Stage dans la Sierra de Santa Marta : une bonne idée... ?

Forum Colombie

Bonjour à toutes et à tous;
je suis en train de préparer mon stage de fin d’études de Master 2.
Parmi mes pistes, je suis en contact avec l’ONG Nativa qui gère une réserve naturelle dans la Sierra de Santa Marta (http://envol-vert.org/wp-content/uploads/2011/03/Nativa-Colombie.pdf pour avoir une petite idée du lieu).
Le projet est très intéressant, mais je (et mes professeurs chargés de valider mon stage) m’interroge sur la situation dans cette zone.
Il semblerai que le secteur soit plutôt calme par rapport à la Colombie en général.
Qu’en pensez-vous, si vous connaissez ?
Je n’ai jamais voyagé hors Europe et je me dis que je n’aurai peut être pas les bons réflexes pour “sentir” une situation dangereuse.

Merci de votre aide !

Bonjour

La Sierra Nevada de Santa Marta est un lieu tout à fait spécial, avec une biodiversité à la fois fabuleuse et très menacée, et des peuples indigènes (3 peuples se partagent le territoire, les arhuaco, les kogi, et les Kankuamo) qui tentent de survivre. Un site archéologique majeur se situe sur la zone, la Ciudad Perdida. Rien que le nom fait rêver, non ?
Enfin, c’est aussi approcher Franz Kaston Florez, figure éminente, qui fera d’ailleurs l’objet d’un portrait dans Ushuaia nature sur TF1 le 25 décembre.
Pour tout cela, le stage à l’air fabuleux.
La région est globalement très touristique, avec la ville de Santa Marta toute proche, ce qui permet d’opérer facilement à un retour à la civilisation.
Par contre, c’est aussi une zone de production de coca, avec ce que cela entraîne comme risques. Producteurs et armée jouent au chat et à la souris, et s’affrontent parfois. C’est un résumé, parce que le détail des forces en présence est plus complexe que cela. Tout dépend donc où se situe la zone d’intervention du stage, mais je n’ai aucun doute sur le fait que d’une part l’armée protège les scientifiques (d’autant plus qu’une figure nationale comme Franz Kaston Florez y travaille), et que d’autre part il doit y avoir un modus vivendi plus ou moins tacite pour que chacun puisse faire ce qu’il a à faire dans la forêt sans gêner l’autre.
En résumé, le risque n’est pas nul, c’est certain, mais je n’ai jamais entendu parler non plus de problème de coexistence entre les scientifiques et les autres populations de la forêt.

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