan (là par contregrand intérêt historique) et enfin arrêt à Mandore en banlieue de Jodhpur (belensemble de temples envahi par les singes et couvert de bougainvillées, lieu debalade des familles le dimanche) ; nuit au Dhillon House Hotel (trèscalme, mais pas de charme particulier) ; dîner dans le jardin du « Onthe rocks restaurant », qui rassemble les bobos de la ville, très beaucadre et nourriture de bonne qualité, propreté des lieux !!!
  8. Jodhpur – Ranakpur : temple de JaswantThada (ne pas hésiter à se promener dans les jardins, belles perspectives, maisintérieur du bâtiment plus décevant) ; fort (visite audioguidée trèsintéressante) ; vieille ville, boutique d’épices, boutique de tissus,route jusque Ranakpur (avec le recul nous aurions aimé passer une nuitsupplémentaire à Jodhpur)
  9. Ranakpur : promenade autour d’un très beau lacpeuplé de crocodiles et arrêt privilégiéde nombreux oiseaux migrateurs ; temples jaïns (ne pas manquer celui quiest en dehors du sanctuaire, sur la route qui monte vers Kumbalghar ;fabrique de tapis (pour les amateurs) ; nuit au Chandra Hill Resort (repashors de prix pour l’Inde et la qualité proposée, aller ailleurs, nuit correcte)
  10. Ranakpur – Kumbalghar : très belle route àtravers d’abord un paysage de montagnes, puis des plateaux et vallées fertiles,découverte des méthodes locales d’agriculture et d’irrigation ; visite dufort de Kumbalghar (20’ de montée un peu abrupte) et des temples de sonenceinte ; vue sur le fort de nuit (à la fin du spectacle son et lumièrele fort et ses murailles sont illuminées durant 10’, la vue depuis la collined’en face est très belle) ; nuit dans un village proche de Kumbalghar, au NewRatan Deep Hotel (confort très relatif, propreté également, mais ceux quilogeaient dans les palaces ne semblaient guère plus satisfaits, on se consolecomme on peut).
  11. Kumbalghar – Udhaipur : route à travers unjoli paysage de montagne ; Sahelion Ki Badi, très joli jardin trèsfleuri ; visite du city palace d’Udhaipur et du temple Jagdish (gratuitmême si certains moines prétendent qu’il y a un droit d’entrée en raison d’un pseudo-festival) ; déjeuner puis dîner au Whistling Teal (resto placé dans un très jolijardin, bonne cuisine, très propre) ; spectacle de danses du Bagore KiHaveli (vraiment très bien), à noter une pâtisserie occidentale juste en facepour ceux qui veulent faire une pause dans la gastronomie indienne ; nuitau Raj Mahal (bien)
  12. Udhaipur : promenade autour du lac de FatehSagar (peu à y voir, hormis qqs oiseaux, paysage peu extraordinaire), village Shilpgram(reconstitution de différents habitats d’Inde, manque d’explication, maisvisite très sympathique, attention hors saison, les attractions et démonstrationsont des horaires d’ouverture tardifs), promenade en barque sur le lac Pichola(attention, les bateaux au pied du téléphérique qui monte au sunset point sontcertes beaucoup moins chères que celles du city palace mais la promenade estplus courte et il n’est pas possible de s’arrêter sur l’île de Jag Niwas), BagoreKi Haveli, montée au Sunset Point en téléphérique (très belle vue) à journée peu dense, laville est très touristique et les commerçants lourds et fatigants, avec lerecul on aurait préféré ne rester qu’une journée dans cette ville. Le parc/zoone présente aucun intérêt.
  13. Udhaipur – Chittorghar : visite matinaledes ghats, forteresse de Chittorghar (mérite sans hésiter une très grosseaprès-midi, voiture indispensable sur place) ; nuit au Pratap Palace,ancienne demeure de maharaja (bruyant mais petit déjeuner trois étoiles)
