Bonjour,
Nous voici de retour et je tiens à remercier tous ceux qui ont pu nous aider à préparer ce séjour.
Un merci particulier à Sourigrise
Pour aider ceux qui voudraient partir dans cette ville magnifique, je vous livre un récit de notre séjour, en toute modestie.
Samedi 19 octobre
Ça y est ! 2 ans que l’on attends et on y est.
Départ de la maison à 3h45 pour l’aéroport de Genève.
Le vol Jet Airways pour Newark via Bruxelles s’est parfaitement déroulé, l’équipage à bord est très sympathique et la nourriture à profusion.
Arrivé à l’heure et passage de la douane sans encombre, nous décisions de rejoindre l’hôtel en taxi, histoire de ne pas se prendre la tête avec les bagages, surtout que je ne maîtrise (pas encore) le métro.
Il nous dépose 50 minutes plus tard au Country Inn de Long Island en nous délestant de 125 $. Le prix de la tranquillité.
Sourisgrise n’a pas menti, l’hôtel est nickel, la chambre relativement spacieuse avec 2 lits king size.
De peur d’etre pris par la fatigue, nous repartons de suite direction Times Square pour en prendre plein la vue tout de suite.
On se rend au métro en à peine 5 minutes, on galère pour prendre les metrocard car la carte bancaire marche 1 fois sur 2.
10 minutes plus tard nous sommes à Times Square et là Ouah !!!
Pour en prendre plein les yeux, on en prend plein les yeux ! Les enfants ne savent plus où donner de la tête, enfin si, vers le Toy’r us et sa grande roue à l’intérieur du magasin.
On se fraie un chemin parmi la foule impressionnante voire même un peu oppressante, on s’émerveille de tous ses écrans, on veut s’arrêter dans toutes les boutiques, et même si on parvient à résister un peu, on fini par rentrer au magasin M & M’s. Un truc de fou, tu as beau dire que ce n’est que des gadgets, tu ne peux pas résister, tu as envie de tout acheter même le truc inutile qui ne te servira jamais à rien une fois rentré à la maison. Au final, déjà une belle facture pour quelques " bonbons".
Il est 18h et on a vraiment faim. Comme prévu dans mon redoutable planning (il va vite voler en éclat), on se rend chez Ellen Stardust, célèbre resto de Broadway où les serveurs chantent. La queue est longue et je crains une attente interminable. 30 minutes d’attente et on rentre dans ce lieu mythique de Broadway.
Ambiance géniale, nourriture très moyenne hormis les 3 minis bergers. Mais on est là pour le show, et on n’est pas déçu car c’est vraiment un show made in USA.
Dimanche 27 octobre
Lever 6 h mais bizarrement on aurait bien dormi un peu plus longtemps.
1er au petit déjeuner, on est agréablement surpris par choix, donuts, gaufre à faire soi même ( j’ai été désigné Faiseur de gaufre pour la semaine), œufs, saucisse. De quoi se blinder pour la matinée car à vrai dire on ne sait pas quand on déjeunera.
La messe gospel est à 8 h et dans le nord d’Harlem. Cette église nous est recommandé par Sourisgrise, loin des églises à touriste. Métro puis bus sur les conseils d’une gentille dame qui se rend justement à l’office.
Nous y sommes accueilli comme des fidèles et des le 1 et chant, on est certain que l’on va assister à un grand moments. Au bout de 5 minutes, tout le monde se lève et se salue, se dit bonjour. À la fois drôle, impressionnant et révélateur de l’ambiance qui y règne. Les sermons du pasteur version Linebacker des Giants entrecoupent les chants qui nous font rapidement oublier que nous sommes dans une église.
Vers 10 h, au bout de 3245 Amen, 1278 Jésus Christ et 822 God bless you, nous sortons pur aller flâner dans Harlem. Mention spéciale pour l’Apollo Theater qui a vu les débuts des Jackson Five.
Nous reprenons le métro pour Central Park. Sur le chemin, nous tombons sur un attroupement qui attire notre attention. Il s’agit d’un graf de Banksy, la star du StreetArt qui s’est lancé le défi de faire un graf par jour pendant un mois.
On passe devant Levain Bakery pour y acheter, selon notre guide officieux, les meilleurs cookies du monde. 4$ l’unité pour des cookies enormissime.
On rentre dans Central Park par l’entrée située devant le Dakota Building et Strawberry Fields.
On continue à déambuler avant de rejoindre The Great Lawn pour Pique niquer. On s’attendait à voir plus de monde mais on ne va pas se plaindre.
Petite sieste pour moi pendant que les enfants regardent les locaux jouer au foot et au base ball.
Dans The Rambles, nous voyons les 1 ers écureuils, cela rend dingue les enfants qui essaient de s’approcher le plus près possible. Après plusieurs minutes, le 68 eme écureuils ne nous fais ni chaud ni froid hormis celui qui mange sa noisette à quelques cm de nous.
Nous partons vers le sud de Central Park, on se pose quelques minutes à Alise in Wonderland. Bizarrement, les enfants s’en fichent pas mal car ils sont absorbés par les bateaux radiocommandés. On commence à se rapprocher sérieusement des buildings que nous avions laissés pour plus de tranquillité.
Nous sommes marqués par le fait d’entendre beaucoup parler français.
Nous qui croyons être les seuls frenchies !
Toujours vers le sud, nous empruntons The Mall puis nous découvrons le carrousel, les fameux joueurs d’échecs qui nous bluffent par la vitesse à laquelle ils jouent, le tout avec un casque et la musique à fond.
Retour en " ville" et passage obligé à l’Apple Store où Matteo va dilapider la totalité de son argent de poche avec l’achat d’un iPod Touch. Ce magasin ouvert 24/24, 7/7, est un endroit de dingue, une foule incroyable, un bruit terrible et une chaleur écrasante. Je plains les employés.
Ensuite, juste à côté, nous entrons chez FAO Schwarz, essentiellement pour le Big Piano même si les enfants n’ont pas vu le film Big. Du haut de leur 11 et 8 ans, ils ont l’air un peu benêt, entouré de bains de 3 ou 4 ans. Ils retrouvent pourtant leur âme d’enfants et se sont bien éclatés quand même.
Le soir, nous partons dîner au Bubba Gump. La serveuse parle à 3000 à l’heure et malgré le fait que je lui demande de parler moins vite, rien y fait. Du coup on se retrouve à boire du Milshake en apéro !
Des beignets de crevette au menu, une salade pour Mme, histoire de ne pas hypothéquer son capital calorie, de la gelée bleue dont les enfants n’ont pas encore trouvé l’utilité. Mme craque quand même sur le Ice Cream Spice cake, ce sera le seul plat à nous plaire. On repart avec 2 verres souvenirs malgré le fait que ce resto ne nous laissera pas un souvenir impérissable.
Des la 1 ère journée, nous sommes marqué par l’extrême gentillesse des New Yorkais qui demande si nous avons besoin d’aide à chaque que nous sortons un plan.
Back to Hôtel car nous sommes épuisé (Hugo s’est même endormi au resto).