Bonjour!
Un rappel… à tous…
Voici quelques comportements à prévenir, à éviter, à corriger pour limiter cette appropriation des lieux déjà ressentie comme du “surtourisme”: c’est important pour que vos visites ne contribuent à la fermeture ou dégradation des lieux par la suite.
- ARRÊTEZ D’URGENCE!!! La divulgation de traces GPS ou pire encore, l’envoi sur un site internet de telles traces pour le faire publier comme randonnée. Les gestionnaire des lieux ne sont pas en mesure de faire dépublier ces données et sont submergées, en sous effectif.
Cela mène à l’invasion d’espaces hors circuits ne pouvant pas supporter la fréquentation touristique et à des réponses plus directes:
La divulgation des lieux secrets a des conséquences rapides et durables, voire définitives, crée des tensions sociales en privant les locaux de ces lieux, conduit à l’obligation d’interdiction: soit des sentiers locaux que les riverains immédiats ferment pour se préserver du passages de n’importe qui, des sentiers sabotés et encore plus dangereux, ou piégés, pour limiter l’invasion, sinon officiellement fermés en prévention de risques sanitaires ou d’accident (mais les “touristes” retirent les pancartes…), ou bien clôturés et bétonnés pour préserver des ressources en eau souillées par des baigneurs… entre autres
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- La stratégie du hamac est maintenant repérée comme une technique d’appropriation de la nature, particulièrement mal vécue par les locaux… si vous la pratiquez ARRÊTEZ!
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Cacas et papier blanc partout: si possible évitez les départs précipités avec les intestins pleins, faites vos besoins au maximum à l’hôtel.
Papier Q ou mouchoirs, n’en jetez plus. La cellulose a la vie longue ici, Il n’y a pas la microfaune capable de décomposer rapidement ce type de déchets qui reste longtemps:
Que les locaux jettent souvent des déchets en bas n’est pas une excuse pour se le permettre en haut
Faire caca dans la nature fait aussi sortir du sentier, creuser, piétiner, casser des pousses, fragilise souvent des espaces en restauration travaillés cm par cm pour ressembler à de la nature préservée (problème des plantes invasives)…
Évitez soigneusement de produire ces déjections ailleurs que dans des WC en vous organisant au possible pour éviter les envies pressantes en cours de ballade. -
Orchidées: ce n’est pas des fleurs qui poussent comme de l’herbe pour faire un bouquet pour la table: les cueillir représente le retrait définitif à l’échelle de une ou plusieurs vies humaines, ces plantes sont vieilles comme des arbres, et au mieux ne poussent que de 1cm par an. Cette végétation est à l’état de relique et cela ne l’oubliez pas quand vous voyez pourtant des tas de plantes arrachées par l’ONF et mise en tas, car ici, on doit retirer des plantes envahissantes qui remplacent les plantes locales uniques au monde.
BOYCOTTEZ LE RHUM ARRANGÉ, LE RHUM FAHAM et toute préparation traditionnelle à base d’orchidées qui serait vendue aux touristes: la vente aux touristes multiplie par 10 ou 100 un problème qui serait seulement en tant que tradition d’anciens, qu’à peine supporté par une nature en perdition. ATTENTION, la FAHAM cultivée n’existe pas (ça ne produit pas assez, si c’est vendu, c’est automatiquement pillé dans la nature) -
DRONES!!!
Le vol de drone est délicat: une connaissance détaillée des usages locaux serait nécessaire pour faire un plan de vol, or les touristes ne savent pas qui et quoi ils survolent…
Si vous êtes un seul % à le faire quelques fois en un séjour, imaginez le résultat une fois multiplié par 500.000 par an sur toujours sur les mêmes sites.
À ÉVITER ABSOLUMENT… Le V-LOG de voyage avec le petit plan drone tourné à chaque spot!!! Ce type de publication incite d’autres à faire de même, et ces spots ont déjà été filmés des centaines de fois.
Pour le cas particulier des éruptions, le vol de drone peut se comprendre mais attention à la concentration “habituelle” sur une cascade et un bassin ou encore l’immanquable survol depuis la terrasse d’un gîte au dessus les habitations d’un village dont la beauté attire. Merci aussi de ne pas survoler trop souvent la gendarmerie…
Merci de NE PAS PUBLIER LES IMAGES!!! -
- Survol motorisé de l’île et déposes: c’est un ingrédient principal de surtourisme vu la pollution sonore à grande échelle que cela provoque, avec un problème croissant de débordement à tout horaire sur de nouveaux espaces (vols après midi, le soir… déposes sauvages de “bobos” dans des terrains privés)… Merci, au moins de vous cantonner à un simple survol “classique”, d’éviter les déposes, et surtout de refuser de survoler les lieux en dehors de 7H à 10H du matin pour que cela ne dure pas trop au moins, et de renoncer si c’est saturé au point de déporter vers d’autres horaires… Attention à la pollution par le nombre: vous êtes bien trop nombreux à le faire alors évitez au possible ce type d’activité,
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pollution par le nombre pire avec les ULM car un touriste de plus c’est un aéronef de plus avec ces engins. C’est contre-intuitif: préférez encore les hélicos les plus gros possible qui au moins ne font qu’un aéronef de plus pour un groupe!
la nature est en perdition ne l’oubliez pas, avec des particularités liées à l’insularité, parfois des contradiction surprenantes (par exemple il ne faut pas jeter des déchets biodégradables: ça nourrit des rats qui vont attaquer des oiseaux, il n’y a pas de poubelle au départ des site de rando: ça serait des mangeoires à rats le temps que les services municipaux la ramassent…)
Ces lieux sont souvent très mal gérés, comme dans un pays “pauvre”, entre intérêts privés, corruption, incompétence en gestion d’environnement, surpopulation, votre conscience et respect des lieux est d’autant plus importante,
- La Réunion coté nature est en grande partie ce que les touristes en font.
MERCI, MERCI, MERCI…