  14. Chittorghar – Bundi : sur la route, visitede temples très intéressants mais absolument pas touristiques dans les villesde Menal et Bijolia ; Bundi ne nous a guère plu, le village est certestypique mais surtout très sale ; visite du fort, après s’être muni debâtons pour « éloigner les singes », en réalité ces derniers ne sontpas agressifs, par contre ils le deviennent à force de se faire taper dessuspar des gardiens dès qu’ils montrent le bout de leur nez… gardiens quiévidemment réclameront ensuite une pièce pour vous avoir « sauvés »…selon l’affluence et votre tête, des pièces seront fermées puis ouvertes contrepourboire… détestable… heureusement les peintures du fort sont superbes et fontoublier l’attitude des autochtones ; promenade dans la vieille ville et sur le marché ; nuit au RNHaveli, tenu par une vieille dame passionnante, adresse avec beaucoup de cachet(maison de 400 ans) et une très belle décoration des chambres, mais la propretéet le confort ne suivent pas…
  15. Bundi – Ranthambore : route sansintérêt ; nous n’avions pas réservé pour nos safaris et donc beaucoupstressé, mais un arrangement a été trouvé sur place avec ce qui nous a étéprésenté comme le bureau officiel des gardiens du parc (une table posée le longd’une route…). Nous avons payé 4800 roupies au total pour 2 safaris (2 placesréservées à chaque fois dans une jeep de 6 personnes). Ranthambore vautvraiment le coup, et les tigres ne sont pas la seule attraction, loin delà : nombreuses nilgauts, daims, gazelles, cerfs, oiseaux divers…dommagequand les touristes refusent de s’arrêter pour autre chose que les tigres… etdommage quand les gardes accèdent à leur demande contre la promesse de pourboires…la diversité des paysages du parc fait que cela vaut le coup de faire deuxsafaris, sans compter que cela double la probabilité de voir le tigre. Mieuxvaut réserver une jeep qu’un cantor, ce dernier n’empruntera pas les mêmespistes, et ils sont effectivement très chargés. Dans la jeep, ne surtout pasaccepter la place à côté du chauffeur, on voit beaucoup moins bien, et c’est laplace la plus inconfortable. Nuit à La Nature hôtel (correct).
  16. Ranthambore – Jaipur : 2ndsafari, qui nous a permis d’admirer le tigre. Là encore la promenade tenaitplus du rodéo, plusieurs jeeps se sont jetées à la poursuite du tigre repérétôt le matin par les gardes, cela faisait franchement pitié. Notre comportementde touristes, et notamment la pratique qui consiste à au moins doubler lepourboire des guides et chauffeurs si le tigre est aperçu, estirresponsable et aboutit au non-respect de l’animal, pourchassé. Dans lesenvirons de Jaipur, visite du temple aux singes de Galta (permet d’y admirerune nouvelle espèce de singes jusque-là peu rencontrée, le macaque) ; passagepar le palais de Sirodia ; nuit au Sunder Palace (de très loin notremeilleure adresse en Inde, confort très occidental pour un prix tout doux, trèsbonne cuisine et quelques plats « pour touristes » (pizzas, crêpes)qui feront plaisir à ceux qui souffrent de la gastronomie indienne. 17) Jaipur : extérieur du Hawa Mahal ; fortd’Amber (très gros coup de gueule contre les cornacs qui maltraitent leséléphants et leur tapent sur la tête pour les faire monter plus vite, nous enavons vu plusieurs avec les oreilles déchirées, pleines de sang, et avonsregretté d’avoir pris un éléphant pour monter au fort ; il est précisé departout qu’il ne faut pas donner de pourboire en plus du prix très élevé demandépour la promenade, cela n’empêche pas les cornacs d’exiger et de se montrerfort désagréables en cas de refus) ; vue sur le Jal Mahal, palais flottant(la lumière du matin n’est pas bonne) ; cénotaphes de Galior(magnifiques) ; point de vue juste au-dessus de ces cénotaphes (ondéconseille la montée jusqu’au temple, la vue n’est pas très belle et la montéetrès rude, en plein soleil) ; city palace (pas aussi riche que ceuxd’autres villes, mais très intéressant tout de même) ; JantarMantar ; Albert’s hall Museum (on le recommande très vivement, bellescollections d’art indien, miniatures, poteries et porcelaines, mais aussipièces venant d’autres pays, notamment de très beaux originaux japonais) ;temple de Lakshmi Narayan (y aller vers 18h pour la cérémonie)
