Teide : Et bien oui…c’est vrai, quoi… Quitte à crapahuter 3 jours pour faire sa connaissance… autant le nommer correctement :0)
Je vous rassure, vous n’êtes pas le seul à estropier le nom pourtant simple de notre grand volcan.
Le soucis n’est pas simplement orthographique, il réside surtout dans la prononciation.
Les francophones remportent le pompon de l’énonciation catastrophique aux oreilles des locaux et des résidents bilingues, moi même je souffre à longue de journée chaque fois qu’un visiteur me raconte être monté la veille sur le “Tède”…
Donc pour votre gouverne futurs voyageurs, en espagnol on prononce toutes les lettres, et sur la diphtongue “ei” , l’accent tombe naturellement sur le “e” même s’il n’est pas écrit, donc on écrit Teide mais on prononce “Téïdé”, ce qui est beaucoup plus joli ,fluide et dynamique à écouter que “Tède”, et surtout beaucoup plus compréhensible pour un canarien si vous êtes amené à demander votre chemin, car le “Tède”, basiquement , ça ne ressemble à rien de connu pour une oreille locale.
Un peu comme lorsque une canarienne vous demande à brûle-pourpoint oú se trouve la boutique d’ Ivéssérrrrrotcherrrrrrr et que vous mettez quelques secondes à indentifier le malheureux Yves Rocher (histoire vécue). Et bien le “Tède”, ça fait le même effet en espagnol, alors imaginez votre “Tiede” !
Eau : il peut pleuvoir des trombes d’eau, Maxime, vous ne venez pas dans les Alpes mais sur une île volcanique à moins de 300kms du Sahara, donc les sources cristallines et les abreuvoirs, ça ne marche pas à tous les coups Emportez vos 9L d’eau, c’est plus sûr.
De l’eau il peut y en avoir : on va la chercher à l’intérieur du massif volcanique par le truchement de galeries et de kms de canneaux, mais pas forcément sur le parcours qui est le vôtre. Quelques mini cascades éphémères parfois, mais aprés la neige oú des évènements méteo violents que je ne vous souhaite pas lorsque vous bivouaquerez sur les mi-hauteurs.
Vous tenez vraiment à rester le samedi soir ou le we à Chío ?? Si vous voulez voir l’océan de près, c’est quand même sacrément plus bas, or en stop descendre et remonter,là pour le coup c’est galère assurée (et sauf exception méteo, fraîcheur garantie).
Pour le reste , je remets à plus tard : la montée d’un côté et la descente de l’autre du binôme Teide/Pico Viejo… déjà expliqué au moins 150 fois sur ce forum. Je vous la refais dans la semaine : le militantisme pour une correcte prononciation du nom du sommet le plus haut “d’Espagne” a eu raison du peu d’´energie qu’il me restait ce soir
Bien cordialement,
France (Tenerife Autrement)