  17. Jaipur – Keoladeo : sur la route visited’un baori très impressionnant à Abaneri (puits à étage de plusieurs dizainesde mètres de profondeur, peu touristique) ; puis passage par ?, uneville-pèlerinage pour les adorateurs d’Hanuman ; l’entrée du parc ornithologiquede Keoladeo est chère mais cela vaut le coup ; pour cette première baladenous avons loué des vélos, et regretté de ne pas avoir demandé qu’ils soientréglés à notre taille ; nous avons aussi regretté le harcèlement decertains guides tout au long de la balade, qui voulaient qu’on loue leursservices. Enfin mieux vaut patienter après avoir reçu les billets, sinon lamonnaie n’est pas rendue… Le parc est magnifique, pour ses oiseaux mais aussipour sa faune (nilgauts, gazelles, cerfs) et ses paysages. Nuit au Sonar HaveliHotel (5 minutes à pied de l’entrée du parc, très calme même si proche de laroute)
  18. Keoladeo –Agra : 2nde promenadedans le parc, cette fois en tuk-tuk. Notre « chauffeur » connaissaitde nombreuses espèces d’oiseaux et nous a cité leur nom dans plusieurslangues ; si vous n’êtes pas spécialistes, cette approche est biensuffisante. Pour ceux qui n’ont pas de matériel, des paires de jumelles,indispensables, sont disponibles en location (100 roupies par heure).Venir dès l’ouverture donc de nuit, certaines espèces se cachent trèsrapidement. Sur la route d’Agra, visite de Fatehpur Sikri (site magnifique maisle harcèlement des petits vendeurs rend la visite très désagréable). Visite duFort Rouge d’Agra ; nuit au Daawat Palace Hotel, tranquille et à deux pasdu Taj Mahal (belle vue depuis la terrasse)20) Agra : visite du Taj Mahal au lever dusoleil (harcèlement des pseudos guides et vendeurs de tout poil) ; biendemander ses surchaussures et sa bouteille d’eau compris dans le prix d’entrée,elles sont données à un comptoir différent de celui où on retire les billets.Ne pas hésiter à visiter les deux mosquées qui encadrent le Taj Mahal, ellessont superbes. Gros coup de gueule contre ceux qui proposent des promenades enchameau, certaines bêtes avaient la gueule en sang. Puis visite du Baby Taj,photo rapide depuis l’autre rive du fleuve longeant le Taj Mahal (l’accès à larive est désormais interdit, surveillance policière), ghats des lavandières(Dhobi Ghat, très belles couleurs pour les photos), tombeau de Sikandra(immense parc dans lequel gambadent des gazelles)
  19. Agra – Delhi : autoroute qui longe uneville nouvelle ; musée national (magnifiques collections d’archéologie,mais aussi d’art populaire, et belles miniatures anciennes, le musée vautvraiment le coup d’œil et permet de comprendre certaines des coutumes observéesdurant le voyage) ; musée des Beaux-Arts (quelques miniatures mais surtoutœuvres du 18°, 19° et 20° siècles) ; nuit au Cosmo Hotel (très calme,propre).
  20. Delhi : attention le lundi quasiment tousles musées sont fermés… Tombeaux d’Humayun, complexe Qtub Minar, temple dulotus, quartier gouvernemental, India Gate, tombeau de Safdarjung, temple deLakshmi Narayan (très kitsch)
  21. Retour en France ; pour les étourdis il y aune poste à l’aéroport, et des timbres y sont en vente (très beaux timbres decollection d’ailleurs). Les lettres qui y ont été postées sont toutes arrivéesen France.
    Bon courage et profitez bien de votre voyage !

Bonsoir,

C’est avec un grand intérêt que j’ai lu votre récit. En effet, nous envisageons de visiter l’inde du nord mi-fevrier 2014 durant 18 jours. Je suis un peu inquiète car nous voyageons avec nos deux enfants de 11 ans et 6 ans. Je lis beaucoup d’avis mais j’ai beaucoup de mal à faire le tri. Je suis assez inquiète au niveau de l’hygiène surtout pour les enfants; j’ai du mal à me faire une juste idée. J’ai bien compris que les villes étaient trés sales; mais finalement ce qui m’importe c’est surtout les lieux ou l’on dort et ou l’on mange.
Pourriez-vous m’indiquer quels type de vetements devont nous mettre dans nos valises à cette époque de l’année. Fait-il froid, chaud là encore j’ai du mal à jauger.
Et pour finir, je suis plutot phobique des serpents…Y’en a t’il beaucoup?
Risque d’en croiser dans les logements ou à leurs abords. et surtout risque pour nos enfants?
Si vous aviez la sympathie de bien vouloir m’aiguiller sur tous ces sujets, je vous en serais reconnaissante.

Bonjour,
Je suis allée quatre fois (séjour de 9 à 15 jours)en Inde, je n’ai jamais eu de problème de proprepté au niveau de mes hébergements et restaurant.Il est vrai que j’ai été bien conseillée… J’ai également logé chez des amis dans un village Indien. Ils dorment avec des draps ! Des familles plus modeste se passent peut-être de draps.J’ai super bien dormi même si les lits sont differents de nos lits. Ils sont vraiement très confortable.
A la campagne les rues sont très propre. Parcontre le long des grands axes et dans les villes la population jette dans les rues les détritus.J’ai pu constater que certaine rue était nettoyée périodiquement. Avec la chaleur … C’est l’Inde !
Découvrir un pays c’est accepter les différences !
juloro

Ah merci pour votre réponse. J’étais assez inquiète car nous avons voyagé en Indonesie, au Sri lanka et ok les standards de propreté ne sont pas les mêmes que chez nous, mais de là à dire c’est hyper sale; aucune hygiène; il y a un pas.
En même temps, chez nous un peu de parfum et hop on est trop propre…
Je voulais juste savoir si c’était beaucoup plus sale qu’au sri lanka; mais evidemment sans trop d’eau courante dans un pays chaud, on peut pas avoir les vitres qui brillent mais pour moi ça c’est pas sale. Je suis rassurée car je craignais de faire prendre un gros risque à mais enfants. En même temps, quand je prends le metro à paris et que je vois de l’urine partout dans les couloirs ou des wc qui n’ont de wc que le nom; je me dis que la nature est bien plus propre même si on a pas de papiers toilette.

Bonsoir,

En ce qui concerne les serpents, nous n’en avons pas vu un seul, à part un crotale dans un panier tenu par un “charmeur” de serpents dans un temple de Jaïpur. Notre guide, mère poule par ailleurs, ne nous a jamais demandé de faire attention au cours de nos excusions, même pour celles en pleine nature.
Question insectes (ma phobie à moi), c’était également un paradis, peu de moustiques, presqu’aucune araignée, et une seule mante religieuse (superbe qui plus est, je dois bien le reconnaître). Beaucoup de nids d’abeilles sur les monuments, mais elles vivaient leur vie et nous la nôtre… Bon évidemment il y avait des cafards dans certains restaurants (cf après).

En ce qui concerne les vêtements, nous avions pris un seul pull, un gilet en polaire qui nous a été très utile (porté toute la journée autour des fesses, facile à enfiler pour les pièces les plus fraîches ou les temples qui demandaient d’avoir les bras couverts), des T-shirts en abondance. Et des pantalons longs, surtout pas de shorts. Nous n’avons jamais vraiment souffert de la chaleur avec cet équipement. Nous espérions nous baigner, mais au Rajasthan en février à moins d’être spécialement peu frileux, ce n’est pas l’idéal.

En ce qui concerne l’hygiène, je pense que si vous évitez soigneusement les établissements non touristiques, il ne devrait pas y avoir trop de problèmes. Personnellement j’ai été malade du premier jour au dernier, mais c’est certainement dû en partie au fait que j’ai du mal avec les épices, et également au fait qu’à part le riz blanc, il est difficile de manger de la nourriture “neutre” lorsqu’on est déjà malade. Il n’y a eu en 3 semaines que 3 ou 4 restaurants où vraiment nous avons mangé du bout des lèvres, et c’était parce que nous nous étions arrêtés en bord de route, à l’improviste. Par sale, j’entends des couverts crades, des verres qui ne sont plus transparents tellement on voit de traces dessus, des nappes et serviettes inutilisables, des cafards qui courent sur les murs. A relativiser quand on sait que de toute façon là-bas l’eau est très sale, et donc faire la vaisselle ne doit pas être aisé… Je ne connais pas le Sri Lanka, il m’est difficile de comparer. Par rapport à l’Indonésie (Java, Bali) où nous étions restés 3 semaines dans des établissements de standard très moyen et de prix similaire à ce que nous avons trouvé en Inde, c’est très nettement plus sale en Inde, c’est tout ce que je peux en dire.

Pour les hôtels, les chambres étaient généralement mal entretenues mais correctes. Murs sales (tâches diverses) mais literie très correcte, quoique souvent usée. Par contre le problème se posait pour les salles de bain, souvent mal aérées donc couvertes de moisissures. Garder des sandales aux pieds lorsque nécessaire, ne pas toucher les murs, se désinfecter régulièrement les mains avec du gel bactéricide et surtout avant de manger ou boire, nous a semblé suffisant pour pallier ce problème. Comme précisé dans mon post, nous n’avons jamais eu d’insectes dans les chambres.

Pour en revenir à votre comparaison, je suis parisienne depuis quelques années, et non, clairement, c’est très différent. En Inde il y a bien sûr des gens qui urinent dehors ou qui crachent, comme à Paris (enfin dans d’autres proportions, cela dit), mais ce n’est pas du tout cet aspect-là qui m’a choquée. Par saleté j’entends bien des rues jonchées d’ordures, à la ville comme à la campagne, au milieu du désert comme dans les endroits touristiques. Il y a clairement des raisons mais je ne souhaite pas rentrer dans un débat stérile. Je m’arrêterai donc au constat que oui, c’est sale.

Pour vos enfants, je ne pense pas qu’il y ait de très gros soucis, surtout qu’ils sont suffisamment grands pour ne pas porter à la bouche tout ce qu’ils peuvent trouver. Seul avertissement, un type de végétal nommé babul (une espèce d’acacia) est très courant dans les campagnes et au bord des routes. Or ce végétal est doté de très longues et très dures épines. Nous nous étions équipés de chaussures de type “randonnée” avec des semelles épaisses, et pensions pouvoir écraser ce type de broussailles sans souci. Grave erreur, une de ces épines a réussi à transpercer la semelle de la chaussure de mon mari et à s’enfoncer dans son pied. Notre guide a réussi à l’extraire, et à part 3 jours de boîtements, tout s’est bien terminé. Notre guide lui-même a eu moins de chance lorsqu’il était petit, il a dû partir à l’hôpital, et nous a montré les cicatrices qu’il lui reste. Bref, l’arbuste reste facilement reconnaissable, et en se montrant un peu attentif, il ne devrait pas y avoir de souci.

Enfin, je vous recommande la lecture de http://kiki974.uniterre.com/, blog écrit par un père de 2 enfants assez jeunes (6 et 4 ans) suite à leur voyage en Inde. J’étais tombé sur ce site par hasard en cherchant des renseignements sur notre chauffeur, dont ils avaient également utilisé les services. Nous n’avons pas d’enfants, aussi est-il difficile d’imaginer les inquiétudes bien légitimes de parents. Ce monsieur pourra peut-être vous apporter d’autres renseignements.

Bon courage pour la préparation de votre voyage

Bonjour,
A priori nous n’avons pas visité le même pays ! Je suis allée quatre fois en Inde au Rajasthan et votre description est complétement érronée… Il est vrai que je ne vais pas en Inde pour visiter les bas fond ,les quartiers de toxico , et les bidons ville. J’ai eu l’occasion d’expérimenté ce genre de lieu à Paris : franchement c’est pas ma tasse de thé… Dommage pour vous, vous êtes passé à côté d’une multitudes de lieux extraordaire qui font le charme de ce pays !
juloro

Bonjour,

Moi je voulais avoir des infos sur le rajasthan en février…
MERCI

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